Cours 6 lectures Flashcards

1
Q

C’est quoi le tempérament ?

A

Ensemble des tendances émotionnelles et comportementales d’origine biologique qui apparaissent tôt dans l’enfance

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2
Q

Comment Hippocrate définissait le tempérament ?

A
  • Il croyait que les différences dans les caractéristiques psychologiques reflètent des variations individuelles dans les fluides corporels
  • Selon lui, le tempérament est formé de 4 éléments : les 4 éléments de la nature représentés dans le corps par 4 humeurs : sang, bile noire, bile jaune et le phlegm (lymphe) et ensuite les 4 humeurs correspondent à un tempérament : sanguin, mélancolique, colérique et flegmatique
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3
Q

C’est quoi que Kant ajoute ?

A
  • 4 types de tempérament origine dans les liquides biologiques
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4
Q

C’est quoi que Gall fonde et qu’est-ce que cela signifie ?

A
  • Il fonde la phrénologie
  • Cela est une discipline qui avait pour objet la localisation des zones du cerveau auxquelles on attribuait divers aspects du fonctionnement émotionnel et comportemental
  • Cependant, considérée comme de la superstition et du charlatisme, la phrénologie tomba rapidement dans le discrédit
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5
Q

Ernst Krestschmer et William Sheldon avance quoi ?

A
  • Ils établissent un lien entre le type physique des individus et leur tempÉrament
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6
Q

Pavlov avance quoi ?

A
  • Il établit une théorie sur la stabilité des différences individuelles dans le fonctionnement du système nerveux qui misait sur la possibilité de variation dans la force du système nerveux, c’est-à-dire le degré de fonctionnement du système nerveux en présence de forts stimuli ou de stress
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7
Q

Les études longitudinales

A
  • Elles déterminent si des caractéristiques psychologiques précises sont présentes très tôt dans la vie de l’individu et si celles-ci persistent tout au long de la vie, ce qui signifie qu’il y a un fondement biologique
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8
Q

Quelles sont les recherches d’Alexander Thomas et de Stella chess ?

A
  • Ils étudient de la naissance jusqu’à l’adolescence avec des compte rendus des parents sur les réactions de leur enfant dans diverses situations
  • Font cela pour trouver des variations du comportement
  • Ils vont étudier le niveau d’activité, l’humeur générale et la durée d’attention et de persévérance
  • Ils vont établir 3 types de bébés : enfant facile, difficile et lent à démarrer
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9
Q

Quelle est l’étude de Bluss et Plomin ?

A
  • Ils vont dégager les dimensions du comportement qui englobent l’émotivité (excitabilité et détresse dans situations perturbatrices), activité (vigueur et rythme des mouvements moteurs, dynamise et nervosité) et la sociabilité (ouverture vers les autres, facilité de se faire des amis par opposition à la timidité)
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10
Q

Quelle est une limite de l’étude d’Alexander Thomas et Stella chess ?

A
  • Le jugement des parents peut être déformé
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11
Q

Quelle est l’influence de l’étude de Bluss et Plomin ?

A
  • Ils cernent un ensemble de quelques dimensions liées aux différences individuelles pour expliquer les différences du tempérament
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12
Q

Quelle est une limite de l’étude de Bluss et Plomin ?

A
  • Ils n’établissent pas quels étaient les systèmes biologiques sous-jacents aux caractéristiques du tempérament observés
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13
Q

Quelle est la recherche contemporaine de Kagan et collab ?

A
  • Ils ont utilisé des outils de mesure directe et objective du comportement
  • Ils ont observé les enfants directement dans un labo
  • Ils ont établi 2 profils de comportement bien définis en matière de tempérament pour les enfants : enfant inhibé et non inhibé
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14
Q

Comment est un enfant inhibé ?

A
  • Il réagit aux personnes et aux événements pas familiers avec de la réserve, évitement et détresse, prend plus de temps pour se détendre
  • Il a des phobies inhabituelles
  • Il est timide et très prudent
  • Avec la nouveauté : se taire, chercher du réconfort vers les parents, s’enfuir ou se cacher
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15
Q

Comment est un enfant non-inhibé ?

