Cours 9: Pathologies infectieuses Flashcards
définition patho infectieuse:
agent capable de multiplication
Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale?
Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale? C’est une infection contractée dans un établissement de santé
minimiser propagation:
gants antisceptique (alcool surtout, rapide et agit sur tous)
Catégories d’espèces d’agents infectieux
538 bactéries 307 levures/moisissures 287 vers 217 virus et prions 66 protozoaires
la plupart des nouveaux agents infectieux découvert sont des ___
virus
beaucoup de patho ont un réservoir ___
animal (61 % zoonotique)
distinguer pathogènes par la ___ entre autres:
taille Virus: 0,00002 – 0,0003 mm Bactéries: 0,001 – 0,002 mm Protozoaires: 0,01 – 0,500 mm
filtre de taille __ micron -> détecte quoi ?
.22 micron virus le plus petit
caractéristiques classiques agents:
taille apparence
virus visible par:
micro électro
bactérie et proto visble par:
micro optique
Caractéristiques Protozoéaire, Bactéries et Virus
Virus
• Sans compartiment membranaire interne
• Génome d’ARN ou ADN
• Géométrie de la capside
• Avec ou sans enveloppe externe d’origine cellulaire
Bactéries
• Sans membrane interne (pas de noyau ni mitochondrie)
• Unicellulaires (individuels, en chaînettes ou en amas)
• Forme et motilité
• Formation de spores possibles
• Tests enzymatiques, milieux de croissance
Protozoaires
• Unicellulaires
• Morphologie
• Mode de locomotion (e.g. flagelles, cils, pseudopodes)
• Formation de spores
Techniques moléculaires pour détecter agents patho: plus cher
Séquençage FISH (fluorescence in situ hybridization) PCR (polymerase chain reaction) mRNA arrays ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay
Comment identifier par le génome:
séquencage fish pcr
cDNA arrays pour identifier quoi dans agent ?
ARNm
Protéines identifier par __
ELISA
revoir 18
–
nucléotide:
atcg possiblement coloré
nuclé A avec __ et C avec __
A et T C et G
PCR utilise quelle enzyme: faire des milliards de copies
polymérase (pour synthétiser à partir d’amorce)
voir cDNA
–
ELISA détecte un __
antigène via anticorps
cas particulier des virus:
Ils sont des parasites intracellulaires obligatoires
récepteur pour entrée virus
récepteur fonction normale qui sert à virus entrer cellule spécifique ou alternatif
Natures (4) des récepteurs viraux:
glycoprotéines glucides glycolipides récepteurs pour fragment Fc
Stochiométrie des récepteurs
Une seule protéine réceptrice pour une seule protéine virale
(petits virus)
Une seule protéine virale avec plusieurs domaines d’attachement
reconnaissant des récepteurs alternatifs sur différents types
cellulaires (i.e. récepteurs alternatifs)
Plusieurs récepteurs coopératifs se liant à plusieurs protéines
virales (ex: herpès)
Combinaison des deux derniers cas également possible
2 grands types de virus:
enveloppé ou non (capsule protéique)
adénovirus, enveloppe ou pas ? rhume
non-enveloppé
endocytose classique:
mécanisme par récepteurs, internalisé dans enveloppe couverte de clathrine
Mécanisme d’entrée des virus non-enveloppés
Entrée par endocytose
activation du virus au
pH plus acide des
endosomes
Changement de conformation d’une protéine de la capside
adénovirus fait comment pour se retrouver dans cytoplasme:
désintègre paroi endosome
rhinovirus entre comment dans la cellule: rhume
percent des pores dans les endosome pour libérer leur matériel génétique dans le cytoplasme
les virus enveloppé par fusion doivent entrer comment ?
cytomégalovirus humain
Fusion à un pH neutre si à la surface de la cellule à la membrane plasmique
Mécanismes d’entrée des virus enveloppés
Fusion de l’enveloppe virale avec une membrane cellulaire
(surface et/ou endosomes)
Liaison de la particule virale avec son récepteur
Peut nécessiter l’aide d’un corécepteur
Changement de conformation de la glycoprotéine virale de
l’enveloppe, du récepteur ou des deux
Amène le domaine de fusion à proximité de la membrane cellulaire
Parfois accompagné d’un clivage protéolytique
Dans les endosomes, le pH acide est souvent un facteur
d’activation, mais jamais à la surface de la cellule
cytomégalovirus herpes
comment on l’attrappe?
contact direct ou congénitale
vrai ou faux: tous les virus enveloppé font la fusion:
faux
Voie d’entrée de l’influenza?
