Cours 9b - Troubles liés à l'utilisation d'une substance Flashcards

1
Q

En quoi consiste l’automédication?

Important pour l’examen

A

L’individu tente de gérer sa détresse par la consommation d’une substance (= raisons internes négatives)

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Q

Quel est le spectre de l’usage d’une substance?

A
  • Usage non problématique
  • Usage problématique (sans trouble)
  • Troubles liés une substance
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Q

Quels sont les deux sous-catégories des troubles liés à une substance?

A
  • Troubles liés à l’usage
  • Troubles induits
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4
Q

Vrai ou Faux

Les troubles liés à une substance présentent un très fort taux de mortalité et de morbidité

A

Vrai

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Q

Comment établit-on le diagnostic pour chacune des substances listées dans le DSM?

A

Il y a des critères diagnostiques spécifiques à chacune des substances

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques communes aux 10 classes de substances?

A
  1. Lorsque prises en excès, stimulent le système cérébral de récompense et ont impact sur le fonctionnement de l’individu
  2. Mécanismes pharmacologiques précis dépendent des substances
  3. Produisent sensations de plaisir, high
  4. Niveaux plus bas de contrôle de soi (mécanismes cérébraux d’inhibition) ↑ le risque de développer un trouble de cette catégorie
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7
Q

Comment fonctionne le circuit de la récompense dans l’addiction?

A
  • Le circuit de la récompense est actif dans tous les cas où nous éprouvons du plaisir de façon naturelle, par exemple lorsque nous mangeons, que nous écoutons de la musique, que nous observons de beaux paysages, ou encore durant les rapports sexuels.
  • Mais il est également activé lors de la consommation de drogues qui stimulent la libération de la dopamine.
  • Deux autres modulateurs, la noradrénaline et la sérotonine interviennent avant la dopamine.
  • Les neurones dopaminergiques suivraient les instructions du couple noradrénaline-sérotonine, situé en amont dans le flux de l’information et fonctionnant en tandem
  • La répétition des prises de substances découple les systèmes noradrénergique et sérotoninergiques.
  • Ce découplage entraîne un malaise quasi permanent en l’absence de produit et, pour s’en libérer, le sujet doit reprendre la substance, qui resynchronise de façon artificielle les systèmes et qui produit du plaisir avec la libération de dopamine.
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8
Q

Que sont les troubles addictifs?

A

Ce sont des troubles qui fonctionnent comme les troubles liés à une substances, mais sans substance :
1. le jeu d’argent pathologique (critères diagnostiques précis dans le DSM)
2. les addictions comportementales (aux achats, à l’exercice physique, au sexe) =>Pas inclus car données insuffisantes pour établir des critères diagnostiques et caractéristiques évolutives

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9
Q

Quelle addiction comportementale est incluse dans le CIM mais pas dans le DSM?

A

L’hypersexualité

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10
Q

Comment sont organisés les critères diagnostiques pour chaque substance dans le DSM?

A

Pour chaque substance :
1. Troubles liés à l’usage d’une substance => diagnostic plus psychologique

  1. Troubles induits par une substance définis par des symptômes de :
    -sevrage
    -intoxication
    -autres troubles mentaux induits par une substance/un médicament)
    => diagnostic plus médical
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11
Q

Quels sont les 4 catégories des critères diagnostiques pour le trouble lié à l’usage d’une substance et les spécifications associées?

A

Sont regroupés sous un seul critère (A) au moins 2 symptômes sur 12 mois :

  1. Réduction du contrôle
  2. Altération du fonctionnement social
  3. Consommation risquée
  4. Critères pharmacologiques

Spécifier la sévérité :
Léger : 2-3 symptômes
Moyen : 4-5 symptômes
Grave : 6 symptômes et plus

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12
Q

Quelles sont les substances qui ne sont pas concernées par les catégories sur l’usage ou l’induction de troubles?

A

La caféine, les hallucinogènes et le tabac

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13
Q

Quels sont les critères diagnostiques principaux pour établir un état d’intoxication (trouble induit)?

A

Critères principaux (voir chaque substance pour spécificités associées) :
1. Syndrome réversible spécifique dû à la prise récente d’une substance

  1. Les changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs, qui y sont associés sont imputables aux effets physiologiques de la substance sur le système nerveux central et se développent pendant ou peu après sa consommation
  2. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental

N.B. : Ne s’applique pas au tabac

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14
Q

Quels sont les critères diagnostiques principaux pour établir un état de sevrage (trouble induit)?

A
  1. Développement ou modification comportementale problématique spécifique d’une substance, avec des signes physiologiques et cognitifs concomitants, suite à l’arrêt ou à la réduction de la consommation massive et prolongée
  2. Cause une souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
  3. Symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental
  4. Généralement mais pas toujours associé à un trouble de l’usage (dans le cas de certaines drogues, il y a des symptômes de sevrage sans habitude de consommation régulière)
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15
Q

Qu’en est-il de la catégorie diagnostique des troubles mentaux induits par une substance/un médicament?

