Epilepsie (Item 103) Flashcards

1
Q

Définition de la crise épileptique ?

L’épilepsie peut-elle se diagnostiquer seulement sur un EEG ?

A
  • = manifestations cliniques brutales, imprévisibles, transitoires qui résultent de l’hyperactivité paroxystique d’un réseau de neurones corticaux ou cortico-sous-corticaux hyperexcitable et de son éventuelle propagation
    => modification rapide de l’état de conscience et/ou phénomènes moteurs et/ou sensitifs, sensoriels, psychiques, végétatifs, et/ou cognitifs
  • Non : seule existence d’anomalies EEG ne suffit pas à définir l’épilepsie et encore moins à débuter ttt
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

De quoi dépend la symptomatologie ?

Quel intervalle nécessire pour que 2 crises soient 2 évènements distincts ?

Comment définit-on l’état de mal ?

A

Symptomatologie dépend :
- Du siège initial de la décharge
- De la rapidité de l’extension
- De la propagation au sein d’un réseau neuronal
=> aspects cliniques très divers mais +svt stéréotypés chez un même malade

  • Pour être 2 événements distincts : intervalle entre 2 crises doit être d’au moins 24h

Etat de mal épileptique :
Crises focales :
- 2 crises répétées en 30min sans retour à état neuro normal entre 2 épisodes ou
- 1 crise prolongée > 3min
Crises généralisées tonicocloniques : crise > 5min

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Comment se définit l’épilepsie ?

De quels critères dépendent les différentes épilepsies ?

A

Maladie cérébrale chronique définie par :
- Au moins 1 crise épileptique
- Prédisposition cérébrale durable à générer des crises, caractérisée par :
* Répétition de crises épileptiques ou
* Présence d’anomalies épileptiques à l’EEG à distance d’une crise
* Préexistence d’une lésion corticale épileptogène
*Conséquences neurobiologiques, neuropsychologiques, sociales et psychiatriques

Existe ≠ épilepsies : sd de pronostic et ttt répertoriés selon pls critères :

  • Type de crise épileptique
  • Anomalies EEG
  • Etiologie
  • Signes neurologiques associés

Rq : sd épileptiques sont svt âge-dépendants

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Epidémiologie :

Chez quelle pop l’épilepsie est-elle +freq ?

50% débutent avant quel âge ?

A

Prévalence : 0,5 %
Incidence de 0,5/1 000/an selon distribution bimodale
- +élevée chez enfant et >60 ans
- 50 % épilepsies débutent < 10 ans
- Incidence cumulative (proba dvper épilepsie) = 3, 1 % pour 1 personne vivant → 80 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels peuvent être les facteurs déclenchants ? (6)

A

Facteurs déclenchants

  • Manque sommeil
  • Surmenage
  • Sevrage BZD/ antiépileptiques
  • Ethylisme aigu ou sevrage alcoolique
  • Hypoglycémie
  • Stimulation lumineuse intermittente
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quels sont les 3 grands types de crises généralisés ?

A
  • Crise généralisée tonicoclonique
  • Crise myoclonique bilatérale
  • Crise absence : type ou atypqieu
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Crise généralisée : sémiologie clinique générale :

Quelles sont les 2 manifestations cliniques au 1er plan ?

A
  • Signes moteurs
  • Troubles de la conscience
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Crise généralisée : sémiologie clinique générale :

Quels peuvent être les signes moteurs ? (5)

Troubles conscience : quelle durée ?

A

Signes moteurs : d’emblée bilatéraux et symétriques

  • Toniques : contractions musculaires segmentaires soutenues
  • Cloniques : secousses musculaires segmentaires répétitives et rythmiques
  • Tonicocloniques : succession dans le temps phase tonique/phase clonique
  • Atoniques : interruption brève et soudaine du tonus de tout ou partie du corps
  • Myocloniques : contractions des muscles agonistes et antagonistes isolément ou en salves brèves

Troubles de conscience :

  • Durée brève (qq secondes) et constituer ppal signe de la crise au cours d’une abs ou
  • +longs (qq minutes) : associés signes moteurs marqués sur crise généralisée tonicoclonique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Crise généralisée tonicoclonique :

Quelle sont les 3 phases de cette crise et leurs caractéristiques ?

A

Phase tonique (10-20 secondes) :

  • Cri profond, abolition conscience, révulsion oculaire
  • Contraction tonique soutenue axiale et des membres : d’abord flexion puis extension
  • Apnée avec cyanose
  • Troubles végétatifs impt : tachycardie, ↑° TA, mydriase, rougeur visage, hypersécrétion bronchique et salivaire
  • Morsure latérale de langue possible
_Phase clonique (20-30s) :_
- Secousses **bilatérales**, synchrones, intenses, s'espaçant progressivement

Phase résolutive (ou post-critique), +longue, qq minutes :

  • Coma profond
  • Hypotonique : relâchement musculaire complet avec possible énurésie
  • Respiration reprend, ample, bruyante (stertor), gênée par l’hypersécrétion bronchique et salivaire
  • Si le sujet ne s’endort pas spontanément : confusion +/- agitation
  • Aucun souvenir de sa crise +/- oubli à mesure pdt phase post-critique
  • Svt céphalées, courbatures, voire dlr en relation avec trauma de la chute initiale ou luxation d’épaule/tassement vertébral sur phase tonique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Crise généralisée tonicoclonique :

Quelles caractéristiques de l’EEG : phase tonique ? phase clinique ? puis ?

Comment définit-on une récidive précoce ? Quelle attitude ?

Comment définit-on une confusion postcritique prolongée ?

A

EEG : rare d’enregistrer la crise

  • Anomalies EEG intercritiques = aide diag (+)
  • Modifications EEG :
  • * Phase tonique :* activité polypointes ou activité rapide
  • * Phase clonique :* polypointes-ondes progressivement ralenties, grande partie masquées par artefacts musculaires
  • * Puis* ondes lentes généralisées avant retour état antérieur après pls min/h selon l’âge

Récidive précoce :

  • Freq dans les 24h
  • => Si crise se répète rapidement (épileptique connu ou non) => inj IV lente 1 mg clonazépam ou 10 mg diazépam

Confusion postcritique prolongée

  • Sd confusionnel postcritique > 30min
  • A distinguer de l’état de mal non convulsif++ dont le diag n’est fait que par l’EEG
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Crise généralisée : myoclonies bilatérales :

Y a-t-il un trouble de conscience ?

Clinique ?

Freq à quel moment de la journée ?

Caractéristiques EEG ?

A
  • Seules crises généralisées sans trouble de la conscience :
    Cliniques
  • Secousses musculaires en éclair, isolées ou répétées en salves, en extension-flexion, avec lâchage ou projection de l’objet tenu (signe de la tasse de café) voire chute brutale
    - Spontanées ou provoquées par stimulations : stimulation lumineuse intermittente++
  • Freq immédiatement après réveil

EEG : polypointes-ondes généralisées, bilat’, symétriques et synchrones, typiques et freq, svt favorisées par la stimulation lumineuse intermittente (SU) => diag facile

Rq: Totalement ≠ des myoclonies de l’endormissement : aucune signification épileptique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Crises générlaisées : absences :

Définition d’une absence ?

