DMC Flashcards

1
Q

Que peux tu dire sur la patho du diabète ?

A

Glycémie > 1,26 g/l à jeun
Symptôme cardinal : polyuro-polydypsie

2 types :

  • Diabète type 1 (insulino-dépendant): chez le sujet jeune, maladie auto-immune, entraine la production de corps cétoniques.
  • Diabète type 2 (non insulino-dépendant) : plutôt chez les personnes âgées > 50 ans en surpoids

Pour différencier un diabète de type 1 et de type 2, il faut rechercher la présence de corps cétoniques dans les urines. Si présence => Urgence d’hospitalisation

Complications :

  • Cécité
  • Insuffisance rénale
  • Neuropathie
  • Athérosclérose => artérite des membres inf, insuffisance coronarienne, AVC, infarctus, …

Bilan :

  • En première intention :
  • Glycémie à jeun
  • Bilan lipidique : cholestérol, triglycérides
  • Uricémie
  • Tension artérielle
  • Si la glycémie à jeun > 1,26 g/l :
  • Glycémie à jeun et post-prandiale
  • Hémoglobine glyquée
  • HDL, LDL
  • Si anomalies :
  • Bilan cardiovasculaire : ECG, ECG d’effort, auscultation cardiaque, échographie du cœur et des troncs artériels, holter tensionnel, doppler
  • Bilan ophtalmo : fond d’œil, angiographie à la fluoresceine
  • Bilan rénal : microalbuminurie, uricémie
  • Bilan stomato et gynécologique
  • Electromyogramme
  • Panoramique dentaire

Tout trouble de la conscience chez un diabétique doit faire penser à une hypoglycémie.

Traitement :

  • Insuline
  • Antidiabétiques oraux ADO
  • Sulfamides hypoglycémiants (Diamicron, Daonil): ils stimulent la production d’insuline par le pancréas → EI principal : malaise hypoglycémique
  • Metformine (Glucophage, Stagid) : elle diminue la production hépatique de glucose (la néoglucogenèse) → EI principal : troubles digestifs (nausée, vomissement, diarrhée)
    NB : il faut augmenter progressivement la dose de Metformine et il faut la prendre en cours ou en fin de repas pour éviter les EI.
    Contrindication : Insuffisance rénale
  • Inhibiteurs des α-glucosidases (Glucor) : ils empêchent une partie du glucose alimentaire d’être absorbé dans les intestins.
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2
Q

Que peux tu dire sur la maladie de Basedow ?

A

Maladie autoimmune touchant surtout les femmes

Symtômes :

  • Goitre indolore, homogène, souple et symétrique
  • Hyperthyroïdie (et tous ses symptômes)
  • Augmentation des Ac anti récepteur à la TSH
  • Exophtalmie

Traitement : Anti-thyroïdiens de synthèse (ATS) avec supplémentation en Levothyrox (car thyroïde arrêtée)

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3
Q

Que peux tu dire sur le sd de Cushing

A

(du à un excès de cortisol)

Symptômes :

  • Obésité : topographie facio-tronculaire (bosse de bison, visage arrondi, …)
  • HTA
  • Atrophie cutanée : peau fine, fragile et érythrosique
  • Vergetures : larges, pourpres
  • Résorption osseuse => douleurs lombaires, tassements vertébraux, fractures costales
  • Hypogonadisme, infertilité, spanioménorrhée, aménorrhée, baisse libido, impuissance
  • Trouble du sommeil, dépression
  • Diabète

Causes :

  • Adénome surrénal
  • Corticoïdes parvoie générale à long terme
  • Maladie de Cushing (adénome hypophysaire)
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4
Q

Que peux tu dire sur l’hyperthyroidie?

A

Symptômes :

  • Amaigrissement important en gardant l’appétit
  • Troubles cardiaques : tachycardie, fibrillation ventriculaire, voire insuffisance cardiaque avec œdèmes des membres inf
  • Troubles neuropsy : nervosité, hyperkinésie, tremblement des extrémités
  • Troubles cutanés : hypersudation, thermophobie
  • Troubles oculaires : rétraction de la paupière sup, asynergie oculo palpébrale
  • Troubles respiratoires : dyspnée d’effort
  • Troubles digestifs : diarrhée
  • Troubles uro-génitaux : polyurie, hypofertilité, oligo/spanio/aménorrhée, trouble de l’érection, gynécomastie

Examens : Dosage hormonal (T3 et T4 augmentés, TSH diminuée)

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5
Q

Que peux tu dire sur l’hypothyroidie?

A

Symptômes :

  • Troubles mnésiques, prise de poids, constipation, fatigue
  • Frilosité, dépilation
  • Fatigue sexuelle, impuissance, infertilité, trouble des règles
  • Myxoedème : peau ferme, élastique, fine, pâle et qui prend le godet, le visage devient lunaire, doigts boudinés, raucité de la voix
  • Bradycardie, épanchement péricardique, de la plèvre et du péritoine

Examens : Echo de la thyroïde, bilan sanguin (T4 diminuée, TSH augmentée, numération, CRP, Ac anti thyroglobuline et anti peroxydase)

Traitement : Supplémentation en Levothyrox

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6
Q

Que peux tu dire sur l’ INSUFFISANCE CARDIAQUE GAUCHE ?

A

Symptômes :

  • Dyspnée d’effort puis de decubitus (orthopnée nocturne)
  • Œdème aigu du poumon => râles crépitants bilatéraux

Causes :

  • HTA responsable d’une insuffisance mitrale fonctionnelle
  • Valvulopathie aortique ou mitrale
  • Cardiopathie ischémique
  • Cardiomyopathie
  • Trouble de la conduction et du rythme
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7
Q

Que peux tu dire sur INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE ?

A

Symptômes :

  • Foie cardiaque : turgescence jugulaire (due au reflux hépato jugulaire) et hépatalgie d’effort puis spontanée
  • Œdèmes des membres inf BILAT
  • Oligurie

Causes :

  • ICG
  • Valvulopathie pulmonaire et tricuspide
  • HTA pulmonaire due à embolie pulmonaire
  • BPCO, péricardite, tamponnade
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8
Q

Que peux tu dire sur l’oedème aigu du poumon ?

A
  • Survient généralement brutalement la nuit au repos
  • Annoncé par une sensation d’oppression thoracique et une toux incessante (résistante aux antitussifs)
  • Puis apparition :
  • Dyspnée : polypnée superficielle, angoissante avec cyanose et sueurs
  • Expectoration : mousseuse légèrement rosée et abondante
  • Râles pulmonaires crépitants bilatéraux

Cause : Décompensation cardiaque d’une insuffisance ventriculaire gauche (augmentation de la pression dans les capillaires pulmonaires => inondation brusque des alvéoles pulmonaire)

Traitement : Diurétiques (Lasilix : action rapide et courte)

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9
Q

Que peux tu dire sur la péricardite ?

