Epilepsie (Item 103) Flashcards
Définition de la crise épileptique ?
L’épilepsie peut-elle se diagnostiquer seulement sur un EEG ?
- = manifestations cliniques brutales, imprévisibles, transitoires qui résultent de l’hyperactivité paroxystique d’un réseau de neurones corticaux ou cortico-sous-corticaux hyperexcitable et de son éventuelle propagation
=> modification rapide de l’état de conscience et/ou phénomènes moteurs et/ou sensitifs, sensoriels, psychiques, végétatifs, et/ou cognitifs - Non : seule existence d’anomalies EEG ne suffit pas à définir l’épilepsie et encore moins à débuter ttt
De quoi dépend la symptomatologie ?
Quel intervalle nécessire pour que 2 crises soient 2 évènements distincts ?
Comment définit-on l’état de mal ?
Symptomatologie dépend :
- Du siège initial de la décharge
- De la rapidité de l’extension
- De la propagation au sein d’un réseau neuronal
=> aspects cliniques très divers mais +svt stéréotypés chez un même malade
- Pour être 2 événements distincts : intervalle entre 2 crises doit être d’au moins 24h
Etat de mal épileptique :
Crises focales :
- 2 crises répétées en 30min sans retour à état neuro normal entre 2 épisodes ou
- 1 crise prolongée > 3min
Crises généralisées tonicocloniques : crise > 5min
Comment se définit l’épilepsie ?
De quels critères dépendent les différentes épilepsies ?
Maladie cérébrale chronique définie par :
- Au moins 1 crise épileptique
- Prédisposition cérébrale durable à générer des crises, caractérisée par :
* Répétition de crises épileptiques ou
* Présence d’anomalies épileptiques à l’EEG à distance d’une crise
* Préexistence d’une lésion corticale épileptogène
*Conséquences neurobiologiques, neuropsychologiques, sociales et psychiatriques
Existe ≠ épilepsies : sd de pronostic et ttt ≠ répertoriés selon pls critères :
- Type de crise épileptique
- Anomalies EEG
- Etiologie
- Signes neurologiques associés
Rq : sd épileptiques sont svt âge-dépendants
Epidémiologie :
Chez quelle pop l’épilepsie est-elle +freq ?
50% débutent avant quel âge ?
Prévalence : 0,5 %
Incidence de 0,5/1 000/an selon distribution bimodale
- +élevée chez enfant et >60 ans
- 50 % épilepsies débutent < 10 ans
- Incidence cumulative (proba dvper épilepsie) = 3, 1 % pour 1 personne vivant → 80 ans
Quels peuvent être les facteurs déclenchants ? (6)
Facteurs déclenchants
- Manque sommeil
- Surmenage
- Sevrage BZD/ antiépileptiques
- Ethylisme aigu ou sevrage alcoolique
- Hypoglycémie
- Stimulation lumineuse intermittente
Quels sont les 3 grands types de crises généralisés ?
- Crise généralisée tonicoclonique
- Crise myoclonique bilatérale
- Crise absence : type ou atypqieu
Crise généralisée : sémiologie clinique générale :
Quelles sont les 2 manifestations cliniques au 1er plan ?
- Signes moteurs
- Troubles de la conscience
Crise généralisée : sémiologie clinique générale :
Quels peuvent être les signes moteurs ? (5)
Troubles conscience : quelle durée ?
Signes moteurs : d’emblée bilatéraux et symétriques
- Toniques : contractions musculaires segmentaires soutenues
- Cloniques : secousses musculaires segmentaires répétitives et rythmiques
- Tonicocloniques : succession dans le temps phase tonique/phase clonique
- Atoniques : interruption brève et soudaine du tonus de tout ou partie du corps
- Myocloniques : contractions des muscles agonistes et antagonistes isolément ou en salves brèves
Troubles de conscience :
- Durée brève (qq secondes) et constituer ppal signe de la crise au cours d’une abs ou
- +longs (qq minutes) : associés signes moteurs marqués sur crise généralisée tonicoclonique
Crise généralisée tonicoclonique :
Quelle sont les 3 phases de cette crise et leurs caractéristiques ?