A
  • Il va prendre plaisir dans les situations très stressantes pour l’enfant inhibé
  • Il réagit avec spontanéité à la nouveauté
  • Il est facilement souriant et enjoué
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16
Q

Quelle est l’hypothèse et l’expérience de Kagan ?

A
  • Selon lui, les nouveaux-nés présentent des différences biologiques innées qui les rendent plus ou moins réactifs à la nouveauté et que ces différences innées restent stables au cours du développement
  • Il va observer des bébés de 4 mois et filmer leur comportement lorsqu’il présente des stimuli parfois familiers et parfois nouveaux
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17
Q

Quels sont les résultats de son étude ?

A
  • L’étude a confirmé la continuité du tempérament
  • Mais, on sait également que le tempérament peut changer : en effet, des enfants hautement réactifs ne sont pas devenus craintifs de manière régulière ou des enfants détendus deviennent réactifs
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18
Q

Est-ce que les caractéristiques tempéramentales varient sur un plan dimensionnel ou catégoriel ? L’étude Woodward et collab

A
  • Woodward a utilisé des méthodes statistiques : elles permettent de faire ressortir des catégories ou classes susceptibles d’expliquer les patrons de variations dans les données recueillies sur un grand nombre de personnes
  • Ils ont démontré que les bébés hautement réactifs dans une situation nouvelle forment un groupe distinct
  • Ont aussi démontré qu’environ 10% étaient plus réactifs de manière régulière que l’ensemble de la pop, cela remet en question l’hypothèse que les différences individuelles impliquent juste des variations sur un plan dimensionnel
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19
Q

Quelles sont les régions du cerveau responsables des tendances à l’inhibition et à la non-inhibition et leur rôle ?

A
  • L’amygdale joue un rôle central dans la réponse de peur
  • Le cortex préfrontal régule la réponse émotionnelle et agit sur le fonctionnement de l’amygdale
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20
Q

Ces régions ne sont pas seulement soumis à des facteurs innées, car ?

A
  • Les expériences sociales ont aussi une influence
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21
Q

Quel est le rôle de l’amygdale chez un enfant ayant un tempérament inhibé vs non inhibé ?

A
  • En voyant des visages nouveaux les adultes qui étaient classés inhibés pendant l’enfance présentaient un degré de réactivité plus élevé dans l’amygdale que les autres
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22
Q

Le fait que l’amygdale a un degré de réactivité plus élevé pour les adultes inhibés démontre quoi ?

A
  • Cette constatation indique que els mécanismes biologiques sous-jacents au comportement inhibé sont stables tout au long de la vie
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23
Q

Quel est le gène qui contribue au fonctionnement de l’amygdale trouver. par Shumyastky ?

A
  • C’est la stathmine qui joue un rôle dans les niveaux d’une protéine
  • Cela indique des différences comportementales dans la réponse de peur
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24
Q

Vrai ou faux : la participation de l’amygdale est essentielle pour éprouver des émotions comme la peur ?

A

Faux, elle y prend part, mais sa participation n’est pas essentielle

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25
Q

Qu’est-ce qu’ont prouvé Anderson et Phelps ?

A
  • Ils ont prouvé que la vie affective des êtres humains ne semblent pas dépendre exclusivement de l’amygdale
  • L’amygdale peut principalement prendre une part dans le traitement non pas de la peur, mais de la nouveauté
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26
Q

Quels sont les deux facteurs qui interagissent et jouent un rôle dans le comportement d’inhibition dans l’enfance ?

A
  • Les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux
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27
Q

La force du lien entre le facteur génétique et le comportement inhibé dépend de quoi ?

A
  • La force du lien dépend du facteur environnemental
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28
Q

Quel est le premier aspect du fonctionnement humain que la psychologie évolutionniste touche ?