A
  • Douleur thoracique
  • Frottements péricardiques
  • Souffle, trouble du rythme
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10
Q

Que peux tu dire sur l’angor de prinzmetal

A

Symptômes :

  • Douleur thoracique qui augmente rapidement en intensité et durant 15 minutes
  • Survient au repos la nuit (en 2ème partie), absente le jour

Cause : Spasme coronarien

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11
Q

Que epux tu dire sur l’HTA?

A

TA > 140/90 mmHg

C’est un FR cardiovasculaire.

90% des HTA sont essentielles et seuls 10% sont symptomatiques donc quand un traitement hypertenseur ne fonctionne pas :

  • Soit le patient ne le prendpas
  • Soit HTA symptomatique due à une maladie :
  • Syndrome de Conn (hyperaldostéronisme primaire → du à adénome de la cortico-surrénale)
  • Phéochromocytome (tumeur de la medullo-surrénale)
  • Syndrome obstructif d’apnée du sommeil
  • Sténose de l’a. rénale, néphropathie glomérulaire
  • Maladie de Cushing (due à un adénome hypophysaire)

Bilan de base de l’HTA:

  • Créatinémie et clairance de la créatinine
  • Glycémie
  • Bilan lipidique : cholestérol, LDL, HDL, TG
  • Kaliémie ou ionogramme total
  • ECBU
  • ECG
  • Fond d’œil
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12
Q

Que peux tu dire sur l’artérite des membres infs

A

FR : Tabac et diabète
La peau est froide et pâle.

4 stades :

  • Stade 1 : Asymptomatique mais on peut retrouver la disparition d’un ou plusieurs pouls distaux
  • Stade 2 : Claudication intermittente douloureuse des membres inf, périmètre de marche, impuissance → apparition progressive
  • Stade 3 : Douleur survenant en position allongée, soulagée en bougeant les pieds
  • Stade 4 : Douleur permanente au repos et gangrène car plus d’apport sanguin !
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13
Q

Que peux tu dire sur la thrombose veineuse profonde

A

Asymptomatique dans 50% des cas !

Symptômes : Signes de phlébite → douleur, chaleur, rougeur, œdème

Examens : D-dimères, échodoppler des membres inférieurs, scanner

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14
Q

FACTEURS DE RISQUE CARDIOVASCULAIRES :

A
  • Dyslipidémie
  • Diabète
  • HTA
  • Alcool et tabac
  • Obésité
  • Ménopause
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15
Q

FACTEURS DE RISQUE VEINEUX

A
  • Grossesse
  • Pilule oestroprogestative notamment en association avec le tabac
  • Chirurgie du petit bassin
  • Immobilisation
  • Maladies inflammatoires chroniques (maladie de Crohn, RCUH)
  • Déficit de la coagulation sanguine : déficit en protéine C et S
  • Mutation du facteur V de Leyden
  • Mutation du facteur II
  • Déficit en antithrombine III
  • Tumeur du petit bassin
  • TOUS LES CANCERS (syndrome paranéoplasique)

Syndrome de Cockett (compression d’une v. iliaque entre le rachis et l’a. iliaque)

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16
Q

Que peux tu dire sur l’embolie pulmonaire ?

A

Toute douleur thoracique est une embolie pulmonaire jusqu’à preuve du contraire !

Symptômes :

  • Début brutal
  • Douleur basithoracique souvent latéralisée, angoissante, à type de point de côté, en coup de poignard, permanente et exagérée par les mouvements respiratoires
  • Polypnée superficielle avec une cyanose plus ou moins intense
  • Tachycardie, sueurs
  • Quinte de toux douloureuse ramenant parfois quelques crachats mousseux non hémoptoïques initialement
  • Il peut y avoir un fébricule jusqu’à 38,5°C mais pas de fièvre élevée.

→ Rechercher des œdèmes du membre inf (signe du Godet), des signes de phlébite (signe de Homans : douleur à la dorsiflexion du pied)

Examens :

  • D-dimères (valeur prédictive négative : si négatif alors il n’y a pas d’embolie pulmonaire ou de thrombose veineuse)
  • Scanner thoracique
  • Echodoppler veineux des membres inf
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17
Q

Que peux tu dire sur le pneumothorax?

A

Symptômes :

  • Douleur brutale unilatérale en coup de poignard
  • Polypnée superficielle
  • Immobilité de l’hémithorax
  • Pas de fièvre

Facteur favorisant : patient grand et mince

NB : c’est la constitution du pneumothorax qui est douloureuse, quand les plèvres viscérale et pariétale (la seule innervée) se décollent.

Examens : Examen pulmonaire (tympanisme à la percussion, disparition du murmure vésiculaire et des vibrations vocales à l’auscultation), radio thoracique

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18
Q

Que peux tu dire sur les pneumopathies ?

A
  • Précédée de signes grippaux : courbatures, fatigues, …
  • Présence de fièvre à 39-40°C
  • Crachats hémoptoïques, toux, frissons
  • Douleur thoracique
  • Dyspnée

Examens : auscultation pulmonaire, scanner thoracique, radio thoracique (valeur prédictive positive)

  • Pneumopathie à Pneumocoque (pneumopathie franche lobaire aigue) : la plus fréquente. Entraine une douleur thoracique, une toux avec crachats hemoptoïques, une fièvre à 40°C et une dyspnée. Provoque une nécrose hémorragique du poumon => peut tuer en 3 jours !!!
  • Tuberculose pulmonaire : Entraine une toux > 3 semaines, une fièvre à 39-40°C, une AEG, et des crachats purulents avec hémoptysie.
    Examens : Tuber test, analyse des crachats.
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19
Q

CAUSES DE SYNCOPE

A
  • *Syncope :** perte de connaissance brève et réversible <2h
  • *Lipothymie :** malaise sans perte de connaissance
  • Origine extra-cardiaque :
  • Syncope vaso-vagale : due à la chaleur, la peur, la vue du sang, la douleur,…
  • Hypotension orthostatique : due à une grosse insuffisance veineuse, à des médicaments (hypnotiques, antidépresseurs, neuroleptiques, anxiolytiques …), à une hyperbradykinie, à des pathos neurologiques (Parkinson, tumeur cérébrale…)
  • Vol sous clavier (obstruction de l’a. sous clavière gauche à son origine par une côte cervicale par exemple) => Drop attack et malaise. Examen : Echodoppler
  • Hyperventilation : dans les crises de tétanie, les attaques de panique …
  • Par hypersensibilité du sinus carotidien
  • Origine cardiaque :
  • Obstacles sur la voie d’éjection du ventricule gauche ou droit
  • Troubles du rythme et de la conduction
  • AIT vertébrobasilaire
  • Epilepsie