Déiniftion absence “typique” ?

Caractéristiques EEG ?

A
  • «absence» = rupture du contact avec ↕ activité en cours, fixité voire plafonnement du regard pdt qq secondes
  • Typique <=> absence isolée, simple sur le plan clinique : aucun autre symptôme associé
  • EEG : anomalies pathognomoniques = décharges de qq secondes, généralisées, bilat’, symétriques et synchrones de pointes-ondes à 3 Hz, début et fin brusques, interrompant un tracé normal
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Crises générlaisées : absences atypiques :

Définition absence atypique ?

Caracétristiques EEG ?

A
  • Atypique <=> rupture du contact (svt incomplète) + autres symptômes

EEG : anomalies décrites p/r à l’absence typique :
- Début et fin +progressifs, décharges de pointes-ondes bilatérales irrégulières, asynchrones, < 3 Hz (pointes-ondes lentes), interrompant une activité de fond anormale

Rq:
Se rencontrent dans les épilepsies graves de l’enfant
S’associent à des crises toniques, atoniques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Crises focales : sémiologie électroclinique :

Succession clinique et valeut localisatrice : au début ? pdt la crise ? après la crise ?

Comment définit-on une crise partielle simple ? complexe ?

Quels diag différentiels ? (2)

A

Début :

  • *- Symptôme** a grande **valeur localisatrice
  • Peut être absent** si décharge initiale intéresse zone corticale associative

Pendant crise :

  • *- Succession temporelle** des signes cliniques reflète localisation initiale puis propagation de la décharge
  • Si propagation étendue, bilatérale dans des réseaux cortico-sous-corticaux => crise secondairement généralisée => phase tonique puis clonique, bilat’ avec troubles conscience
  • Après la crise : signes cliniques déficitaires : moteur, amnésie, confusion, aphasie <=> épuisement de la région corticale impliquée par la décharge épileptique

Crises partielles simples = sans modification de conscience : malade décrit tous les symptômes du début à la fin

Crises partielles complexes = avec altération de la conscience, d’emblée ou secondairement (l’interrogatoire de l’entourage permet de restituer la sémiologie)

Diag ≠el = aphasie et amnésie (imptce de l’interrogatoire des témoins)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Crise partielle simple :

Quelle valeut localisatrice en fct° des symptômes :

  • Paresthésie unilat’ avec marche bravais-jacksonienne (progression somatotopique)
  • Secousses cloniques ou contraction tonique unilat’ avec marche bravais-jacksonienne (progression somatotopique)
  • Hallucination visuelles élémentaires unilat’ (flash lumineux colorés svt mobiles)
  • Hallucinations auditives élémentaires unilat’ (sifflement ou bruits de moteur)
  • Hallucinations vestibulaires (sensation de rotation ou tangage ou roulis)
  • Hallucination olfactive
  • Hallucination gustative
  • Etat de rêve (hallucination visuelle complexe de scène avec composante mnésique) et sensation déjà-vu et déjà-vécu (illusion de familiarité)
A

Paresthésie unilat’ avec marche bravais-jacksonienne (progression somatotopique)
- Cortex somatosensitif controlat’ (berge post du sillon central)

Secousses cloniques ou contraction tonique unilat’ avec marche bravais-jacksonienne (progression somatotopique)
- Cortex somatomoteur primaire controlat’ (berge antérieure du sillon central)

Hallucination visuelles élémentaires unilat’ (flash lumineux colorés svt mobiles)
- Cortex visuel primaire controlat’

Hallucinations auditives élémentaires unilat’ (sifflement ou bruits de moteur)
- Cortex auditif primaire controlat’ (gyrus temporal transverse)

_Hallucinations vestibulaires (sensation de rotation ou tangage ou roulis)_
- Cortex vestibulaire (gyrus temporal supérieur, gyrus angulaire, opercule pariétal), pas de valeur latéralisatrice

Hallucination olfactive
- Cortex orbitofrontal ou noyau amygdalien, pas de valeur latéralisatrice

Hallucination gustative
- Région insulo-operculaire plutôt antérieure, pas de valeur latéralisatrice

Etat de rêve (hallucination visuelle complexe de scène avec composante mnésique) et sensation déjà-vu et déjà-vécu (illusion de familiarité)
- Région temporale interne (amygdale, hippocampe), pas de valeur latéralisatrice

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Crises partielles complexes :

Caractéristiques cliniques ?

A

1/ Rupture contact et/ou amnésie : initiale ou IIR à début partiel simple

2/ Modification comportement moteur :
- Réaction d’arrêt moteur : sujet reste immobile, yeux hagards, indifférent aux sollicitations extérieures
* Avec ou sans automatismes : oro-alimentaires (mâchonnement, déglutition, dégustation, pourléchage)
- Déclenchement d’une activité motrice automatique :
* Simple, dirigée vers le patient (grattage, froissement de vêtements) ou vers l’entourage (agrippement, manipulation)
* Complexe :

Automatismes gestuels +élaborés : déboutonner, fouiller poches, ranger objets
Automatismes verbaux : onomatopées, chantonnements
Automatismes ambulatoires : marcher, sortir sans raison comme un automate
Automatismes sexuels : masturbation
Séquences comportementales spectaculaires, volontiers nocturnes : agitation incoordonnée, gesticulation…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

EEG intercritque des crises partielles :

3 aspects intercritiques possibles ?

EEG pdt les crises partielles :

Peut-il être normal ?

Caractéristique des crises temporales (les +freq chez l’adulte) ?

A

Aspects intercritiques variables :

  • Aspect normal : EEG normal n’élimine pas diag de crise épileptique
  • Paroxysmes localisés : bien en accord avec diag de crise partielle
  • Signes de focalisation lente thêta ou delta : en faveur processus lésionnel, visible ou non à l’imagerie

Expression EEG pdt les crises partielles :
- Activité rythmique prolongée initialement localisée à qq électrodes et dont la topographie et la morphologie dépendent du siège de la décharge et de la cause de l’épilepsie

  • Si décharge épileptique localisée et profonde : EEG peut parfois être normal au cours d’une crise partielle (++crises partielles simples)
  • Crises temporales (crises partielles les +freq de l’adulte) : décharge épileptique caractéristique = activité rythmique de freq entre 5-9 Hz et initialement localisée sur les électrodes temporales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Valeur diag de l’EEG :

Quelles crises sont enregistrées facilement ?

Que peut-on faire si EEG normal entre les crises ? si crises nombreuses ?

A

Crises enregistrées facilement : absences (s’accorde mal avec un EEG constamment normal entre intercritique), myoclonies généralisées

  • Epreuves d’activation supplémentaires possibles : privation sommeil ou enregistrement de sommeil

Si crises nombreuses : EEG prolongé +/- enregistrement vidéo synchronisé peut être utile (vidéo-EEG)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Diagnostic syndromique : => diag et ttt différents

Quels sont les 3 grands groupes d’étiologies ?

