Item 94 - Rachialgies Flashcards

1
Q

Définition rachialgie (A)

A
  • Douleurs ressenties dans la région rachidienne
  • Pb de SP majeur dans le monde
  • 1ère cause de handicap douloureux et fonctionnel
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2
Q

Différents types de rachialgies (A)

A
  • Cervicalgies : douleurs de la région postérieure du rachis cervical
  • Dorsalgies : douleurs ressenties en regard du rachis thoracique (T1 à T12)
  • Lombalgies : douleurs situées entre la charnière thoracolombaire et le pli fessier inférieur
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3
Q

2 types étiologiques de rachialgies (A)

A
  • Commune : non spécifique
  • Symptomatique : secondaire à une pathologie aiguë ou chronique
    « Devant toute rachialgie, il convient d’éliminer les autres causes possibles avant de retenir le diagnostic de rachialgie commune »
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4
Q

Prévalence cervicalgie (B)

A
  • Prévalence : 2/3 de la population avec une incidence : 1,2% par an
  • 2F/1H
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5
Q

Prévalence dorsalgie (B)

A
  • Prévalence : 10 à 20 %
  • 2F/1H
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6
Q

Prévalence lombalgie (B)

A
  • Prévalence = 1/4 à 1/3 de la pop générale
  • Incidence : 60 à 90%
  • Trouble musculo-squelettique le + fréquent
  • Affection la + invalidante au monde (nb j de douleurs, de handicap ou d’arrêt de travail)
    → Coût majeur pour la société (formes chroniques 10 % = 80 % des coûts)
  • Pic à 50-65 ans
  • Récidive : 20%
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7
Q

Interrogatoire devant une rachialgie (A)

A
  • Caractériser la douleur
  • Rechercher les drapeaux rouges
  • Rechercher d’autres signes articulaires et extra-articulaires orientant vers atteinte inflammatoire : ATCDf ou personnels de rhumatismes inflammatoires ou MAI, arthralgies ou arthrite périphériques, enthésites (talon, bassin), signes associés (diarrhée, inflammation oculaire, psoriasis)
  • Rechercher un déconditionnement à l’effort
  • Rechercher les FdR de chronicisation des lombalgies/ cervicalgies communes : facteurs psycho-sociaux
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8
Q

Interrogatoire de la douleur (A)

A
  • Siège : rachis cervical/ dorsal /lombaire
  • Irradiations
  • Mode et circonstances d’apparition : traumatisme, micro-traumatismes, sédentarité, prise de poids, accident de travail
  • Impulsivité à la toux, à la défécation
  • Horaire mécanique ou inflammatoire (réveils nocturnes, dérouillage matinal, pire moment la nuit et/ou le matin)
  • Facteurs aggravants : mouvements, - Activité physique/repos
  • Facteurs atténuants : activité physique/repos, cyphose, AINS, antalgiques simples
  • Intensité : EVA, ENS
  • Mode évolutif : permanent, par crises
  • Durée d’évolution
  • Retentissement sur les activités et la participation (vie quotidienne, loisirs, travail) : interrogatoire, autoquestionnaire (Québec, Dallas, Oswestry)
  • Signes associés : radiculalgie, tb vésico-sphinctériens, anesthésie en selle, vertiges, céphalées
    efficacité des traitements antérieurs et actuels
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9
Q

Examen clinique devant une rachialgie : inspection (A)

A
  • Mesure taille et perte de taille par rapport à l’âge de 20 ans
  • Déformation rachidienne ? : dans un plan frontal (gite latérale), dans un plan sagittal (hypo/hypercyphose, hypo/hyperlordose, gite antérieure) et dans un plan axial (gibbosité), asymétrie de positionnement des épaules, des omoplates, des plis de taille ou du bassin
  • Attitude antalgique avec contracture ou attitude scoliotique ?
  • Inégalité de longueur des membres inférieurs ?
  • Tb de la marche
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10
Q

Examen clinique devant une rachialgie : palpation (A)

A

Recherche d’une douleur du rachis, des muscles paravertébraux ou des sacro-iliaques, d’une sonnette

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11
Q

Examen clinique devant une rachialgie : à la mobilisation (A)

