Cycle menstruel Flashcards
Quelle est la durée du cycle menstruel?
La durée du cycle reproducteur s’étend sur environ 28 jours (entre 21 et 35 jours)
Quand le cycle menstruel débute-t-il?
Il débute avec le premier jour des menstruations
Quelles sont les 2 phases endométriales du cycle menstruel?
- Phase proliférative
- Phase sécrétoire
Quelles sont les 3 phases ovariennes du cycle menstruel?
- Phase folliculaire
- Phase ovulatoire
- Phase lutéale
Résumer le cycle endométrial et le cycle ovarien par rapport à la durée totale du cycle menstruel
Quels sont les facteurs influençant la durée du cycle menstruel?
La durée du cycle menstruel est influencée par la vitesse (et la qualité) du développement et de la croissance du follicule. C’est la phase folliculaire qui varie le plus alors que la phase lutéale devient très constante quelques années après la ménarche.
Durant les 5 à 7 premières années suivant la ménarche et les 8 à 10 années précédant la ménopause, la longueur des cycles est variable.
Les cycles sont aussi plus longs chez les femmes avec un IMC très bas ou trop haut.
* En moyenne, les menstruations durent de deux à sept jours et on estime la perte sanguine normale entre 5 à 80 cc. *
Décrire le rôle de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien dans le cycle menstruel
L’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien réfère aux interactions complexes entre l’hypothalamus, l’hypophyse et les ovaires qui ultimement, régulent le cycle hormonal.
La sécrétion de difféérentes hormones telles que la gonadotropin-releasing hormone (GnRH), la follicle-stimulating hormone (FSH), la luteinizing hormone (LH), l’estrogène et la progestérone reposent sur des mécanismes pr.cis de stimulation et d’inhibition de l’axe.
Le but ultime étant de stimuler le développement d’un follicule mature pour l’ovulation et de préparer un environnement fertile propice à l’implantation de l’embryon. Si la fécondation n’a pas lieu, les menstruations se déclencheront
Décrire le rôle de l’hypothalamus dans le cycle menstruel
L’hypothalamus est responsable de la sécrétion pulsatile et coordonnée de la GnRH.
La pulsatilité inhérente aux neurones de la GnRH joue un rôle important dans la sécrétion puisque l’augmentation de la pulsatilité agit en faveur de la sécrétion de FSH alors que la diminution de la pulsatilité permet la sécrétion de LH.
La GnRH rejoint l’hypophyse par le système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire où elle modulera et stimulera la sécrétion des gonadotrophines. Étant donné son emplacement éloigné et sa courte demi-vie (2-4 minutes), elle ne peut être mesurée directement. Nous utilisons donc les mesures de LH pour indiquer la sécrétion pulsatile de GnRH.
La fonction ovarienne requiert la sécrétion pulsatile de GnRH.
Décrire le rôle de l’hypophyse et des ovaires dans le cycle menstruel
La FSH et la LH sont sécrétées par la portion antérieure de la glande hypophysaire. Elles sont aussi sécrétées de façon pulsatile en réponse à la sécrétion de GnRH.
Par contre, la quantité d’hormones relâchées est directement détermin.e par les taux d’estrogène, de progestérone et de certains autres facteurs ovariens (follistatine, inhibine, activine).
Au début de la phase folliculaire, la femme étant en déficit estrogénique relatif, la FSH est alors sécrétée. L’ovaire répond à cette stimulation par une augmentation de la production d’oestrogènes.
Vers la fin de la phase folliculaire, les taux d’oestrogènes étant maintenant très élevés, il se produit un feedback négatif au niveau de l’hypophyse, inhibant la sécrétion de FSH et stimulant la sécrétion de LH. On assiste alors à une augmentation marquée et rapide de la sécrétion de LH ce qui déclenche l’ovulation.
Le follicule ovarien est alors converti en corps jaune et commence à produire de la progestérone. Lorsque la fécondation n’a pas lieu, la fin de la phase lutéale est marquée par des niveaux d’hormones stéroïdiennes faibles, ce qui déclenche les menstruations.
Il est important de retenir que des taux élevés d’oestrogènes suppriment la FSH de façon profonde et soutenue de même qu’ils entraînent une rétroaction positive sur la LH. Des taux plus faibles d’oestrogènes suppriment la LH.
Qu’est-ce qu’un facteur de croissance ?