A

1/ Epilepsies idiopathiques
= origine génétique présumée => par définition jamais IIR à lésion cérébrale
- Données cliniques + EEG suffisent pour les reconnaître sans imagerie cérébrale
- Identification repose sur :
* Description crises épileptiques
* Age survenue des 1ères crises
* Dvpmt et examen clinique normaux
* Anomalies EEG paroxystiques intercritiques caractéristiques sur rythme de fond N

- Pronostic : svt favorable, évolution spont → guérison/rémission facilement obtenue par monothérapie et parfois abstention thérapeutique

2/ Epilepsie symptomatique, structurelle ou métabolique
- lésion cérébrale diffuse ou focale, évolutive ou fixée, reconnue par l’imagerie cérébrale ou déficit neurologique, anomalie biologique

3/ Epilepsie cryptogénique = cause indéterminée qui échappe aux investigations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quels exemples d’épilepsie généralisées idiopathiques ?

A
  • Épilepsie-absences
  • Épilepsie myoclonique juvénile bénigne
  • Épilepsie avec crise généralisée tonicoclonique du réveil
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Épilepsie-absences chez l’enfant :

Quelle tranche d’âge ? prédominance sex ?

Clinique ?

Comment sont-elles facilement provoquées ?

Pronostic immédiat ?

Evolution ?

Critères moins favorables ? (4)

Caractéristiques de l’épilepsie-absence chez l’adolescent ?

A
  • Entre 3-12ans
  • Pic de freq : 7 ans avec prédominance féminine

Clinique : Absences typiques inaugurales, très freq → >100/jour

Facilement provoquées par : hyperpnée

- Bon pronostic immédiat dans 80% des cas

Evolution:

  • *- Disparition** des absences dès ttt et sans récidive
  • 40% → crises généralisées tonicocloniques isolées ou associées aux absences

Critères moins favorables :

  • Début tardif >8 ans
  • Survenue chez **garçons
  • Résistanceinitialeauttt
  • Photosensibilité**

De l’adolescence

  • Absences moins nombreuses
  • Début +tardif à l’adolescence
  • +espacées dans le temps => diag +difficile
  • Pronostic **moins favorable
  • Crises généralisées tonicocloniques** s’associent
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Épilepsie myoclonique juvénile bénigne :

Débute quand ?

Clinique typique ?

Quels facteurs favorisants ? (3)

Peut évoluer vers quel type de crise ?

EEG inter-critique ?

Quel ttt ? la pharmacodépendance est-elle freq ?

A
  • Début à l’adolescence

Clinique: secousses myocloniques en pleine conscience svt peu après le réveil : signe de la tasse de café du petit-déjeuner

Favorisées par :

  • *- Nuits écourtées
  • Réveils brusques
  • Photosensibilité**

Evolution : Peuvent précéder de pls mois/années la crise généralisée tonicoclonique

EEG intercritique typique : polypointes-ondes généralisées avec svt photosensibilité

  • Contrôle rapide sous monothérapie : pharmacodépendance car ↕ ttt => 90% récidive (=> poursuite du ttt au long cours)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Épilepsie avec crise généralisée tonicoclonique du réveil :

Débute quand ?

+freq chez quel sex ?

Quels facteurs déclenchants ? (4)

EEG intercritique ?

A

- Début svt à l’adolescence ou adulte jeune

  • +freq chez filles

Facteurs déclenchants :

  • *- Manque de sommeil
  • Absorption**excessive OH
  • Réveil provoqué
  • Photosensibilité**

EEG intercritique : pointes-ondes ou pointes généralisées

Rq: svt bien contrôlée par monothérapie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Epilepsies partielles idiopathiques :

Pronostic ?

ttt médical est-il systématique ?

1 exemple d’épilepsie partielle idiopathique ?

A

Pronostic tjrs favorable

Ttt médical non obligatoire

  • Epilepsie à paroxysmes rolandiques ou à pointes centrotemporales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Epilepsie à paroxysmes rolandiques ou à pointes centrotemporales :

Age de début ?

Pronostic ?

Dans quel cas on s’abstient de ttt ? sinon quel ttt ?

Caractères cliniques ?

EEG intercritique ?

A
  • Age début : entre 3-13 ans (légère prédominance masculine)

Pronostic : excellent, guérison vers 16 ans

  • Abstention ttt si : rareté des crises, brièveté, survenue nocturne
  • Si ttt indiqué => monothérapie avec ↕ vers 16 ans

Ses caractères sont les suivants

  • Survenue chez enfants indemnes de toutes lésions cérébrales anciennes ou évolutives
  • Crises partielles simples de la région buccofaciale : clonies hémiface, paresthésies langue ou gencives, hypersalivation, impossibilité de parler, enfant reste conscient pdt toute crise
  • Peuvent s’étendre au MS ou se généraliser IIR
  • Crises très liées au sommeil : bruits de gorge

EEG intercritique : pointes centrotemporales lentes biphasiques, rythme fond normal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Epilepsies partielles symptomatiques structurelles :

Classées selon le lobe anatomique d’origine et l’étiologie

1 exemple ?

A

Epilepsie de la face interne (ou mésiaLe ou médiale) du lobe temporal avec sclérose (ou atrophie hippocampique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Epilepsie de la face interne (ou mésiaLe ou médiale) du lobe temporal avec sclérose (ou atrophie hippocampique) :

Quel ATCD ?

Début des crises ?

Crise typique ?

Avec quelle crise ne faut-il pas la confondre ?

Evolution ?

Quelle corrélation permet de la localiser ?

Quelle caractéristique en IRM ?

Quel ttt si pharmaco-résistance ?

A

ATCD de convulsions fébriles compliquées dans l’enfance

Début des crises temporales pdt adolescence/adulte jeune

Crise la +typique :

  • Gêne épigastrique ascendante
  • Sensation de déjà-vu voire état de rêve : hallu visuelle complexe avec svt scène précise pouvant correspondre à un souvenir
  • ↕ psychomoteur avec fixité du regard, mâchonnement ample et lent (chewing-gum), activité gestuelle simple (émiettement, frottement) et attitude dystonique d’un mbre controlatéral
  • Crise partielle simple ou complexe +/- généralisé

Evolution = répétition des crises, svt groupées sur 1 ou pls jours, entrecoupées d’intervalles libres de durée variable

  • Corrélations cliniques et EEG (EEGvidéo) permettent de les localiser

IRM : atrophie ou une sclérose hippocampique

Ttt chirurgical => guérison 80 % des cas si pharmaco-résistance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Epilepsie généralisées symptomatiques :

2 exemples ?

A
  • Sd de West, ou maladie des spasmes en flexion
  • Sd de Lennox-Gastaut
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Sd de West, ou maladie des spasmes en flexion :

Apparait à quel âge ?

Triade faisant le diag ? (3)

Quelles causes possibles ? (2)

A
  • Apparaît entre 4ème et 7ème mois

Triade

  • Crises : spasmes infantiles, en salves, 3x +svt en flexion qu’en extension
  • Régression psychomotrice : enfant indifférent, ne sourit plus, n’apprend plus rien et perd même ensuite ses acquisitions antérieures
  • EEG pathognomonique : hypsarythmie (ondes très amples, très lentes, pointes sans régularité, diffuses, permanentes), interrompue lors des spasmes par un aplatissement transitoire (suppression burst)

Causes :

  • Idiopathique 1x/3 : pronostic pas forcément péjoratif si ttt tôt
  • Si IIR : +svt lié à encéphalopathie fixée qui => déjà retard psychomoteur, +/- maladie métabolique ou phacomatose (maladie de Bourneville) => pronostic +sévère
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Sd de Lennox-Gastaut :

Peut suivr quel sd ?