voies multiples
virus herpès simplex
fusion plasmatique ou endocytose
Étapes suivant l’entrée du virus pour réplication:
Expression des gènes viraux
Réplication du génome viral
Assemblage
Transport intracellulaire
Réponse immunitaire
virus peut faire quoi en observation:
marginalisation de la chromatine (en périphérie, ex: herpès, vu au microscope électronique)
modification du noyau vésicules (Apparition de structures cristallines intranucléaires)
Syncytia (fusion intercellulaire, ex: rougeole)
prolifération des membranes internes
dispersion de golgi (ou autres)
réorganisation de cytosquelette
réorganisation des microtubule
redistribution de l’actine
comète d’actine (pour se propulser, virus ou bactéries)
formation de plage de lyse
modification possible par virus sur noyau:
apparition de particules cristalines
Tous les virus enveloppés codent pour __ protéines de fusion, donc peuvent __
former des syncitia (polynucélaire)
la majorité des organites se __
se dégradent
vrai ou faux: tous les virus sont lytiques;
faux, pas tous
Différents mécanismes de destruction cellulaire:
induction de syncytia
cytolyse par présentation d’antigène viraux (CD8)
cytolyse par bougonnement d’un virus
modulation de l’apoptose par le virus:
Virus codant pour des protéines anti-apoptotiques (ex: mimiquant Bcl-2)
Inactivation des molécules pro-apoptotiques (ex: bloquant p53)
But: Acheter du temps avant la mort de la cellule pour continuer à vivre dans la cellule
Modulation de l’apoptose
Négative et Positive
Négative
Virus codant pour des protéines anti-apoptotiques (ex: mimiquant Bcl-2)
Inactivation des molécules pro-apoptotiques (ex: bloquant p53)
But: Acheter du temps avant la mort de la cellule
Positive
Activation des molécules pro-apoptotiques (ex: p53)
Activation de protéines ciblant les inhibiteurs
métaboliques de l’apoptose (ex: Bcl-2)
But: Relâche des virions
voir 81
–
stratégies d’attaque du virus sur la cellule hôte:
blocage de la transcription
modulation de l’épissage (surtout s’il n’ont pas besoin d’épissage - introns)
transport sélectif des arn viraux ou bloquer transport des protéines aux mauvais endroits défauts de traduction (préférentielle ou blocage) signalisation cellulaire
Impacts d’une infection virale sur la traduction globale:
Protéine virale impliquée souvent présente dans les particules matures Activation d’une phosphatase cellulaire
Inhibition d’une kinase cellulaire
But: Permettre la traduction des ARNm viraux
Inhibition de quoi pour permettre la tradution des ARNm viraux?
PO4 groupement phosphate sur le eIF-2alpha
Prévention de la présentation antigénique, ça consiste en quoi?
affecte transport donc réponse CMH
Plusieurs virus inhibent le transport du CMH de classe I, soit en le
gardant dans le réticulum endoplasmique, soit en perturbant le
chargement de peptides sur la chaîne lourde du CMH
But: Prévention de la réponse immunitaire
but de modification de la signalisation: et exemple avec le virus Epstein Barr
favoriser la croissance du virus (mimique les hormones)
certains virus causent des cancers
un exemple?
Comment?
ex: naso-pharyngée pour le Epstein Barr
Dérèglement du cycle cellulaire via altération des points de vérification
Longévité des cellules via télomérase (protège télomères)
Transformation
Immortalisation
Tumorigénicité
Tumeur
Cancer
Métastase
Transformation (concept in vitro *)
– Indépendance de l’association au pétri (“anchorage”)
– Croissance dans des milieux semi-liquides (« soft agar »)
– Croissance en faible concentration en sérum
– Perte de l’inhibition par contact
– Modification du génome de la cellule (ex: polyploïdie)
– Vie limitée
• Immortalisation (concept in vitro *)
– Durée de vie illimitée (pas le cas des cultures primaires)
– ***Toutes les lignées cellulaires sont transformées et immortelles***
• Tumorigénicité (concept in vivo)
– Formation de tumeurs dans les animaux/humains
• Tumeur
– Prolifération cellulaire incontrôlée -> augmentation du volume du tissu
formant une masse
– Généralement localisée sans dispersion dans le corps
– Peut être bénigne ou maligne
• Cancer
– Tumeur maligne
– Les cellules sont dédifférenciées et n’ont plus les propriétés du tissus
d’origine
– Souvent métastasique
• Métastase
– Migration des cellules cancéreuses à un site éloigné, i.e. à d’autres tissus
sérotype:
variété sérologique
particularité VPH:
tropisme stricte
propagation:
contact direct (rapports sexuels) desquamation (douches)
persistance
VPH E5, E6, E7
E5
– Activation du récepteur PDGF et de la cascade de signalisation -> croissance
des cellules
– Réduction du CMH/II à la surface de la cellule en bloquant le chargement de
peptides sur le CMH
E6
– Co-facteur de transcription (activateur)
– Dégradation de p53 (un suppresseur de tumeur) -> perte de l’habilité de la
cellule de réparer son ADN endommagé
– Dégradation de NFX1-91 (un inhibiteur de la télomérase) -> divisions
illimitées
E7
– Inactivation de Rb (rétinoblastome; famille de répresseurs des tumeurs)
E6+E7
– Prévention de l’apoptose, stimule la progression du cycle cellulaire
Quel type d’infections virales:
Infection aiguë suivie par l’élimination du virus
Infection aiguë suivie par une infection latente avec des épisodes de réactivation
Infection aiguë suivie par une infection chronique persistante
Infection lente et progressive (VIH?)