A
  • Recherche raideur rachidienne segmentaire et/ou globale : syndrome rachidien, distance menton-sternum, distance menton-acromion, distance tragus-acromion, distance doigts-sol, indice de Schöber (raideur articulaire), extensibilité des muscles des MI (plans ant et post)
  • Recherche de signes de conflit disco-radiculaire : signe de Lasègue direct ou indirect (sciatalgie) ou de Léri (cruralgie), radiculalgie en hyperextension, sonnette radiculaire
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12
Q

Examen extra-rachidien devant une rachialgie (A)

A
  • Rechercher les drapeaux rouges
  • Examen des articulations périphériques
  • Examen neurologique des quatre membres
  • Recherche de signes d’insuffisance vertébro-basilaire
  • Examen thoraco-abdominal (éliminer une origine viscérale aux dorsalgies)
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13
Q

≠ Types de cervicalgies communes (B)

A
  • Sd douloureux cervical aigu = torticolis
  • Cervicalgies d’origine musculaire
  • Cervicalgies d’origine discale
  • Cervicalgies d’origine arthrosique
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14
Q

Sd douloureux cervical aigu = torticolis (B)

A

Douleur & raideur cervicale survenant brutalement le matin au réveil avec contracture
musculaire

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15
Q

Cervicalgies d’origine musculaire (B)

A
  • Douleurs cervicales aiguës ou chroniques
  • Douleurs à la palpation des muscles (++ trapèzes) au décours de traumatismes de type coup du lapin
  • Lorsque les douleurs sont uniquement musculaires, on parle de sd myofascial
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16
Q

Cervicalgies d’origine discale (B)

A
  • Sujet jeune avec ATCD traumatique (coup du lapin, traumatisme crânien ou cervical)
  • Tableau très algique avec raideur et contracture cervicales - Attitude antalgique - Impulsivité
  • Complications : Névralgie cervico-brachiale (rarement liée à une compression médullaire)
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17
Q

Cervicalgies d’origine arthrosique

A
  • Sujet âgé : Discarthrose, arthrose des zygapophyses et uncarthrose
  • Topographie : Rachis cervical moyen & bas ± Épisode aigu SANS raideur rachidienne majeure
  • Complications :
    *Névralgie cervico-brachiale
    *Sd de compression médullaire lente
    → Canal rachidien rétréci + Claudication d’ori médullaire
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18
Q

≠ types de dorsalgies communes (B)

A
  • Scoliose
  • Maladie de Scheuermann
  • Hernie discale
  • Arthrose costo-vertébrale
  • Arthrose des zygapophyses
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19
Q

Scoliose (B)

A
  • Asymptomatique, évolutive pendant la croissance → Maximale à l’adolescence : Surveillance
  • Complications : Lésions dégénératives symptomatiques (inter-apophysaires ou costo-vertébrales)
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20
Q

Maladie de Scheuermann (B)

A
  • Épiphysite de croissance à l’adolescence asymptomatique
  • Radiographie : Irrégularités et altération des plateaux vertébraux - Hernies intra-spongieuses
  • Complications : Dégénérescence discales - Arthrose vertébrale antérieure → Cyphose sénile de Schmorl
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21
Q

Hernie discale (B)

A
  • Rare ± Post-traumatique
  • Asymptomatique ou sd lésionnel (douleur en hémi-ceinture) et sous-lésionnel
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22
Q

Arthrose costo-vertébrale (B)

A
  • Asymptomatique
  • Favorisée par des tb de la statique vertébrale (scoliose)
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23
Q

Arthrose des zygapophyses (B)

A

Facteur favorisant : Trouble de la statique vertébrale

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24
Q

≠Phénotypes lombalgies communes (B)

A
  • Lyse isthmique
  • Origine discale
  • Discopathie active
  • Canal lombaire rétréci
  • Sténose foraminale
  • Tb de la statique
  • Instabilité rachidienne
  • Arthrosique → dégénérative : discarthrose ; arthrose zygapophyse
  • Lombago
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25
Q

Mécanisme des lombalgies communes (B)

A
  • AIGU < 6 semaines : Fissure ou arrachement de l’annulus fibrosus
  • SUBAIGU : Dégénérescence du nucleus pulposus
  • CHRONIQUE > 3 mois : Protrusion saillant en arrière sur une zone richement innervée
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26
Q

Lombalgie commune : Lyse isthmique (B)

A
  • Douleur paroxystique aux changements de position
  • Amélioration à la marche et absence de syndrome rachidien
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27
Q

Lombalgie commune : Origine discale (B)