Examens : IRM de diffusion, angioIRM, échodoppler cervical, Holter, écho cardiaque

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20
Q

CAUSES DE DOULEURS THORACIQUES :

A
  • Cardiaque : insuffisance coronaire, infarctus, dissection aortique, péricardite
  • Embolie pulmonaire
  • Pneumothorax
  • Pneumopathie : infection, pleurésie,…
  • Fracture costale
  • Musculaire
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21
Q

CAUSES DE DYSPNEE :

A
  • Causes pulmonaires : Embolie pulmonaire, pneumothorax, pneumopathies, asthme, BPCO
  • Causes cardiaques : OAP, insuffisance cardiaque gauche, troubles du rythme (AC/FA)
  • Dyspnée sine materia : dyspnée due à la perturbation de la commande neurologique centrale
  • Epilepsie thoraco-abdominale : crises répétitives aux mêmes heures et de même durée. Y penser quand on ne retrouve pas de causes cardiaque et pulmonaire.
  • Dyspnée d’effort :
  • Anémie
  • Surpoids
  • Hyperthyroïdie
  • Insuffisance coronaire

NB : La blockpnée d’effort → équivalent symptomatique de l’angor d’effort

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22
Q

CAUSES DE CONFUSIONS

A
  • Hypoglycémie
  • Alcool
  • Causes toxiques : intoxication au monoxyde de carbone
  • Causes métaboliques, infectieuses, vasculaires, traumatiques, …
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23
Q

CAUSES D’ŒDEMES DES MEMBRES INFERIEURS :

A

Œdèmes bilatéraux, blancs, mous, prenant le godet (cause généralisée) :

  • Insuffisance cardiaque droite
  • Insuffisance cardiaque globale
  • Insuffisance hépatique : cirrhose, hypertension portale
  • Compression lymphatique au niveau du petit bassin
  • Cause rénale : Néphropathie glomérulaire (hypoalbuminémie), insuffisance rénale et glomérulonéphrite aigue (rétention hydrosodée)
  • Thrombose de la veine cave inférieure
  • Cause médicamenteuse : Inhibiteurs calciques (10-20% des cas), vasodilatateurs, AINS, corticoïdes
  • Hyperthyroïdie

Œdèmes locaux (cause locale) :

  • Thrombose veineuse profonde
  • Insuffisance veineuse
  • Erysipèle
  • Lymphoedème
  • Lymphangite : piqûre d’insecte ou morsure de serpent
  • Maladie de Lyme
  • Pathologies articulaires inflammatoires

NB :

  • Erysipèle : Dermo-hypodermite aiguë non nécrosante (infection du derme et de l’hypoderme) le plus souvent due à la bactérie Streptococcus pyogenes, survenant autour d’une affection cutanée mal ou non soignée. La peau est rouge, luisante et douloureuse (placard cutané inflammatoire). Un œdème apparaît très fréquemment et il y a présence d’une fièvre élevée (absente dans 30 % des cas), survenant de manière très brutale.
  • Lymphoedème : Gonflement d’une partie plus ou moins importante du corps suite à une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus conjonctifs. Il est soit primaire soit secondaire ( à chirurgie, à radiothérapie …)
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24
Q

CAUSES D’HEMOPTYSIE

A
  • Toutes les pathologies pulmonaires : embolie, tuberculose, cancer,…
  • Cause cardiaque
  • Inhalation de toxique ou corps étranger
  • Prise d’anticoagulants et/ou d’anti-agrégants plaquettaires

Examens :

  • Fibroscopie bronchique
  • Numération, VS, CRP

Radio voire scanner pulmonaire si le patient est fumeur

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25
Q

CAUSES DE VERTIGES :

A
  • « Faux vertiges » :
  • Vol sous clavier
  • Hypotension orthostatique
  • Syncope vaso-vagale
  • Vrais vertiges :
  • AIT, AVC, tumeur touchant le cervelet ou le système vestibulaire
  • Neurinome de l’acoustique, tumeur de l’angle ponto cérébelleux: surdité progressive unilatérale, sensation vertigineuse permanente et acouphènes unilatéral.
  • VPPB Vertiges positionnels paroxystiques bénins (diagnostic d’élimination) : fréquent, plutôt chez le sujet âgé, vertige intense durant quelques secondes et survenant dans une certaine position. Pas de troubles cochléaires.
  • Maladie de Ménière : vertige, acouphènes, surdité et sensation de plénitude de l’oreille → les crises durent plusieurs heures
  • Névrite vestibulaire : grand vertige rotatoire qui dure plusieurs jours et qui disparait progressivement en quelques semaines. Pas de troubles cochléaires.
  • Epilepsie vestibulaire

Examens : IRM cérébrale, prendre la TA debout, assis, allongé et aux deux bras, radio (pour rechercher une côte cervicale)

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26
Q

CAUSES D’ANEMIE

A
  • Anémie ferriprive :
    • Origine digestive : saignement gastrique (ulcère …) ou du colon (polypes …)
    • Origine extra-digestive : hématurie, épistaxis, saignement du à un anticoagulant
    • Malabsorption digestive du fer : gastrite
  • Malabsorption de la vitamine B12 : due à pancréatite chronique (alcoolisme), la prise au long court d’IPP et de glucophage, la prise d’antiépileptique
  • Manque d’acide folique (permet la fixation du fer)
  • Insuffisance rénale
  • Myelodysplasie, maladies chroniques inflammatoires

Symptômes : Fatigue et dyspnée

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27
Q

Que peux tu dire sur la maladie de Crohn

A

Inflammation transmurale de la paroi intestinale touchant tout le tube digestif (de la bouche à l’anus). Présence de zones saines intercalées entre les zones lésées.

Symptômes :

  • AEG et fièvre
  • Douleur abdominale
  • Diarrhées
  • Manifestations extra intestinales : cutanée (érythème noueux), oculaire (uvéite antérieure), articulaire (polyarthrite) et hépatique
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28
Q

Que peux tu dire sur la RECTOCOLITE ULCERO-HEMORRAGIQUE ;

A

L’inflammation ne touche que le colon et le rectum. Les lésions sont superficielles et continues.