Phase tonique (10-20 secondes) :
- Cri profond, abolition conscience, révulsion oculaire
- Contraction tonique soutenue axiale et des membres : d’abord flexion puis extension
- Apnée avec cyanose
- Troubles végétatifs impt : tachycardie, ↑° TA, mydriase, rougeur visage, hypersécrétion bronchique et salivaire
- Morsure latérale de langue possible
_Phase clonique (20-30s) :_ - Secousses **bilatérales**, synchrones, intenses, s'espaçant progressivement
Phase résolutive (ou post-critique), +longue, qq minutes :
- Coma profond
- Hypotonique : relâchement musculaire complet avec possible énurésie
- Respiration reprend, ample, bruyante (stertor), gênée par l’hypersécrétion bronchique et salivaire
- Si le sujet ne s’endort pas spontanément : confusion +/- agitation
- Aucun souvenir de sa crise +/- oubli à mesure pdt phase post-critique
- Svt céphalées, courbatures, voire dlr en relation avec trauma de la chute initiale ou luxation d’épaule/tassement vertébral sur phase tonique
Crise généralisée tonicoclonique :
Quelles caractéristiques de l’EEG : phase tonique ? phase clinique ? puis ?
Comment définit-on une récidive précoce ? Quelle attitude ?
Comment définit-on une confusion postcritique prolongée ?
EEG : rare d’enregistrer la crise
- Anomalies EEG intercritiques = aide diag (+)
- Modifications EEG :
- * Phase tonique :* activité polypointes ou activité rapide
- * Phase clonique :* polypointes-ondes progressivement ralenties, grande partie masquées par artefacts musculaires
- * Puis* ondes lentes généralisées avant retour état antérieur après pls min/h selon l’âge
Récidive précoce :
- Freq dans les 24h
- => Si crise se répète rapidement (épileptique connu ou non) => inj IV lente 1 mg clonazépam ou 10 mg diazépam
Confusion postcritique prolongée
- Sd confusionnel postcritique > 30min
- A distinguer de l’état de mal non convulsif++ dont le diag n’est fait que par l’EEG
Crise généralisée : myoclonies bilatérales :
Y a-t-il un trouble de conscience ?
Clinique ?
Freq à quel moment de la journée ?
Caractéristiques EEG ?
- Seules crises généralisées sans trouble de la conscience :
Cliniques -
Secousses musculaires en éclair, isolées ou répétées en salves, en extension-flexion, avec lâchage ou projection de l’objet tenu (signe de la tasse de café) voire chute brutale
- Spontanées ou provoquées par stimulations : stimulation lumineuse intermittente++ - Freq immédiatement après réveil
EEG : polypointes-ondes généralisées, bilat’, symétriques et synchrones, typiques et freq, svt favorisées par la stimulation lumineuse intermittente (SU) => diag facile
Rq: Totalement ≠ des myoclonies de l’endormissement : aucune signification épileptique
Crises générlaisées : absences :
Définition d’une absence ?
Déiniftion absence “typique” ?
Caractéristiques EEG ?
- «absence» = rupture du contact avec ↕ activité en cours, fixité voire plafonnement du regard pdt qq secondes
- Typique <=> absence isolée, simple sur le plan clinique : aucun autre symptôme associé
- EEG : anomalies pathognomoniques = décharges de qq secondes, généralisées, bilat’, symétriques et synchrones de pointes-ondes à 3 Hz, début et fin brusques, interrompant un tracé normal
Crises générlaisées : absences atypiques :
Définition absence atypique ?
Caracétristiques EEG ?
- Atypique <=> rupture du contact (svt incomplète) + autres symptômes
EEG : anomalies décrites p/r à l’absence typique :
- Début et fin +progressifs, décharges de pointes-ondes bilatérales irrégulières, asynchrones, < 3 Hz (pointes-ondes lentes), interrompant une activité de fond anormale
Rq:
Se rencontrent dans les épilepsies graves de l’enfant
S’associent à des crises toniques, atoniques
Crises focales : sémiologie électroclinique :
Succession clinique et valeut localisatrice : au début ? pdt la crise ? après la crise ?