Début quand ? pic de freq ?

Triade du diag ?

Evolution ? Pronotic ?

A
  • Début < 8 ans, Pic freq entre 3-5 ans

Triade :
- Crises quotidiennes toniques, atoniques, absences atypiques coexistant chez 1 patient
- Troubles mentaux, retard intellectuel, troubles personnalité, troubles caractériels +/- comportements autistiques ou prépsychotiques
- EEG intercritique : pointes-ondes lentes (rythme de 1,5-2/s) en bouffées bisynchrones +/- symétriques, très nombreuses, sur rythme de fond ralenti à l’état de veille
* Pdt sommeil : décharges de rythmes rapides recrutants correspondant à des crises toniques pathognomoniques au cours du sommeil

Pronostic : sévère

Evolution : périodes cycliques d’aggravation/rémission sont freq, indépendamment du ttt choisi

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Cas particulier : Convulsions fébriles “simples” :

Excellent pronostic à quel âge ?

Caractéristiques cliniques ?

Traitement ? (2)

A

Excellent pronostic : > 1an

Caractéristiques :

  • Crises bilatérales, cloniques ou tonicocloniques < 15min
  • Ne se répétant pas au cours d’un même épisode fébrile
  • Sans signe de localisation critique ou post-critique
  • Typiquement 24h après installation fièvre, lors de l’acmé/défervescence thermique
  • Fièvre virale à 95 %

Traitement :

  • Antipyrétiques si fièvre ≥ 38 °C = mesure préventive essentielle
  • *- Antiépileptique** est rarement indiqué, si >3 convulsion fébrile
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Cas particulier : convulsion fébrile “compliquées” :

Quels critères de gravité ? (4)

Quel bilan si 1 seul critère de gravité ? (3) quelle ttt si 1 seul critère de gravité ?

Rsique d’épilepsie ultérieure ?

Si convulsion fébrile prolongée : quel ttt d’attaque ?

A

Critères de gravité :

  • < 1 an chez sujets présentant svt ATCD familiaux d’épilepsie
  • Convulsions asymétriques ou unilat’, >15 min
  • Salves au cours d’un même épisode
  • Déficit post-critique d’intensité variable

1 seul critère de gravité => :

  • Bilan neuro : EEG, PL, examen neuroradio
  • Ttt antiépileptique prophylactique 2 ans au moins après dernière convulsion

Risque d’épilepsie ultérieure : directement proportionnel au nombre des critères de gravité

  • *- 50 % si ≥ 3 critères**
  • Risque d’épilepsie de la face mésiale temporale serait directement corrélé à la durée de la convulsion fébrile

Si convulsion fébrile prolongée :
- Ttt d’attaque = diazépam intrarectal 0,5 mg/kg

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Quels sont les facteurs et signes de gravité d’une crise d’épilepsie ?

A

Facteurs et signe de gravité :

  • Répétition des crises
  • État de mal convulsif
  • Confusion mentale >30 min
  • Fièvre > 38°c
  • Déficit postcritique
  • Éthylisme aigu / sevrage alcoolique
  • Éthylisme chronique, intoxication
  • Trouble métabolique
  • TC
  • Maladie générale : cancer, lymphome, sida
  • Grossesse
34
Q

Quelles peuvent être les causes lésionnelles d’une épilepsie ? (5)

A
  • Causes tumorales
  • Causes vasculaires
  • Causes traumatiques
  • Causes infectieuses
  • Anomalies du dvpmt cortical
35
Q

Causes tumorales :

Touche °quelle pop ?

Plutôt sous ou sus-tentorielle ?

A
  • Rares chez enfant/ado, 10-15% chez adulte

- Supratentorielles dans 20-70% des cas

36
Q

Quelles causes vaculaires ? (3)

A
  • *AVC ischémiques et hémorragiques (artériels ou veineux)**
  • A la phase aiguë : AVC hémorragiques (5-25% des cas) et thrombophlébites cérébrales +svt que lors d’un AVC ischémique
  • A distance de l’AVC : cicatrices corticales des AVC = 1 des causes les +freq des épilepsies du sujet âgé

Malformations vasculaires : malfo artérioveineuses et cavernomes

37
Q

Comment classse-t-on les crises de cause traumatique ?

A

Crises précoces : 1ère semaine suivant trauma
= FR d’une épilepsie ultérieure

Crises tardives de mécanismes ≠

  • En pratique : rare
  • 70% s’installe <2 ans après trauma, risque ↓ ensuite progressivement
38
Q

Causes infectieuses :

Quelles atteintes ?

Quel ppal germe dans les zones tropicales ?

A

Infections parenchymateuses : encéphalites, méningo-encéphalites, abcès cérébraux

Neurocysticercose = cause ppale d’épilepsie dans les zones tropicales

39
Q

Quelles peuvent être les étiologies non lésionnelles ? (3 tirroires)

A
  • Toxique
  • Médicamenteux
  • Métabolique
40
Q

Causes toxiques :

Quel toxique ppal ? dans quelles situations ? (3)

Quels autres toxiques ? (5)

A

- OH

Crises dans 3 situations :
- Prise excessive et inhabituelle grande quantité
- Sevrage, absolu ou relatif, chez éthylique chro
- Epilepsie alcoolique = répétition spont de crises chez OH chronique en l’abs de sevrage ou ingestion impte :
* Crises peu freq, généralisées, rarement partielles
* Facteurs étiologiques ajoutés sont freq : trauma, vasculaires
* Peut nécessiter ttt spécifique même si ↕OH peut suffire à la contrôler

Autres toxiques : cocaïne, amphétamines, plomb, manganèse, organophosphorés

41
Q

Causes médicamenteuses :

Quelles onst les 3 façons d’un psychotrope d’impliquer des crises ?

Quelle précaution pour les ttt non psychotrope convulsivants ? quels ttt ?

A

Psychotropes peuvent => :

  • Crises épileptiques sans surdosage : imipraminiques, tramadol
  • Surdosage : lithium, antidépresseurs
  • Sevrage : BZD, barbiturique

Ttt non psychotropes dits convulsivants => u

  • *- Renforcement ttt antiépileptique** ou
  • *- Eviter chez l’épileptique** : théophilline, ciclosporine, isoniazide, méfloquine
42
Q

Causes métaboliques :

lesquelles ?

Que recherche-t-on systématiquement chez le Nné ?

