INFECTIOLOGIE Flashcards
Comment est le pic dans l’EPP dans le cas d’un plasmocytome solitaire ?
Pic monoclonal
Quel est le signe radio dans le cas d’un plasmocytome solitaire ?
Lacune souflée
Quel est le traitement et l’évolution d’un plasmocytome solitaire ?
Chirurgical, myélome à 3 ans dans 50% des cas
Comment confirme-t-on un plasmocytome solitaire ?
Par biopsie
Quels cancers peuvent donner des tumeurs secondaires ?
Sein, prostate, poumon, rein et thyroïde
Quels sont les sites fréquents de tumeurs secondaires ?
Rachis lombaire et thoracique, côtes, sternum, humérus, fémur, crâne
Quels sont les examens complémentaires à faire pour surveiller la présence de tumeurs secondaires ?
Radio standarts, bilan bio, IRM et TDM (local), scintigraphie osseuse (étendu)
Que révèle le bilan bio dans le cas de tumeurs secondaires ?
Hypercalcémie
Quel est l’aspect radio des métastases ?
Lytique ou condensant
Quel est le traitement primitif des tumeurs secondaires ?
Chirurgie, chimio, hormonothérapie
Quel est le traitement des métastases ?
Radio thérapie et biphosphonate
Quelle est la définition du myélome ?
Prolifération maligne d’un clone plasmocytaire dans la moelle osseuse
Quel est l’âge moyen d’apparition d’un myélome ?
64 ans
Quels sont les atteintes et les signes bio lors d’un myélome ?
Atteintes multiples, osseuse et rénale ; pancytopénie, hypercalcémie
Quels examen biologiques permettent le diagnostique d’un myélome multiple ?
NFS, EPP, myélogramme, dosage immunoglobuline, dosage chaînes légères et calcémie
Que retrouve-t-on au NFS lors d’un myélome multiple ?
Anémie, leucopénie et thrombopénie
Que retrouve-t-on à l’EPP lors d’un myélome multiple ?
Pic gamma monoclonal, augmentation immunoglobuline ou chaîne légère
Comment est la calcémie lors d’un myélome multiple ?
Hypercalcémie
Quel est le diagnostic de certitude du myélome multiple ? Où est-il réalisé ?
Myélogramme ; au niveau du sternum (prise de carotte de moelle osseuse)
Quelles sont les radiographies à faire dans le cas d’un myélome multiple ?
Rachis en entier F et P, crâne F et P, humérus, fémur, thoracique et articulation douloureuse
Quel est le signe à l’IRM dans un myélome multiple ?
Infiltration de la moelle osseuse
Quel est le signe radio dans un myélome multiple ?
Lacune à l’emporte pièce
Quelles sont les atteintes hématologique dans un myélome multiple et leur risque ?
Anémie (asthénie, risque cardiaque), leucopénie (infection), thrombopénie (saignement)
Quelle autre atteinte grave peut-être présente dans le cas d’un myélome multiple ? Quel examen doit être fait dans ce cas ?
Rénale ; Biopsie rénale
Quelle est la PEC des lésions osseuses dans le myélome multiple ?
Biphosphonate, radiothérapie, cimentoplastie, vitamine D et calcium
Comment sont les évolutions dans un myélome multiple ?
Pas de guérison (rare avec auto-greffe), rechute, stabilisation
Comment est considérée la manipulation dans la cas d’un myélome multiple ?
Contre indiquée +++
Quelle est la définition des infections nosocomiales ?
Apparait lors d’une PEC, non présente au début de la PEC, delai de 48H après admission pour les soins, délai de 30j pour les sites opératoires et délai de 1 pour un matériel étranger
Quels sont les patients à risque dans les salles d’attentes ?
Personnes âgées, enfants et femmes enceintes
Quels patients sont considérés comme immunodéprimés ?
Transplantés, sous shimio et sous immunomodulateur
Comment sont les staphylocoques ? Donner un exemple.
Cocci gram +, en amas, communautaire et nosocomial ; staphylocoque doré (coagulase +)
Quel est le réservoir naturel des staphylocoques ?
Fosses nasales, intestin et peau
Quel est le mode de transmission des staphylocoques ?
Interhumaine directe, manuporté, source environnementale (drap, vêtement, matériel médical)
Comment sont les streptocoques ?
