Cours 5 module Flashcards
Quel;e est une limite de l’étude de la personnalité selon une approche scientifique ?
C’est un champ d’étude large et souvent imprécis
ex: La personnalité c’est ni plus ni moins que la personne entière et non pas juste une partie de celle-ci (p.ex. perception, attention)
Qu’est ce que la théorie des traits amène à l’étude de la personnalité qui relève ce défi ( champ d’étude large et souvent imprécis) ?
Introduction de méthodes statistiques (p.ex. l’analyse factorielle)
En quoi consiste les méthodes statistiques dans l’étude de la personnalité
Décrire de manière holistique et universelle la personnalité de tous les individus et ce à travers les cultures
À l’aide de quel type d’analyse la théorie a été capable de démontrer qu’il existe des grands facteurs qui regroupent tous les systèmes que l’on croit pertinents pour décrire la personnalité d’une personne
À l’aide de l’analyse factorielle
Quelle est l’idée centrale de la théorie des traits
la personnalité peut être décrite en différents niveaux hiérarchiques, allant des comportements observables jusqu’au grands facteurs, en passant par les nombreux traits de la personnalité
Définis les grands facteurs
modes stables et récurrents du comportement, des affects et de la pensée qui permettent de distinguer les individus les uns par rapport aux autres et cela de manière indépendante des situations dans lesquelles ils évoluent
Vrai ou faux: la Théorie des traits est basée sur des données plus objectives que les approches précédentes
Vrai (les chercheurs doivent se baser sur les faits, pas leurs opinions)
Le fait que la Théorie des traits est basée sur des données plus objectives a permis d’amener 2 aspects à la théorie de la personnalité, lesquels ?
A permis d’en venir à
- un consensus sur une structure générale de la personnalité
et
- fournir outils de mesure standardisés pour la mesurer (applications pratiques)
Vrai ou faux: La théorie des traits de la personnalité a amené une contribution importante à la clinique.
Faux.
elle amène une contribution importante à la recherche (reconnue par les autres sciences)
Est ce que la théorie des traits de la personnalité arrive à positionner l’étude de la personnalité en tant que science?
Oui
Bien que la théorie des traits de la personnalité n’ait pas beaucoup contribué à la clinique, quelle est sa contribution à ce niveau?
Contribution au niveau diagnostic:
en proposant de décrire la psychopathologie en termes d’extrémités sur des grandes dimensions de la personnalité (p.ex. le trouble obsessionnel compulsif peut se décrire par des traits élevés sur les dimensions névrotisme et consensus)
Est ce que la théorie des traits de la personnalité peut être utilisée en intervention ?
Elle peut être aussi utilisée au niveau de l’intervention , mais son utilité au niveau du processus de changement ne fait pas consensus parmi les cliniciens.
Qu’est ce qui ne fait pas consensus parmi les cliniciens en intervention pour le processus de changement ?
Bien que certains traits puissent se modifier avec la thérapie, il n’est pas certain que la connaissance des traits d’un client donne des indications très claires au clinicien sur ce qui distingue ce client par rapport aux autres clients, sur ce qui cause sa souffrance et comment il peut l’aider.
Qui suis-je: Disposition interne à agir d’une certaine manière illustrée par le comportement d’un individu dans un éventail de situations
Trait
Explique ce que les traits nous permettent de comprendre sur le comportement des individus
ils nous permettent d’expliquer pourquoi il y a une constance du comportement de la personne dans diverses situations
Quelles sont les 3 hypothèses de base sur les traits ?
- Disposition permettant de faire des prédictions
- Explication simple de l’origine des comportements
- Structure hiérarchique
Explique la première hypothèse sur les traits: Disposition permettant de faire des prédictions
Forte probabilité qu’un individu agisse, pense ou éprouve des sentiments d’une manière déterminée (stabilité).
Ceci est un exemple de quelle hypothèse:
Le trait d’extraversion augmente la probabilité d’apparition d’un comportement associé, p.ex. le fait d’aller parler aux gens. Plus le trait est retrouvé à un niveau élevé, plus la probabilité d’occurrence du comportement est élevée.