Comment définit-on une crise partielle simple ? complexe ?
Quels diag différentiels ? (2)
Début :
- *- Symptôme** a grande **valeur localisatrice
- Peut être absent** si décharge initiale intéresse zone corticale associative
Pendant crise :
- *- Succession temporelle** des signes cliniques reflète localisation initiale puis propagation de la décharge
- Si propagation étendue, bilatérale dans des réseaux cortico-sous-corticaux => crise secondairement généralisée => phase tonique puis clonique, bilat’ avec troubles conscience
- Après la crise : signes cliniques déficitaires : moteur, amnésie, confusion, aphasie <=> épuisement de la région corticale impliquée par la décharge épileptique
Crises partielles simples = sans modification de conscience : malade décrit tous les symptômes du début à la fin
Crises partielles complexes = avec altération de la conscience, d’emblée ou secondairement (l’interrogatoire de l’entourage permet de restituer la sémiologie)
Diag ≠el = aphasie et amnésie (imptce de l’interrogatoire des témoins)
Crise partielle simple :
Quelle valeut localisatrice en fct° des symptômes :
- Paresthésie unilat’ avec marche bravais-jacksonienne (progression somatotopique)
- Secousses cloniques ou contraction tonique unilat’ avec marche bravais-jacksonienne (progression somatotopique)
- Hallucination visuelles élémentaires unilat’ (flash lumineux colorés svt mobiles)
- Hallucinations auditives élémentaires unilat’ (sifflement ou bruits de moteur)
- Hallucinations vestibulaires (sensation de rotation ou tangage ou roulis)
- Hallucination olfactive
- Hallucination gustative
- Etat de rêve (hallucination visuelle complexe de scène avec composante mnésique) et sensation déjà-vu et déjà-vécu (illusion de familiarité)
Paresthésie unilat’ avec marche bravais-jacksonienne (progression somatotopique)
- Cortex somatosensitif controlat’ (berge post du sillon central)
Secousses cloniques ou contraction tonique unilat’ avec marche bravais-jacksonienne (progression somatotopique)
- Cortex somatomoteur primaire controlat’ (berge antérieure du sillon central)
Hallucination visuelles élémentaires unilat’ (flash lumineux colorés svt mobiles)
- Cortex visuel primaire controlat’
Hallucinations auditives élémentaires unilat’ (sifflement ou bruits de moteur)
- Cortex auditif primaire controlat’ (gyrus temporal transverse)
_Hallucinations vestibulaires (sensation de rotation ou tangage ou roulis)_ - Cortex vestibulaire (gyrus temporal supérieur, gyrus angulaire, opercule pariétal), pas de valeur latéralisatrice
Hallucination olfactive
- Cortex orbitofrontal ou noyau amygdalien, pas de valeur latéralisatrice
Hallucination gustative
- Région insulo-operculaire plutôt antérieure, pas de valeur latéralisatrice
Etat de rêve (hallucination visuelle complexe de scène avec composante mnésique) et sensation déjà-vu et déjà-vécu (illusion de familiarité)
- Région temporale interne (amygdale, hippocampe), pas de valeur latéralisatrice
Crises partielles complexes :
Caractéristiques cliniques ?
1/ Rupture contact et/ou amnésie : initiale ou IIR à début partiel simple
2/ Modification comportement moteur :
- Réaction d’arrêt moteur : sujet reste immobile, yeux hagards, indifférent aux sollicitations extérieures
* Avec ou sans automatismes : oro-alimentaires (mâchonnement, déglutition, dégustation, pourléchage)
- Déclenchement d’une activité motrice automatique :
* Simple, dirigée vers le patient (grattage, froissement de vêtements) ou vers l’entourage (agrippement, manipulation)
* Complexe :
Automatismes gestuels +élaborés : déboutonner, fouiller poches, ranger objets
Automatismes verbaux : onomatopées, chantonnements
Automatismes ambulatoires : marcher, sortir sans raison comme un automate
Automatismes sexuels : masturbation
Séquences comportementales spectaculaires, volontiers nocturnes : agitation incoordonnée, gesticulation…
EEG intercritque des crises partielles :
3 aspects intercritiques possibles ?
