Gastro Entérite Parasitaire Du Jeune Flashcards
Donner frequence, age type d’elevage et voie de transmission des CRYPTOSPORIDIES
- Très fréquent, nombreuses infections asymptomatiques
- Chez le très jeune, possible à partir de 4 jours et souvent jusqu’à 3 semaines
- Prévalence très importante dans les élevages de ruminant (80%) mais nombreuses infections asymptomatiques chez les adultes
- Ingestion des oocystes, directement en léchant du matériel contaminé ou par l’ingestion de nourriture/eau contaminée.
Donner frequence, age, type d’elevage et voie de transmission de la STRONGYLOIDOSE
Moins fréquent
Dès l’âge de 10 jours
Via de nombreuses voies : voie cutanée principalement, lacto-transmission et via le placenta
Donner frequence, age, type d’elevage et voie de transmission des Coccidioses digestives
Fréquent
Possible dès 15-20j mais le plus généralement après le sevrage (facteur de stress)
On les retrouve le plus souvent en été lors du pâturage
Ingestion d’oocystes sporulés (pas de transmission utérine ou via le lait)
Donner frequence, age type d’elevage et voie de transmission de la GIARDIOSE
Moins fréquent
Chez les jeunes bovins, dès 15j, le plus souvent entre 4 et 6 mois
Bovins vivants en groupe majoritairement
Via les matières fécales
Donner frequence, age type d’elevage et voie de transmission des Ascaridoses
Peu fréquent en France
Chez le veau, dès 15j, plus souvent à partir de 6 mois d’âge
Transmission par voie orale.
Les bovins adultes peuvent être infectés en prenant des œufs dans l’eau ou la nourriture
Donner frequence, age type d’elevage et voie de transmission de la TRICHUROSE
Fréquent en France mais faible infestation
Veau de plus de 2 semaines mais le plus souvent chez le jeune bovin de 5 mois ou plus
Elevage en stabulation
Ingestion d’œufs infectés contenant des larves
Donner frequence, age type d’elevage et voie de transmission de la BONOSTOMOSE
Rare en France
Veau de plus de 2 semaines mais le plus souvent chez le jeune bovin de 5 mois ou plus
Elevage stabulation
en Infection des larves dans l’intestin
Décrire les principes du diagnostic clinique et de laboratoire des cryptosporidioses
❑ Diagnostic clinique : L’incubation est courte (4 à 10j). La gastro entérite peut être observée de 4j à 3 semaines d’âge maximum. On observe au début des douleurs abdominales, de la fièvre et surtout une diarrhée pâteuse, jaunâtre, liquide et mucoïde. L’animal est abattu et ne mange plus, la diarrhée persiste 1 à 2 semaines. Mortalité faible.
❑ Diagnostic de laboratoire : coloration de Ziehl modifiée, les parasites sont colorés en rose. On peut aussi réaliser une méthode de flottation à l’aide d’une solution d’eau saturée en saccharose. Cette méthode permet une appréciation quantitative. Un immunomarquage par ELISA/ immunofluorescence est aussi souvent réalisé. Par biologie moléculaire, on peut réaliser une PCR.
Décrire les principes du diagnostic clinique et de laboratoire de la STRONGYLOIDOSE
❑ Clinique : Dès l’âge de 12 jours avec des signes cliniques généraux (amaigrissement, anémie, fièvre), digestifs (diarrhées sanguines), cutanés (papules et prurit surtout au niveau des pieds où les larves pénètrent).
❑ Laboratoire : coproscopie par méthode de flottation. Les œufs ressemblent à des œufs de strongle mais de taille inférieure.
Décrire les principes du diagnostic clinique et de laboratoire de la COCCIDIOSE
❑ Clinique : on distingue la forme bénigne (selles liquides avec polydipsie ou anorexie) de la forme aiguë (diarrhée brutale du jeune après sevrage qui peut engendrer la mort). La forme aiguë est composée de 3 phases : début avec diarrhée brutale à odeur fétide due au sang, état qui dure 1 à 2 jours avec soif, perte d’appétit puis les sujets sont soit résistants avec atténuation des symptômes soit affaiblis avec une mort de l’animal possible.
❑ Laboratoire : coproscopie par flottation avec une solution de NaCl diluée. On peut alors réaliser un comptage en OPG (œuf par gramme) mais aussi une identification des espèces.
Décrire les principes du diagnostic clinique et de laboratoire de la TOXOCAROSE
❑ Clinique : troubles généraux, digestifs (diarrhée ou constipation qui peut être associée à une
occlusion) et troubles respiratoires possibles.
❑ Laboratoire : coproscopie par flottation avec présence d’œufs très caractéristiques à paroi épaisse.
Expliquer les méthodes de lutte contre les cryptosporidiosis
Les traitements sont presque inexistants. Cependant on peut :
• Réduire l’excrétion d’oocyste grâce au lactate d’halofuginone qui permet de réduire la présence d’adulte dans le tube digestif. Cependant ce produit à mauvaise dose est toxique. L’antibiotique sulfate de paromycine est aussi utilisé mais attention, cet antibio ne présente pas d’AMM en France pour la cryptosporidiose.
• Traitement symptomatique : réhydratation, antis diarrhéiques, antibiothérapie à large spectre, anti- anémiques
• En prévention on a la conduite d’élevage (élevage des jeunes en bande, box individuels jusqu’à 2/3 semaines, séparation des animaux malades, apport colostral et nutrition de qualité) ainsi que la désinfection des locaux. L’environnement doit être maintenu propre, sec, le nettoyage du matériel doit être quotidien et le vide sanitaire doit être fait si nécessaire.
Expliquer les méthodes de lutte contre la COCCIDOSE aiguë
• Traitement spécifique : anticoccidiens tels que les sulfamides (5 à 10j en PO ou IV) associés aux
diaminopyrimidines
Cependant, ces molécules sont interdites en gestation et en lactation. On traite également avec des triazines mais attention au poids du veau lors de l’administration du Baycox par ex (80kg max) ainsi qu’à l’environnement car ces molécules sont très résistantes dans le milieu extérieur.
• Traitement symptomatique possible et en prévention on peut administrer des coccidiostatiques mais il faut surtout respecter les règles d’hygiène
Rang B : Nommer les stratégies de lutte contre la GIARDIOSE des ruminants
❑ Traitement spécifique du veau au fenbendazole et albendazole.
❑ Mesures préventives associées comme la limitation de l’humidité, facteur favorisant la survie des
kystes
Rang B : Nommer les stratégies de lutte contre la TRICHUROSE des ruminants
Traitement (lactones macrocycliques) et prévention (le risque est très elevé en élevage en stabulation + surveillance parasitaire)