Symptômes :

  • Douleur abdominale
  • Diarrhée glairo-sanglante
  • Tenesme (faux besoins)
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29
Q

Que peux tu dire sur l’ OCCLUSION INTESTINALE AIGUE

A

Il y a arrêt du transit par :

  • Occlusion mécanique : par strangulation ou par obstacle (tumeur, corps étranger)
  • Occlusion fonctionnelle : iléus paralytique → foyer infectieux ou inflammatoire, douleur …

Symptômes :

  • Douleur abdominale
  • Vomissement
  • Arrêt des matières et de gaz

Examens : Radio de l’abdomen, lavement baryté, écho abdominale, scanner
Occlusion du grêle : bulles nombreuses, centrées, plus larges que hautes
Occlusion du colon : bulles peu nombreuses, à la périphérie, plus hautes que larges.

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30
Q

Que peux tu dire sur la pancréatite aigue

A

Autodigestion du pancréas par ses propres enzymes !
Peut être due à une lithiase biliaire ou à une tumeur qui bouche le canal excréteur du pancréas.

Symptômes :

  • Douleur épigastrique transfixiante, intense et permanente
  • Souvent soulagée par l’antéflexion du tronc → position en chien de fusil
  • Aggravée par le repas
  • Peut irradier à l’hypochondre droit ou gauche
  • Iléus paralytique
  • Vomissement
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31
Q

Que peux tu dire sur la pancréatite chronique?

A

Destruction progressive du parenchyme pancréatique.
Le plus souvent due à l’alcoolisme chronique.

Symptômes : Surviennent tardivement alors que le pancréas est déjà bien abimé !

  • Douleur chronique => AEG
  • Diabète
  • Malabsorption, amaigrissement
  • Stéatorrhée (selles graisseuses qui flottent)

Alcoolisme chronique : VGM élevé, Ferritinémie élevée (hémocromatose), ASAT, ALAT et TG élevés

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32
Q

Que peux tu dire sur le cancer colo-rectal

A

Symptômes :

  • Douleur abdominale récente inhabituelle chez > 50 ans
  • Troubles du transit récent ou modifié
  • RectorragieToute rectorragie est un cancer colon-rectal jusqu’à preuve du contraire !!!
  • Méléna
  • Anémie microcytaire par carence martiale
  • AEG, fièvre longue et inexpliquée

Examens :

  • Colonoscopie avec biopsie et histologie des lésions
  • Scanner abdominal, thoracique, cérébral et écho hépatique
  • Marqueurs tumoraux (ACE)
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33
Q

Que peux tu dire sur le cancer de la t^te du pancréas

A

Symptômes :

  • Ictère généralisé
  • Urines foncées
  • Diarrhée graisseuse
  • Douleur épigastrique
  • Apparition d’un diabète

On peut retrouver à l’examen une hépatomégalie de surface lisse et une grosse vésicule biliaire lisse et indolore.

34
Q

Que peux tu dire sur la CHOLESCYSTITE AIGUE

A

Inflammation de la vésicule biliaire due à l’obstruction du canal cystique par un calcul biliaire.

Symptômes :

  • Colique hépatique (douleur paroxystique dans l’hypochondre droit)
  • Fièvre, nausées, vomissements
  • Signe de Murphy positif
35
Q

Que peux tu dire sur l’angiocholite?

A

Un calcul biliaire (le plus souvent) bouche le cholédoque entrainant un reflux biliaire vers le foie.

Symptômes :

  • Colique hépatique fébrile
  • Signes de cholestase (due à la compression des voies biliaires) : ictère, prurit, selles décolorées et urine foncée
36
Q

Que peux tu dire sur la colique hépatique?

A

Elle traduit la distension brutale des voies biliaires.

  • Douleur siégeant dans l’épigastre ou l’hypochondre droit à type de crampe
  • Peut irradier en arrière ou vers l’omoplate et l’épaule droite
  • Peut être déclenchée par les repas, survient volontiers la nuit
  • Atteint son maximum en quelques minutes et durent souvent quelques heures
  • Entraine souvent une inhibition respiratoire
  • S’accompagne de nausées et parfois de vomissements
37
Q

Que peux tu dire sur l’insuffiance rénale ?

A
  • Hyperkaliémie
  • Hypocalcémie, baisse de la Vitamine D
  • Anémie, carence martiale, dysfonctionnement des plaquettes
  • Lymphopénie
  • HTA
38
Q

CAUSES D’HEMATURIE :

A
  • Infections : cystite, pyélonéphrite, prostatite, tuberculose urinaire, urétrite …
  • Tumeurs : cancer de la vessie, du rein, de la prostate …
  • Lithiases
  • Néphropathie glomérulaire, polykystose rénale, trauma urétral …

Examens :

  • Bilan biologique : VS, CRP, NFS, clairance de la créatinine, créatinémie, bilan de la coagulation
  • ECBU
  • Radio, écho des voies urinaires, uroscanner, cytoscopie, cytologie urinaire
39
Q

Que peux tu dire sur la LITHIASE URINAIRE :

A

Classification :

  • Lithiase d’oxalate de calcium (> 50%)
  • Lithiase d’acide urique (rare) : radiotransparente

Il est important de savoir de quel type de lithiase il s’agit car la prise en charge sera différente !

Symptômes : Les grosses lithiases sont parfois asymptomatiques !
La crise de colique néphrétique : Obstruction des voies urinaires → dilatation en amont → hydronéphrose et douleur

  • Douleur hautes lombaires, unilatérale, aigue, sourde
  • Pollakiurie, brûlure mictionnelle (la muqueuse est irritée par des petits cristaux)
  • Hématurie microscopique (80%)
  • Peut irradier vers les organes génitaux externes (scrotum, grandes lèvres)
  • Signes associés : Nausée, vomissement, iléus paralytique
  • Signes de gravité : FIEVRE et ANURIE

Examens :

  • Scanner abdomino pelvien
  • Spectrophotométrie par infrarouge, étude morphologique
  • Echographie : voit les calculs > 1 cm et la dilatation des voies urinaires

Traitement : si le calcul est radioopaque → Lithotritie extra corporelle

40
Q

Que peux tu dire sur l’hypertrophie bénigne de la prostate?

A

Symptômes :

  • Signes d’irritation vésicale : pollakiurie nocturne, impériosité mictionnelle
  • Signes d’obstruction vésicale : dysurie, faiblesse du jet, retard à la miction

Examens :

  • Toucher rectal : prostate grosse et régulière
  • Echographie vésico-prostatique
  • PSA
  • Débitmétrie
  • ECBU, clairance de la créatinine, créatinémie
41
Q

Que peux tu dire sur le cancer de la prostate

A

Symptômes : Asymptomatique ou idem HBP cad

  • Signes d’irritation vésicale : pollakiurie nocturne, impériosité mictionnelle
  • Signes d’obstruction vésicale : dysurie, faiblesse du jet, retard à la miction

Dépistage :

  • Toucher rectal : prostate à noyau dur et irrégulier
  • : ils augmentent avec l’âge et la taille de la prostate. Norme : 4 ng/l
  • Biopsie par écho transrectale → permet le diagnostic formel de cancer de la prostate.