Cocci gram + en chaînette, communautaire ou nosocomial, 18 sérogroupes A»_space; C, G
Quel est le réservoir naturel des streptocoques ?
Pharynx
Quel est le mode de transmission des streptocoques ?
Voie aérienne
Quelle est la définition d’une arthrite infectieuse ?
Prolifération d’un agent infectieux dans une articulation (épanchement articulaire). Urgence thérapeutique et hospitalisation
Quelles sont les différentes voies de transmission d’une arthrite infectieuse ?
Hématogène +++ (foyer à distance), inoculation directe ++ (post infiltration ou geste chirurgicale, morsure, plaie), par contiguïté à partir d’un foyer d’ostéomyélite (rare)
Quels sont les agents causals dans la voie hématogène d’une arthrite infectieuse ?
Staph aureus (2/3 cas), streptocoque (pyogène, ingroupable, pneumocoque), bacille gram négatif (entérobactérie : E. Coli, Klebsielle), Gonocoque et brucellose (exceptionnels)
Quels sont les agents causals dans l’inoculation directe d’une arthrite infectieuse ?
Morsure animale (pasteurella multocida), morsure humaine (Eikenella corrokens), infiltration ou geste articulaire (staph aureus, strepto coagulase -, propionibacterium acnes)
Quelle est la porte d’entrée du staphylocoque aureus ?
Peau
Quelles sont les portes d’entrée du streptocoque ?
ORL, dent, pulmonaire
Quelles sont les portes d’entrée du bacille gram négatif ?
Uro-génital, digestif
Quels sont les FDR dans l’arthrite infectieuse ?
Infection cutanée en regard ou dans le territoire de drainage, atteinte articulaire (PR, arthrose), diabète, toxicomanie, exogénose (alcoolisme), cirrhose, hémopathie, cancer, > 60 ans
Quels sont les signes cliniques lors d’une arthrite infectieuse ?
Mono-arthrite (genoux, hanche, épaule), appartition burtale, impotence fonctionnelle (attitude antalgique, mobilisation active et passives douloureuse), syndrome infectieux (fièvre, frissons), signes inflammatoires cutanées possibles
Que recherche-t-on systématiquement lors d’une arthrite infectieuse ?
Signes de septicémie ou choc septique, porte d’entrée, geste récents et localisation secondaire à distance
Quelles sont les portes d’entrées possibles lors d’une arthrite infectieuse ?
Urinaire, plaie cutanée, traumatisme récent, infection ORL
Quels gestes peuvent conduire à une arthrite infectieuse ?
Chirurgical et infiltration
Quelle pathologie de localisation secondaire (à distance) peut entrainer une arthrite infectieuse ?
Endocardite
Dans le cas particulier des arthrites infectieuses poly articulaires, comment est l’infection et quels sont les germes en cause ?
Infection purulente ; bactérie staph aureus et gonocoque
Dans le cas particulier des arthrites infectieuses poly articulaires, quelles sont les localisations les plus fréquentes ?
Epaules, coudes, poignets, IPP ou IPD, chevill et SI
Quelles sont les complications bactérienne lors d’une arthrite infectieuse ?
Endocardite, foyer cérébeaux, choc septique
Quelles sont les complications articulaire lors d’une arthrite infectieuse ?
Destruction cartilage et destruction osseuse
Quel examen pose le diagnostic de l’arthrite infectieuse ?
Prélèvements bactériologiques
Comment doivent être faits les prélèvements bactériologiques fans le cas d’une arthrite infectieuse ?
Multiples, profonds si nécessaire (hanche), en zone patho, acheminés rapidement, préciser le lieu du prélèvement, culture longue (14j) et milieu approprié
Comment sera le liquide articulaire dans le cas d’une arthrite infectieuse ?
Macro : trouble ; Micro : inflammaoire, cellularité > 2000 (souvent > 10 000), PNN > 50% (souvent 90%), absence de cristaux
Quels sont les autres examens bactériologiques autre que articulaire dans le cas d’une arthrite infectieuse ?
Hémocultures, examen cytobactériologiques urinaire, examen cytobactériologique des crachats, prélèvements cutanés
Comment seront les radiographie lors d’une arthrite infectieuse ? (début, 10-15j, 3-4 semaines)
Début : normale ; 10-15j : déminralisation épiphysaire ; 3-4 S : pincement interligne, érosions osseuses sous chondrales et déminéralisation osseuse inflammatoire
Que peut-on voir à l’échographie lors d’une athrite infectieuse ?