A
  • Hypoglycémies, hCa, hNa peuvent => crises généralisées tonicocloniques
  • Hyperglycémies avec hyperosmolarité peut => symptomatologie déroutante avec crises partielles sérielles
  • IRénale : myoclonies classiques
  • Nné : causes métaboliques et déficits en vitB recherché systématiquement
    * Persistance de convulsions => inj IV, sous contrôle EEG, 50-200 mg de vitB6
43
Q

Diagnostique différentiel d’un crise généralisée tonicoclonique ? (2)

A
  • *Syncope convulsive :** facteurs déclenchant et lipothymies initiales
  • A ≠er d’un signal symptôme épileptique
  • Durée brève, qq secondes, fin brutale, abs de confusion ou déficit post-critiques
  • Si convulsions : bilat’ brèves et peu nombreuses
  • Liée à : malaise vagal, HTO, TdR cardiaque
  • *Crise psychogène non épileptique (hystérie) :** distinction délicate tant la sémiologie peut être comparable en l’abs d’un EEG vidéo
  • Pb d’autant +complexe que chez certains patients : crises épileptiques authentiques / crises psychogènes non épileptiques coexistent
  • Mais : chute non brutale, => pas de blessures, agitation motrice ≠, coma/confusion postcritique très raccourcis/inexistants
44
Q

Diag différentiel de crise partielle simple ? (3)

A

AIT : signes déficitaires exclusivement, durée +longue lors de l’AIT (20-30min ou +)

  • *Migraine avec aura :**
  • Céphalées peuvent suivre des crises épileptiques
  • Inversement : aura migraineuse peut avoir symptômes hallucinatoires ou illusionnels
  • Mais dynamique temporelle ≠ : marche migraineuse +progressive et +lente, se déroulant sur pls dizaines de minutes

Crises d’angoisse et attaques de panique : durée +longue, mais intrications possibles avec sémiologie épileptique et distinction peut être délicate en l’absence d’enregistrement EEG-vidéo

45
Q

Diag différentiel de crise partielle complexe ? (3)

A
  • Crises d’agitation, colère ou émotives
  • Parasomnies : somnambulisme, terreurs nocturnes
  • Ictus amnésique : ne se discute qu’en l’abs de témoin : caractère adapté des conduites, nature purement amnésique du trouble avec oubli à mesure relevé par des questions stéréotypées itératives
46
Q

Quelle biologie systématique ? +++ (4) (en gros éliminer les causes métabo)

A

Examen systématique : glycémie, Na, Ca, NFS

47
Q

Consignes à suivre si crise généralisée tonicoclonique ?

A
  • Dégagez l’espace autour de moi
  • Protégez ma tête : coussin ou vêtement replié sous la tête
  • Desserrez mes vêtements : col, ceinture
  • +/- enlevez lunettes
  • Dès que possible, m’allonger sur le côté
  • Attendre mon retour à la conscience
  • Avertir les secours (15 ou 18) si la crise > 5min
  • Ne me déplacez pas pdt la crise si ce n’est pas indispensable
  • N’entravez pas mes mvts
  • Ne mettez rien dans ma bouche
  • Ne me donnez rien à boire
48
Q

Faut-il un ttt antiépileptique en urgence après 1 crise isolée ?

Si risque de récidive/angoisse : quel ttt préventif peut-on donner ?

Quelle attitude si récidive d’un 2ème épisode dans les minutes ?

A
  • Ttt antiépileptique en urgence n’est pas justifiée après 1 crise isolée
  • Toutefois si risque récidive/angoisse sujet impt => prévention récidives possibles par clobazam (60 mg J1, 40 mg J2 et 20 mg J3)
  • Si 2ème épisode survient dans les minutes suivantes : antiépileptique => prévention récurrence des crises : 10 mg diazépam (Valium®) intrarectale chez l’enfant, IM/IV chez l’adulte
    * /!\ inj IV d’efficacité +rapide mais doit être réalisée lentement chez adulte avec fct° respi N
49
Q

Crise épileptique survenant chez un épileptique connu :

Hospitalisation ?

Si crise habituelle, que rechercher ? (2) quelle attitude p/r au ttt ?

Si crise différente de d’habitude ?

A
  • H° pas indispensable

Si crise habituelle, rechercher :

  • Facteur favorisant : manque sommeil, OH/toxique, fièvre…
  • Mauvaise observance ttt : contrôle taux sanguin si suspicion ou erreur de prise ou d’interférence ttt
  • Nouvelle crise peut => réajustement doses ou changement de ttt

Si crise ≠ de d’habitude :

  • Reconsidérer diag syndromique
  • Vérifier recherche étiologique : TDM/IRM si crise partielle, d’autant +si focalisation
50
Q

Crise épileptique survenant dans un contexte d’agression cérébrale aiguë :

Si pathologie lésioinnelle aiguë : Quels types de crise le +svt ? Quel ttt impt ? Antileptique est-il systématique ?

Si pathologe non lésionnelle : quels types de crises ? quel ttt ?

A

Si pathologies lésionnelles aiguës (trauma, vasc, infectieuse, tumorale…) :
- Les crises sont :
* Partielles
* Partielles secondairement généralisées
- Ttt étiologique+++
- Antiépileptique pdt phase aiguë n’est pas systématique

Si pathologies non lésionnelles (toxique, métabolique … ) :

  • Crises sont généralisées tonicocloniques
  • Ttt = exclusivement celui de la cause

Rq: si crise partielle/secondairement généralisée => rechercher patho lésionnelle associée (TDM)

51
Q

1ère crise d’apparence isolée ou dite crise spontanée :

Hospitalisation ?

Que recherche l’interrogatoire et l’excl ?

Quel bilan bio de base ?

En pratiue quels sont les 3 sd épileptiques ne justifiant pas une imagerie ?

A

Interrogatoire malade/témoins recherche : autres types de crise, ATCD perso/familiaux pouvant orienter vers sd épileptique
ExCl recherche :
- Focalisation neurologique
- Sd méningé
- Affection médicale non patente

Bilan bio si trouble métabolique/origine toxique est suspecté(e) :
- Glycémie, électrolytes, fct° rénal, BH, alcoolémie

En pratique, seules 3 sd épileptique ne le justifient pas :

  • Epilepsie-absences
  • Epilepsie myoclonique juvénile bénigne
  • Epilepsie à paroxysmes rolandiques

=> imagerie pour toute crise épileptique inaugurale, isolée, ne s’intégrant pas d’emblée et de façon évidente dans un sd épileptique non lésionnel

52
Q

1ère crise d’apparence isolée ou dite crise spontanée:

Dans quel cas l’imageri peut-elle être faite à distance ?

Quelle imagerie ?

Quelles indications de la PL ? (2)

Quand l’EEG est-il le +rentable ? (2)

A
  • Imagerie peut être pratiquée à distance si examen neuro normal (en pratique : situation d’urgence d’une 1ère crise => réalisation rapide)
  • Si TDM en 1er : IRM à distance en complément, ++ si TDM normal et qu’une épilepsie lésionnelle est fortement suspectée

PL si :

  • Céphalée aiguë avec TDM cérébral normal (épistaxis méningée)
  • Contexte fébrile (méningo-encéphalite)

EEG : rentabilité diag > si réalisé :

  • En l’absence de ttt antiépileptique (BZD)
  • Dans les 24-48h succédant l’épisode aigu
53
Q

Quand décide-t-on de traiter le +svt une épilepsie ?

Dans quel cas peut-on discuter de ttt une crise focale dès la 1ère crise ?