Bilan d’extension : Radio/scanner pulmonaire, IRM abdominopelvien, scintigraphie osseuse

42
Q

Que peux tu dire sur la néphropathie glomérullaire?

A

Symptômes : Protéinurie, hématurie, HTA, œdèmes des membres inf, et insuffisance rénale.

  • Syndrome néphrotique : début progressif

Il est caractérisé par :

    • Hypoprotidémie < 60g/l
  • Hypoalbuminémie < 30g/l
  • Syndrome néphritique : début brutal

C’est une insuffisance rénale aigue en moins de 48h souvent post-infectieuse → protéinurie <3g/24h, oligurie

43
Q

Que peux tu dire sur la maladie de Parkinson

A

Maladie due à la dégénérescence du Locus Niger. Débute entre 55 et 65 ans.

Symptômes : Début insidieux.

  • Tremblement de repos
  • Akinésie
  • Hypertonie
  • Kinésies paradoxales
  • Perturbations végétatives : hypotension orthostatique, troubles digestifs et urinaires, hypersudation …
  • Perturbations psychiques : dépression, troubles du sommeil, troubles intellectuels (tardifs)

→ Il y a une fluctuation des symptômes d’un jour voire d’une heure à l’autre !

Traitement : Dopamine (L-Dopa), agonistes dopaminergiques

44
Q

Que peux tu dire sur la SLA

A

Maladie neurodégénérative dans laquelle les motoneurones sont détruits de façon progressive. Débute vers 60 ans. Evolue par paliers et est mortelle en 3-4 ans.

Symptômes : AUCUN SIGNE SENSITIF (sauf les douleurs liées aux crampes)

  • Syndrome pyramidal
  • Syndrome neurogène périphérique : déficit moteur, amyotrophie, crampes, fasciculations …
45
Q

Que peux tu dire sur la maladie d’alzheimer

A

Symptômes :

  • DTS
  • Troubles mnésiques, de l’attention, du raisonnement
  • Dégradation de l’auto-critique
  • Troubles du langage, psychiatriques, du comportement, exécutifs et du sommeil

FR : Hérédité, HTA, diabète, prise de somnifères au long cours

Examens :

  • IRM : atrophie de l’hypocampe
  • Ponction lombaire : mesure des protéines tau et pré-tau dans le LCR
46
Q

CAUSES DE DEMENCES :

A
  • Maladie d’Alzheimer
  • Démence à corps de Lewy (hallucinations visuelles, chutes fréquentes)
  • Démences vasculaires
  • Hématome sous dural chronique
  • Hydrocéphalie à pression normale
  • Tumeur frontale
  • Maladie psychiatrique
  • Dépression
47
Q

Que peux tu dire sur la SEP

A

Maladie inflammatoire entrainant une démyélinisation de la substance blanche du SNC => Baisse de la conduction nerveuse. Evolue par poussées et rémissions : il ya dissémination des plaques de démyélinisation dans l’espace et dans le temps.

Entraine des signes neurologiques variés et disséminés qui peuvent régresser.

Examens :

  • IRM cérébral et médullaire
  • Potentiels évoqués visuels et auditifs

Si doute à l’IRM : Ponction lombaire (augmentation des gammaglobulines dans le LCR)

48
Q

Que peux tu dire sur la méningite bactérienne

A

Germes les plus fréquents : Pneumocoque, Méningocoque, Haemophilus influenzae et Bacille gram négatif

Symptômes :

  • Fièvre à 40°C
  • SYNDROME MENINGE : céphalées intenses, vomissements en jet, photophobie, rachialgie, hyperesthésie, raideur méningée → attitude en chien de fusil le plus souvent
  • Signe de Kernig : résistance douloureuse à l’extension de la jambe quand la hanche est fléchie
  • Signe de Brudzinski : flexion involontaire des cuisses quand on fléchit la nuque
  • Troubles de la conscience, signes neuro déficitaires, épilepsie.

Examen : Ponction lombaire

49
Q

Que peux tu dire sur l’épilepsie

A
  • Crise de grand mal ou tonico-clonique :
  • Débute par un cri et une perte de conscience entrainant une chute NON protégée
  • Phase tonique : Contraction de l’ensemble des muscles du corps y compris ceux de la respiration => Apnée
  • Phase clonique : Secousses musculaires violentes et synchrones
  • Phase post-critique : Patient inconscient, hypotonique, avec une respiration ample et bruyante. Aréflexie tendineuse et Babinski bilatéral. Souvent morsure de la langue et perte d’urine par relâchement des sphincters
  • Puis réveil avec aucun souvenir de la crise, juste une grande fatigue et des courbatures.
  • Causes de l’épilepsie :
  • Traumatisme crânien
  • Tumeur cérébrale
  • Causes vasculaires : AVC, angiome, anévrysme …
  • Infections
  • SEP, syphilis …

Certains médicaments, drogues …

50
Q

Que peux tu dire sur l’encéphalite

A

Toute encéphalite est herpétique jusqu’à preuve du contraire !!!

Symptômes : Fièvre, céphalée, trouble du comportement, confusion, troubles mnésiques, aphasie, patient ‘’bizarre‘’ puis trouble de la vigilance et coma.

Examens : Ponction lombaire, EEG, IRM cérébral

51
Q

Que peux tu dire sur les tumeurs cérébrales ?

A

Sémiologie générale :

  • Céphalée FIXE qui dure
  • Troubles psychiques, trouble de l’humeur, irritabilité, dépressions, ralentissement intellectuel
  • Possible signes d’hypertension intracrânienne :
    • Céphalée diffuse matinale et réveillant en 2ème partie de nuit (inconstante)
    • Vomissements en jet soulageant les céphalées
    • Troubles de la vigilance : somnolence, apathie, coma
    • Œdème papillaire bilatéral

Examens :

  • IRM, scanner cérébral
  • EEG
  • Artériographie
  • Fond d’œil
52
Q

Que peux tu dire sur l’aphasie?

A
  • Aphasie de Wernicke : Expression fluide et abondante mais sévères troubles de la compréhension → Anosognosie absolue : le malade s’étonne qu’on ne le comprenne pas !
  • Aphasie de Broca : Réduction du stock lexical, présence de stéréotypies et les troubles de la compréhension sont variables → Le patient est habituellement conscient de son trouble => Meilleur pronostic
53
Q

Que peux tu dire sur le glioblastome ?

