Les inégalités scolaires : Constats Flashcards

1
Q

Inégalités d’accès

A

Est-ce que tout le monde peut aller au CP ou à l’enseignement supérieur ? Quand la politique de mettre 80% d’une classe d’âge peut accéder au bac donc à l’enseignement supérieur. L’objectif était d’accroître l’accès au supérieur.

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2
Q

Inégalités des chances

A

Il faut que les individus puissent tous avoir la même probabilité de réussir. À talent égal (difficile à mesurer) et à effort / mérite égal → celle employée généralement quand on parle d’inégalité.

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3
Q

Inégalités des résultats

A

À la fin est-ce qu’il y a une structure égalitaire (tout le monde a le même diplôme) ou est inégalitaire (beaucoup de diplômes vs. d’autres très peu diplômes) ?

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4
Q

Réalités normatives

A

Pour les chances : il ne faut pas que ça dépende de la nature des individus mais du mérite et du talent
Pour les résultats : les critères ne doivent pas être triviaux non plus

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5
Q

Paradoxe entre 2 constats

A

L’accès est de plus en plus systématique, mais les inégalités sont très fortes a l’issue du processus

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6
Q

Au niveau du primaire

A
  1. Les élèves arrivent en maternelle très inégalement dotés
  2. La réussite durant les premières années du primaire est très liée à l’origine sociale
  3. Le rôle déterminant de la mère, et de la taille des fratries
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7
Q
  1. Les élèves arrivent en maternelle très inégalement dotés
A

En arrivant en maternelle, les élèves n’ont déjà pas tous les mêmes outils. Ils arrivent équipés sur un plan cognitif de manière inégale selon les propriétés des familles.

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8
Q
  1. La réussite durant les premières années du primaire est très liée à l’origine sociale
A

La progression est elle-même inégalitaire. La propension à accroître ses performances varie selon son niveau initial, donc son milieu social. Les gens en haut au départ progresse plus vite que ceux en bas au départ.

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9
Q
  1. Le rôle déterminant de la mère, et de la taille des fratries
A

Diplôme de la mère : C’est celui pèse le plus fortement, il a un rôle déterminant.
La taille des fratries : Les enfants qui appartiennent à des familles de taille restreinte ont tendance à mieux réussir que ceux qui sont dans des grandes fratries, en particulier dans les milieux populaires (dans le cas d’un père médecin et d’une mère avocate, avoir 4 frères et sœurs ne sera pas un désavantage).

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10
Q

Au niveau du collège

A

La mise en place du collège unique et ses effets

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11
Q

La mise en place du collège unique et ses effets

A
  • l’allongement des carrières scolaires
  • les inégalités sont redistribuées : les gens vont massivement en 2nd générale et d’autres par exception
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12
Q

Les inégalités s’accroissent dans le secondaire

A

Il y a des inégalités de départ : quand on est en bas, on progresse moins vite → les inégalités s’amplifient progressivement. Les plus performants au départ sont aussi ceux qui progressent plus vite, donc les écarts se creusent. La capacité à progresser scolairement est très inégalement distribuée socialement.

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13
Q

L’accès au supérieur

A

La clé est le Baccalauréat

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14
Q

Qui passe quel bac ?

A

L’objectif des 80% d’une classe d’âge au bac est atteint mais pas indépendamment des classes sociales. La hiérarchie des bacs reproduit la hiérarchie sociale de ceux qui les passent. Dans l’enseignement supérieur, les niveaux de diplôme varient selon la position sociale des parents.
→ Inégalité de départ et accroissement de ces inégalités au cours de la trajectoire

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15
Q

Les variables sont toujours les mêmes

A

Fratrie et diplôme de la mère (surtout au collège).

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16
Q

Allez les filles (Baudelot et Establet)

A

Tout au long du primaire et du secondaire, les filles réussissent mieux que les garçons. Mais elles délaissent les filières les plus sélectives et les plus rentables. Les écarts garçons/filles sont plus marqués dans les milieux populaires que dans les milieux plus favorisés. Un garçon et une fille, dans une même classe sociale, se ressemblent davantage que deux filles issues de classes différentes.

17
Q

Dans l’enseignement supérieur, l’avantage comparatif des filles se retourne

A

Elles représentent 16% des étudiants des grandes écoles.
- Des logiques de choix contrastées (Marry, 1998)
- Le point d’aboutissement de stéréotypes disciplinaires
- Une logique d’auto-disqualification
- Derrière la docilité des filles, des transgressions acceptables pour l’institution
- Des formes de sociabilité (et de motivation) masculines moins aisément compatibles avec les règles de l’école

18
Q

Des logiques de choix contrastées (Catherine Marry, 2008)

A

Elle explique pourquoi il y a moins de filles dans les Grandes Écoles : Les choix portés par les familles sont différents. Pour les garçons, l’utilité du diplôme prime, les filles ont le droit d’aller faire des lettres, de l’art.

19
Q

Le point d’aboutissement de stéréotypes disciplinaires

A

Ces stéréotypes sont très forts et ont une dimension performative. (Dire aux filles : elles sont nulles en maths / avoir 8 c’est pas grave ; aux garçons : il faut se bouger tu peux faire mieux). Les personnes qui véhiculent ces stéréotypes disciplinaires sont en particulier des femmes selon les enquêtes menées.

20
Q

Les élèves issus de l’immigration cumulent les handicaps

A

CSP des parents, diplôme de la mère, taille de la fratrie

21
Q

La trajectoire migratoire a un effet positif sur la trajectoire scolaire

A

Toutes choses égales par ailleurs, les élèves « étrangers » réussissent sensiblement mieux que les français : il y a une volonté d’ascension sociale. Ils on tout sacrifié pour monter : ils investissent sur l’école.
→ Cet individu n’existe pas. Ce qui fait de l’enfant immigré ce qu’il est est aussi son attachement à ce cumul de handicaps. Il faut travailler à les enlever pour améliorer sa position.

22
Q

L’effet propre du concours (le concours de l’X)

A

A mesure que l’on avance dans le concours : Les filles issues des classes populaires disparaissent. La part des filles issues des classes dominantes est stable