Disposition permettant de faire des prédictions
Explique la deuxième hypothèse sur les traits:
Explication simple de l’origine des comportements
- Correspondance directe entre le comportement d’une personne et ses traits de personnalité.
- On ne propose pas d’interpréter le contenu symbolique d’un comportement pour y établir des liens avec des structures psychiques.
- L’approche est plus directe, d’un trait découle des états et des comportements.
Explique la troisième hypothèse sur les traits: Structure hiérarchique
La personnalité peut être comprise comme un système hiérarchique (système top-down: les instances supérieures dirigent les intenses subordonnées)
Quels sont les 4 niveaux de la structure hiérarchique ?
- Facteur (ex: extraversion)
- Traits (ex: sociable, actif, etc)
- Réponse habituelle (prototypique)
- Réponse spécifique
Explique le 1er niveau: Facteur
- Traits fondamentaux appelés facteurs.
- Sont plus globaux et tendent à expliquer pourquoi les gens tendent à développer certains ensembles de traits ou certaines facettes de leur personnalité plutôt que d’autres.
(lorsqu’on parle de traits dans ce cours= facteurs/ traits fondamentaux)
Explique le 2e niveau: Traits (spécifiques)
Ils constituent des tendances plus spécifiques qui permettent d’anticiper les réactions habituelles d’une personne.
Qui suis-je: Dans une situation donné seront le reflet des traits fondamentaux et spécifiques d’une personne qui emmènent une probabilité d’apparition d’une façon habituelle de se comporter.
réponses spécifiques
Les réponses spécifiques observées dans une situation spécifique seront également influencées par une multitude de facteurs situationnels.
Qu’est ce que ces facteurs peuvent nous expliquer sur la réponse de la personne ?
Ces facteurs situationnels pourront expliquer qu’au final la réponse observée n’est pas toujours le reflet direct d’un trait de personnalité.
Vrai ou faux: La personnalité, selon les Théoriciens, est ce qui permet d’expliquer les réponses récurrentes ou habituelles. Ainsi, nous n’avons pas besoin de séparer les réponses spécifiques des réponses habituelles.
Faux
nous pourrions tirer un trait entre les réponses habituelles et les réponses spécifiques, pour délimiter l’objet que cherche à mesurer les théoriciens de l’approche des traits
Dans la section processus de la théorie des traits de la personnalité, est ce que les processus sont détaillés ?
Non, il y a une faible théorisation autour des processus dans cette théorie
On estime qu’il est suffisant de dire que le fait de posséder un trait implique une motivation à agir propre à ce trait
Quels sont les 3 principes à la base des processus selon le modèle de Costa et McCrae
- Les 5 traits fondamentaux sont d’origine biologique
- Les traits motivent les individus à agir d’une manière particulière
- Les traits amènent des adaptations caractéristiques ( Manière habituelle selon laquelle un individu perçoit son environnement)
Explique les adaptations caractéristiques des traits
- Modes habituels (d’attitudes, croyances ou tendances comportementales) face à un environnement social donné
- Forment des « filtres » au travers desquels l’individu interprète sa réalité
- Les traits engendrent le comportement par l’entremise des adaptations caractéristiques
Dans cet exemple quelles sont les adaptations caractéristiques et les réactions des personnes lorsqu’elles reçoivent une invitation:
1)Si j’ai un haut niveau d’extraversion et un faible niveau de névrosisme, j’aurai tendance à recevoir une invitation à un évènement social en étant excitée et heureuse d’y aller.
2)Toutefois, si mon amie a un faible niveau d’extraversion et un haut niveau de névrosisme, elle aura plutôt tendance à recevoir la même invitation avec peu d’intérêt à y participer tout en étant anxieuse quant à la façon dont elle déclinera l’invitation.
1)Mon adaptation caractéristique (réagir positivement à un évènement social) va m’amener à accepter l’invitation (puisque c’est mon mode habituel de réaction dans ce type de situation).
2)De l’autre côté, l’adaptation caractéristique de mon amie (réagir négativement à un évènement social) va l’amener à refuser l’invitation.
Vrai ou faux. Les Big Five ont des effets directes sur les comportements objectifs des individus.
