Le syndrome frontal Flashcards
Quelle est la particularité du cerveau humain comparativement aux autres animaux?
Cortex frontal immature à la naissance de l’être humain. Cerveau continue à se développer après la naissance (la partie du cortex pré-frontal = se développe jusqu’à 15-20 ans, maturité).
Peut-on vivre sans cortex pré-frontal?
Oui, il ne sert pas aux fonctions vitales.
De quels cortex est constitué le lobe frontal?
Cortex moteur, cortex pré-moteur et cortex préfrontal (3 régions distinctes dans le cortex pré-frontal).
Dans quoi est impliquée l’aire motrice primaire (cortex moteur)?
La commande de la
motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral.
À quoi sert l’aire prémotrice (cortex prémoteur)?
Sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels.
À quoi sert le cortex préfrontal?
Il gouverne les aspects les plus élaborés du comportement. Il comporte 3 régions.
Quelles sont les 3 régions du cortex préfrontal?
-région dorsolatérale située sur la face convexe des hémisphères
-région frontomédiane située sur la face interne
-région orbito-frontale ou ventrale
Qui est le premier à isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal?
Le neuropsychologue soviétique Luria.
Qui est le plus célèbre patient atteint de lésions frontales?
Phineas Gage, ayant eu une lésion préfrontale.
Qu’est-ce qui est altéré chez un patient qui a un syndrome frontal?
Des difficultés d’anticipation et de planification des conduites, qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales.
Qui a étudié le cas de Phineas Gage?
Le médecin Harlow, en 1968.
Quels sont les changements dans la personnalité de Phineas Gage suite à sa lésion préfrontale?
Moins d’inhibition, impulsivité, capacité de planification (fonctions exécutives), jugement, résolution de problèmes (manque d’élaboration), émotionnel.
Qu’est-ce qu’un TCC? Quel est son mécanisme?
Trauma crânio-cérébral. Hématome sous-dural quand il y a TCC. Pression (poche d’eau) écrase le CPF et mort neuronale.
Quels sont les 6 troubles consécutifs à des lésions préfrontales?
- Les troubles de la personnalité et de l’humeur
- Les troubles de l’exploration visuelle
- Les troubles du comportement moteur
- Les troubles des conduites verbales (ex.: politesse)
- Les troubles de la mémoire
- Les troubles des fonctions exécutives
Est-ce qu’un patient ayant eu une lésion préfrontale peut présenter un seul des troubles consécutifs à cette même lésion?
Oui, chaque trouble peut exister indépendamment de l’autre. Dépend de la sévérité et du temps de résorbption de l’eau de l’hématome sous-dural.
Parle-moi des troubles de la personnalité et de l’humeur (Tr. consécutifs à une lésion préfrontale).
2 grands versants:
-pseudo-dépressif, est consécutif à des lésions de
la région dorsolatérale (manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir. Ce tableau clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale.)
-euphorique, est observé lors de lésions de la région orbito- frontale (« socio-pathie acquise » avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque. Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries et aux calembours. Une désinhibition verbale conduit, dans certains cas, à des propos grivois. Sur le plan alimentaire, un comportement de gloutonnerie est observé parfois.)
Quel versant est vu le plus fréquemment dans les troubles de la personnalité et de l’humeur?
Pseudo-dépressif, lié à une lésion dorso-latérale.
Parle-moi des troubles de l’exploration visuelle (Tr. consécutifs à une lésion préfrontale).
Observés lors de lésions du cortex préfrontal dorsolatéral et se caractérisent par une inattention aux stimulations extérieures. Réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes d’« aimantation » (ou agrippement) du regard OU distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présentent à lui.
Parle-moi des troubles du comportement moteur (Tr. consécutifs à une lésion préfrontale).
Une excitation motrice ou un ralentissement sont retrouvés.
Des persévérations apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatismes. Lors de la réalisation d’une séquence motrice complexe, le patient utilise un programme plus élémentaire qui se répète de façon stéréotypée (utilisation/imitation)
Explique moi l’utilisation et l’imitation dans les troubles du comportement moteur (Tr. consécutifs à une lésion préfrontale).
-Les comportements d’utilisation désigne une tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
-Les comportements d’imitation désigne une tendance irrépréhensible du patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant de le faire.
Parle-moi des troubles de conduites verbales (Tr. consécutifs à une lésion préfrontale).
2 types selon le lieu de la lésion:
-Logorrhée (une excitation pseudo-maniaque dans le cas de lésions orbito-frontales)
-Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales
Parle-moi des troubles de la mémoire (Tr. consécutifs à une lésion préfrontale).
Troubles de la MCT (baisse d’empan et effet de récence).
Déficit marqué au niveau de l’administrateur central de la MDT.
Troubles de la mémoire épisodique (déficit rappel libre et indicé, bonne reconnaissance).
À quoi peuvent être attribués les troubles de la MCT et de la MDT dans les troubles de la mémoire (Tr. consécutifs à une lésion préfrontale)?
Peuvent être expliqués par des difficultés attentionnelles telle qu’une sensibilité accrue aux interférences.
Pourquoi un patient ayant des troubles de la mémoire (Tr. consécutifs à une lésion préfrontale) présente une meilleure performance dans le rappel indicé dans sa mémoire épisodique?
Un défaut des stratégies de récupération. Le patient présente des difficultés à mettre en place des indices de récupération de l’information ainsi qu’à extraire des éléments pertinents du contexte. Quand il a un indice, il retrouve le mot «perdu».