Dans quel cas peut-on discuter de ttt une CGTC spontanée dès la 1ère crise ?

Peut-on réaliser un ttt d’épreuve à visée diag ?

A

Décision du ttt antiépileptique : Svt après 2 crises épileptiques espacées d’au moins 24h

Indication de ttt d’1ère crise focale si :
- Lésion cérébrale épileptogène préexistante à cette 1ère crise focale_Indication de ttt d’une 1ère_

CGTC spontanée peut être licite si :

  • Absence facteur déclenchant
  • Anomalies paroxystiques épileptiques généralisées sur l’EEG intercritique
  • Vécu de la 1ère crise et ses conséquences directes (chutes, blessures, TC, luxation d’épaule, tassement vertébral…)
  • Selon l’anxiété et demande du malade
  • Selon l’âge : risque chute chez personnes âgées
  • Profession à risques ou non

- Traitement « d’épreuve» à visée diag totalement CI ++++

54
Q

Quels sont les 4 volets du ttt de l’épilepsie ?

A

1/ Supprimer les crises :
- Ttt curatif (étiologique) :
* Supprimer cause par ablation lésion corticale (cavernome, malformation corticale) si épilepsie focale (partielle) pharmaco-résistante structurelle
- Ttt symptomatique :
* Eviction facteurs favorisant : facteur métabolique, photosensibilité, facteur toxique
* Ttt antiépileptiques de fond efficaces dans 60-75%

2/ Education thérapeutique :

  • Expliquer ≠ entre crise (symptôme) et épilepsie (maladie)
  • *- Détecter facteurs favorisant** ou déclenchant

3/ Aide psychologique : menace d’une crise est permanente mais survenue imprévisible

4/ Accompagnement social : prévenir conséquences sur scolarisation, emploi, conduite, loisirs

55
Q

Quels sont les mécanisems d’action supposés des anti-épileptique ?

A

Mécanismes d’action supposés :

  • Renforcer inhibition synaptique (gabaergique)
  • er excitation synaptique (glutamatergique)
  • Stabiliser membranes cellulaires (blocages des canaux à Na+ ou Ca2+ voltagesdépendants)
  • Spectre d’efficacité selon le type de crise
56
Q

Règles générales du ttt antiépileptique :

Quelle condition obligatoire avant ttt ?

Attention au type de crise :

  • quelle forme ne nécessite pas de ttt ?
  • quelles formes risquent une aggravation sous certains antiépileptique ?

Hors type de crise, de quoi tient-on compte également ? (3)

Tjrs commencer par cb de ttt ?

Quelle dose ?

Le patient peut-il arrêter bruatlement son ttt ?

Quelles sont les CI du valproate de sodium ? quel bilan pré-ttt en conséquence ?

Quels EI de lamotrigine ?

Quels EI du valproate de sodium ?

Après cb de temps de ttt peut-on l’arrêter ?

A
  • Si et, seulement si maladie épileptique avérée
  • Formes ne nécessitant pas de ttt : épilepsie à paroxysmes rolandiques
  • Risque d’aggravation paradoxale : absences et myoclonies avec certains antiépileptiques (ex : Tégrétol® = carbamazépine, Lamictal®= lamotrigine)

Orienté également selon contexte clinique : âge, sexe, comorbidités éventuelles

- Tjrs commencer par monoT en 1ère et en 2ème intention, puis si échec, biT rationnelle

  • Dose minimale efficace par titration progressive
  • Jamais ↕ brutal +++

Valproate de sodium (Dépakine Chrono®) : => **ASAT/ALAT, NFS, TP

  • Hépatite active ou ATCD hépatite
  • Troubles préexistants coagulation
  • Grossesse**

Informer EI rares mais graves et EI freq :
- LamictalR (lamotrigine) :
* Risque d’éruption cutanée au cours des 1ère mois (10%)
* Risque ↕ ttt par nécrolyse épidermique toxique (sd Lyell, rare < 1/1000 mais grave)
- Valproate de sodium : hépatite, thrombopénie, tératogénicité, prise de poids

Possibilités ↕ttt après un temps suffisant sans crise de pls années : minimum 2-3 ans

57
Q

Suivi :

Quel rysthme de suivi ?

Pour quels ttt est-il sytématique ? (3)

Si crises disparaissent et ttt bien supporté : freq des EEG ? arrêt du ttt ?

Si ttt mal toléré sans crise : si EI grave ? (2) si EI mineurs ? (1)

Si ttt mal toléré mais crises persistantes ? (2)

Définition d’une épilepsie pharmaco-résistante ? quelle attitude si épilepsie partielle symptomatique (non idiopathique) ?

A

Efficacité/tolérance : M1, M3, puis /6 mois

Contrôle bio de tolérance selon ttt :

  • Systématique pour : Valproate de Na (DépakineR), Oxcarbazépine (TrileptalR), Lamotrigine (LamictalR)
  • Non systématique : Lévétiréctam (KeppraR)

Attitude si crises disparaissent et ttt bien supporté :
- Contrôle régulier EEG : pas plus 1x/an si épilepsie bien contrôlée
- ↕ ttt proposé de manière très progressive (sauf cas particulier des sd épileptiques pharmacodépendants = épilepsie myoclonique juvénile bénigne) après 2-3 ans sans crise avec l’assentiment du patient, tjrs progressif++, et si :
* EEG répété normal
* Abs
delésion cérébrale potentiellement épileptogène

Attitude si ttt mal toléré :
- Si EI grave (éruption cutanée) :
* ↕ rapide
* Choisir autre antiépileptique avec BZD temporaire en attendant taux sanguins actifs
- Si EI mineurs :
* Substitution progressive avec autre antiépileptique

Attitude si ttt bien supporté mais crises persistent :

  • Vérifier observance et hygiène de vie : dosages sanguins antiépileptiques
  • ° progressive poso fct° tolérance, puis essai autre antiépileptique en mono/biT

Définition épilepsie pharmaco-résistante :
- = résistance à ttt médical bien conduit sur 2 lignes de ttt à poso efficace dans les 2 premières années

Si épilepsie partielle non idiopathique :
- Pharmaco-résistance doit => évaluation chirurgicale (EEG-vidéo, examen neuropsy, imagerie isotopique et fonctionnelle, +/- implantation intracorticale d’électrodes EEG ou stéréo-EEG)

58
Q

Moyens thérapeutiques non médicamenteux :

Quels sont ces autres moyens thérapeutiques ? (3) et leurs indications ?

A

1/ Chirurgie : lésionectomie ou cortectomie, indiquée si :
- Epilepsie partielle pharmacorésistante, unifocale, <=> aire corticale non fonctionnelle (ou donc l’ablation n’aura pas de conséquence fonctionnelle grave) et accessible chirurgicalement

2/ Stimulation chronique du nerf vague : méca d’action imparfaitement connu
- Indications : épilepsies focales pharmaco-résistantes, CI pour cortectomie

3/ Régime cétogène : si pharmaco-résistance, efficace uniquement chez l’enfant

59
Q

Vie quotidienne :

Quel régime alimentaire ?

Quelle RHD ?

Comment prévenir les risque domestiques ?

Quels sports sont CI ?