A
  • Les caractéristiques de l’esprit humain qui ont évolué et perdurent sont celles qui parviennent à résoudre les problèmes faisant obstacle à la reproduction
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29
Q

Quel est le deuxième aspect du fonctionnement humain que touche la psychologie évolutionniste ?

A
  • Ces mécanismes mentaux ont une valeur adaptative aux modes de vie qui ont eu cours pendant des siècles et des millénaires lorsque nos ancêtres étaient essentiellement des chasseurs et des cueilleurs
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30
Q

Quel est le troisième aspect du fonctionnement humain que touche la psychologie évolutionniste ?

A

Les mécanismes psychologiques évolués sont spécifiques évolués à un domaine. L’évolution ne concerne pas une disposition générale à la survie

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31
Q

Quel est le quatrième aspect du fonctionnement humain que touche la psychologie évolutionniste ?

A

Certains voient le cerveau humain comme un ordinateur (mécanisme central de traitement de l’info), pour la psycho évolutionniste, elle soutient que l’esprit humain comprend de multiples dispositifs de traitement de l’info, chaque dispositif ayant la charge de traiter un domaine précis de la vie

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32
Q

Quels mécanismes psychologiques ont évolué par sélection, et quels problèmes adaptatifs ces mécanismes ont-ils permis de solutionner en évoluant ?

A
  • Ce sont l’échange social et la détection de la tricherie
  • Tout au long de l’histoire de l’humanité, les êtres humains ont échangé des biens aux bénéfices des intéressés
  • Dans ce type d’échange, il est essentiel de ne pas être trompé par l’autre et d’avoir la capacité de détecter la tricherie permet d’assurer la survie de l’individu
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33
Q

C’est quoi qui est important pour Cosmides par rapport à l’échange social et la détection de la tricherie ?

A
  • Pour Cosmides, savoir détecter la tromperie a été, au cours de l’histoire humaine, d’une telle importance que l’être humain a développé un mécanisme distinct pour se faire et que ce mécanisme a évolué ?
34
Q

Quelle est l’étude de Lena Cosmides

A
  • Elle a demandé aux participants de résoudre un problème de logique du type de prémisse-conclusion (si…., alors….)
  • Si P alors Q
  • Seule la carte dont un coté contient l’antécédent vrai (P) et l’autre la conséquence (non Q) peut violer la règle. Ainsi, peu importe le contenu de la tâche, la réaction logique est de retourner la carte affichant P pour voir si l’autre côté indique non Q et de retourner la carte affichant non Q pour voir si l’autre côté indique P
35
Q

Quel est le résultat de l’étude de Cosmides ?

A
  • Cosmides estimait que les participants y parviendraient si le problème co cernait la détection de la tricherie
  • Les résultats donnent à penser que la capacité de déceler la tricherie est généralisée chez l’être humain
36
Q

Quels sont les régions du cerveau qui sont engagées dans le raisonnement sur les échanges sociaux ?

A

Le lob de frontal et l’amygdale

37
Q

La différence entre les sexes : une question d’évolution ?

A
  • Les hommes et les femmes de l’espèce humaine ont joué des rôles différents et que cela résulte des différences biologiques entre les sexes
38
Q

Pourquoi il y a une différence entre les deux sexes ?

A
  • Puisque ces différences ont été constantes au fil de l’évolution, l’esprit humain aurait acquis des prédisposition évoluées différentes selon le sexe
  • Puisque les hommes et les femmes ont dû surmonter des problèmes différents au cours de l’évolution humaine, leurs cerveaux seraient différents, alors chaque sexe aurait une prédisposition à penser, ressentir et agir différemment de l’autre sexe
39
Q

Quelle est une autre raison pourquoi les deux sexes seraient différents ?

