Infections urinaires Flashcards
Cystite aiguë simple chez une jeune femme sans ATCD particuliers. Quels sont les symptômes classiques d’une cystite simple ? Germes ? Examens paracliniques ? CAT ?
Pollakiurie, brulures mictionnelle, urines troubles voire hématuriques. Pas de dysurie, pas de fièvre, pas de douleurs lombaires.
E. Coli +++, S. Saprophyticus…
Bandelette urinaire, chercher les nitrites (marqueurs des entérobactéries). Absence de nitrites, penser à Saprophyticus.
TTT : Fosfomycine-trométamol 3g dose unique, 1ère intention. Pour Saprophyticus : Fluoroquinolone ou nitrofurantoine.
Pas d’ECBU, pas de réevaluation systématique. ECBU si échec.
Qu’est-ce qu’une cystite récidivante ? Quel examen implique-t-elle ?
Au moins 4 épisodes sur 12 mois. Réinfections itératives en l’absence de toute uropathie ou anomalie gynécologiques. ECBU.
Symptomatologie et diagnostic d’une Pyélonéphrite aigue simple ?
Femme jeune sans uropathie ni terrain particulier.
- Signes de cystites inauguraux, discrets mais parfois absents.
- Signes d’atteinte parenchymateuse rénales : fièvre, frissons, douleurs lombaires.
- Signes digestifs inconstants mais parfois au premier plan donc trompeurs.
ECBU +++, hémoc inutiles, échographie des voies urinaires pour exclure une forme compliquée méconnue (écho normale n’exclut pas PNA).
Examen de choix pour la PNA compliquée ?
Scanner injecté (uro TDM) pour prouver la PNA et détecter l’anomalie de l’arbre urinaire.
“Chez l’homme la cystite…
… n’existe pas”
toujours évoquer une prosatite.
Chez l’enfant (cystite de l’adolescente pubère exclue), dès le premier épisode d’infection urinaire…
… imagerie (écho) des voies urinaires pour exclure une uropathie sous jacente fréquente.
Cystite de l’enfant : symptomatologie et terrain ?
Surtout la fille de plus de 3 ans (liée à vulvite, hygiène…). Dysurie, brulures mictionnelles, pleurs à la miction, pollakiurie, impériosités, douleurs hypogastriques, fuites urinaires, hématurie macroscopique. PAS de douleurs lombaires, ni syndrome inflammatoire.
Facteurs de risque et de sévérité d’une IU de l’enfant ?
FDR : Age < 3 mois, uropathie sous jacente, immunodépression
Facteurs de sévérité : sepsis marqué, déshydratation.
Molécule de choix dans le TTT d’une cystite récidivante ?
Cotrimoxazole, ne remplace pas une prévention avec des mesures d’hygiène +++
Cystite compliquée : modalités de TTT ?
ECBU systématique ! Antibiothérapie différée chaque fois que possible jusqu’au résultat de l’antibiogramme (limiter les résistances+++)
Si TTT probabiliste s’impose : nitrofurantoine, céfixime ou fluoroquinolones. Schémas longs recommandés.
PNA simple sans signes de gravité : modalités de prise en charge et TTT ?
En ambulatoire. ECBU puis ATB probabiliste immédiate : C3G parentérale ou FQuinolone.
Après antibiogramme : relais PO (amoxicilline, augmentin…) Durée totale : 10 à 14 jours.
Antipyrétiques et antalgiques si fièvre mal tolérée.
PNA avec signes de gravité : modalités de prise en charge et TTT ?
Hospitalisation ! 1ère intention, ATB proba : C3G parentérale + aminoside. 10 à 14 jours voire plus si difficultés. Sonde double J si obstacle. Nephrectomie si pyonephrose. ECBU de controle à J2-J3 (per traitement) et à distance (4-6 semaines, post traitement)
Molécule dont on se sert en cas d’allergie aux C3G ?
Aztreonam, n’existe pas en ville !
Face à tout sepsis grave sans porte d’éntrée évidente…
Hémocultures, BU, ECBU. Penser à l’urosepsis !
La bactériurie asymptomatique on la recherche systématiquement…
… chez la meuf enceinte ! Et on la traite !
Pourcentage de prostatites infectieuses au sein des prostatites ?
10%, le reste c’est du syndrome algique pelvien.
Symptomatologie d’une prostatite aigue dans sa forme typique ?
- les signes fonctionnels urinaires classiques
- des douleurs indépendantes de la miction : pelviennes, sus pubiennes, périnéales, urétrales.
- syndrome infectieux : fièvre frissons malaise
- le TR de Monsieur Vaseline : prostate augmentée de volume, tendue et douloureuse.
Complications d’une prostatite aigue à court terme ?
- Bactériémie + sespis grave
- rétention aigue d’urine (avec ou sans HBP préexistante)
- abcès de prostate
- (orchi-)épididymite
- à moyen terme, risque de passage à la chronicité
Arguments de diagnostic d’une prostatite aigue ?
- A la phase aigue : ECBU (2ème jet) ; échographie sus pubienne (recherche d’obstacle) ; IRM si suspicion d’abcès. PSA déconseillé, écho endorectale aussi.
- A distance : bilan recherchant un facteur favorisant, nouveau TR, échographie prostate et voies urinaires. PSA à discuter.
Prostatite aigue : attitude thérapeutique et suivi ?
ATB proba : C3G ou FQuinolones. ( + aminoside si sepsis grave pendant 1 à 3 j )
Puis ATB relais : FQuinolones ou Cotrimoxazole.
Durée totale : 14 à 21 jours.
Drainage urines si nécessaire.
Antalgiques, antipyrétiques mais pas d’anti inflammatoires.
Prostatite chronique : attitude thérapeutique et suivi ?
ATB : problème : mauvaise diffusion. FQuinolones systémiques ou cotrimoxazole. 4 à 12 semaines.
Antalgiques, alpha bloquants, voire anti inflammatoires. TTT chir éventuellement.