Epanchement articulaire, épaississement synovial, érosion éventuelle (stade tardif)
Pourquoi l’IRM et le TDM sont réservés aux situations cliniques difficiles lors d’une arthrite infectieuse ? Pour quel localisation sont-ils prescrit ?
Car pas de différence visible entre atteinte infectieuse et inflammatoire ; Pour sterno-clav, SI et symphyse pubienne
Quels sont les DDX d’arthrites infectieuses ?
Arthrite réactionnelles, arthrite micro-cristallines, arthrite inflammatoire
Quel est le traitement des arthrites infectieuses ?
Hospitalisation, immobilisation et décharge, vessie de glace, rééducation, antalgiques, antibiothérapie + traitement de la porte d’entrée, ponction complète du liquide
Combien de temps doivent être administrés les antibiotiques dans une arthrite infectieuse ?
3 à 4 semaines
Comment est le liquide articulaire dans les arthrites infectieuses à virus ?
Lymphocytaire
Chez quelle personne la brucellose est-elle le plus souvent retrouvé ?
Vétérinaire, éleveurs, bouchers
Quels sont les signes clinique de la Brucellose ?
Fièvre oscillante et sudoro-algique, odeur de paille, atteinte hanche ou SI, splénomégalie
Quels sont les signes paraclinique de la brucellose ?
Leuconeutropénie, liquide articulaire lymphocytaire, isolement brucella
Quelle est la définition d’une infection sur prothèse ?
Invasion d’un germe sur une prothèse articulaire (infection nosocomial : délai de 1 an)
Qu’est ce qui est toujours à évoquer devant une luxation de prothèse ?
Une infection sur prothèse
Quels sont les différents types d’infections sur prothèse ?
Per-opératoire (à partir de la flore du patient), post-opératoire (à travers la cicatrice), hématogène (à partir d’un foyer infectieux à distance : urinaire, digestif, cutané, dentaire)
Quels sont les agents causals des infections sur prothèse ?
Staph coagulase négative, staph aureus, strepto et entérocoque
Quels sont les FDR d’infection sur prothèse ?
Généraux : Age avancé, immunodépression, diabète, destruction articulaire (PR), dénutrition, obésité, tabagisme ; Spécifiques : changement prothèse, ATCD infection sur prothèse, radiothérapie locale, foyers infectieux à distance
Décrire une infection sur prothèse post-opératoire précoce.
< 1 mois, syndrome infectieux, cicatrice inflammatoire (désunie voir écoulement), infection du site opératoire, radio normale, scinti et IRM toujours pathologiques => reprise chirurgicale obligatoire rapide !
Décrire une infection sur prothèse post-opératoire tardive. Quel est son traitement ?
> 1 mois de l’intervention, clinique frustre, douleur articulaire, cicatrice normale ou inflammatoire, radio, scanner et IRM anormaux. Tt : ablation de la prothèse + ATB
Que retrouve-t-on à la radio lors d’une infection sur prothèse post-opératoire tardive ?
Séquestre osseux, liseré clair autout du matériel > 2 mm, ostéolyse floue et mal définie, réaction périostée extensive et circonférentielle, gaz intra-articulaire, désinsertion, mobilisation ou fracture du matériel
Que retrouve-t-on au scanner lors d’une infection sur prothèse post-opératoire tardive ?
Appositions périostées, ostéolyse floue et mal limitée autour du matériel, anomalies des tissus mous, collections des parties molles
Que retrouve-t-on à l’IRM lors d’une infection sur prothèse post-opératoire tardive ?
Œdème inflammatoire des tissus mous (hyperT2, gado+), collections intra-osseuses ou des parties molles (réhaussement), trajet fistuleux (hyperT2, Gado+), épanchement intra-articulaire ou bursite, séquestre osseux (hyposignal quelque soit la fréquence)
Que retrouve-t-on à l’écho lors d’une infection sur prothèse post-opératoire tardive ?
Epanchement articulaire, guide la ponction
Décrire une infection sur protèse par voie hématogène. Que fait-on dans ce cas là ?
“Radio normales, CRP et PNN augmentés, mono-arthrite, impotence fonctionnelle, syndrome infectieux (fièvre, frissons), syndrome inflammatoire cutanée possible ;
A faire : ponction de liquide articulaire indispensable, hémocultures, recherche porte d’entrée”
Quelles sont les complications aigues et chroniques d’infection sur prothèse ?