A
  • Il existe aussi des différences sur le plan social, car les sociétés ne traitent pas également les hommes et les femmes
40
Q

Comment les chercheurs étudient les différences entre les sexes ? (2 éléments)

A
  • La théorie de l’investissement parental : théorie selon laquelle les femmes investissent davantage que els hommes dans leur progéniture parce qu’elles ne peuvent transmettre leurs gènes qu’à un nombre restreints de descendants, au contraire que les hommes qui peuvent avoir une multitude d’enfants
  • La parentalité : les hommes ne savent pas à qoo% si l’enfant est le leur
41
Q

Pourquoi l’investissement parental des femmes est plus grand ?

A
  • Car les coûts de remplacement sont plus élevés
42
Q

Quelles sont les différences entre les deux sexes en ce qui concerne la sélection de partenaires ?

A
  • Les femmes seraient plus sélectives que les hommes dans le choix d’un partenaire
  • Les femmes recherchent un un homme qui pourra leur fournir ressources et protection
  • Les hommes s’intéressent au potentiel reproducteur de leur partenaire (la jeunesse)
43
Q

Hypothèses de recherche selon la théorie de l’investissement parental et la parentalité (3) :

A
  1. Pour l’homme, la valeur de la femme en tant que partenaire devrait être en fonction du potentiel reproductif qui dénotent sa jeunesse et sa beauté physique. Valorise aussi la chasteté pour augmenter la probabilité de sa paternité
  2. Pour la femme, la valeur de l,homme en tant que partenaire devrait être en fonction des ressources qu’il pourra fournir (capacité de gagner de l’argent, ambition et ardeur au travail)
  3. Il y a une différence en terme de jalousie entre les hommes et les femmes : les hommes sont plus touchés par l,in fidélité sexuelle et les femmes par l’infidélité émotionnelle
44
Q

Qu’est-ce qui est remis en question dans la psychologie évolutionniste ?

A
  • On remet en question l’évolutionniste en ce qui concerne les différences entre les sexes dans les comportements sociaux
45
Q

Est-ce que les grands types de comportements des hommes et des femmes sont universels et s’appliquent à toutes les cultures ?

A
  • La psycho évolutionniste soutient que les différences entre les sexes sont universelles pcq tous les êtres humains ont un cerveau et une anatomie semblable
  • Ils ont subi les mêmes pressions évolutionnistes
46
Q

Vrai ou faux : les différences entre les sexes peuvent s’expliquer par une autre raison que l’universalité des comportements entre les sexes ?

A
  • Vrai : on peut penser que les différences entre les sexes s’expliquent plutôt par les caractéristiques particulières des sociétés dans lesquelles les êtres humains vivent
47
Q

Eagly et Wood ont prouvé quoi en ce qui concerne les différences entre les sexes ?

A
  • Les différences entre les sexes se sont avérées moins grandes dans les sociétés où il y a peu de différences dans les rôles respectifs des hommes et des femmes
48
Q

C’est quoi la perspective biosociale (avancée par les recherches d’Eagly et Wood) ?

A
  • Les différences entre les sexes sont le résultat des interactions entre les caractéristiques biologiques particulières des hommes et des femmes ainsi que des facteurs sociaux, particulièrement les facteurs liés à la condition économique et à la division du travail
49
Q

Quelle est la distinction que Miller amène en ce qui concerne la différence entre les sexes dans le choix d’un partenaire

A
  • Ce que les hommes recherchent le plus chez un partenaire est aussi ce que les femmes recherchent le plus
  • Il y a une très forte corrélation entre les hommes et les femmes dams l’évaluation d’un partenaire sexuel tant à cour terme qu’à long terme
50
Q

Vrai ou faux : L’affirmation des psychologues évolutionnistes selon laquelle les hommes et les femmes diffèrent dans leurs réactions de jalousie est également contredite par des recherches récentes

A
  • Vrai : Les deux sexes jugeaient plus difficile à supporter l’infidélité sexuelle que l’infidélité émotionnelle (recherche de DeSteno et collab)
51
Q

C’est quoi le coefficient d’héritabilité ?

