Item 249 - Modifications thérapeutiques du mode de vie Flashcards

1
Q

Évaluer le comportement alimentaire (A)

A

Rechercher à l’interrogatoire :
- Sensations physiologiques (faim, appétit, rassasiement, satiété)
- Troubles du comportement alimentaire
- Évaluer circonstances de prise des repas (individuel ou collectif, stress, télévision, sentiments)
- Évaluer motivation du patient à modifier ses habitudes alimentaires
NB : Carnet alimentaire, questionnaire de fréquence de consommation…

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2
Q

Définition faim (A)

A

Sensations physiques secondaires au besoin physiologique de manger sans spécificité, pour nourrir l’organisme

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3
Q

Définition appétit (A)

A
  • Envie de manger un aliment ou un groupe d’aliments
  • Inclut une anticipation le plus souvent agréable
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4
Q

Définition rassasiement (A)

A
  • Correspond à l’extinction du signal de faim, normalement à la fin du repas
  • Sans apparition d’un nouveau signal physique (sensation de tension gastrique, notamment, qui signifie que l’individu a dépassé le stade de rassasiement)
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5
Q

Définition satiété (A)

A

Sensation de plénitude gastrique, période entre le rassasiement et la réapparition de la faim précédant la prise alimentaire suivante

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6
Q

Définition Hyperphagie prandiale (A)

A

↑ des apports caloriques au cours des prises alimentaires pendant les repas (soit ↑ de la quantité soit de la densité énergétique des aliments consommés)

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7
Q

Définition Tachyphagie (A)

A

Rapidité des prises alimentaires

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8
Q

Définition Noctophagie (A)

A

Prise alimentaire nocturne

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9
Q

Définition Grignotage (A)

A

Ingestion répétée de petites quantités d’aliments sans sensation de faim ou d’appétit

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10
Q

Définition Compulsion/impulsivité alimentaire (A)

A

Envie irrépressible de manger sans perte de contrôle au cours de l’acte : choix d’aliments plaisants et consommés sans frénésie et en quantité limitée

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11
Q

Définition Accès boulimique (A)

A

Envie irrépressible de manger avec perte de contrôle au cours de l’acte : consommation d’aliments avec avidité et/ou en grande quantité et/ou absence de sélection des aliments plaisants

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12
Q

Définition Restriction cognitive (A)

A

Tendance à limiter volontairement son alimentation dans un but de perte de poids

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13
Q

Définition Anorexie (A)

A

Absence de faim, maintien d’un état d’inhibition de la prise alimentaire

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14
Q

Définition Hypophagie (A)

A

= Le fait de ne pas s’alimenter suffisamment
- Hypophagie secondaire à un état pathologique où l’origine est la perte de la sensation de faim

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15
Q

Effets bénéfiques connus d’une activité physique régulière (A)

A
  • ↑ de l’espérance de vie
  • ↓ du risque CV global et du risque d’HTA, de SCA, d’AOMI
  • ↓ du risque de diabète de type 2 et d’obésité
  • ↓ du risque de certains cancers : sein, côlon)
  • Bénéfices psychiques (prévalence de la dépression et de l’anxiété moindre)
  • Prévention des troubles cognitifs
  • Bénéfices sur les pathologies du vieillissement (lutte contre la sarcopénie, ↓ de l’ostéoporose, maintien de l’autonomie, ↓ du risque de chute)
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16
Q

Effets de l’AP sur les cancers (A)

A

Selon la localisation :
- Réduction du risque de mortalité et de récidive
- Réduction de la fatigue, amélioration de la tolérance aux traitements et de la qualité de vie
- Renforce l’immunité

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17
Q

Effets de l’AP sur l’obésité (A)

A
  • Diminution du poids et de la masse grasse (modeste, quelques kg), de la graisse abdominale viscérale
  • Amélioration des paramètres métaboliques (équilibre glycémique, profil lipidique)
  • Diminution du risque de reprise de poids
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18
Q

Effets de l’AP sur le T2D (A)

A
  • Réduction du risque de mortalité
  • Amélioration des marqueurs de progression de la maladie : HbA1C, pression artérielle et du profil lipidique
  • Réduction du périmètre abdominal,
  • Limitation de la perte de masse musculaire
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19
Q

Effets de l’AP sur l’HTA (A)

A
  • Réduction du risque de progression de la maladie cardio-vasculaire
  • Réduction du risque d’augmentation de la pression artérielle avec le temps
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20
Q

Effets de l’AP sur les cardiopathies ischémiques, insuffisance cardiaque chronique, artériopathie des MI (A)