A
  • Sujet jeune : 25-50 ans
  • Début BRUTAL lors de l’effort/la mise en charge
  • Douleur IMPULSIVE MÉCANIQUE LOMBAIRE MÉDIANE aux EFFORTS PHYSIOLOGIQUES (toux &
    défécation)
  • Douleur mécanique - Attitude antalgique
  • ATCD similaires rapidement favorables
  • ± Sd rachidien et douleur à la palpation des épineuses
  • Signe de la sonnette : Palpation para-vertébrale douloureuse
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28
Q

Lombalgie commune : Discopathie active (B)

A

= Discopathie Modic
- Douleurs inflammatoires
- Dérouillage matinal
- Réveils nocturnes
- Bonne sensibilité aux anti-inflammatoires

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29
Q

Lombalgie commune : Canal lombaire rétréci (B)

A
  • Prédominance masculine > 60 ans
  • ø de caractère impulsif - D majorées en hyperextension
  • D projetées sans trajet précis (fesse, cuisse, crêtes iliaques) ± claudicante
  • Examen physique normal en dehors de l’antéflexion spontanée du rachis en position statique
  • /!\ ø de signe de Lasègue ou de signe de la sonnette
  • Paresthésies bilatérales des MI
  • Hypoesthésie de topographie radiculaire ± sévère : Tb génito-sphinctérien
  • Examens : Radiographie - IRM médullaire
  • TTT : Antalgique - Kinésithérapie ± Infiltration épidurale de corticoïdes - Rééducation en cyphose
    +/- Chirurgie (libération des structures nerveuses)
  • Canal lombaire étroit : constitutionnel, même symptomatologie mais âge < 40 ans
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30
Q

Lombalgie commune : Sténose foraminale (B)

A

Clinique comparable au canal lombaire rétréci sauf en position assise, dos droit, augmentation de la
douleur pouvant être soulagée par une antéfléxion du thorax

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31
Q

Lombalgie commune : Tb de la statique (B)

A
  • Gibbosité à l’inspection
  • ± notion de scoliose à l’adolescence
  • Aggravation des symptômes à la ménopause ou à l’arrêt du ttt hormonal substitutif
  • Il existe des scolioses dégénératives d’apparition plus tardives
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32
Q

Lombalgie commune : Instabilité rachidienne (B)

A
  • Douleurs paroxystiques aux changements de position
  • Aggravation progressive au piétinement
  • Amélioration à la marche
  • Sensation « d’effondrement postérieur » lors que le patient s’assoit
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33
Q

Lombalgie commune : Arthrosique ; Terrain et évolution (B)

A
  • Discarthrose
  • Arthrose zygapophyses
    → Dégénérative
    Terrain : Femme en surpoids > 50 ans - Scoliose - Dysplasies et instabilités discovertébrales - Hyperlordose lombaire par relâchement musculo-ligamentaire
  • Contrainte à la partie post du rachis → Arthrose inter-apophysaire post
  • Évolution : Chronique
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34
Q

Lombalgie commune : Arthrosique ; Clinique (B)

A
  • Hyperesthésie des zones douloureuses au « palper-rouler »
  • Douleurs lombaires basse médiane ou unilatérale (Absence de signe de Lasègue - Absence de signe de la sonnette)
  • Irradiation : Fesses, cuisses ± jambes → Absence d’irradiation au pied
  • Type : Brûlures ± exacerbée en fin de nuit & réveil ; Non impulsive
  • Facteur aggravant : Décubitus dorsal ; Debout ; Rotation ; Extension
  • Facteur améliorant : Chien de fusil (antéflexion)
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35
Q

Lombalgie commune : Lombago (B)

A
  • Douleur lombaire basse en BARRE : Début BRUTAL à l’occasion d’un effort avec sensation de blocage
    *Position antalgique : Décubitus à Attitude antalgique
    *Paroxysme douloureux : Efforts de toux ou de défécation
  • Impotence fonctionnelle majeure
  • Évolution : Régression en qq j ± lombalgies épisodiques
  • Complications : Radiculalgie dans le MI (sciatique +++)
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36
Q

Facteurs de risque de rachialgie (B)

A
  • Activité sportive, de loisir ou professionnelle : Traumatismes ou microtraumatismes répétées
  • Postures prolongées
  • Tb de la statique rachidienne
  • Sédentarité
  • Tabac
  • Génétique : ATCD familiaux
  • Obésité (lombalgie uniquement)
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37
Q