A

Tumeur très infiltrante, très maligne et d’évolution RAPIDE → Tumeur nécrosée en son centre entourée d’œdèmes responsables de l’apparition rapide de signes cliniques (signes neuro déficitaires, épilepsie, signes d’HTIC)

Médiane de survie : < 2 ans

Diagnostic par IRM cérébral

54
Q

Que peux tu dire sur le myélome multiple?

A

C’est la prolifération maligne de plasmocytes qui produisent de façon excessive des immunoglobulines.

Symptômes :

  • Rachialgie mécanique
  • Anémie, ostéoporose, asthénie, hypercalcémie
  • Tassements vertébraux

Y penser devant un patient > 50 ans qui se plaint de douleurs osseuses et qui fait des infections à répétition !

Diagnostic :

  • Protéinurie sur 24h : présence de protéines de Benz Jones
  • Immunoélectrophorèse des protides : pic monoclonal des gammaglobulines
  • VS et CRP très augmentées

Puis faire un bilan radiologique complet à la recherche de tassements vertébraux et de lésions lytiques (géodes) notamment au niveau du crâne.

NB : Un tassement vertébral au niveau cervical est soit un myélome multiple soit une métastase lytique (et non un tassement ostéoporotique) !

55
Q

Que peux tu dire sur la thromboplébite cérébrale ?

A

Symptômes :

  • HTIC modérée
  • Signes déficitaires
  • Céphalée d’apparition brutale ou d’allure migraineuse, ne cédant pas.

Examen : AngioIRM avec temps de retour veineux

56
Q

Que peux tu dire sur les AIT

A

Déficit neurologique régressant en moins de 24h → en quelques minutes généralement.

  • Territoire carotidien :
  • Déficits moteurs ou sensitifs touchant l’hémicorps controlatéral à la lésion
  • Cécité monoculaire, aphasie transitoire, amnésie brutale
  • Territoire vertébro-basilaire :
  • Déficits moteurs ou sensitifs bilatéraux ou à bascule
  • Ataxie cérébelleuse
  • Vertige, diplopie, dysphagie, drop attack, amnésie brutale

Causes :

  • Diabète, HTA
  • Trouble du rythme, fibrillation auriculaire, valvulopathie et autres cardiopathies emboligènes

Examens : IRM de diffusion

57
Q

Que peux tu dire sur les Avc

A

Déficit neurologique durant plus de 24h, de début brutal.

  • Territoire carotidien
  • Territoire vertébro-basilaire** : le plus fréquent → **Syndrome de WALLENBERG (Syndrome alterne dissocié) :
  • Homolatéral à la lésion (tête) :
  • Anesthésie faciale thermo-algique
  • Syndrome de Claude Bernard Horner
  • Paralysie d’un hémivoile, d’un hémipharynx et d’une corde vocale
  • Syndrome vestibulaire central
  • Syndrome cérébelleux statique
  • Controlatéral à la lésion (corps):
  • Hémianesthésie dissociée thermo-algique du corps

En cas de suspicion d’AVC, faire :

  • IRM de diffusion, ARM (Angio-IRM), échodoppler, holter, écho cardiaque, ECG
  • Rechercher les FR : dyslipidémie, glycémie, TA
58
Q

Que peux tu dire sur le LYMPHOME HODGKINIEN :

A

Le lymphome Hodgkinien une prolifération maligne affectant le tissu lymphoïde, caractérisée par la présence de cellules dites réticulaires monstrueuses, les cellules de Sternberg.
La tumeur est toujours localisée au niveau d’un ganglion.

Symptômes :

  • Fièvre, sueurs nocturnes, amaigrissement, douleur, prurit
  • Adénopathie, splénomégalie, hépatomégalie

Examens : Biopsie ganglionnaire → permet de poser le diagnostic

Bilan d’extension :

  • Biologie inflammatoire : VS, protéine C réactive, fibrinogène
  • Scanner, radiographie
  • Biopsie ostéo-médullaire
59
Q

Que peux tu dire sur le LYMPHOME NON HODGKINIEN

A

Le lymphome non hodgkinien une prolifération maligne affectant le tissu lymphoïde, caractérisée par une infiltration ganglionnaire ou extra-ganglionnaire par des cellules lymphoïdes malignes et monoclonales issues soit de la lignée B soit de la lignée T.

La tumeur peut s’étendre par voie lymphatique dans tout l’organisme.

Symptômes :

  • Fièvre, sueurs nocturnes, amaigrissement, douleur, prurit
  • Adénopathie, splénomégalie, hépatomégalie

Examens : Biopsie ganglionnaire ou cutanée → permet de poser le diagnostic

Bilan d’extension :

  • Biologie inflammatoire : VS, protéine C réactive, fibrinogène
  • Sérologie virale
  • Scanner, radiographie
  • Biopsie ostéo-médullaire
60
Q

Citez les 3 niveaux d’antalgiques avec exemples

A

3 niveaux :

  • Niveau 1 : paracétamol, aspirine, AINS
  • Niveau 2 : dérivés morphiniques → médicaments contenant des opioïdes faibles : Tramadol, codéine
  • Niveau 3 : opioïdes forts : Morphine, agonistes, Fentanyl (100X plus puissant que la morphine !)

Les médicaments utilisés pour traiter la douleur : Antalgiques, corticostéroïdes, antidépresseurs.

61
Q

Que peux tu dire sur les AINS

A

Action des AINS/Aspirine :

  • Empêche la fabrication de plaquettes pendant quelques jours → Antithrombotique
  • Empêche la vasodilatation → Augmente la tension et antidiurétique
  • Empêche la destruction des agrégats plaquettaires par l’endothélium
  • Antalgique car diminue l’information douloureuse
  • Augmente l’acidité gastrique → Lésions gastriques

Les AINS sont CONTRINDIQUES PENDANT LA GROSSESSE !

62
Q

Que peux tu dire sur les opioides

A

Ils ont une action centrale : ils bloquent la transmission de la douleur en se fixant sur les récepteurs médullaires.

Types :

  • : meilleure affinité et même effet sur le récepteur
  • Agonistes partiels : meilleure affinité mais effet moindre
  • : meilleure affinité mais aucun effet sur le récepteur « la clef qui n’ouvre pas la porte »

Pour être efficace sur les douleurs chroniques, la morphine doit être donnée de façon préventive (dose de fond) plutôt que curative.