A
  • Amélioration du pronostic fonctionnel et vital
  • Diminution de la pression artérielle
  • Amélioration de la fonction endothéliale
  • Développement de néovaisseaux
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21
Q

Effets de l’AP sur les pathologies respiratoires chroniques (BPCO) (A)

A
  • Amélioration des capacités physiques et de la qualité de vie Amélioration de la dyspnée et de la tolérance à l’effort
  • Diminution de l’anxiété
  • Meilleur contrôle des symptômes de la BPCO et de l’asthme
    (Pas de changement de la fonction pulmonaire chez l’adulte)
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22
Q

Effets de l’AP sur les maladies rhumatismales, arthrose (hanche et genou) (A)

A
  • Diminution de la douleur
  • Amélioration des capacités fonctionnelles
  • Amélioration de la qualité de vie
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23
Q

Effets de l’AP sur les troubles de l’hyperactivité, déficit de l’attention (A)

A

Amélioration des fonctions cognitives

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24
Q

Effets de l’AP sur la dépression et la pathologie anxieuse (A)

A
  • Réduction des signes d’anxiété et de dépression
  • Amélioration de l’humeur
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25
Q

Effets de l’AP sur la schizophrénie (A)

A
  • Amélioration des fonctions cognitives
  • Amélioration de la qualité de vie
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26
Q

Effet de l’AP sur la démence (A)

A

Amélioration des fonctions cognitives

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27
Q

Effets de l’AP sur la sclérose en plaques (A)

A

Amélioration de la marche, de la force musculaire et de l’équilibre

28
Q

Effets de l’AP sur la maladie de Parkinson (A)

A
  • Amélioration des fonctions cognitives
  • Amélioration de la marche, de la force musculaire et de l’équilibre
29
Q

Effets de l’AP sur les AVC (A)

A
  • Amélioration des fonctions cognitives
  • Amélioration de la marche, de la force musculaire et de l’équilibre
30
Q

Modifications sur les grands systèmes physiologiques qu’apporte l’AP (A)

A
  • Amélioration de la ventilation maximale, de la capacité aérobie (s’oppose à la diminution physiologique de la VO2max)
  • Libération de NO par l’endothélium et diminution de l’altération physiologique de la paroi des vaisseaux
  • Diminution de l’insulino-résistance et amélioration du métabolisme du glucose
  • Augmentation de la masse musculaire et de la puissance musculaire
  • Augmentation de l’angiogénèse cérébrale
  • Action cellulaire via les mitochondries sur le stress oxydatif
  • Amélioration de la densité minérale osseuse
31
Q

Compétences psychosociales = CPS (B)

A
  • Capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne
  • C’est l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement
  • 3 types identifiées par l’OMS en 2003
32
Q

CPS : compétences sociales (ou interpersonnelles ou de communication) (B)

A
  • Compétences de communication verbale et non verbale
  • Empathie
  • Capacités de résistance et de négociation
  • Compétences de coopération et de plaidoyer
33
Q

CPS : Compétences cognitives (B)

A
  • Compétences de prise de décisions et résolution de problèmes
  • Capacité à recevoir des informations, la pensée critique et l’auto-évaluation
34
Q

CPS : Compétences émotionnelles (B)

A
  • Régulation émotionnelle
  • Expression des émotions
  • Gestion du stress
  • Conscience de soi
  • Compétences d’auto-régulation
35
Q

CPS dans le cadre de maladies chroniques (B)

A
  • Savoir quand et comment solliciter l’aide de son entourage
  • Savoir utiliser les ressources du système de soins
  • Faire valoir ses droits
  • Analyser des informations reçues sur sa maladie et son traitement
  • Faire valoir ses choix de santé
  • Exprimer ses sentiments relatifs à la maladie et mettre en œuvre des conduites d’ajustement
  • Établir des liens entre sa maladie et son histoire de vie
  • Formuler un projet, le mettre en œuvre
36
Q

Rôle du soignant pour renforcer les CPS (B)

A
  • Attention positive, écoute (bienveillante)
  • Attitude empathique
  • Valorisation et le renforcement positif
  • Éducation thérapeutique : entretiens motivationnels, donner du sens au projet de changement
37
Q

Education Thérapeutique du Patient (B)

A
  • A pour objectif l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes des maladie chronique
  • Vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences nécessaires pour gérer au mieux leur vie avec leur(s) maladie(s) chronique(s), favoriser l’autonomisation, favoriser l’observance
  • Démarche structurée qui s’inscrit dans la durée de l’évolution de la maladie
  • Chaque professionnel de santé peut y contribuer à tout moment du parcours de santé du patient
38
Q