Imagerie devant poussée aiguë de lombalgie (A)

A
  • Aucune imagerie avant la 7ème semaine SAUF drapeaux rouges : IRM du rachis lombaire (+ NFS, CRP, VS)
  • En l’absence d’amélioration à la 7ème semaine : IRM du rachis lombaire ± radiographies du rachis lombaire F + P (si trouble de la statique ou recherche d’instabilité)
38
Q

Imagerie devant lombalgies communes chroniques (A)

A

IRM du rachis lombaire (TDM si contre-indication)
± radiographies du rachis lombaire F + P (si trouble de la statique ou recherche d’instabilité)

39
Q

Imagerie devant toute dorsalgie (A)

A
  • Radiographies rachis dorsal F + P
  • Selon orientation diagnostique : ± NFS - VS - CRP ; Radiographie thorax ; ECG ; Scintigraphie osseuse ; EOGD - Écho abdo ; scanner/IRM
40
Q

Imagerie devant cervicalgies aiguës (A)

A
  • Aucune imagerie avant la 7ème semaine SAUF : drapeaux rouges : IRM du rachis cervical (+ NFS, CRP, VS)
  • Si contexte d’entorse cervicale : clichés dynamiques à distance (profil en flexion et extension) + charnière cervico-occipitale
41
Q

Imagerie devant cervicalgies chroniques (A)

A
  • Si pas de radiculalgie : radio du rachis cervical F + P + 3/4 (IRM en 2ème intention)
  • Si radiculalgie ou geste invasif envisagé : IRM cervicale
  • Si contexte d’entorse cervicale : clichés dynamiques à distance (profil en flexion et extension) + charnière cervico-occipitale
42
Q

Drapeaux rouges en faveur d’une lombalgie spécifique = symptomatique (A)

A

-D de type non mécanique: D d’aggravation progressive, présente au repos et en particulier durant la nuit
-Symptôme neuro étendu (déficit contrôle sphincters vésicaux ou anaux, atteinte motrice au niv des jambes, sd de la queue-de-cheval)
-Paresthésie au niveau du pubis (ou du périnée)
-Trauma imp (tel qu’une chute en hauteur)
-Perte de poids inexpliquée
-ATCD de K
-Usage drogue IV ou usage prolongé de corticoïdes (par ex, thérapie de l’asthme)
-Déformation structurale imp de la colonne
-D thoracique (rachialgies dorsales)
-Âge d’apparition < 20ans ou > 55ans
-Fièvre
-AEG

43
Q

DRAPEAUX JAUNES = Facteurs de risque de passage à la chronicité (B)

A
  • Pb émotionnels : anxiété, dépression, isolement
  • Attitudes et représentations inappropriées par rapport au mal de dos (fausses croyances quant à l’activité physique et/ou au travail)
  • Comportements douloureux inappropriés, tendance passive (par ex : catastrophisme, évitement)
  • Pb liés au travail : conflit, insatisfaction, arrêt de travail, accident de travail, maladie professionnelle
44
Q

DRAPEAUX NOIRS = Facteurs de pronostic liés à la politique de l’entreprise, au système de soins et d’assurance (B)

A

= influencent le passage vers la chronicité
- Absence de mesures facilitant le retour ou le maintien à l’emploi : politique de l’employeur empêchant la réintégration progressive ou le changement de poste
- Insécurité financière
- Critères du système de compensation
- Incitatifs financiers
- Manque de contact avec le milieu de travail
- Durée de l’arrêt de travail : après de 2 ans d’arrêt de travail, la probabilité d’un retour au travail est de 0%

45
Q

Drapeaux verts en faveur d’une origine mécanique (B)

A
  • Douleur diurne, augmentant avec l’activité ou le port de charges, effort, station debout ou assise prolongée
  • Soulagée par le repos et le décubitus
46
Q

Drapeaux bleus (B)

A
  • Charge physique élevée de travail
  • Forte demande au travail et faible contrôle sur le travail
  • Manque de capacité à modifier son travail
  • Manque de soutien social
  • Pression temporelle ressentie
  • Absence de satisfaction au travail
  • Stress au travail
  • Faible espoir de reprise du travail
  • Peur de la rechute
47
Q

≠ étiologies de cervicalgies secondaires / symptomatique (A)