“Aigüe: bactériémie : endocardite, foyers secondaires, choc septique ;
Chronique : descellement de prothèse, fistulisation, abcès à distance (psoas pour PTH)”
Donner la définition d’une ostéomyélite infectieuse. Quels sont les agents causals et les FDR ?
“Infection osseuse par voie hmatogène, peut être aigüe ou chronique.
Agents causals : staph aureus, strepto A ou B, salmonelle (drépanocytose).
FDR : âge entre 5 et 15 ans, drépanocytose homozygote “
Quel est la physioathologie de l’ostéomyélite infectieuse et sa localisation ? Quelle est sa clinique et ses DDX ?
Physiopatho : ostéothrombophlébite septique, siège métaphysaire, cartilage de croissance. Clinique : période de croissance, début brusque, syndrome infectieux (fièvre > 38,5°C), douleur métaphysaire (près du genou, loin du coude), impotence fonctionnelle +++. DDX : ostéosarcome, fracture
Quelles sont les complications de l’ostéomyélite infectieuse ? Quels sont les examens complémentaires à faire ?
Bactériémie (localisation secondaire, septicémie), atteinte osseuse (constitution de sequestre non vascularisé, retard de croissance, abcès des parties molles, fistulisation, propagation à l’articulation) ; Examens : prélèvements micro-bactériologiques indispensables (hémocultures +, sinon biopsie osseuse), CRP et PNN (augmentés), ponction liquide articuaire et osseuse quand propagation, radiographie, IRM, scintigraphie au technétium
Comment sont les radio, IRM et scintigraphie dans l’ostéomyélite infectieuse ?
Radio: indispensable, normales les 2 premières semaines, >15j = résorption os intra-médullaire avec destruction des travées osseuses puis atteinte corticlae avec aspect feuilleté en pelures d’oignon, abcès de Bronden (chronique) ; IRM : sensible et spé, hypersignal = oedème inflammatoire intra-osseux ; Scintigraphie : hyperfixation au temps précoce
Quelle est la PEC de l’ostéomyélite infectieuse ?
Multidisciplinarité, antibiothérapie après prélèvements bactério d’une durée de 3 à 4 semaines, repos, immobilisation antalgique, mise en charge progressive, pas de rééducation chez l’enfant, chirurgie = raremement nécessaire si ATP précoce, curetage si abcès
Donner la définition de la spondylodiscite et ses différents types. Quels sont les agents causals de ces types ?
Définition : infection d’un ou plusieurs disques intervertébraux et de corps vertébraux adjacents. Types : voie hématogène et post-opératoire. Hématogène : staph aureus, strepto et entérocoque, entérobactérie, tuberculose, brucellose. Post-op : flore cutanée (staph coagulase - et propionibacterium acnes)
Quelle est la physiopathologie et les FDR de la spondylodiscite ?
“Hématogène : à partir d’un foyer infectieux à distance (artérielle ou veineux).
Per-opératoire : comme prothèse articulaire. FDR : âge > 70 ans, geste médico-chirurgical. “
Quelle est la clinique de la spondylodiscite ?
Fièvre, douleur vertébral inflammatoire, raideur rachidienne, rachialgie segmentaire (survenue brusque sans facteur déclenchant, permanente, mal calmé par le repos, augmenté à la toux et à la défécation). Douleur exquise à la palpation et percussion épineuse, raideur vertébrale (indice de Schöber).
Quelles sont les complications de la spondylodiscite ?
Patho radiculaire (lombosciatique ou lombocruralgie, névralgie interscostale), patho médullaire (para ou tétraplégie, irritation pyramidale, déficit sensitivo-moteur, trouble miction, syndrome de la queue de cheval), bactériémie (endocardite infectieuse, sepsis), fonctionnel (cyphose)
Que fait-on comme examen dans une spondylodiscite et comment sont-ils ?
“Examen microbiologique (hémocultures souvent +, ponction biopsie disco-vertébrale) ;
Recherche prote d’entrée (ECBU, radio thoracique, inspection cutanée, coloscopie, ECBC) ;
Radio : normale au début, à 3-4 S = effacement du liseré cortical d’un plateau vertébral, pincement discal, érosions des plateaux, épaississement des parties molles ;
IRM : anormal dès le 1er jour, toujours à réalisé, hyperT2 discal, hypoT1 et HyperT2 des 2 vertébères adjacentes, épaississement des parties molles, épidurite, injection de gadolinium ;
TDM : plus tard si CI IRM, destruction osseuse, envahissement parties molles ;
Scinti : hyperfixation précoce, si CI IRM”
Quelles sont les complications et les DDX de la spondylodiscite ?