≠ étapes d’une démarche d’éducation thérapeutique (B)

A
  • Établir un diagnostic éducatif partagé
  • Recueillir et relativiser les représentations du patient
  • Définir un programme personnalisé d’ETP
  • Planifier et mettre en œuvre les séances d’ETP
  • Évaluer les compétences acquises
39
Q

Déterminer avec le patient des objectifs d’ETP (B)

A
  • Mise en place d’objectifs précis, réalisables, adaptés au patient et limités
  • Réévaluation/réajustement des objectifs atteints et non atteints lors de chaque consultation de suivi
  • Renforcement positif (encourager/féliciter sur les points positifs)
  • Comprendre/préciser les objectifs non atteints sans jugement moralisateur
  • Favoriser de nouveaux changements
40
Q

Entretiens motivationnels (B)

A
  • Légitimer les changements, donner du sens au projet de changement en expliquant notamment les liens entre les comportements à modifier et les enjeux de santé
  • Écoute et accompagnement cognitif et psychosocial
  • Ne pas générer de l’angoisse qui favorise chez la plupart des gens des conduites d’évitement)
  • Ne pas forcer les résistances aux changements ; relativiser et respecter les choix du patient
41
Q

Prescription diététique (B)

A
  • Prescription médicale écrite, obligatoire chez les patients hospitalisés = acte médico-légal
  • Le médecin doit donc inscrire sur la prescription :
    *Le type d’alimentation
    *La texture de l’alimentation et des boissons, si nécessaire (ex déglutition)
    Et éventuellement :
    *Le nombre de collations
    *Le type et la quantité de compléments nutritionnels oraux et leurs horaires
    *L’aide aux repas
    *Les mesures posturales de prévention des fausses routes

/!\ Combiner plus de deux alimentations thérapeutiques restrictives expose au risque de dénutrition.

42
Q

Régime alimentaire si hypercholestérolémie (B)

A
  • Limiter les apports lipidiques : ↓ acides gras saturés
  • Consommation de margarine riche en phytostérols
43
Q

Régime alimentaire si hypertriglycéridémie (B)

A
  • ↓ Consommation des glucides simples et alcool
  • ↑ Lipides riches en acides gras mono-insaturés et oméga-3
44
Q

Régime alimentaire si HTA (B)

A
  • Restriction sodée (6 g/J)
45
Q

Régime alimentaire si Insuffisance cardiaque (B)

A
  • Restriction hydro-sodée
  • Limiter les apports d’alcool
46
Q

Régime alimentaire si Insuffisance respiratoire chronique (B)

A
  • Limiter la dénutrition qui favorise les infections
  • ↓ Apports glucidiques
  • ↑ Apport lipido-protéique
47
Q

Régime alimentaire si protéinurie (B)

A
  • Restriction sodée si œdème
  • Apports protidiques : 0,8 g/kg/J sauf si Sd. néphrotique
  • ↑ Apports d’acides gras mono-insaturés
  • ↓ Glucides
  • Supplémentation vit D
48
Q

Régime alimentaire si lithiases urinaires récidivantes (B)

A
  • Diurèse forcée ( > 2L/J)
  • Calciurie = ↑ Protéines animales
  • Sucres raffinés
  • Sel
  • ↓ Fibres
49
Q

Régime alimentaire si ostéoporose (B)

A
  • ↑ Apports vitamino-calciques
  • Prévention de la dénutrition
  • Arrêt du tabac et de l’alcool
50
Q

Régime alimentaire si RGO (B)

A
  • Arrêt du tabac et de l’alcool
  • ↓ Apports de matières grasses et éviter les repas abondants
  • Éviter l’excès de chocolat et café
  • ± Corriger une tachyphagie
51
Q

Régime alimentaire si ulcère (B)

A

Arrêt du tabac

52
Q

Régime alimentaire si cirrhose (B)

A
  • Arrêt de l’alcool
  • Sd œdémato-ascitique : restriction sodée (3 à 4 g/J) SANS restriction hydrique
53
Q

Régime alimentaire si maladie coeliaque (B)

A
  • Éviction alimentaire contenant du gluten
54
Q

Régime alimentaire si diverticulite (B)

A

Régime pauvre en résidus

55
Q

Régime alimentaire si Insuffisance Rénale chronique (B)

A
  • Contrôler apports en sodium et en eau (poids et natrémie)
  • Limiter apports protéines : 0,8 g/kg avant dialyse et 1,2 g/kg après
  • Dépistage dénutrition
  • Adapter apports vit D et calcium
56
Q