Faux, les Big Five ont des effets sur les comportements objectifs par l’entremise des adaptations caractéristiques.
Quels sont les deux éléments qui peuvent influencer le comportement selon le modèle des Big Five?
- Des adaptations caractéristiques ( nous amènent à nous comporter de manière fidèle à nous-même)
- Les influences externes (nous amènent à nous comporter de manière similaire ou différente qu’à l’habitude).
Dans le modèle Big Five, par quoi s’explique la variabilité du comportement?
Dans ce modèle, la variabilité du comportement s’explique presque uniquement en fonction des paramètres qui changent de la situation.
Vrai ou faux. Dans le modèle de Big Five, le comportement peut influencer les adaptations caractéristiques et les influences externes.
Vrai. Le comportement peut aussi faire changer les paramètres de la situation, qui en retour peuvent faire changer certaines adaptations caractéristiques.
Nomme les limites du modèle de Costa et McCrae.
- Demeure superficielle sur les processus psychologiques en jeu
- Absence de proposition claire sur les processus par lesquels les comportements sont émis ou fluctuent
-Compétition entre traits proposant des adaptations caractéristiques différentes
-Compétition entre traits et influences de la situation - Aucune boucle de rétroaction avec les Big Five
Que veut-on dire qu’il y a aucune boucle de rétroaction avec les Big Five?
Il y a aucune boucle de rétroaction entre les contingences externes et les Big Five:
-Les Big Five sont imperméables aux influences externes.
-Les Big Five sont des traits fixes, liés à des bases biologiques (génétiques, neurologiques).
La régulation de comportement ne se fait pas à travers les Big Five, mais à travers d’autres construits psychologiques associés aux adaptations caractéristiques.
-Or la théorie ne précise pas quelles sont dans les adaptations caractéristiques spécifiques qu’on peut anticiper en lien avec chacun des Big Five (alors on ne comprend pas le rôle des Big Five dans la boucle de rétroaction).
On reproche donc au modèle de ne pas intégrer les Big Five dans la boucle de rétroaction (les Big Five ne joue pas de rôle dans la régulation des comportements).
Explique ce que l’on critique du modèle Big Five quand on parle de «compétition trait vs trait».
La compétition trait vs trait constitue un exemple du manque d’explication sur les processus par lesquels les comportements sont émis et fluctuent.
Le modèle Big Five n’offre aucune explication sur la façon dont sont arbitrés les influences concurrents en provenances des 5 grands facteurs.
Qu’arrive-t-il lorsqu’un trait favorise un certain type d’adaptation caractéristique et un autre trait en favorise une autre? Quels sont les principes qui seront à l’œuvre pour déterminer la façon dont sera régulé le comportement? La théorie ne le précise pas.
Explique ce que l’on critique du modèle Big Five quand on parle de «compétition trait vs influences externes».
La compétition trait vs influences externes constitue un exemple du manque d’explication sur les processus par lesquels les comportements sont émis et fluctuent.
Pourquoi certains comportements sont activés ou désactivés dans certaines circonstances en raison des traits et en d’autres circonstances en raison des paramètres de la situation?
La théorie est peu explicite sur les principes et processus psychologiques fondamentaux guidant ces différentes options comportementales.
Qu’est-ce que le débat personne situation?
Certains théoriciens avancent que les traits d’une personne sont suffisamment stables pour permettre de prédire le comportement en toute occasion alors que d’autres théoriciens pensent que des influences situationnelles interviennent pour faire varier de façon substantielle les comportements
Quels sont les deux types de stabilité dans la théorie des traits de personnalité?
Stabilité longitudinale
Stabilité intersituationnelle
Qu’est-ce que la stabilité longitudinale? Est-ce que cette stabilité est supportée empiriquement?
Propose qu’un trait fort à un moment de la vie restera fort à un autre moment
Amplement démontrée au niveau de la recherche: pour l’étudier on regarde la corrélation entre les traits à un moment x et l’évaluation de ces mêmes traits évalués à un moment ultérieur (rang relatif)
-Des études montrent que les corrélations test-retest impliquant les traits de personnalité sont significatifs pour chacun des grands facteurs de la personnalité pour des délais aussi longs que 20 ans pour différents groupes d’âge.