A

= D’origine non dégénérative (Rare < 1%) = drapeaux rouges
- Tumorale
- Infection
- Inflammation
- Neurologie
- Post-traumatique
- Douleurs référées

48
Q

Cervicalgies secondaires : tumorales (A)

A
  • Métastase
  • Localisation myélomateuse
  • Tumeur primitive vertébrale
49
Q

Cervicalgies secondaires : infection (A)

A

Spondylodiscite

50
Q

Cervicalgies secondaires : inflammation (A)

A
  • Spondylarthrite
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Chondrocalcinose
  • Rhumatisme à apathie (calcifications péri-odontoïdiennes ou discales)
51
Q

Cervicalgies secondaires : neurologie (A)

A

Tumeurs intra-rachidienne ou de la fosse postérieures

52
Q

Cervicalgies secondaires : post-traumatique (A)

A

Fractures et luxations (clichés dynamiques à distance, charnière cervico-occipitale)

53
Q

Cervicalgies secondaires : douleurs référées (A)

A

ORL ou cervicales hautes

54
Q

≠ étiologies de dorsalgies secondaires / symptomatiques (A et B)

A

= D’origine non mécanique
- Spondyloarthrite
- Spondylodiscite infectieuse
- Fracture vertébrale ostéoporotique
- Tumeurs malignes
- Pathologie d’origine viscérale

55
Q

Dorsalgie secondaire : spondyloarthrite (A)

A

Prévalence = 0,3%

56
Q

Dorsalgie secondaire : spondylodiscite infectieuse (A)

A

Dorsalgie et fièvre

57
Q

Dorsalgie secondaire : fracture vertébrale ostéoporotique (A)

A

Radiographie et contexte de fragilité osseuse

58
Q

Dorsalgie secondaire : tumeurs malignes (A)

A
  • Métastase
  • Myélome
  • Tumeurs primitives
59
Q

Dorsalgie secondaire : pathologie d’origine viscérale (A)

A
  • CV : Insuffisance coronarienne (angor - IDM) - Péricardite - Anévrisme - Dissection de
    l’aorte thoracique
  • Pleuro-pulmonaire : K bronchique - Pleurésie infectieuse ou tumorale - Tumeur médiastinale
  • Digestive : Ulcère gastrique ou duodénal - Affection hépato-billiaire - Oesophagite - Pancréatite ou
    gastrique - K de l’estomac, de l’œsophage ou du pancréas
60
Q

Signes en faveur d’une fracture (lombalgie symptomatique)

A
  • Traumatisme, corticoïdes
  • Âge > 70 ans
  • Ostéoporose
  • ATCD de tassement vertébral
61
Q

Signes en faveur d’une néoplasie (lombalgie symptomatique)

A
  • Âge > 50 ans ou < 20 ans
  • Perte de poids inexpliquée
  • ATCD tumoral
  • Échec de TT sympto
62
Q

Signes en faveur d’une infection (lombalgie symptomatique)

A
  • Fièvre
  • Douleur à recrudescence nocturne
  • Contexte d’immunosuppression
  • Infection urinaire récente
  • Sonde urinaire à demeure
  • Prise de drogue intraveineuse
  • Prise prolongée de corticoïdes
63
Q

Signes en faveur d’une inflammation (lombalgie symptomatique)

A
  • Début progressif avant 40 ans
  • Raideur matinale majeure
  • Articulations périphériques
  • Uvéite
  • Psoriasis
  • Signes d’appel cutanés
  • Colites
  • Écoulement urétral
  • ATCD familiaux de spondylarthropathies
64
Q

≠ étiologies de lombalgies secondaires / symptomatiques (A)

A

Rare < 1%
Signes :
*Rythme inflammatoire insomniant
* Caractère rebelle aux ttt symptomatiques
*Intensité des douleurs
*Localisations multiples ou atypiques
- Tumeurs vertébrales
- Tumeurs intra-rachidiennes
- Infections
- Inflammations
- Fractures vertébrales
- Douleurs lombaires référées

65
Q

Lombalgies secondaires : Tumeurs vertébrales (A)

A
  • Essentiellement secondaires : métastases et localisations myélomateuses ou hémopathie
  • Radiographie peut suffire à affirmer le diagnostic
  • IRM beaucoup + sensible
  • Biopsie dirigée (scanner ou échographie) pour confirmer un diagnostic incertain
66
Q