A
  • Estimation de la part de la variance qu’on peut attribuer aux déterminants génétiques pour une caractéristique donnée, mesurée d’une façon particulière, dans une population déterminée
  • C’est H2 (élevée au carré)
52
Q

Exemple d’un coefficient d’héritabilité :

A
  • Des jumeaux MZ et des jumeaux DZ, le coefficient H2 se base sur la différence entre la corrélation des jumeaux MZ et celle des jumeaux DZ. Si les jumeaux MZ (dont les gènes sont identiques) ne présentent pas plus de similarités que els jumeaux DZ (qui n’ont que 50% des gènes en commun), dès lots l’effet des facteurs génétiques est nul et le coefficient H2 est à 0
  • Grande différence dans les similarités des deux couples de jumeaux, alors H2 est élevé et peut atteindre 1,0 s, soit 100 % de la variance totale
53
Q

Vrai ou faux. Le coefficient d’héritabilité indique le degré auquel les facteurs génétiques expliquent une caractéristique donnée chez un individu particulier.

A

Faux, il mesure plutôt la variance de cette caractéristique dans une population.

54
Q

Quelle méthode est utilisée dans la plupart des études sur la part des gènes dans le comportement?

A

Sur des questionnaires d’autoévaluation.

55
Q

Vrai ou faux. Une caractéristique ayant une composant héréditaire ne peut être modifiée.

A

Faux, l’expérience de l’environnement peut entraîner des changements même dans des caractéristiques qui sont fortement déterminées par l’hérédité.

56
Q

Vrai ou faux. Malgré les mauvais traitements subis certains enfants arrivent à se développer normalement.

A

Vrai, cela démontre une résilience.

57
Q

Au niveau moléculaire qu’est-ce qui caractérise les personnes qui font preuve de résilience?

A

Ils possèdent la forme d’une gène qui a un code pour la production d’une enzyme qui diminue l’activité de certains neurotransmetteurs liés au comportement agressif.

Ceux qui ont la forme du gène qui produit une grande quantité d’enzyme ont une plus grande résilience.

58
Q

Au niveau moléculaire, qu’est-ce qui est lié à la dépression?

A

La faible production de sérotonine nous rend plus vulnérable à la dépression.

Les gens avec une prédisposition génétique à une faible activité sérotoninergique sont plus vulnérables lorsqu’exposés à des stresseurs.

59
Q

Vrai ou faux. L’environnement peut modifier la façon dont es prédispositions génétiques s’expriment.

60
Q

Définis ce qu’est une étude d’environnements partagés et non partagés.

A

En génétique comportementale, comparaison à des fins de recherche des répercussions observées sur des frères et soeurs qui ont grandi dans le même environnement ou dans des environnements différents. Les chercheurs tentent plus particulièrement d’établir sir les frères et soeurs élevés dans la même famille partagent ou non les mêmes expériences dans l’environnement familial.

61
Q

Qu’est-ce qu’un environnement partagé?

A

Les environnements partagés comprennent les expériences qu’ont en commun les frères et les soeurs qui grandissent dans la même famille et qui font qu’ils présentent des similitudes.

62
Q

Qu’est-ce qu’un environnement non partagé?

A

Les environnements non partagés comprennent les expériences propres à chacun et qui font que des frères et soeurs grandissant dans la même famille présentent des différences.

Les particularités génétiques des enfants amènent les parents à les traiter différemment.

63
Q

Vrai ou faux. Les environnements partagés ont plus d’effets sur la personnalité que les environnements non-partagés.

A

Faux, les environnements non-partagés ont plus d’effets.

64
Q

Définis les trois types d’interactions nature-culture.

A
  1. Les expériences environnementales peuvent avoir des effets différents sur des individus au bagage génétique différent.
  2. Les individus aux bagages génétiques différents peuvent susciter des réactions différentes dans une même environnement.
  3. Les individus aux constitutions génétiques différentes choisissent et créent des environnements différents.
65
Q

À quel hémisphère du cerveau est-ce que l’affect positif est associé?

A

Hémisphère gauche

66
Q

À quel hémisphère du cerveau est-ce que l’affect négative est associé?