Dans quelles conditions la piscine est-elle autorisée ?

Quelle PEC des soins ?

A
  • Aucun régime alimentaire : OH avec modération
  • Limiter facteurs favorisants : éviter dettes de sommeil

Prévenir risques domestiques par moyens simples : mobilier sans arêtes, literie basse, $ de sécurité pour l’arrivée d’eau chaude, protection plaques de cuisson, douches préférées aux bains

Seuls les sports où 1 crise mettrait en jeu pronostic vital sont interdits :
- Alpinisme, plongée sous-marine, deltaplane, planche à voile, sports mécaniques…

  • Rq : piscine autorisées si patient accompagné + surveillance + crises maîtrisées
  • Déclaration ALD + 100% pour épilepsie sévère
60
Q

Avenir scolaire, professionnel:

Quelles professions sont interdites ?

A

Certaines professions sont interdites :

  • Chauffeurs poids lourds/transport en commun
  • Travail en hauteur
  • Carrières militaires
  • Bcp d’emplois dans la fct° publique

Aide médecin du travail + collaboration des ≠ intervenants sont très utiles

  • Analyse selon :
  • Sd épileptique
  • Evolution sous ttt, choix et possibilités perso*
61
Q

Conduite automobile :

Dnas quelles circonstances la conduite de poids loruds/transport est possible ? (2)

Quelles conditions pour les autres véhicules ?

Qui doit faire les démarches ?

A

Conduite poids lourds/transport en commun n’est possible qu’après :
- Guérison + recul sans crise de 10 ans sans ttt

Possible pour autres véhicules après :

  • Avis médecin agréé pour permis de conduire auprès de la préfecture
  • Epilepsie stabilisée depuis 12 mois, selon sd

Démarche : à faire par le malade et non médecin (qui doit en informer le malade et seulement lui)

62
Q

Contraception :

Avec quels inducteurs enzymatiques la pilule est-elle CI ?

Quel moyen faut-il référer ?

A
  • Carbamazépine, oxcarbazépine, eslicarbazépine, phénytoïne, phénobarbital
  • DIU
63
Q

Grossesse :

Quel est le risque ppal des anti-épileptique ? Dans quels cas le risque est d’autant plus élevé ? (3) Avec quels ttt est-il très élevé ?

A

Ppal pb = risques tératogènes des antiépileptiques
Risque d’autant +↑é si :
- Association de pls antiépileptiques
- Poso ↑ée
- ATCD familiaux de malfo

Très ↑é avec : Valproate de Na (Dépakine®), Carbamazépine (Tégrétol®), Phénobarbital (Gardénal®), Phénytoïne (Di-Hydan®) à éviter

64
Q

Quel risque en plus de la téraotogénicité pour le valproate de sodium ?

Quelle supplémentation conseillée si valproate de sodium, carbamazépine, lamotrigine ? si barbiturique ?

Quelle surveillance écho pdt la grossesse ?

A

Valproate de Na => risque tératogène + risque accru troubles neuro-dvpmt chez enfants exposés in utero => règles spécifiques de prescription chez femme en page de procréer :
- Prescription initiale par neurologue, brochure d’info pour patiente, accord de soins

Valproate de Na (Dépakine®), Carbamazépine (Tégrétol®), Lamotrigine (Lamictal®) : Acide folique vitB9 (10mg/j) avant conception/pdt grossesse

Barbiturique : vitK pdt dernier trimestre et période néonatale si :

Surveillance obstétricale/écho : +rapprochée pdt 1er et 2èmeT pour détecter éventuelle malfo (crête neurale et cardiaque)

65
Q

Etats de mal épileptique

Définition ?

A

= états épileptiques fixes et durables et caractérisés par répétition rapprochée de crises récurrentes, avec persistance pdt phase intercritique d’une altération de la conscience et/ou de signes neuro traduisant un épuisement neuronal des aires corticales impliquées dans les décharges électriques

66
Q

En pratique :

Comment définit-on un état de mal (EDM) non convulsif ?

Comment définit-on un EDM d’une CGTC ?

Quelles sont les 2 situations d’EDM que l’on distingue ?

A

Etats de mal non convulsifs (partiel)

  • 2 crises en 30min ou
  • 1 crise prolongée (30min)

Si CGTC :

  • 2 crises généralisées tonicocloniques successives sans retour à la conscience entre les 2
  • 1 crise tonicoclonique > 5min (urgence vitale)
67
Q

État de mal épileptique convulsif :

Quelles conséquences après 30 min ?

Quelles conséquences après 1h ?

Quelle évolution sans ttt ?

Mortalité avec ttt ?

A

En 30 min : troubles neurovégétatifs, acidose, œdème cérébral => : auto-entretient et aggravation situation clinique

En 1h : lésions neuronales anoxo-ischémiques rapidement irréversibles => séquelles neuro

Evolution spont = décès par collapsus cardiorespiratoire sur défaillance multiviscérale

Mortalité de l’état de mal épileptique convulsif traité : 10-20%

68
Q

Etat de mal larvé :

Définition ?

Tableau clinique ?

Quand survient-il ?

A
  • Etat de mal persiste => dissociation électromécanique s’installe
  • *- Activité électrique paroxystique persiste** mais souffrance cérébrale => transmission du message moteur aux muscles squelettiques impossible

Tableau dominé par : coma/désordres neurovégétatifs, convulsions minimes (brèves contractions axiales/visage/révulsion oculaire)

Survient si :

  • EDME non ou insuffisamment traité ou
  • EDME masqué par sédation/curarisation
69
Q

État de mal épileptique non convulsif :

Quel symptôme ppal ?

2 exemples ?

EEG ?

ttt ?

A

Symptôme ppal = confusion mentale d’intensité variable (simple ralentissement idéomoteur → stupeur) pouvant persister des heures/jours

  • Mal épileptique-absences : association myoclonies périoculaires ou buccales (50%)
  • Mal épileptiques partiels complexes : confusion mentale = symptôme isolé, rarement associé à des mâchonnements, des automatismes

EEG : activité paroxystique continue d’apparence généralisée ou focale

  • Inj IV BZD normalise l’EEG et => disparition confusion dans les secondes qui suivent
70
Q

2 autres EDME ?

A
  • *EDME partiels simples somatomoteurs** = répétition sérielle de crises partielles motrices
  • Adversion tête/yeux peut précéder convulsions
  • EEG : décharges niv régions rolandiques controlat’
  • Etiologies si état de mal inaugural : ++ lésions vasculaires ou tumorales
  • *EDME tonique** = répétition à intervalles brefs de crises toniques + manifestations végétatives
  • Etiologies : encéphalopathies épileptiques de l’enfant++
71
Q

Quel facteur favorisant de l’EDME chez le patient épileptique ?

Quels facteurs favorisants qq soit le patient ?

A

Patient épileptique :
- Sevrage/sous-dosage par non-observance/modification ttt => dosages antiépileptiques en urgence

Qq soit patient :

  • Agression cérébrale aiguë directe : vasculaire, tumorale, infectieuse, traumatique
  • Agression cérébrale indirecte : désordres hydroélectrolytiques et causes toxiques (OH, antidépresseurs tricycliques…)
  • Introduction ttt pouvant => convulsions (psychotrope, théophilline, ciclosporine, isoniazide, méfloquine)
72
Q

Quel daig différentiel devant un EDME ?