Lombalgies secondaires : Tumeurs intra-rachidiennes (B)

A
  • Neurinome
  • Méningiome
  • Astrocytome
  • Épendymome à Biopsie
67
Q

Lombalgies secondaires : Infections (A)

A

Spondylodiscite ou spondylite

68
Q

Lombalgies secondaires : Inflammations (A)

A

Spondylarthrite (Prévalence 0,3 %) : associées à des fessalgies typiquement inflammatoires

69
Q

Lombalgies secondaires : Fractures vertébrales (A)

A
  • Fractures spontanées
  • Post-traumatique avec ostéoporose ou ostéomalacie
70
Q

Lombalgies secondaires : Douleurs lombaires référées = causes extrarachidiennes des lombalgies (A)

A
  • Anévrysme de l’aorte abdominale
  • Lombalgie aiguë : fissuration de l’anévrysme
  • Lombalgie chronique inflammatoire avec irradiation abdomino-génito-crurale d’évolution paroxystique : fissurations répétées spontanément colmatées
  • Pathologies urinaires : lithiase rénales chroniques, hydronéphrose, K. rein…
  • Pathologie digestive : tumeur gastrique, rectocolique ou pancréatique ; pancréatite chronique
  • Pathologie gynécologique : tumeur pelvienne, endométriose
  • Autres :ADP pré-rachidiennes, Fibrose rétropéritonéale
71
Q

Rachialgie compliquée (B)

A

= causes complexes des lombalgies communes chroniques :
- à la fois causes et conséquences de la lombalgie commune chronique, qui peuvent parfois rejoindre les drapeaux jaunes,
- ce que l’on essaie de prévenir avec le ttt approprié et précoce de la lombalgie,
- ce qui en fait sa gravité

72
Q

≠ étiologies d’une rachialgie compliquée (B)

A
  • Sociales
  • Psychologiques
  • Physiques globales
  • Rachidiennes
73
Q

Rachialgie compliquée sociale (B)

A
  • Restrictions de participation professionnelle : arrêts de travail prolongés ou répétés, inaptitude au poste de travail, mise en invalidité, précarisation, épuisement au travail
  • Restrictions de participation sociale, familiale, culturelle et sportive
74
Q

Rachialgie compliquée psychologique (B)

A
  • Anxiété, dépression
  • Attitudes de peurs et d’évitement, kinésiophobie (peur du mouvement)
  • Mésusage des antalgiques
75
Q

Rachialgie compliquée physique globale (B)

A
  • Déconditionnement à l’effort, prise de poids
  • Sédentarité, inactivité physique
  • Troubles du sommeil
  • Effets secondaires des médicaments antalgiques ou AINS (ex somnolence)
76
Q

Rachialgie compliquée rachidienne (B)

A
  • Douleur intense et/ou persistante, attitude antalgique
  • Enraidissement segmentaire et/ou global du rachis
  • Perte d’endurance et de force des muscles abdominaux et spinaux
  • Incapacité fonctionnelle persistante
77
Q

TTT cervicalgie aigue (A)

A
  • Rassurer le patient
  • Paracétamol / AINS / thermothérapie (corticoïdes inefficaces)
  • Éviter l’immobilisation par collier cervical (Si obligation, immobilisation brève)
  • Séances de rééducation (kiné ou ostéo) :
    *Physiothérapie antalgique
    *Rééducation douce et progressive par contractions isométriques (techniques myotensives)
    *Apprentissage d’exercices d’auto-étirement
78
Q

TTT cervicalgie chronique (A)

A
  • Information du patient sur sa pathologie
  • Antalgique de palier1, éventuellement2, pas 3
  • Séances de masso-kinésithérapie: physiothérapie antalgique, étirements, renforcement des muscles spinaux par contractions isométriques, récupération de la mobilité active, travail proprioceptif;
  • Éducation thérapeutique et apprentissage d’auto-exercices d’étirements musculaires;
    -Travail actif, recommandé dans le ttt des cervicalgies chroniques et aiguës
  • Proscrire l’immobilisation de longue durée du rachis cervical
79
Q

TTT dorsalgie aigue commune (A)

A
  • PEC antalgique : palier 1 voire 2 pas de 3
  • PEC psychologique
  • Adaptation ergonomique du poste de travail
80
Q