Les facteurs de croissance sont des polypeptides qui modulent la prolifération et la différenciation cellulaires en se liant à des récepteurs membranaires spécifiques.
Ils agissent localement seulement, selon le mode autocrine-paracrine.
Nommer un facteur de croissance du cycle menstruel
L’AMH (Hormone anti Mullérienne) est un peptide faisant partie d’une autre sous-famille de facteurs de croissance. Il est produit par la granulosa et jouerait lui aussi un rôle dans la maturation et le développement folliculaire.
Sa fonction paracrine serait de supprimer la croissance de tous les follicules, à l’exception du follicule dominant, et ce, à chaque cycle. Des études exp.rimentales suggèrent que la cohorte entière de follicules serait la source de l’AMH et donc, le niveau circulant d’AMH corrèlerait avec le nombre de follicules.
L’AMH peut être dosée à n’importe quel jour du cycle menstruel pour estimer le potentiel de fertilit., et ce, même chez les femmes sous contraceptifs oraux, étant donné que sa sécrétion n’est pas suffisamment influencée par les gonadotrophines ou les hormones sexuelles pour produire des changements cliniquement significatifs.
Décrire la phase folliculaire du cycle ovarien
Une séquence précise d’événements s’enchaîne lors de la phase folliculaire pour préparer une cohorte de follicules à l’ovulation.
La fin de la phase folliculaire se termine par la sélection d’un seul follicule mature. Ce processus implique l’action d’hormones et de peptides autocrines-paracrines pour faire mûrir le follicule du stade pré-antral vers le stade antral et finalement, pré-ovulatoire
Décrire le follicule primordial
Les follicules primordiaux consistent en des ovules arrêtés en prophase de méiose et recouverts d’une mince couche de cellules de la granulosa.
Ils amorcent leur croissance et s’atrésient tout au long de la vie. Ce processus débute dès la vie in utero (16-20 semaines).
Au départ, il y a environ 6 à 7 millions de follicules primordiaux dans les 2 ovaires au total chez le foetus féminin. À la naissance, leur nombre est déjà réduit à 2 millions. À la puberté, le nombre a encore chuté à 300 000. Finalement, seulement environ 400 de ces follicules vont ovuler durant la période reproductive de la femme.
Décrire le follicule pré-antral
À ce stade, la croissance du follicule s’accélère et est indépendante de l’influence hormonale.
Le follicule est maintenant contenu par la zone pellucide et les cellules de la granulosa se développent en plusieurs couches de cellules. Il y a création de « gap junction ». Lorsqu’il y a 15 couches de cellules de la granulosa, la membrane basale se forme.
Les cellules de la granulosa acquièrent la capacité de produire les trois classes de stéroïdes (oestrogène, progestérone, androgène). Une quantité nettement plus significative d’oestrogènes est toutefois produite.
Un système d’enzymes de l’aromatase, stimulé par la FSH, convertit les androgènes en oestrogènes, augmentant ainsi la production ovarienne d’estrogènes.
La FSH contribue donc à la production d’oestrogènes de deux façons distinctes : en stimulant la croissance des cellules de la granulosa et en activant les enzymes de l’aromatase. Plus il y a de cellules de la granulosa, plus il y a de récepteurs de FSH dans le follicule.
Décrire le follicule antral
Sous l’influence de la FSH on assiste à une augmentation de la quantité d’un liquide à prédominance oestrogénique qui s’accumule dans les espaces intercellulaires de la granulosa et qui mène au stade antral de l’ovocyte.
La théorie « two cell, two-gonadotrophin » permet d’expliquer le développement folliculaire et la synthèse des hormones stéroïdiennes. Elle stipule que l’activité de synthèse des hormones stéroïdiennes au sein du follicule est compartimentée entre les cellules de la thèque et de la granulosa.
En effet, les récepteurs de LH se trouvent sur les cellules de la thèque alors que les récepteurs FSH se trouvent sur les cellules de la granulosa.
Au stade de follicule antral, les récepteurs LH sont présents seulement dans les cellules de la thèque alors que la FSH est détectée seulement dans les cellules de la granulosa. En réponse è une stimulation des récepteurs LH, une production d’androgènes s’ensuit et ces derniers seront finalement convertis en oestrogènes.
L’interaction entre les compartiments des cellules de la granulosa et de la thèque résulte en une production accrue d’oestrogènes