ECG (Cours 2) Flashcards
Points de repère sur un papier millimétrique:
- 10 petits carrés correspondent à une amplitude de?
- un grand carré correspond à combien de secondes?
- un petit carré correspond à combien de secondes?

Un électrocardiogramme s’étend sur combien de secondes?
10 secondes
La représatation de chaque ligne sur un électrocardiogramme
- Il est séparé en quatre lignes superposées horizontalement.
- Les trois premières lignes sont divisées en quatre segments distincts et affichent ainsi les 12 dérivations.
- Chaque segment correspond à 2,5 secondes d’enregistrement.
- La ligne du bas représente généralement une bande de rythme.
- Celle-ci reprend une des 12 dérivations sur l’ensemble des 10 secondes d’enregistrement de l’électrocardiogramme.
Approche systématique de l’interprétation de l’électrocardiogramme a.k.a. méthode Bernier.
- Calcul de la fréquence cardiaque ;
- Évaluation de la régularité du rythme cardiaque ;
- Évaluation de la morphologie de l’onde P ;
- Mesure de l’intervalle PR ;
- Calcul de l’axe électrique du complexe QRS ;
- Évaluation de la morphologie du complexe QRS ;
- Évaluation du segment ST et de l’onde T ;
- Évaluation de l’intervalle QT.
Définir : Fréquence cardiaque
le nombre de battements cardiaques par minute. En général, ECG elle est calculée à partir de la bande de rythme.
Comment calculer la fréquence cardiaque si le rythme est régulier ou sinusal
- deux façons différentes de calculer la fréquence cardiaque. Si le rythme est régulier ou sinusal, il suffit de diviser 300 par le nombre de grands carrés de 5 mm séparant deux ondes R successives.
FC = 300/nombre de grands carrés
- Il est aussi possible de mémoriser la série des résultats du quotient et de faire le décompte des grands carrés séparant deux ondes R successives en mesurant directement la fréquence cardiaque.

Comment calculer la fréquence cardiaque si le rythme est irrégulier?
il est important de s’assurer au préalable qu’il s’agit bien d’un électrocardiogramme de 10 secondes, car la durée de l’enregistrement influence le nombre de complexes QRS présents sur la bande de rythme.

La fréquence cardiaque normale se situe entre
60 et 100 battements par minute.
Définir : Bradycardie
Une fréquence cardiaque ECG inférieure à 60 BPM
Définir : Tachycardie
une fréquence cardiaque supérieure à 100 BPM
En temps normal, la fréquence cardiaque est déterminée par quoi? Pourquoi?
par le nœud sinusal puisqu’il s’agit de la région du cœur qui s’auto-dépolarise le plus rapidement.
Afin de déterminer si le rythme est bien sinusal, il faut s’assurer quoi?
que l’onde P est positive dans les dérivations D1, D2 et aVF.
Définir : Bradycardie ou tachycardie sinusale.
Une fréquence cardiaque anormale générée par le nœud sinusal


Le rythme cardiaque est déterminé par

par la mesure de l’intervalle RR et de l’intervalle PP.

Conditions pour qu’un rythme cardiaque soit régulier
- st régulier lorsque tous les intervalles RR sur la bande de rythme sont de même longueur.
- S’il existe une différence de plus de 10% entre la longueur d’au moins deux intervalles RR, le rythme est irrégulier.
Conditions pour qu’un rythme cardiaque soit irrégulier (régulièrement irrégulier vs irrégulièrement irrégulier)
- régulièrement irrégulier lorsque le patron d’alternance de la longueur des intervalles RR se répète sur la bande de rythme. U
- irrégulièrement irrégulier lorsque les dépolarisations sont chaotiques, complètement aléatoires, sans patron d’irrégularité identifiable.
Définir : Intervalle PR
- le reflet de la dépolarisation auriculaire et de la conduction de l’influx électrique dans tout le système cardionecteur.
- Il regroupe tous les phénomènes électriques se produisant avant la dépolarisation ventriculaire.
- s’étend du début de l’onde P au début du complexe QRS.
- La longueur normale de l’intervalle PR est comprise entre 120 et 200 msec, c’est-à-dire 3 à 5 mm.
Définir : Axe électrique du complexe QRS
- le vecteur résultant de l’addition algébrique de tous les vecteurs de dépolarisation des cellules du tissu cardiaque.
- Dans le cas du complexe QRS, le vecteur résultant est issu de la sommation de tous les vecteurs de dépolarisation des deux ventricules.
- Puisque le tissu myocardique est plus dense à l’apex du cœur, le vecteur normal est généralement orienté vers le bas et vers la gauche.
L’axe électrique normal du complexe QRS est compris entre quels degrés?
– 30° et 90°.
La déviation axiale gauche est caractérisée par
un axe entre – 30° et – 90°