A

Hémisphère droit

67
Q

Chez les personnes atteintes de dépression, que se passe-t-il au niveau de l’activation corticale?

A

Les personnes qui souffrent ou ont déjà souffert de dépression ont une activité corticale antérieure gauche moindre.

68
Q

Les personnes avec une atteinte cérébrale à la région antérieure droite sont plus sujets à…

69
Q

Pourquoi est-ce que les psychologues adeptes de l’approche biologique contestent le névrosisme?

A

Les données neuroscientifiques semblent indiquer l’existence de divers types bien distincts d’émotions négatives.

On observe des activations corticales différentes pour des émotions négatives différentes.

Alors, le trait névrotique ne fait pas de sens (puisqu’il regroupe plein d’émotions négatives qui n’ont pas les mêmes activation).

70
Q

Quelle découverte nous fait remettre en question l’idée que l’affect positif est dans l’hémisphère gauche et l’affect négatif dans l’hémisphère droit?

A

On découvre re qu’une forte émotion de colère active l’hémisphère gauche.

71
Q

Qu’est-ce qu’une neurotransmetteur?

A

Toute substance chimique qui transmet l’information d’une neurone à l’autre en traversant l’espace synaptique (comme la dopamine et la sérotonine).

72
Q

Quel est le rôle principal de la dopamine?

A

La dopamine joue un rôle principal dans le système de récompense et est donc impliqué dans la sensation de plaisir.

73
Q

Quel est le rôle principal de la sérotonine?

A

Joue un rôle dans la régulation de l’humeur.

74
Q

Quel est le rôle principal du cortisol?

A

Le cortisol est associé à la réaction de stress.

75
Q

Que sont les ISRS?

A

Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.

Médicaments qui réduisent les expériences affectives négatives et augmentent le comportement social d’affiliation.

76
Q

Qu’est-ce que le modèle de tempérament à trois facteurs?

A

Modèle selon lequel les différences de tempérament entre les individus peuvent se ramener à 3 superfacteurs: AN (affectivité négative), AP (affectivité positive), et DoI (désinhibition ou inhibition)

77
Q

Vrai ou faux. AN est l’opposé de AP.

A

Faux, ils sont indépendants l’un de l’autre.

AN élevé = individus éprouvent beaucoup d’émotions négatives, ils perçoivent le monde comme menaçant, problématique et pénible.

AN faible: individus sont calmes, émotionnellement stables et contents d’eux-mêmes.

AP: lié à la tendance de l’individu à interagir avec l’environnement.
-Extravertis ont un AP élevé
-Introvertis ont un AP faible

78
Q

À quoi se réfère DoI?

A

Au mode de régulation des émotions.

DoI élevé: individus impulsifs, téméraires et axés sur les sensations et émotions du moment.

DoI faible: prudents, mesurent les répercussions à long terme de leur comportement et fuient les risques et le danger.

79
Q

À quel neurotransmetteur est associé le facteur AP?

A

Dopamine

AP élevé: haut taux de dopamine

AP faible: bas taux de dopamine

80
Q

Qu’est-ce que la plasticité?

A

Capacité que possède le système neurobiologie de changer au fil des expériences, temporairement et pour de longues périodes, tout en restant à l’intérieur des paramètre génétiques, et cela, afin de répondre aux exigences adaptatives.

81
Q

Qu’est-ce que l’IRMf?

A

Technique d’imagerie cérébrale qui permet de déterminer quelles régions précises du cerveau sont sollicitées lorsqu’une personne répond à un stimulus ou exécute une tâche. Cette technique permet d’enregistrer les modifications du flux sanguin dans le cerveau.

82
Q

Pourquoi observons-nous une différence d’activations cérébrales entre le jugement moral et les autres forment de jugements?

A

Contrairement aux autres formes de jugements, les jugements moraux sont émotionnels; ils ne sont pas simplement factuels.

Le jugement moraux cause une activation d’une partie du cerveau qui avait précédemment été associé aux expériences émotionnelles. Cette partie du cerveau n’est pas activée avec les autres formes de jugement.