“Complication : Endocardite infectieuse (10-20% cas), foyers secondaire, septicémie
DDX : fracture vertébrale ostéoporotique, spondylo-arthrite, myélome, métastase osseuse, discopathie MODIC”
Décrire les 3 types MODIC et dire à quoi ils correspondent.
“MODIC = classification des discopathie
MODIC 1 = œdème, hypoT1 et hyper T2
MODIC 2 = involution graisseuse, hyper T1 et T2
MODIC 3 = osteo-sclérose, hypo T1 et T2”
Quel est le traitement de la spondylodiscite ?
PAS D’AJUSTEMENT ! ATB pendant 6 semaines (hors tuberculose), antalgique en limitant les anti-pyrétiques, décubitus strict initialement, rééducation (renfo, proprio), chirurgie exceptionnelle
Qu’est ce que le Mal de Pott ? Donner son agent causal et ses FDR.
“Spondylodiscite tuberculeuse.
Agent cause : Mycobacterium tuberculosis (Bacille de Koch)
FDR : naissance en zone d’endémie, précarité, immunodépression cellaulrei (VIH, traitement immunosupresseur), contact avec d’autres personnes atteintes (transmission aérienne)”
Quels sont les signes cliniques de la tuberculose pulmonaire ? Quelles sont les atteintes extra-pulmonaire et les complications ?
“Toux, crachats, dyspnée, amaigrissement, asthénie, fièvre vespérale, sueurs nocturnes
Atteinte : Ganglion > osseuse > méningite > pleurésie/péricardite ; sponpdylodiscite : Mal de Pott ; rachis thoracique > cervical et lombaire.
Complications : abcès froids paravertébraux, épidurite (compression médullaire)”
Quels sont les examens complémentaires dans la tuberculose ? Quel est le traitement ?
“Biopsie disco-vertébrale, coloration de Ziehl, culture milieu spé, PCR++, IDR (intra-dermo reaction, lecture à 72h, >6mm = positif après vaccination, >8mm : tuberculose si abs de vaccination), quantiféron ++, Radio (normale au début), IRM indispensable.
Tt : Quadrithérapie (isoniazide, rifampycine) 6 mois minimum avec déclaration obligatoire”
Qu’est ce qu’une ostéite ? Quels sont les différents types ainsi que leur physiopathologie ? Quels sont les signes cliniques de l’ostéite infectieuse ?
“Infection osseuse.
2 types :
- Après chirurgie : pendant intervention ou post-op (cicatrice)
- Fracture ouverte : flore cutanée et environnement
Signes locaux (inflammation, douleur, écoulement), fièvre (pas toujours), complications : pseudoarthrose et fistulisation à la peau “
Quels sont les examens paracliniques lors d’une ostéite ? Que retrouve-t-on sur les radios ?
“Prélèvement bactério, radio (normale, premiers signes à 3-6 S), TDM et IRM.
Radio : 3-6 S = abscence de consolidation, remaniement osseux avec géodes, déminéralisation (ostéolyse) ; >6 S = ostéolyse et ostéocondensation “
Quel est le traitement de l’ostéite ?
Chirurgie (nettoyage, excision large, prélèvement multiples), ATB (probabilistes puis adaptés aux germes) ; immobilisation et antalgiques
Quel est l’autre nom de la Maladie de Lyme ? Suite à quoi survient cette maladie ? Quel est le nom de la bactérie ?
“Borréliose
Secondaire à une piqûre de tique
Bactérie = Borrelia Burgdorferi”
Quelles sont les phases dans la Borreliose ? Les décrire.
“Phase 1 : érythème migrant. Quelques S/mois après la piqûre, lésion maculo-érythémateuse d’extension centrifuge, guérison du centre vers la périphérie, seuleemnt 20-50% évolueront vers les phases 2 et 3 sans traitement, touche membre inf +++
Phase 2 : ATCD piqûre tique/érythème migrant, absence de tt, adénopathie, signe neuro (méningoradiculite, méningite, myélite aigue), douleur articulaire
Phase 3 : signes neuro (encéphalité chronique, polyneuropathie sensitive axonale), signe dermato (acrodermatite chronique atrophiante)”
Quels sont les examens complémentaire à faire dans un cas de Borreliose ? Quelles sont les mesures préventives ?