déviation axiale droite est caractérisée par un axe entre
90° et 180°

Définir : Déviation axiale indéterminée ou extrême/ axe nord-ouest
entre – 90° et ± 180°

Il existe plusieurs façons de calculer l’axe du complexe QRS. Nommez les.
- la méthode par quadrant
- la méthode équiphasique.
Méthode par quadrant
Lorsque la déflexion est positive en D1, l’axe se trouve comment? Et lorsqu’elle est négative, l’axe se trouve comment?
- Positive en D1 : entre – 90° et 90°
- Négative en D1 : entre 90° et – 90°
- Toujours dans le sens horaire.

Méthode par quadrant
Lorsque la déflexion est positive en D2, l’axe se trouve comment? Et lorsqu’elle est négative, l’axe se trouve comment?
- Positive en D2 : entre – 30° et 150°
- Négative en D2 : entre 150° et – 30°.

Expliquez

Dans le cas d’un axe normal, c’est-à-dire situé entre – 30° et 90°, le complexe QRS est positif en D1 et en D2 tel que représenté par la zone délimitée par la superposition des deux rectangles ci-dessous.
Expliquez

Dans le cas d’une déviation axiale droite, le complexe QRS est négatif en D1 mais positif en D2. Cette méthode ne permet cependant pas de détecter la déviation axiale droite située entre 150° et 180°. En revanche, une telle déviation demeure rare.
Expliquez

Dans le cas d’une déviation axiale gauche, le complexe QRS est positif en D1 et négatif en D2, donc situé entre -30o et -90o
Principe de la méthode équiphasique
La méthode équiphasique vise à déterminer l’orientation de l’axe électrique en identifiant une dérivation dans laquelle le complexe QRS est équiphasique.
Définir : Déflexion équiphasique
- Une déflexion équiphasique est composée d’un pic positif et d’un creux négatif de même amplitude, ce qui signifie que le vecteur global de la dépolarisation ventriculaire est perpendiculaire à la ligne de référence de la dérivation.
- Autrement dit, l’axe électrique ne s’approche ni ne s’éloigne de l’électrode.
Étapes de la méthode équiphasique
- identifier une dérivation qui contient un complexe QRS équiphasique.
- il faut chercher une dérivation perpendiculaire à la dérivation précédemment identifiée ; la polarité du complexe QRS indique l’orientation exacte de l’axe électrique.
Identifiez

Fibrillaiton auriculaire
Définir : Fibrillation auriculaire
- la première cause de rythme cardiaque irrégulièrement
- Rx irrégulier.
- La fréquence et le rythme ne sont alors plus déterminés par le nœud sinusal.
- Les cardiomyocytes auriculaires se dépolarisent aléatoirement, sans patron reconnaissable.
- Les ondes P sont par conséquent absentes sur le tracé.

Identifiez

Bloc AV du 1er degré
Définir : Bloc auriculo-ventriculaire du 1e degré
- un délai mineur de la conduction entre les oreillettes et les ventricules.
- Il se traduit à l’électrocardiogramme par un intervalle PR supérieur ou égal à 0,20 seconde.

Définir : Hypertrophies auriculaires droite et gauche
- une dilatation d’une ou des deux oreillettes.
- Le diagnostic nécessite l’analyse attentive des dérivations D2 et V1.
- La dilatation auriculaire s’accompagne fréquemment de fibrillation auriculaire.
- associée à une onde P biphasique, c’est-à-dire composée d’une pointe positive suivie d’une pointe négative, dans la dérivation V1. Toutefois, cette composante électrocardiographique peut aussi être physiologique.
Principales étiologies des hypertrophies auriculaires droite et gauche

Critères électrocardiographiques des hypertrophies auriculaires gauche et droite

Identifiez

Hypertrophie auriculaire gauche
Identifiez

Hypertrophie auriculaire droite
Définir : Extrasystoles auriculaire et ventriculaire
- Une extrasystole naît d’un foyer d’automaticité anormal.
- Ce foyer peut se retrouver dans les oreillettes, le système cardionecteur ou les ventricules.
À l’échocardiogramme, l’extrasystole auriculaire (ESA) se traduit par
une onde P surnuméraire survenant de manière aléatoire

À l’échocardiogramme, l’extrasystole ventriculaire (ESV) se traduit par
provoque un complexe QRS difforme et stochastique.