EEG pdt les crises partielles :
Peut-il être normal ?
Caractéristique des crises temporales (les +freq chez l’adulte) ?
Aspects intercritiques variables :
- Aspect normal : EEG normal n’élimine pas diag de crise épileptique
- Paroxysmes localisés : bien en accord avec diag de crise partielle
- Signes de focalisation lente thêta ou delta : en faveur processus lésionnel, visible ou non à l’imagerie
Expression EEG pdt les crises partielles :
- Activité rythmique prolongée initialement localisée à qq électrodes et dont la topographie et la morphologie dépendent du siège de la décharge et de la cause de l’épilepsie
- Si décharge épileptique localisée et profonde : EEG peut parfois être normal au cours d’une crise partielle (++crises partielles simples)
- Crises temporales (crises partielles les +freq de l’adulte) : décharge épileptique caractéristique = activité rythmique de freq entre 5-9 Hz et initialement localisée sur les électrodes temporales
Valeur diag de l’EEG :
Quelles crises sont enregistrées facilement ?
Que peut-on faire si EEG normal entre les crises ? si crises nombreuses ?
Crises enregistrées facilement : absences (s’accorde mal avec un EEG constamment normal entre intercritique), myoclonies généralisées
- Epreuves d’activation supplémentaires possibles : privation sommeil ou enregistrement de sommeil
Si crises nombreuses : EEG prolongé +/- enregistrement vidéo synchronisé peut être utile (vidéo-EEG)
Diagnostic syndromique : => diag et ttt différents
Quels sont les 3 grands groupes d’étiologies ?
1/ Epilepsies idiopathiques
= origine génétique présumée => par définition jamais IIR à lésion cérébrale
- Données cliniques + EEG suffisent pour les reconnaître sans imagerie cérébrale
- Identification repose sur :
* Description crises épileptiques
* Age survenue des 1ères crises
* Dvpmt et examen clinique normaux
* Anomalies EEG paroxystiques intercritiques caractéristiques sur rythme de fond N
- Pronostic : svt favorable, évolution spont → guérison/rémission facilement obtenue par monothérapie et parfois abstention thérapeutique
2/ Epilepsie symptomatique, structurelle ou métabolique
- lésion cérébrale diffuse ou focale, évolutive ou fixée, reconnue par l’imagerie cérébrale ou déficit neurologique, anomalie biologique
3/ Epilepsie cryptogénique = cause indéterminée qui échappe aux investigations
Quels exemples d’épilepsie généralisées idiopathiques ?
- Épilepsie-absences
- Épilepsie myoclonique juvénile bénigne
- Épilepsie avec crise généralisée tonicoclonique du réveil
Épilepsie-absences chez l’enfant :
Quelle tranche d’âge ? prédominance sex ?
Clinique ?
Comment sont-elles facilement provoquées ?
Pronostic immédiat ?
Evolution ?
Critères moins favorables ? (4)
Caractéristiques de l’épilepsie-absence chez l’adolescent ?
- Entre 3-12ans
- Pic de freq : 7 ans avec prédominance féminine
Clinique : Absences typiques inaugurales, très freq → >100/jour
Facilement provoquées par : hyperpnée
- Bon pronostic immédiat dans 80% des cas
Evolution:
- *- Disparition** des absences dès ttt et sans récidive
- 40% → crises généralisées tonicocloniques isolées ou associées aux absences
Critères moins favorables :
- Début tardif >8 ans
- Survenue chez **garçons
- Résistanceinitialeauttt
- Photosensibilité**
De l’adolescence
- Absences moins nombreuses
- Début +tardif à l’adolescence
- +espacées dans le temps => diag +difficile
- Pronostic **moins favorable
- Crises généralisées tonicocloniques** s’associent
Épilepsie myoclonique juvénile bénigne :
Débute quand ?