Action :

    • , bronchoconstricteur, antidiurétique
  • Antiémétisant à grande dose mais émétisant à faible dose
  • Myosis, spasme des muscles lisses

Effets indésirables :

  • Nausée et vomissement : au début du traitement
  • Constipation, rétention urinaire (si adénome prostatique)
  • Dépression respiratoire et cardiovasculaire : à dose élevée

HTIC

63
Q

Que peux tu dire sur les corticostéroides

A

Actions : ils agissent dans le noyau cellulaire.

  • , antalgique
  • Vasoconstricteur => diminue les œdèmes
  • Baisse la diapédèse et la phagocytose

Toute infection est une contrindication à l’utilisation de corticoïdes !

LES ANTI-HYPERTENSEURS :

64
Q

Que peux tu dire sur les diurétiques?

A

Ils diminuent la réabsorption de sodium donc diminuent le volume sanguin et donc baissent la TA.

3 catégories :

  • Diurétiques de l’anse : le Furosémide

Effets indésirables :

  • Hypovolémie et déshydratation => hypotension orthostatique, malaise
  • => asthénie, fatigabilité musculaire
    • Hyperuricémie, surdité (dépend de la dose)
  • Diurétiques thiazidiques

Effets indésirables :

  • Hypovolémie et déshydratation
    • Diminue la production d’insuline par le pancréas => hyperglycémie et intolérance au glucose
  • Hyperuricémie …
  • Anti-aldostérones : épargnateurs de potassium

Effets indésirables : Hyperkaliémie, impuissance, gynécomastie
NB : Aldostérone → hormone anti-diurétique

65
Q

Que peux tu dire sur

  1. Les Inhibiteurs de l’Enzyme de Conversion (IEC)
A

→ Triatec, Renitec, Coversyl

Les IEC augmentent la vasodilatation et diminuent la rétention hydrosodée en inhibant l’enzyme de conversion qui permet la synthèse de l’Angiotensine II.

Effets indésirables :

  • TOUX SECHE
  • Hypotension artérielle, hypotension orthostatique
    • Risque d’insuffisance rénale si sténose des artères rénales
66
Q

Que peux tu dire sur les SARTANS

A

Ce sont des antagonistes de l’angiotensine II. Ils sont mieux tolérés que les IEC car n’entrainent pas de toux et sont autant efficaces.

67
Q

Que peux tu dire sur les inhibiteurs calciques

A

→ Adalate, Loxen, Amlor, Tildiem, Isoptine

Actions :

  • Relaxation des fibres musculaires lisses => baisse la TA
  • Ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire => baisse de la fréquence et du travail cardiaque => dilatation des coronaires => Antiangoreux

Effets indésirables :

  • Œdèmes des membres inférieurs (10-20%)
  • Hypotension, bradycardie

Décompensation cardiaque si insuffisance cardiaque

68
Q

Que peux tu dire sur les béta bloquants

A

→ Aténolol, Acébutolol (Sectral), Timolol (pour glaucome)

Ils bloquent l’action des récepteurs ß1 et ß2 qui ont pour principaux effets : l’augmentation du travail cardiaque et de la TA, la relaxation des fibres lisses (baissent les spasmes utérins), bronchodilatation.

Actions : Hypotenseur, antiarythmique, diminution de l’angor en bloquant l’effort

Effets indésirables :

        • Augmentation des TG et LDL (faible)
  • Cauchemards, impuissance, psoriasis

Les ß-bloquants sont contrindiqués pour :

  • La FEMME ENCEINTE car peuvent donner des spasmes utérins
    • Les TROUBLES DE LA CONDUCTION CARDIAQUE

Le SYNDROME DE RAYNAUD

69
Q

Que peux tu dire sur les dérivés nitrés

A

→ Trinitrine, Risordan

Action : ce sont des vasodilatateurs puissants => diminuent la TA et le travail cardiaque.
→ Ils ont souvent utilisés chez les patients coronariens qui font des crises angoreuses.

Effets indésirables :

  • Hypotension, céphalée
  • Tachycardie réflexe
70
Q

Que peux tu dire sur les anticoagulants

A

Contrindications : Toute hémorragie ou lésion susceptible de saigner !

  1. Les anti-coagulants
  • Héparine non fractionnée : utilisée en hôpital
  • Héparine de bas poids moléculaire (HBPM)

Elle active l’antithrombine III qui va inhiber le facteur de coagulation Xa et ainsi empêcher la formation de thrombine.

EI : Thrombopénie induite par l’héparine

  • Anti vitamines K (AVK) → Coumadine, Sintom, Previscan

Ils inhibent la synthèse des facteurs de coagulation II, VII, IX, et X.
Il faut surveiller l’INR. Les AVK ont de nombreuses interactions médicamenteuses.

  • Inhibiteurs sélectifs du facteur Xa → Arixtra
    1. Les thrombolytiques

→ Alteplase, Metalyse, Rapilysin

  1. Les anti-agrégants plaquettaires

→ Aspirine, Aspégic, Kardégic, Plavix

71
Q

Que peux tu dire sur les hypolipémiants

A
  1. Les Fibrates : Lipanthyl

Ils diminuent le cholestérol, les LDL et les TG et augmentent les HDL

EI : douleurs musculaire et articulaire, allergies, rhabdomyolyse si mal associés

  1. Les Statines

Ils inhibent la production et la résorption du cholestérol, diminuent les LDL et augmentent les HDL.

EI : toxicité hépatique, musculaire et rénale

→ Un patient sous statines qui développe des douleurs musculaires doit immédiatement arrêter son traitement !

→ Les antimitotiques**, les **macrolydes**, et le **jus de pamplemousse inhibent le catabolisme des statines => Ne pas les associer aux statines !

72
Q

Que peux tu dire sur les antidépresseurs ?

A
  • Les imipraminiques (Tricycliques)

→ Laroxyl, Anafranil

Ils augmentent la quantité de sérotonine et de noradrénaline au niveau cérébral en bloquant leur recapture.
Les antidépresseurs sont contrindiqués dans les TROUBLES BIPOLAIRES.

Effets indésirables :

  • Risque d’exacerbation des symptômes pendant les 2 premières semaines de traitement => on associe des benzodiazépines (sédatifs)
  • Effet ß-bloquant : hypotension orthostatique
  • Effet anticholinergique : constipation, rétention urinaire, sécheresse buccale et ophtalmique, tachycardie
  • Diminution du seuil épileptogène
  • Impuissance, tremblement, perte/prise de poids
  • Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS)

→ Prozac : donne des impressions bizarres comme de « voir la vie de l’extérieur »
→Deroxat, Seroplex, Zoloft, Seropram : sont plus prescrits car ont moins d’EI centraux et cardiaques.

  • Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA)

→ Cymbalta, Ixel, Effexor

EI : plus de risque cardiovasculaire et de trouble de la conduction.