Définir : Bloc de branche gauche
- une anomalie de conduction dans la branche gauche du faisceau His.
- L’influx ne peut alors pas se propager dans le ventricule gauche par les voies normales de conduction.
- C’est le ventricule droit, par sa dépolarisation, qui dépolarise le ventricule gauche à son tour.
- Cette pathologie est souvent associée à une anomalie cardiaque structurelle comme une cardiomyopathie, un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI) ou une hypertrophie ventriculaire gauche.
Plusieurs critères électrocardiographiques doivent être rencontrés afin de poser le diagnostic de bloc de branche gauche :
- Complexe QRS > 120 msec ;
- Onde R large et souvent encochée en V5 et V6 ;
- Absence d’onde Q en V5, V6 et D1.
De plus, certaines trouvailles morphologiques suggèrent la présence d’un bloc de branche gauche sans être nécessaires au diagnostic :
- Absence d’onde R ou onde R < 20 msec en V1 ;
- Onde QS large en V1, V2 et V3.
Certaines anomalies de repolarisation peuvent également être présentes :
- Sus-décalage du segment ST en V1, V2 et V3 ;
- Sous-décalage du segment ST accompagné ou non d’une inversion de l’onde T correspondante en V5, V6, D1 et aVL.

Définir : Bloc de branche droit (BBD)
- une anomalie de conduction dans la branche droite du faisceau de His.
- Elle partage la même physiopathologie que le bloc de branche gauche.
- Toutefois, c’est la dépolarisation du ventricule gauche qui entraîne cette fois-ci la dépolarisation du ventricule droit.
- Bien que le bloc de branche droit soit une anomalie le plus souvent bénigne, il peut parfois résulter d’une pathologie structurelle sous-jacente.
Plusieurs critères électrocardiographiques doivent être rencontrés afin de poser le diagnostic de bloc de branche droit :
- Complexe QRS > 120 msec ;
- Présence d’une onde RsR’ en V1, communément appelée oreilles de lapin.
- Onde S ≥ 40 msec et plus large que l’onde R correspondante en D1 ou en V6.

Hypertrophie ventriculaire gauche
- L’hypertrophie ventriculaire gauche (HVG) réfère à une augmentation pathologique, le plus souvent secondaire à un remodelage, de la masse musculaire du ventricule gauche.
- Les principales étiologies sont l’hypertension artérielle, la sténose aortique, la cardiomyopathie hypertrophique ainsi que l’entraînement athlétique intense et prolongé.
Critères électrocardiographiques diagnostiques de l’HVG (un des suivants)
Critères de Sokolow-Lyon
- Amplitudes additionnées de l’onde S en V1 et de l’onde R en V5 ou en V6 > 35 mm
- Amplitude de l’onde R en aVL > 11 mm
- Amplitude de l’onde R en V4, V5 ou V6 > 25 mm
- Amplitudes additionnées de la plus grande onde R et de la plus grande onde S en précordial > 45 mm
Bien que la déviation axiale gauche accompagne souvent l’HVG, il ne s’agit en aucun cas d’un critère diagnostique.

Définir : Hypertrophie ventriculaire droite
- est une augmentation pathologique de la masse musculaire du ventricule droit.
- Les principales causes sont l’hypertension artérielle pulmonaire primaire, les cardiopathies gauches, les valvulopathies mitrales et les maladies pulmonaires obstructives chroniques.
Critères électrocardiographiques diagnostiques de l’HVD (un des suivants)
- Amplitude de l’onde R supérieure à celle de l’onde S en V1 Amplitude de l’onde R inférieure à celle de l’onde S en V6
Le diagnostic d’hypertrophie ventriculaire droite est renforcé par la présence d’une dilatation auriculaire droite et d’une déviation axiale droite.