Clinique typique ?
Quels facteurs favorisants ? (3)
Peut évoluer vers quel type de crise ?
EEG inter-critique ?
Quel ttt ? la pharmacodépendance est-elle freq ?
- Début à l’adolescence
Clinique: secousses myocloniques en pleine conscience svt peu après le réveil : signe de la tasse de café du petit-déjeuner
Favorisées par :
- *- Nuits écourtées
- Réveils brusques
- Photosensibilité**
Evolution : Peuvent précéder de pls mois/années la crise généralisée tonicoclonique
EEG intercritique typique : polypointes-ondes généralisées avec svt photosensibilité
- Contrôle rapide sous monothérapie : pharmacodépendance car ↕ ttt => 90% récidive (=> poursuite du ttt au long cours)
Épilepsie avec crise généralisée tonicoclonique du réveil :
Débute quand ?
+freq chez quel sex ?
Quels facteurs déclenchants ? (4)
EEG intercritique ?
- Début svt à l’adolescence ou adulte jeune
- +freq chez filles
Facteurs déclenchants :
- *- Manque de sommeil
- Absorption**excessive OH
- Réveil provoqué
- Photosensibilité**
EEG intercritique : pointes-ondes ou pointes généralisées
Rq: svt bien contrôlée par monothérapie
Epilepsies partielles idiopathiques :
Pronostic ?
ttt médical est-il systématique ?
1 exemple d’épilepsie partielle idiopathique ?
Pronostic tjrs favorable
Ttt médical non obligatoire
- Epilepsie à paroxysmes rolandiques ou à pointes centrotemporales
Epilepsie à paroxysmes rolandiques ou à pointes centrotemporales :
Age de début ?
Pronostic ?
Dans quel cas on s’abstient de ttt ? sinon quel ttt ?
Caractères cliniques ?
EEG intercritique ?
- Age début : entre 3-13 ans (légère prédominance masculine)
Pronostic : excellent, guérison vers 16 ans
- Abstention ttt si : rareté des crises, brièveté, survenue nocturne
- Si ttt indiqué => monothérapie avec ↕ vers 16 ans
Ses caractères sont les suivants
- Survenue chez enfants indemnes de toutes lésions cérébrales anciennes ou évolutives
- Crises partielles simples de la région buccofaciale : clonies hémiface, paresthésies langue ou gencives, hypersalivation, impossibilité de parler, enfant reste conscient pdt toute crise
- Peuvent s’étendre au MS ou se généraliser IIR
- Crises très liées au sommeil : bruits de gorge
EEG intercritique : pointes centrotemporales lentes biphasiques, rythme fond normal
Epilepsies partielles symptomatiques structurelles :
Classées selon le lobe anatomique d’origine et l’étiologie
1 exemple ?
Epilepsie de la face interne (ou mésiaLe ou médiale) du lobe temporal avec sclérose (ou atrophie hippocampique)
Epilepsie de la face interne (ou mésiaLe ou médiale) du lobe temporal avec sclérose (ou atrophie hippocampique) :
Quel ATCD ?
Début des crises ?
Crise typique ?
Avec quelle crise ne faut-il pas la confondre ?
Evolution ?
Quelle corrélation permet de la localiser ?
Quelle caractéristique en IRM ?
Quel ttt si pharmaco-résistance ?
ATCD de convulsions fébriles compliquées dans l’enfance
Début des crises temporales pdt adolescence/adulte jeune
Crise la +typique :
- Gêne épigastrique ascendante
- Sensation de déjà-vu voire état de rêve : hallu visuelle complexe avec svt scène précise pouvant correspondre à un souvenir
- ↕ psychomoteur avec fixité du regard, mâchonnement ample et lent (chewing-gum), activité gestuelle simple (émiettement, frottement) et attitude dystonique d’un mbre controlatéral
- Crise partielle simple ou complexe +/- généralisé
Evolution = répétition des crises, svt groupées sur 1 ou pls jours, entrecoupées d’intervalles libres de durée variable
- Corrélations cliniques et EEG (EEGvidéo) permettent de les localiser
IRM : atrophie ou une sclérose hippocampique
Ttt chirurgical => guérison 80 % des cas si pharmaco-résistance
Epilepsie généralisées symptomatiques :
2 exemples ?
