douleur Flashcards
def douleur aigue et chronique
aigue : évolue depuis moins de 3 mois. Considérée comme signal d’alarme utile.
chronique : depuis plus de 3 mois. Correspond à une «douleur maladie», douleur inutile car sans valeur d’alarme, et destructrice (engendre dépression…) nécessitant approche somatique, psychique, sociale
mécanisme le plus couramment rencontré dans les douleurs aigues et chroniques ?
excès de nociception
caractéristiques douleurs nociceptives
début dès l’agression
pulsatile, lancinante… sur le site de l’agression
horaire mécanique ou inflammatoire, facteur déclenchant
examen neuro normal
tt = antalgiques
évolution aigue ou chronique
caractéristiques de la douleur neuropathique
origine : dysfonction du SNC ou SNP (résute d’une lésion nerveuse)
début retardé
brûlure, décharges électriques, démangeaisons, picotements, sensations non douloureuses
signes associés : troubles du sommeil, fatigue, pb de concentration, anxiété dépression, anorexie
systématisation neurologique
spontanée ou déclenchée
examen neuro anormal (hypo ou hyperalgésies, dysesthésie, allodynie)
évolution chronique
tt : psychotropes (antiépileptiques, antidépresseurs)
comment s’aider pour identifier la douleur neuropathique ?
s’aider du questionnaire DN4 (un score d’au moins 4 signe une douleur neuropathique)
caractéristiques douleur mécanique
survient le jour
aggravée par l’effort et en fin de journée
soulagée par le repos
caractère positionnel
caractéristiques de la douleur inflammatoire
notion de réveil nocturne, prédomine en 2e partie de nuit
favorisée le matin au réveil et par le repos
temps de dérouillage matinal prolongé > 15 min
amélioré par l’activité
non positionnel
quelles fibres transmettent les messages nociceptifs ?
fibres peu myélinisées Adelta et C de gros calibre
les échelles unidimensionnelles pour mesurer la douleur (connaitre l’intensité seulement de la douleur, pas son caractère neuropathique ou nociceptif, aigu ou chronique)
> EVA (une règle)
échelle numérique (une note sur 10 ou 100)
échelle verbale simple : 5 items (0: absente, 1: faible, 2: modérée, 3: intense, 4: très intense)
échelles pour évaluer une douleur chronique par approche multidimensionnelle
> questionnaire douleur Saint Antoine ++
échelles comportementales (retentissement douleur sur le comportement quotidien)
échelles psychométriques (retentissement psychologique = anxiété ou dépression) : questionnaire HADS
comment bien prendre en charge une douleur d’un point de vue thérapeutique ?
analyse de la douleur (aigu/chronique, excès de nociception/neuropathique, mécanique/inflammatoire)
les 2 grands tt anti douleurs non pharmacologique ?
tt physiques : chaleur, froid, massage… tt comportementaux (modifier perception de la douleur) : TCC, relaxation, hypnothérapie, sophrologie, méditation…)
classification de BEAULIEU des antalgiques
(proposition alternative à la classification en palier de l’OMS)
antalgique antinociceptif : pour les douleurs nociceptives
x opioide : codéine, dérivés morphiniques
x non opioide : paracétamol, AINS
antalgique mixte (anti nociceptif et neuropathique) : pour les douleurs mixtes x tramadol (TOPALGIC, CONTRAMAL, IXPRIM, ZALDIAR etc) x tapentadol (PALEXIA)
antalgique anti neuropathique (contre les douleurs neuropathiques)
x antidépresseurs tricycliques (ex : amitriptyline LAROXYL)
x inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (venlafaxine EFFEXOR ou duloxétine CYMBALTA)
antalgique antihyperalgésique : pour les douleurs neurpathiques centrales et situations d’hyperalgésie
x antagoniste NMDA : kétamine
x antiépileptique : gabapentine NEURONTIN, prégabaline LYRICA, lamotrigine LAMICTAL
x néfopam (ACUPAN)
antalgique modulant la transmission et la sensibilisation périphérique (contre les douleurs neuropathiques périphériques)
x anesthésiques locaux (xylocaine)
x antiépileptique : carbamazépine TEGRETOL, oxcarbazépine TRILEPTAL, topiramate EPITOMAX
capsaïcine (QUTENZA)
que provoquent 10g de paracétamol en une prise ?
cytolyse hépatique, coma, puis mort
antidote du paracétamol ?
N acétyl cystéine
quel intervalle de temps entre chaque prise de doliprane ?
500-1000mg/ prise espacé d’au moins 4H ! et ne pas dépasser 3-4g/24H
délais d’action 1H après la prise
EI du doliprane ?
hépatotoxique. (surtout sur patient dénutri, avec hépatopathie ou IR)
3g/j si personne âgée, dénutrie ou alcoolique.
en cas d’insuffisance rénale < 15ml/min, donner 2g/j et 8h entre 2 prises
peut on donner du doliprane aux femmes enceintes ?
oui
ci du doliprane ?
insuffisance hépato cellulaire
une dose faible d’AINS permet d’obtenir un effet anti inflammatoire ou antalgique ?
antalgique !