Régime alimentaire si diabète de type 1 (B)

A
  • Alimentation variée et sans interdits.
  • Horaires et apports glucidiques réguliers
    -Insulinothérapie fonctionnelle: adaptation de la dose d’insuline rapide à la quantité de glucides que le diabétique compte ingérer
57
Q

Régime alimentaire si diabète de type 2 (B)

A

-Régime diabétique hypocalorique (si excès pondéral), équilibré, sans sucres d’absorption rapide
-Perte de 5 à 10% du poids en cas de surcharge pondérale
- Correction des TCA (grignotages)
Apport glucidique : 50-55%
Apport lipidique : 30 à 35%
Apport protidique : 15 à 20%

58
Q

Régime alimentaire si obésité (B)

A
  • ↓ apports en agissant en particulier sur les prises alimentaires extraprandiales et sur les aliments ayant une densité énergétique ↑
    *↓ des apports énergétiques totaux peut être adaptée à la dépense énergétique de repos et totale.
    *Rétablir un rythme alimentaire en proposant un conseil individualisé et réaliste
    *Donner conseils comportementaux (achats des aliments, méthode de cuisson, durée des repas)
59
Q

Recommandations AP chez patient de 5 à 17 ans (B)

A

-60 minutes / jour d’activité d’intensité modérée à soutenue
(+ de 60 minutes apportent un bénéfice supplémentaire pour la santé)
- L’activité quotidienne devrait être essentiellement une activité d’endurance

60
Q

Recommandations AP chez patient 18 à 64 ans (B)

A
  • +150 minutes par semaine d’AP d’intensité modérée
  • OU + 75 minutes par semaine d’AP d’intensité soutenue
  • ET au moins 2 fois par semaine d’AP de renforcement musculaire
  • Limiter la station assise prolongée
61
Q

Recommandations AP chez patient +65 ans (B)

A
  • Identiques aux adultes de 18 à 64 ans
  • ET pratiquer une activité visant à améliorer l’équilibre et à prévenir les chutes au moins 3 jours / semaine
62
Q

Prescription d’une activité physique (B)

A
  • Se prescrit en termes de type, d’intensité, de durée, de fréquence et de contexte de pratique
  • Examen clinique complet et systématique et doivent être cherchés :
  • ATCDf de mort subite et de maladie CV
  • ATCD médicaux : pathologies cardiaques, pulmonaires, neurologiques (notamment épilepsie), traumatologiques (notamment entorses à répétition), troubles de la coagulation…
  • Vaccinations
  • Habitudes toxiques (tabagisme, alcool, produits dopants…)
  • TTT médicamenteux et non médicamenteux
  • Signes fonctionnels au repos et à l’effort
63
Q

Activité Physique Adaptée = APA (B)

A
  • Médecin traitant peut prescrire une AP adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient ALD
  • Dispensation de l’APA ne peut donner lieu à une PEC financière par l’assurance maladie, mais le plan «Sport, santé, bien-être» détaille un financement multiple par les collectivités territoriales, les mutuelles ou des associations de patients
  • /!\ Si patient “sévèrement limité” seuls les masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychomotriciens sont habilités à dispenser des actes de rééducation ou une APA
64
Q

Complications des maladies inf traitées par corticothérapie (B)

A
  • Rétention hydrosodée
  • Perturbations du métabolisme des glucides
  • Augmentation du catabolisme protidique
  • Augmentation modérée de l’élimination urinaire du potassium
  • Déminéralisation osseuse
65
Q

Régime alimentaire si maladie inf traitée par corticothérapie (B)

A
  • Réduire apports en sucres à index glycémique élevé
    *↓ les apports en sel et ↑ les apports en potassium
    *Veiller à une alimentation riche en vitamine D et en calcium
    *Apports en protéines suffisants pour compenser l’amyotrophie
66
Q

Comment conseiller une AP ? (B)

A
  • Présenter l’AP à la fois comme un enjeu pour la santé mais aussi pour la qualité de vie
  • Questionner les activités physiques et sportives antérieures pour déterminer le niveau de pratique et le niveau habituel de sédentarité
  • Les conseils doivent être replacés dans une perspective de progression individuelle, par étapes et à long terme, au plus près du quotidien et milieu de vie de la personne
67
Q

Contre-indications à la pratique d’un sport (B)

A
  • Contre-indications spécifiques : perte d’un organe pair (œil/rein/gonade…)/hémophilie/traitement anticoagulant et sport violent/de contact ; comitialité et sports aquatiques…
  • Contre-indications temporaires : fièvre, mononucléose infectieuse, pathologie non équilibrée…