- Sd de West, ou maladie des spasmes en flexion
- Sd de Lennox-Gastaut
Sd de West, ou maladie des spasmes en flexion :
Apparait à quel âge ?
Triade faisant le diag ? (3)
Quelles causes possibles ? (2)
- Apparaît entre 4ème et 7ème mois
Triade
- Crises : spasmes infantiles, en salves, 3x +svt en flexion qu’en extension
- Régression psychomotrice : enfant indifférent, ne sourit plus, n’apprend plus rien et perd même ensuite ses acquisitions antérieures
- EEG pathognomonique : hypsarythmie (ondes très amples, très lentes, pointes sans régularité, diffuses, permanentes), interrompue lors des spasmes par un aplatissement transitoire (suppression burst)
Causes :
- Idiopathique 1x/3 : pronostic pas forcément péjoratif si ttt tôt
- Si IIR : +svt lié à encéphalopathie fixée qui => déjà retard psychomoteur, +/- maladie métabolique ou phacomatose (maladie de Bourneville) => pronostic +sévère
Sd de Lennox-Gastaut :
Peut suivr quel sd ?
Début quand ? pic de freq ?
Triade du diag ?
Evolution ? Pronotic ?
- Début < 8 ans, Pic freq entre 3-5 ans
Triade :
- Crises quotidiennes toniques, atoniques, absences atypiques coexistant chez 1 patient
- Troubles mentaux, retard intellectuel, troubles personnalité, troubles caractériels +/- comportements autistiques ou prépsychotiques
- EEG intercritique : pointes-ondes lentes (rythme de 1,5-2/s) en bouffées bisynchrones +/- symétriques, très nombreuses, sur rythme de fond ralenti à l’état de veille
* Pdt sommeil : décharges de rythmes rapides recrutants correspondant à des crises toniques pathognomoniques au cours du sommeil
Pronostic : sévère
Evolution : périodes cycliques d’aggravation/rémission sont freq, indépendamment du ttt choisi
Cas particulier : Convulsions fébriles “simples” :
Excellent pronostic à quel âge ?
Caractéristiques cliniques ?
Traitement ? (2)
Excellent pronostic : > 1an
Caractéristiques :
- Crises bilatérales, cloniques ou tonicocloniques < 15min
- Ne se répétant pas au cours d’un même épisode fébrile
- Sans signe de localisation critique ou post-critique
- Typiquement 24h après installation fièvre, lors de l’acmé/défervescence thermique
- Fièvre virale à 95 %
Traitement :
- Antipyrétiques si fièvre ≥ 38 °C = mesure préventive essentielle
- *- Antiépileptique** est rarement indiqué, si >3 convulsion fébrile
Cas particulier : convulsion fébrile “compliquées” :
Quels critères de gravité ? (4)
Quel bilan si 1 seul critère de gravité ? (3) quelle ttt si 1 seul critère de gravité ?
Rsique d’épilepsie ultérieure ?
Si convulsion fébrile prolongée : quel ttt d’attaque ?
Critères de gravité :
- < 1 an chez sujets présentant svt ATCD familiaux d’épilepsie
- Convulsions asymétriques ou unilat’, >15 min
- Salves au cours d’un même épisode
- Déficit post-critique d’intensité variable
1 seul critère de gravité => :
- Bilan neuro : EEG, PL, examen neuroradio
- Ttt antiépileptique prophylactique 2 ans au moins après dernière convulsion
Risque d’épilepsie ultérieure : directement proportionnel au nombre des critères de gravité
- *- 50 % si ≥ 3 critères**
- Risque d’épilepsie de la face mésiale temporale serait directement corrélé à la durée de la convulsion fébrile
Si convulsion fébrile prolongée :
- Ttt d’attaque = diazépam intrarectal 0,5 mg/kg