“Ponction liquide articulaire, sérologie, ponction lombaire, biopsie.
Prévention : en zone d’endémie, éviter de marcher hors des chemins, porter des vêtements longs, mettre du répulsifs, si piqûre = extraction délicate (risque de contamination faible si réalisée dans les 24h). “
Donner la définition du pied du diabétique. Quels sont les signes cliniques ?
“Déf : infection +/- grave d’une structure anatomique du pied favorisée par le diabète et ses complications.
Clinique : à toujours évoquer devant une plaie cutanée chez un diabétique, évaluer la gravité (profondeur, état artériel, neuropathie) = cela va conditionner des examens complémentaires et une PEC (chir)”
Quelles sont les différentes plaies et leurs évolution ainsi que la localisation le plus commune chez le diabétique ?
“Inflammation superficielle -> formation d’une bulle (ampoule)
Mal perforant -> atteinte de l’os (ostéite : 20 à 60% cas)
Touche le plus souvent la tête des métatarsiens (70%, ++ 1er), tête premières phalanges orteils (26%), dernières phalanges (4%)”
Quel est le traitement du pied du diabétique ?
Décharge mécanique de la plaie INDISPENSABLE, contrôle glycémie, débridement, soins de la plaie, contrôle du statut vaccinal tétanique, si ostéite : ATB après prélèvements profonds, caisson hyperbare (enrichie l’air en oxygène, régénère les tissus lésés, hypoxiques ou infectés, favorise le développement de la vascu, durée 1h30 15 à 20 séance 3x/semaine
Citer les pathologies d’inoculation et décrire (au minimum) comment elles s’attrapent.
Pasteurellose (morsure ou griffure de chat/chien), Maladie des griffes du chat, Tularémie (contact direct avec un lièvre), Rouget du porc (contact avec des porcs, os du porc, arête poisson/crustacé), Charbon “anthrax” (contact avec herbivore ou dépouilles, PED)
Dire ce que vous savez sur la pasteurellose (clinique, contamination, réservoir, examen, traitement, etc.)
“Pasteurella multocida, réservoir animal (chat, chien, mammifères, oiseaux), contamination par morsure ou griffure.
Clinique : incubation 3-6H (tjrs < 24h), douleur très important par rapport à la plaie, plaie rouge et oedèmatiée, écoulement séro-sanglant, rarement purulent, adénopathie satellites, raideur, en absence de traitement : arthrite, phlegmon des gaines, septicémie.
Examen : clinique, prélèvements locaux
Traitement : ATB (amoxicilline), 7-10j, chir (si tardif)”
Dire ce que vous savez sur la Maladie des griffes du chat (clinique, contamination, réservoir, examen, traitement, etc.)
“Bartonella henselae (Bartonelose), bacille gram -, aérobie, variation saisonnière (sept -> avril), réservoir : chat (10%) par morsure ou griffure du chat ou par ses puces.
Clinique : plaie, fièvre, adénopathie (persiste 2-4 mois), griffure 2 semaine avant adénopathie.
Examen : sérologie et ponction voir exerèse ganglion
Traitement : ATB 4-7j, chir si suppuration adénopathie, septicémie, endocardite “
Dire ce que vous savez sur la Brucellose (clinique, contamination, réservoir, examen, traitement, etc.)
“Cocco-bacilles gram-, aérobie, réservoir : ovin, bovin, caprin, contamination par excoriations cutanées (plaies), rarement produit non pasteurisés ou lait cru, ++ chez les éleveurs.
Clinique : asympto 90%, incubation 1-4 S, fièvre croissante ondulante (3-4 phases de 10j), malaise, frisons, courbatures, sueurs abondante odorante (foin), arthromyalgies, arthrite, (rare : spondylodiscite, sacro-iléite, arthrite hanche et SC)
Traitement : ATB (doxycycline), déclaration OBLIGATOIRE, “
Citer les infections cutanées à pyogènes. Les décrire bièvement.
