Cours 10 - Zoé, Clara et Léo Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. La sensibilité au rejet est un trait contextualisé.

A

Vrai

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Q

Vrai ou faux. Un trait contextualisé varie d’un individu à l’autre, mais ne varie pas chez un même individu.

A

Faux, un trait contextualisé varie chez un même individu selon les contextes.

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3
Q

Quels sont les 3 modèles interactionnistes (traits-situations)?

A

La théorie de l’activation des traits

La théorie de la force de la situation

Le modèle NIPS

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4
Q

Explique le rôle de la personnalité dans une relation interpersonnelle

A

La personnalité incite à poser des gestes bénéfiques ou nuisibles pour la relation

La personnalité influence l’interprétation du comportement de l’autre
-Nos traits de personnalité influencent la façon dont on interprète les comportements des autres indépendamment de la réalité. Par exemple, ce n’est pas parce que je trouve le comportement hostile que la personne a bel et bien un comportement hostile.

Les perceptions erronées ont une grande influence sur l’ensemble de la relation.
-Exemple de la sensibilité au rejet

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5
Q

À quoi ressemble le mode de pensée habituel par rapport au trait de sensibilité au rejet?

A

Forte sensibilité: plus enclin à anticiper le rejet d’autrui

Faible sensibilité: moins enclin à anticiper le rejet d’autrui

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6
Q

Qu’est-ce que la sensibilité au rejet?

A

Appréhensions anxieuses de rejet dans les relations interpersonnelles.

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7
Q

Quels sont les comportements associées à la sensibilité au rejet?

A

Comportements associés: réactions anxieuses (p. ex. méfiance, insécurité)

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8
Q

Explique pourquoi la sensibilité au rejet constitue un risque pour la relation.

A

Tension interpersonnelle
-Les perceptions erronées peuvent créer une certain tension (autant chez la personne avec la sensibilité au rejet que chez l’autre partenaire). Cela peut créer une tension globale dans le couple.

Prophétie autoréalisatrice: :
-La personne va se servir de n’importe quel indice pour confirmer qu’elle est entrain de se faire rejeter. Éventuellement, ce comportement va mener au rejet de la personne.
-Prophétie auto-réalisatrice = phénomène où les croyances et les attentes d’un individu deviennent réalité parce que la personne adopte des comportements influencés par ces croyances.

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9
Q

Explique pourquoi on dit que le trait de sensibilité au rejet prédit plus fortement les attributions hostiles au partenaire que les Big Five.

A

La sensibilité au rejet est un trait de personnalité contextualisé tandis que les Big Five sont des traits globaux/décontextualisés

Importance du trait de l’environnement
-Permet de faire des prédictions plus précises que les Big Five. Permet de faire des prédictions sur le comportement d’un individu dans un contexte donné.

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10
Q

Quelles sont deux stratégies pour gérer la sensibilité au rejet? Discute de ces stratégies.

A
  1. Puisque le trait est contextualisé, il est possible d’améliorer les réaction en faisant en sorte que la personne sensible au rejet ne se retrouve pas dans un contexte donné
    -Avantages: limite la possibilité
    -Inconvénient: pas optimal comme stratégie de dire à quelqu’un d’éviter un contexte.
    -Solution: Il ne faut pas modifier le contexte, mais plutôt la perception que la personne a du contexte. Il faut donc travailler sur la cognition (2ème stratégie)
  2. Modification de la perception du contexte
    -Stratégie axée sur la cognition
    -Par rapport à la sensibilité au rejet, on a constaté que c’est quand on s’attaque à l’attention de la personne qu’on a les meilleurs résultats. On chercher à modifier la focalisation de l’attention de la personne dans un contexte donné.
    -Focalisation attentionnelle froide: on porte attention aux aspects neutres (des faits, des paroles, des aspects qui ne déclenchent pas d’émotions)
    -Focalisation attentionnelle chaude: on porte attention aux aspects émotionnels (expression faciale, la façon dont la personne se ressent, etc.)
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11
Q

Vrai ou faux. En thérapie pour le trait de sensibilité au rejet, on essaye d’encourager la focalisation attentionnelle chaude.

A

Faux, on encourage la focalisation attentionnelle froide.

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12
Q

Discute de la théorie d’activation des traits.

A

Les individus possèdent des traits de personnalité à différents niveaux (p.ex. Big Five)

Ces traits sont activés par des signaux provenant de l’environnement

L’activation d’un trait augmente la probabilité qu’il se traduise en comportement

Les signaux activent les traits appropriés à la situation. Les autres traits demeurent endormis.
-Un même signal peut activer différents traits.

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13
Q

Quelle est la limite de la théorie d’activation des traits?

A

Dans certains cas, la théorie ne permet pas de faire de prédiction. Elle ne permet pas d’expliquer pourquoi parfois certains traits sont activés, mais ne sont pas traduit en comportement.

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14
Q

Discute de la théorie de la force de la situation. Mentionne les deux types de situations.