73
Q

Que peux tu dire sur les neuroleptiques?

A

→Tercian, Nozinan, Haldol, Risperdal, Zyprexa, Léponex, Clopixol, Solian

Action : Ils diminuent l’agitation psychomotrice, le délire et l’agressivité (camisole chimique)

Indications : Ils sont utilisés dans les psychoses, la schizophrénie, les BDA, la dépression profonde.

Effets indésirables IMPORTANTS :

  • Syndrome parkinsonien
  • Troubles du rythme, hypotension
  • Effet anticholinergique
  • Prise de poids massive (20-40kg)
  • Syndrome malin des neuroleptiques
74
Q

Que peux tu dire sur les Anxiolytiques : les Benzodiazépines

A

→ Lexomil, Temesta, Xanax, Valium

Actions : Anxiolytique, sédatif, hypnotique, anticonvulsivant, myorelaxant mais amnésiant (amnésie antérograde)

Indications : Anxiété, angoisse, dépression, trouble phobique, TOC, insomnie

Effets indésirables :

  • Hypotension orthostatique
  • AVP, amnésie
  • Risque toxicomanogène +++ : entrainent une dépendance beaucoup plus importante que les antidépresseurs !

Contrindications : Allergie, myasthénie, insuffisance respiratoire évoluée

75
Q

Que peux tu dire sur la PR

A

Survient plutôt chez le sujet JEUNE (30-40 ans) et plutôt chez la FEMME.
Le plus fréquent des rhumatismes inflammatoires.

  • Polyarthrite BILATERALE etSYMETRIQUE
  • Aucun signe axial sauf au niveau de C1 et C2
  • Respecte les IPD (inter-phalangienne distale)
  • Maladie FAMILIALE
  • Horaire inflammatoire
  • Donne une synovite inflammatoire responsable des destructions articulaires et du gonflement des articulations.

Auto-anticorps :

Les facteurs rhumatoïdes : sont mis en évidence par le test de Waaler-Rose et le test au latex.

  • Ac anti-peptides citrullinés (anti-CCP)
  • Ac anti-nucléaires.

Evolution : par poussées et rémissions.

Déformations articulaires au niveau de la main :

Coup de vent cubital : les doigts sont déviés vers l’ulna

  • Déformation en col de cygne

Déformation en marteau

  • Pouce en Z.
76
Q

Que peux tudire sur les spondylarthropathies ?

A

Manifestations cliniques :

  • Atteinte AXIALE notamment des SACRO-ILIAQUES
  • Enthésopathies : la talalgie est la plus fréquente
  • Arthralgie et arthrite
  • Signes extra-articulaires
  1. SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE (SPA)
  • Arthrite des sacro-iliaques (visible par IRM)
  • HLA B27
  • Colonne bambou : ossification progressive des ligaments intervertébraux et de l’annulus fibrosus.
  • Evolution possible vers l’ankylose rachidienne complète.
  • Uvéite antérieure présente dans 10-30% des cas.
  1. SYNDROME DE FISSINGER LEROY REITER (Arthrite réactionnelle)
  • Chez le sujet JEUNE <30 ans
  • Survient après une infection génitale ou digestive
  • URETRITE, CONJONCTIVITE, DIARRHEE et ARTHRITE
  • HLA B27
  1. ENTEROCOLOPATHIES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES : Maladie de CROHN (intestin grêle) et RCUH (colon)
  • Diarrhées glairo sanglantes
  • Dans 10-20% des cas : survenue d’arthrites périphériques ou de sacroilite.
  1. RHUMATISME PSORIASIQUE

Survient entre 30 et 55 ans.

  • Atteinte cutanée : Psoriasis
  • Atteinte des IPD
  • Possibles signes axiaux (associés au HLA B27)
  • Oligo/polyarthrite asymétrique
  • Doigts en saucisses
  • Lésions destructrices et reconstructrices à la radio

Traitement : AINS, corticothérapie, Methotrexate, anti TNFα

  1. SAPHO (Syndrome Acnée Pustulose palmo-plantaire Hyperostose sterno-claviculaire Ostéite)
77
Q

Que peux tu dire sur la pseudo poly arthrite rhizomiélique

A

Survient chez le sujet AGE > 70 ans.

  • Atteint les ceintures notamment les épaules
  • BILATERAL
  • Douleurs inflammatoires insoutenables d’apparition brutale
  • VS très accélérée et AEG

Souvent associée à la MALADIE DE HORTON (artérite de l’a. temporale superficielle) :

  • Céphalée TEMPORALE pouvant être déclenchée par l’effleurement
  • Troubles ophtalmologiques : risque de CECITE => URGENCE
  • Claudication intermittente de la mâchoire
  • Syndrome inflammatoire élevé.

Traitement : Cortisone à haute dose.

78
Q

Que peux tu dire sur les arthropathies micro cristallines

A
  1. GOUTTE

Plutôt chez l’HOMME

  • Présence de cristaux d’ACIDE URIQUE dans les articulations et le sang.
  • Due à une HYPERURICEMIE chronique.
  • Débute habituellement au pied notamment au niveau de la 1ère MTP
  • TOPHUS GOUTTEUX (dépôts uratiques visibles sous la peau)
  • Atteinte RENALE : Lithiase urique radio-transparente
  • Favorisée par les diurétiques, l’alcool (surtout la bière), les sodas et les protéines animales.

Traitement : se soigne très bien par colchicine.

  1. CHONDROCALCINOSE ARTICULAIRE (CCA)

Chez le sujet AGE > 65 ans et plutôt chez la FEMME

  • Dépôts de cristaux de PHYROPHOSPHATE DE CALCIUM dans le liquide articulaire.
  • Oligo/polyarthrite FEBRILE et NON DESTRUCTRICE
  • Atteint principalement le GENOU
  • Présence d’un liseré calcique à la radio.
  1. HEMOCHROMATOSE
  • Génétique
  • Due à une surcharge en fer
  • Lésions de type ARTHROSIQUE dans des articulations normalement non touchées par l’arthrose.
  • Polyarthrite symétrique
  • Souvent associée à la CCA.
79
Q

Que peux tu dire sur la sarcoidose

A

Survient chez le sujet JEUNE entre 20 et 40 ans ; plus sévère chez le sujet noir.
Maladie granulomateuse diffuse moins grave que le Lupus.

  • Adénopathies hilaires bilatérales (dans le poumon)
  • Erythème noueux face antérieure du tibia, chaud et douloureux à la pression
  • Oligo/polyarthrite non destructrice souvent symétrique, atteint surtout les membres inférieurs (chevilles et genoux)
  • Régresse spontanément en quelques mois.
80
Q
A