“Impétigo: dermo-épidermite superficielle, S.auréus ou S. Pyogènes, enfant milieu défavorisé ++
Folliculite: infection du folliculie pilo-sébacé, S. aureus
Furoncle: folliculite profonde et nécrosante aboutissant à la nécrose
Panaris : infection du bourrelet unguéal (main/pied), Tt : bain de Dakin
Lymphangite : traînée linéaire inflammatoire qui part de l’infection vers le relais ganglionnaire loco-régional, parfois adénopathie (suit le trajet lymphatique), rouge et douloureux
Onyxis : infection de l’ongle, douleur pulsatile, peut être associé à lymphangite, arthrite ou phlegmon. Tt : bain antiseptique, voir chirurgie et ATB”
Qu’est ce que l’éryipèle ? A quel âge la retrouve-t-on le plus souvent ? Donner sa clinique et son traitement.
“Dermohypodermite aigüe bactérienne (infection cutanée aigüe touchant dermet et hypoderme), ++ après 40 ans.
Clinique : début brutal, fièvre, frissons, placard rouge douloureux, chaud, sans suppuration
Traitement : CRP, ATB 8-10j, traitement porte d’entrée +++”
Qu’est ce que l’éryipèle ? A quel âge la retrouve-t-on le plus souvent ? Donner sa clinique et son traitement.
“Dermohypodermite aigüe bactérienne (infection cutanée aigüe touchant dermet et hypoderme), ++ après 40 ans.
Clinique : début brutal, fièvre, frissons, placard rouge douloureux, chaud, sans suppuration
Traitement : CRP, ATB 8-10j, traitement porte d’entrée +++”
Quels examens complémentaires sont à faire en cas d’ostéoporose ?
Bilan bio, radio, densitométrie osseuse, IRM et TDM (rarement), scintigraphie
Que doit-on faire comme analyse biologique dans l’ostéoporose ?
NFS (hémopathie), EPP (pic signant un myélome), CRP (inflammation chronique), rénal et hépatique, endocrinien (TSH, calcémie, phophorémie, PTH)
Quelles sont les indications pour pratiquer une densitométrie osseuse ?
Corticothérapie > 3 mois consécutifs, ATCD hypogonadisme, hyperthyroïdie non traité, hypercorticisme, hyperparathyroïdie primitive, ostéogénèse imparfaite, ménopause précoce
Quelles radio sont à faire en cas d’ostéoporose ?
Lombaires F et P, thoraciques, F et P, bassin F
Quel est le traitement pour l’ostéoporose ?
Traiter les causes, activité physique, FDR chute, alimentation, appart en calcium et vit D, biphosphonates
Dans quel cas pratique-t-on une cimentoplastie ?
En cas de tassement vertébrale, limitée la douleur
Quel est le polymorphisme clinique dans le lupus ?
Dermatologique, néphrologique, hématologique, rhumatologique
Qui est le plus souvent touché par le lupus ?
Femme, entre 15 et 45 ans (souvent 18-25ans), éthnie (asie, amérique du sud, afro-américain)
Quel est le nom entier du lupus ?
Lupus Erythémateux Disséminé (LED)
Quel syndrome est souvent associé au lupus ?
Syndrome anti-phospholipide (SAPL)
Qu’est-ce-que le syndrome anti-phospholipide ?
Syndrome d’hypercoagulabilité
Quelle est la pathogénie du lupus ?
Dérèglement du système immunitaire, hyperactivité du système, production d’auto-anticoprs, lésion liées à des dépôts de complexes immuns dans les tissus
Quels sont les facteurs étiologiques du Lupus ?
Génétique, immunologique, environnement, endocrinien (grossesse, œstrogène)
Quels sont les signes généraux dans le lupus (poids, température, etc.) ?
Asthénie ++, fièvre, perte de poids, AEG
Quels sont les signes articulaires dans le lupus ?
Arthralgies migratrices des petites articulations, oligo ou polyarthrite, pas de synovite ou d’érosion, ténosynovite des fléchisseurs, déformation de Jaccoud
Qu’est ce que la déformation de Jaccoud ? Dans qu’elle pathologie la retrouve-t-on ?
Subluxation des tensons des doigts (réductible) ; dans le lupus
Quel est le signe osseux dans le lupus ?
Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale/humérale
Quels sont les signes cutanéo-muqueux dans le lupus ?
Plaque érythémato-squameuse dans les zones photo-exposées, ulcération buccale, alopécie, syndrome de Raynaud, purpura