TTT lombalgie aigue (A)

A
  • Information adaptée et rassurer le patient (éducation thérapeutique)
  • Proscrire l’alitement systématique
  • ± ceinture de maintien lombaire
  • Intérêt limité des médicaments :
  • AINS ± palier 2 en 1ère intention
  • Opioïdes faible ± palier 1 en 2e intention
  • Opioïdes forts si lombalgies réfractaires après ttt bien conduit
    /!\ Massage et rééducation : ø en aigu !
    /!\ Paracétamol / myorelaxants ø recommandés
    /!\ Néfopam et corticoïdes n’ont ø fait la preuve de leur efficacité
81
Q

TTT lombalgie chronique (A)

A
  • Rassurer le patient (éducation thérapeutique)
  • Antalgique palier 1 ou 2 → CI 3
    ± antidép IRSNA et tricycliques si dépressive
    ± gabapentinoïdes ou antidép IRSNA et tricycliques si D neuropathique
  • RÉÉDUCATION ACTIVE (KINÉSITHÉRAPIE) : Massage ; Chaleur ; Travail de proprioception ; Balnéothérapie ; Renforcement des muscles spinaux, de postures, tractions douces
  • Neurostimulation électrique transcutanée ou infiltrations épidurales de corticoïdes : discutées en 2e intention si radiculalgie associée
  • PEC socioprofessionnelle
  • REPOS LIMITÉ : Maintien des activités physiques : ø de sport contre-indiqué, même en phase douloureuse (± ceinture de maintien lombaire)
82
Q

Arrêts de travail pour les lombalgies aiguës, subaiguës et chroniques (A)

A
  • Emploi sédentaire : 1j
  • Travail physique léger : 3j
  • Travail physique modéré : 14j
  • Travail physique lourd : 35j
83
Q

Sacralgie : diagnostic positif (B)

A
  • Douleur localisée en regard du sacrum, pouvant irradier vers les fesses et la face post des cuisses
  • Reproduite à la palpation/ mobilisation du sacrum ou des sacro-iliaques (tests des sacro-iliaques)
  • Gêne fonctionnelle : marche, station assise
  • Rechercher des signes de gravité (drapeaux rouges) : signes généraux, sd inflammatoire, ATCD de traumatisme ou d’ostéopathie fragilisante
84
Q

Sacralgie : diagnostic différentiel (B)

A
  • Coccygodynies
  • Lombalgies avec irradiation sacrée
85
Q

Sacralgie : durée d’évolution (B)

A

Aigüe ou chronique

86
Q

Sacralgie : diagnostic étiologique (B)

A
  • Traumatisme du bassin ?
  • Radio du bassin de face et cliché de de Sèze : arthrose lombo-sacrée et sacro-iliaque ou signes de sacro-iliite ?
  • Discuter scanner du bassin ou scintigraphie osseuse en cas de suspicion de fracture du sacrum (sacralgie d’apparition brutale chez le sujet âgé et/ou ayant une ostéopathie fragilisante, même sans facteur traumatique)
  • Discuter IRM du bassin en cas de suspicion de rhumatisme inflammatoire ou autre cause IIaire
  • Cause extra-rachidienne : constipation, anomalie pelvienne
87
Q

Coccygodynie : diagnostic positif (B)

A
  • D localisée à l’aire coccygienne, sans irradiation significative
  • Reproduite à la palpation/ mobilisation du coccyx ou sacro-coccygienne
  • Exacerbée à la station assise et/ou au relever de la station assise
  • Gêne fonctionnelle : station assise (en voiture, au travail…)
88
Q

Coccygodynie : Orientation étiologique (B)

A

Douleur au relever du siège > suspect de subluxation et/ou fracture

89
Q

Coccygodynie : Recherche facteur déclenchant (B)

A
  • Traumatisme : délai très court entre traumatisme et douleur = responsabilité certaine ; délai < 1 mois = responsabilité très probable ; délai > 3 mois, responsabilité improbable
  • Obésité/grossesse = FdR de subluxation
90
Q

Coccygodynie : Diagnostic différentiel (B)

A
  • Douleurs sacro-iliaques, anales, lombaires avec irradiation coccygienne, névralgie pudendale
91
Q

Coccygodynie : Durée d’évolution (B)

A

Aigüe ou chronique
(la plupart des coccygodynies aiguës guérissant spontanément en quelques semaines)