A
  • Syncopes convulsivantes à répétition, IIR à TdR ou conduction cardiaque =>ECG
  • Accès de décérébration tonique accompagnés parfois de mvt d’allure clonique, symptomatiques d’un engagement cérébral ou d’une anoxie aiguë
  • Manifestations de conversion hystérique
  • Etat de mal myoclonique chez l’épileptique connu :
    * Myoclonies répétées svt en pleine conscience
    * Certaines encéphalopathies (+=anoxiques)
    * Etat de mal myoclonique majorité non épileptique
    * EEG reste indiqué
  • Etats de mal non convulsifs (état d’absence, état de mal partiel complexe) se manifestent
    * => sd confusionnel + troubles vigilance → rarement coma
    * Parfois séméiologie psychiatrique ou conduites automatiques
    * Diag ne peut être confirmé que par l’EEG
73
Q

CAT si DEME inaugural :

Quelles étiologies recherche-t-on ? quel % idiopathique ?

Quelle biologie systématique ? +++

A

Rechercher lésion cérébrale focale/perturbation systémique aiguë +++ :
- Affections cérébrales focales aiguës ou séquelles (+freq) :
*
AVC, tumeurs, lésions post-trauma, infections aiguës du SNC
- Perturbations systémiques :
* Hypoglycémie, hyponatrémie
* Anoxie cérébrale
* Intoxications médicamenteuses : tricycliques, théophylline, isoniazide, ATB
* Certains sevrages : BZD, OH

  • 20% : aucune cause => peut être la 1ère manifestation d’une maladie épileptique

Examen comp systématiques :
- Glycémie, Na, Ca

74
Q

Dans quels cas réalise-t-on une imagerie ? (5)

Quelles indications de la PL ? (3) Quelle caractéristique de la PL dans l’EDME pose pb pour l’interprétation ?

Quand l’EEG est-il indiqué ?

Quelle biologie traduit le retentissement de l’EDME ? (2)

A

Imagerie cérébrale (TDM sans /avec inj - IRM) après ↕ même transitoire de la convulsions si :

  • Après TC/acte neurochirurgical
  • Signes focaux cliniques (début partiel secondairement généralisée ou signes déficitaires
  • Signes récents d’HTIC
  • PL nécessaire
  • Notion de néoplasie

PL requise (si abs CI) si :

  • Contexte infectieux
  • IDp°
  • Recherche étiologique (-)

PL de l’EDME : pléiocytose modérée (20-30 éléments/mm 3) sans infection => pb d’interprétation

EEG indiqué si :

  • Doute persistant sur pseudo-état de mal
  • Suspicion d’EME non convulsif à expression confusionnelle
  • Si persistance trouble conscience afin de déterminer persistance activité critique (EDME larvé)

Bio : ↑° enzymes musculaires (rhabdomyolyse) freq et hyperlactatémie

75
Q

Quelle PEC respi immédiate ?

Quels troubles sanguins recherche-t-on pour traiter immédaitement ?

Quelle supplémentation si éthylique ?

cb de VVP ? pourquoi ?

A
  • Assurer perméabilité VAS (canule Mayo) + oxygénation 10 L/min +/- assistance respiratoire (détresse respi)
  • Rechercher + traiter hypoglycémie/hNa
  • VitB1 systématique si éthylique

2 VVP :

  • 1 réservé aux **antiépileptiques
  • Sérum salé isotonique** + 50cc de sérum glucosé 30%

Rq:
Hyperthermie combattue
Surveillance continue : HD (TA entre 70-90mmHg), respi (FR, sat), neuro

76
Q

Interrompre l’activié épileptique :

Quel ttt immédiat ? Si échec ?

Si nouvel échec ?

Si crise persiste > 20min ?

Si crise persiste > 40 min ?

A

Injecter immédiatement (t0):

  • 1 ampoule 10 mg diazépam IV en 3min OU
  • 1 ampoule 1 mg clonazépam en 3min
  • Si échec : répéter immédiatement 1 seule fois

Mettre en place immédiatement après :

  • Fosphénytoïne ou phénytoïne
  • 20 mg/kg d’équivalent-phénytoïne (E-PHT)
  • *- Sans dépasser 150 mg/min** pour **fosphénytoïne
  • Sans dépasser 50mg/minpourphénytoïne**

Si crises persistent après 20min :

  • Phénobarbital 20 mg/kg
  • *- Sans dépasser 100 mg/min**

Si crises persistent > 40 min
- Thiopental (Nesdonal®) : 5 mg/kg en bolus puis 5 mg/kg/h = AG

77
Q

Si PEC d’un patient 30 min après le début de la crise :

Quelle PEC d’emblée ?

Si persistance après 5 min ?

Si persistance 20min après début perf phénobarbital ou 30min après perf de phénytoïne/fosphénytoïne ? (2)

Si persistance au delà ?

A

D’emblée BZD + antiépileptique prolongée de 1ère intention : phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne ou +rarement valproate de sodium

Si persistance convulsions 5min après ces deux 1ère inj : 2nd inj même BZD, même dose mais de ne pas répéter l’antiépileptique d’action prolongée

Si persistance convulsions 20min après début perf phénobarbital ou 30min après perf de phénytoïne/fosphénytoïne => :

  • Si EDME < 60min ou proba lésion cérébrale aiguë faible ou pas de fadeur incontrôlé d’agression cérébrale (hyperthermie majeure, instabilité HD, hypoxémie) => antiépileptique d’action prolongée qui n’a pas été utilisé en 1ère intention (phénobarbital après phénytoïne/fosphénytoïne, et vice versa)
  • Autres situations : AG

Si les convulsions persistent au-delà :
- = EDME réfractaire => AG (thiopental, midazolam ou propofol) sous ventilation mécanique +/- autres antiépileptiques (lévétiracétam, topiramate…) après avis spécialisé

78
Q

Si EDME contrôlée ?

A

1/ Relais par BZD par entérale :
- Clobazam : 5-10 mg 3x/jour ou

  • Clonazépam 1-2 mg 3x/ jour

2/ ou parentérale discontinue

3/ Avis spécialisé pour discuter instauration/modification ttt antiépileptique de fond

79
Q

Quel EI de la phénytoïne ?

Quelle mlc lui est privilégiée ?

A

Phénytoine : peut => TdR cardiaque, hypotension artérielle, avec intervalle thérapeutique étroit

Fosphénytoïne : meilleure tolérance locale, facilité/rapidité administration => pro-drogue privilégiée

80
Q

Quelle CI au phénobarbital ?

A

Effets sédatifs + dépresseurs respi apparaissent progressivement et pour doses svt impt

  • Potentialisés par association avec BZD
  • CI si IRespiratoire sévère
81
Q

Valproate de sodium (pas d’AMM) : quelles sont les rares indications ? (2)

A
  • CI aux autres antiépileptiques de 1ère intention (phénobarbital, phénytoïne ou fosphénytoïne) ou - d’EDME IIR à un sevrage en valproate de sodium