A

Cette catégorie se retrouve dans chaque famille de troubles

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16
Q

Critères diagnostiques liés à l’usage de l’acool et spécifications associées

Spécifications seulement

A

Spécifications :
En rémission précoce : pas de critères entre 3 et 12 mois (sauf A4 = envie impérieuse)
En rémission prolongée : pas de critères pendant au moins 12 mois (sauf A4)
En environnement protégé
Sévérité : dépend du nombre de symptômes

17
Q

Qu’est-ce que le phénomène de tolérance inversée et donner un exemple de substance?

A
  • Au fil du temps, l’individu a besoin de plus petites quantités de substance pour obtenir les mêmes effets.
  • Se produit parfois chez certains individus qui consomment du cannabis
18
Q

Critères diagnostiques de l’intoxication à l’alcool (trouble induit)

A

A. Ingestion récente d’alcool

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques cliniquement significatifs (p. ex., comportements sexuels ou agressifs inappropriés, labilité de l’humeur = humeur changeante, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’ingestion d’alcool

C. Au moins 1 des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation d’alcool :
1.Discours bredouillant
2.Incoordination motrice
3.Démarche ébrieuse
4. Nystagmus (mouvement involontaire, répétitif et rapide des yeux)
5. Altération de l’attention ou de la mémoire
6. Stupeur ou coma

D. Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance

19
Q

Critères diagnostiques du sevrage à l’alcool (trouble induit)

A

A. Arrêt (ou réduction) d’un usage d’alcool qui a été massif et prolongé

B. Au moins 2 des manifestations suivantes se développent de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage d’alcool décrit dans le critère A :
1.Hyperactivité neurovégétative (p. ex., transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute)

  1. Augmentation du tremblement des mains
  2. Insomnie
  3. Nausées ou vomissements
  4. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
  5. Agitation psychomotrice
  6. Anxiété
  7. Crises convulsives généralisées tonicocloniques

C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

D. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance

20
Q

Quelles sont les deux écoles de pensée quant à l’étiologie des troubles liés aux substances?

A
  1. Modèle médical
  2. Modèle moral
21
Q

Définir

Le modèle médical dans l’étiologie des troubles liés à une substance

A
  • Les troubles sont dus à des vulnérabilités inhérentes à l’individu (prédisposition génétique, chimie particulière du cerveau)
  • Pas de guérison possible
  • Abstinence recommandée
  • Originie : American Medical Association
  • Trouble = maladie
22
Q

Définir

Le modèle moral dans l’étiologie des troubles liés à une substance

A
  • Troubles dus aux « défauts » de l’individu et à ses choix personnels
  • De cette école, découle l’approche de la réduction de méfaits (faire en sorte que lles effets de consommation altèrent moins le fonctionnement)
23
Q

Qu’est-ce que la théorie du marchepied et cmt a-t-elle été rejetée?

A
  • Théorie selon laquelle non seulement la prévalence des troubles liés à l’usage d’une substance augmentera si on la légalise, mais la légalisation favorisera l’usage de substances plus nocives
  • Théorie rejetée par la légalisation du cannabis
24
Q

Quels sont les différents facteurs de risque dans l’étiologie des troubles liés à l’usage de l’acool?

A
  1. Trajectoire et mode de consommation différents d’un individu à l’autre
  2. Importance des influences socioculturelles, psychologiques et biologiques
    P. ex., prédisposition (parent avec trouble lié à l’usage), avoir des modèles adultes ou pairs qui consomment, vivre dans une culture qui tend à voir positivement la consommation, avoir subi des traumatismes, etc.
  3. Raisons pour boire :
    Raisons internes positives : recherche d’un état d’esprit positif
    Raisons internes négatives : vise la diminution ou l’évitement d’émotions négatives (= automédication)
    Raisons externes positives : vise l’obtention de gratifications sociales
    Raisons externes négatives : vise à échapper aux épreuves ou éviter la gêne causée par autrui
25
Q

Quels sont les défis qui se présentent quant au traitement des troubles liés à l’usage de l’alcool?

A
  • Déni du problème (comme dans l’anorexie)
  • Impact de la nature toxicomanogène de l’alcool (l’aspect intoxicable de la substance constitue un obstacle à la psychothérapie)
  • Troubles psychologiques concomitants
  • Perturbation du fonctionnement social et professionnel
  • Difficulté à différencier les causes et les effets
26
Q

Quelles sont les différentes approches de traitement de l’alcoolisme?

A
  • En milieu hospitalier :
    Désintoxication (environ un mois)
    Sevrage difficile physiquement et psychologiquement
    Aide médicamenteuse (tranquillisants) ou diminution graduelle
  • En milieu public ou privé, ressources spécialisées
  • Alcooliques Anonymes
  • Psychothérapie
  • Consommation modérée d’alcool (plutôt qu’abstinence)
  • Réduction des méfaits : Même consommation, mais repenser le «comment» pour éviter les conséquences négatives
    P. ex.: choisir la journée, le moment dans la journée, avoir manger avant, etc.
27
Q

Autres considérations cliniques quant au traitement de l’alcoolisme

A
  • Exploration des fonctions de la consommation pour l’individu
  • Identification des déclencheurs (triggers) de la consommation et élaboration de stratégies alternatives
  • Évaluation et traitement des troubles concomitants
  • Normalisation des rechutes et apprentissages associés (la rechute fait partie du processus normal de la rémission)
  • Favoriser le soutien social