Mécanismes de résistance: Effets cytotolytiques
Effet cytolytique restreint ou diminué
Virus non lytiques
Virus lytiques pour certaines cellules et pas pour d’autres Développement de variant viraux moins lytiques (adaptation à l’hôte) Expression restreinte de gènes viraux (réduction de la présentation antigénique)
Tropisme cellulaire limité, réduisant ainsi l’infection aux tissus avoisinants
Différents mécanismes de résistances:
- aspect cytolytiques - évasion de l’immunité - maintien du génome virale
Différentes stratégies d’évasion immunitaire:
Expression restreinte des protéines virales
Infections dans des sites non accessibles à la défense immunitaire
Variation antigénique
Interférence de la présentation antigénique
Réduction des molécules de surface CMH
Interférence avec les fonctions antivirales des cytokines
Tolérance immunologique (ex: élimination des clones T+)
Passage de l’agent infectieux de cellule à cellule
L’atteinte du cytosquelette est manifestée par:
Modification de la forme des cellules infectées
Condensation périnucléaire suivie de dégénérescence
(filaments intermédiaires de vimentine– ex: Adénovirus)
Clivage de plusieurs composantes du cytosquelette
Réorganisation des microtubules et de l’actine
Inhibition de la transcription cellulaire par les virus
Commun à plusieurs familles de virus
Inhibition des polymérases à ARN
Séquestration de facteurs de transcription
Clivage du complexe de transcription
But: Monopoliser la machinerie de transcription
Modulation de l’épissage
Inhibition de la maturation des snRNAs U1 et U2
nécessaires pour l’épissage
Liaison aux ARNm et blocage des complexes d’épissage
(inhibition stérique)
NB: Pour le virus herpès simplex, seulement 4 des >80
protéines virales ont des introns
But: Favoriser les ARN viraux
Transport sélectif des ARN viraux
Exportation préférentielle des ARN viraux
Inhibition du transport des ARNm cellulaires
But: Favoriser les ARN viraux
Traduction préférentielle des ARNm viraux
Inactivation des facteurs de traduction
Dégradation par un virus d’un facteur de traduction tel que
eIF-4G (facteur se liant aux ARNm)
Dégradation des ARNm cellulaires
Dégrade certains ARNm spécifiquement
Via une activité endoribonucléasique
Compétition
Nombre plus abondant des ARNm viraux
Présence de séquences ayant une affinité plus grande pour les facteurs
de transcription que les ARNm cellulaires
Tropisme VPH
– Réplication exclusive dans les kératinocytes (i.e. cellules épithéliales de la
peau et de certaines muqueuses)
– Spécificité d’espèce
– Spécificité de tissus
• VPH 1: pieds, VPH 7: mains, VPH 16 et 18: col de l’utérus et oropharynx
?
– Infection de kératinocytes (cellules souches)
– Via blessures (microtrauma)
– Contact direct (transmission sexuelle, orolabial, grattage, poignée de main)
– Contact indirect par desquamation (douches, piscines, gyms)
– Propagation mère-enfant durant l’accouchement (rare)
Pathogénèse du VIH
- Accumulation de mutations
- Dérèglement du cycle cellulaire (prolifération incontrôlée)
- Augmentation de la masse du tissu (tumeur)
- Avec ou sans dé-différenciation (cancer)
- Perte de fonction du ou des tissu(s) affecté(s)
Dissémination localisée
Apoptose
Lyse cellulaire
Relâche sans mort ou lyse de la cellule
Exocytose
Transcytose (ex: au travers un épithélium)
Syncytia
Passage direct d’une cellule à l’autre
Dissémination généralisée par virémie (4)
Infection des cellules endothéliales des vaisseaux
(i.e. relâche directement dans la circulation sanguine, ébola)
Infection des monocytes/macrophages/lymphocytes (mononucléose, VIH)
Voie plasmatique
Inoculation directe dans le plasma (ex: Virus du West Nile par piqûre
d’insecte). Cette voie peut être stoppée par les anticorps neutralisants
car le virus se déplace librement dans le sang.
Voie lymphatique
(Tissue ganglions lymphatiques conduit
thoracique sang organes)
Dissémination neuronale
Virus herpès simplex et virus de la rage (« rabies virus »)
Déplacement le long des axones et dendrites (via cytosquelette)
5-7 cm / jour
Travaux d’Enquist (traçage du système nerveux avec GFP-PRV)
Mécanismes de la persistance virale
Maintien du génome viral
Virus à ARN: Intégration du génome viral dans l’ADN cellulaire (ex: VIH)
Virus à ADN: Maintien à l’état épisomal (ex: virus herpétiques, VPH)