A

La probabilité que le trait activé se traduise en comportement dépend de la force de la situation

Deux types de situations:
1. Situation forte: les signaux de l’environnement sont saillants
-Clairs : les signaux sont connus
-Consistants : les signaux sont compatibles entre eux
-Contraignants : les signaux limitent l’autonomie de l’individu
-Conséquences : les répercussions du comportement sont importantes
2. Situation faible: les signaux de l’environnement sont ambigus
-Absence de signaux clairs, contraignants, consistants, et de conséquences importantes.

Lorsque la situation est forte, ce sont les demandes de la situation qui prédisent le comportement

Lorsque la situation est faible, ce sont les tendances naturelles des individus/leurs traits de personnalité prédominants qui prédisent le comportement

Cela nous permet de comprendre pourquoi parfois certains comportements sont activés alors que d’autres fois non (contrairement à la théorie de l’activation des traits).

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15
Q

Quelles sont les 2 types de situations et de personnalités dans le modèle NIPS?

A

1)
- situation forte
- situation faible
2)
- Personnalité forte
- Personnalité faible

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16
Q

Vrai ou Faux: La force de la situation explique les différences intra-individuelles dans le comportement

A

Faux, elle explique les différences INTERindividuelles

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17
Q

La force de la personnalité nous renseigne sur les différences intra ou inter individuelles ?

A

intra-individuelles

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18
Q

Explique en quoi consiste une situation forte

A

très peu de variabilité dans le comportement entre les individus (va avoir un plus grand impact sur le comportement) (tout le monde agit un peu de la même façon)

ex: Règles, lois, normes sociales strictes (ex: cours universitaire), La situation va avoir un plus grand impact sur le comportement

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19
Q

Explique en quoi consiste une situation faible

A

grande variabilité dans le comportement entre les individus
Ex:
- Absence de règles, lois, normes sociales strictes (ex: party chez amis)
- Les traits de personnalité vont avoir un plus grand impact sur le comportement

20
Q

Explique en quoi consiste la personnalité forte

A

très peu de variabilité dans le comportement d’une personne au travers des situations

  • Niveaux élevés (deux extrêmes) des traits (ex: très peu extravertie et très extravertie
  • Les traits de personnalité vont avoir un plus grand impact sur le comportement
21
Q

Explique en quoi consiste la Personnalité faible

A

grande variabilité dans le comportement d’une personne au travers des situations
- Niveaux moyens des traits
- La situation va avoir un plus grand impact sur le comportement

22
Q

Dans l’exemple suivant: situation faible/ personnalité forte (très introvertie, score environ -6), qu’est ce qui prédomine, la situation ou la personnalité ?

A

la personnalité

23
Q

Dans l’exemple suivant: situation faible / personnalité faible, qu’est ce qui prédomine, la situation ou la personnalité ?

A

Elle agit selon sa personnalité , mais dépend de ce qui se passe autour d’elle et de cmt elle se sent (variation externe influence aussi)

24
Q

Dans l’exemple suivant: situation faible / personnalité forte (très extravertie, score environ de 6), qu’est ce qui prédomine, la situation ou la personnalité ?

A

la personnalité prédomine

25
Q

Dans l’exemple suivant: situation forte/ personnalité forte (grand introvertie, score de environ -6), qu’est ce qui prédomine, la situation ou la personnalité ?

A

la personnalité (le trait de l’introversion)

26
Q

Dans l’exemple suivant: situation forte/ personnalité forte (grand extravertie, score de environ 6), qu’est ce qui prédomine, la situation ou la personnalité ?

A

La personnalité prédomine ( le trait de l’extraversion)
- la personne va être + extravertie que la moyenne des gens dans la classe, peu de variabilité intra individu (tente + de s’inhiber)

27
Q

Dans l’exemple suivant: situation forte/ personnalité faible, qu’est ce qui prédomine, la situation ou la personnalité ?

A

la situation: la personne se conforme à la situation

28
Q

Dans l’étude de Lynam et al. de quoi parle-t-on ?

A
  • Question de recherche : Est-ce davantage la personnalité (impulsivité ) ou le contexte socio-économique qui engendre les comportements de délinquance chez les adolescents?
  • Participants: Adolescents ayant des niveaux d’impulsivité et un statut socioéconomique variés (N = 508)
29
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Lynam et al. pour les adolescents ayant un statut économique pauvre

A
    • grande variabilité interindividuelle
  • Plus le statut socioéconomique est pauvre, plus les ados très impulsifs sont susceptibles de délinquance
  • Plus le statut socioéconomique est pauvre, moins les ados peu impulsifs sont susceptibles de délinquance
30
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Lynam et al. pour les adolescents ayant un statut économique riche

A
  • moins de variabilité interindividuelle
  • Aucune différence entre les ados très impulsifs et peu impulsifs au niveau de la délinquance
  • Selon la théorie de l’activation des traits:
31
Q

Dans l’étude de Lynam, explique comment le statut socioéconomique riche envoie des signaux qui limitent les comportements de délinquance

A

Activation de traits incompatibles à l’impulsivité (p.ex. conscience)

32
Q

Dans l’étude de Lynam, explique comment le statut socioéconomique pauvre n’envoie pas de signaux relativement aux comportements de non-délinquance.

A
  • La personnalité (unique à chacun) dicte le comportement
  • Plus c’est pauvre, plus il y a des signaux montrant que la délinquance est présente
  • Active la tendance impulsive (chez les gens qui ont le trait) et la délinquance associée
33
Q

Le Statut socioéconomique riche représente quel type de situation et pourquoi ?

A

situation forte
Car:
- Le niveau de délinquance est similaire entre les ados (différences inter)
- Les normes sociales (les mêmes pour tous) dictent le comportement

34
Q

Le Statut socioéconomique pauvre représente quel type de situation et pourquoi ?

A

situation faible
- Le niveau de délinquance varie selon le degré d’impulsivité de chaque ado (différences intra)
- La personnalité (unique à chacun) dicte le comportement

35
Q

Explique comment les cultures occidentales sont des cultures individualistes

A

Valorisation de la distinction de l’individu par rapport aux autres (indépendant à la collectivité)
- Ex: USA, Canada, Europe

36
Q

Explique comment les cultures orientales sont des cultures collectivistes

A
  • Valorisation du(des) lien(s) qui uni(ssen)t l’individu aux autres
  • Ex: Japon, Inde, Chine
  • selon la culture, certains traits vont nous permettent de mieux nous ajuster
  • grande différence dans la façon dont on évalue la personnalité
  • (plus de différence interindividuelles pour les cultures occidentales comparées aux cultures orientales)
37
Q

La culture individualiste (euro-américaines) voit le soi comme une entité …

A

Vision du soi comme entité « indépendante »

38
Q

Explique en quoi consiste une vision de soi comme entité indépendante

A
  • englobe attributs (qualités, traits de personnalité, objectifs) qui sont distincts/indépendants des autres
  • Au niveau identitaire: l’individu se construit comme un être possédant des droits (ont des droits, ex: droit au bonheur, à la liberté, etc)
39
Q

Explique pourquoi la vision de soi comme une entité indépendante amène des présupposés sur l’explication du comportement.

A
  • Les attributs personnels motivent et expliquent l’action
  • Survalorisation des facteurs personnels vs situationnels comme cause des actions
40
Q

La culture collectiviste (ex: orientales) voit le soi comme une entité …

A

interdépendante

41
Q

Explique en quoi consiste une vision de soi comme entité interdépendante

A
  • Conception du soi qui met l’accent sur les relations sociales et sur les rôles que joue l’individu au sein de la famille ou de la société
  • Au niveau identitaire: l’individu se construit comme ayant des responsabilités et des obligations sociales (identité plus basée sur son rôle social plutôt que sur ses caractéristiques interindividuelles)
42
Q

Explique pourquoi la vision de soi comme une entité interdépendante amène des présupposés sur l’explication du comportement.

A

La place qu’occupe un individu dans un réseau d’obligations sociales explique son action

43
Q

Dans l’Étude de Heine et al. (1999) – Besoin d’estime, quels résultats trouve-t-on sur les États-Unis une culture individualiste?

A
  • Forte aspiration à maintenir une estime personnelle élevée (mobilisés autour de leur estime de soi)
  • L’autocritique et des écarts importants soi-soi idéal prédisent la dépression
  • Stratégies pour conserver l’estime sont souvent « la individuelles modification des pensées » (changer la comparaison; diminuer l’importance d’une activité, attribuer l’échec à cause externe)
44
Q

Dans l’Étude de Heine et al. (1999) – Besoin d’estime, quels résultats trouve-t-on sur le Japon une culture collectiviste?

A
  • Estime personnelle est moins élevée: plus faible aspiration à défendre/à maintenir
  • L’autocritique est peu liée à la dépression (pas tlm affectés par le fait que leur estime soit plus faible)
  • L’autocritique est valorisée par la société
  • Elle incite les gens à tendre vers une amélioration du soi (via des actions) qui est bénéfique à la fois pour l’individu et pour la société
45
Q

En conclusion, quelles sont les 3 principales différences entre les cultures individualistes et collectivistes

A

1- Estime de soi
(moins d’importance pour cultures collectivistes)

2- Motivation intrinsèque
(occidentaux: motivation intrinsèque: très importante, c’est la meilleure selon les recherches; collectivistes: motivation intrinsèque la motivation intrinsèque n’est pas meilleure, celle qui donne les meilleures résultats dans le temps c’est quand on se fait attribuer par autrui une tâche)

3- Degré de satisfaction face à la vie
(dans les cultures collectivistes, le niveau de satisfaction face à la vie ne corrèle PAS avec le caractère agréable des expériences émotionnelles)