-Le niveau des traits peut augmenter selon un effet de maturation. Par contre, comme cet effet de maturation se produit de façon relativement uniforme dans une population donnée, il est possible d’anticiper que l’individu conservera le même rang relatif par rapport au reste du groupe.
Qu’est-ce que la stabilité intersituationnelle? Est-ce que cette stabilité est supportée empiriquement?
Un trait fort dans certains types de situation restera fort dans d’autres types de situation et apportera donc des comportements conséquents peu importe la situation.
Ce type de stabilité est plus difficile à étudier.
Les théoriciens des traits ne s’attendent pas à ce que exactement les mêmes comportements spécifiques se retrouvent à travers toutes les situations
-Les facteurs de personnalité peuvent se manifester selon différentes facettes. Il faut étudier la stabilité intersituationnelle en considérant un plus grand éventail de comportements associés à une dimension de la personnalité plutôt que de se limiter à monitorer la variabilité d’un seul comportement spécifique.
Au niveau empirique, la preuve de la stabilité interinstitutionnelle est mitigée.
-L’expression des traits varie de façon considérable selon les circonstances et les différentes situations.
-L’étude de Fleeson montre que les grands facteurs de la personnalité sont exprimés à des niveaux très variables selon les situations.
La stabilité des traits a été démontrée, mais elle est plus marquée à l’intérieur de domaines contextuels (familial, scolaire, professionnel, etc.) plutôt qu’à travers tous les domaines.
Parmi les deux types de stabilité des traits, quelle stabilité est la plus supportée empiriquement?
La recherche appuie davantage la stabilité des traits dans le temps (stabilité longitudinale) que la stabilité des traits à travers les situations (stabilité intersituationnelle).
Comment la psychopathologie est perçue par l’approche des traits?
La psychopathologie est le résultat de niveaux extrêmement hauts ou bas sur un/plusieurs traits.
Ces sont les traits eux-mêmes qui sont source de psychopathologie. C’est le niveau du trait qui est problématique.
Selon l’approche des traits, quel est le barème pour déterminer si une personne a une psychopathologie ou non?
Il faut avoir 3 écart-types au-dessus de la moyenne sur un trait
Les traits auraient alors tendance à produire des adaptations caractéristiques inadaptées, c’est-à-dire qui divergent nettement des normes sociales.
Dans l’approche de traits, que veut-on dire quand on dit que ce sont les traits eux-mêmes qui sont source de psychopathologie?
Un élément important de la théorie des traits est que la psychopathologie peut s’expliquer à partir des mêmes éléments que ceux qui composent la personnalité normale.
Étant donné que les traits fondamentaux ont une origine biologique, les types de psychopathologies que sont susceptibles d’éprouver les gens sont aussi en partie possible à anticiper assez tôt dans la vie.
Selon l’approche des traits, en quoi consiste le traitement des psychopathologies?
Les traits sont stables et peu modifiables (donc cette théorie n’a pas élaboré beaucoup sur le changement des traits).
Par contre un trait n’équivaut pas au comportement, donc il serait possible d’agir sur les autres facteurs qui interviennent dans l’expression et le maintien des comportements aux réactions problématiques.
Davantage une approche thérapeutique de prévention:
-Selon l’approche des traits il est possible davantage de prévenir que de guérir la psychopathologie.
-Apprendre à bien connaître ses traits constituent en quelque sorte une façon de prévenir les problèmes psychopathologiques, puisque ça permet d’éviter de se placer dans des contextes défavorables ou qui nous exposent à nos points de vulnérabilité.
Quelles sont les limites de l’approche des traits?
- Personnalité de l’étranger: exploration de la personnalité en surface (vs en profondeur)
- Peut sous-estimer l’influence de l’environnement sur le comportement
- Certains éléments ou variables sont moins bien expliqués (ou même pas du tout)
- Manque de preuve empirique quant à l’origine biologique des traits
Explique la limite de «personnalité de l’étranger».
Surface (on étudie la personnalité de beaucoup de personnes, mais de manière peu détaillée) vs profondeur (on étudie la personnalité en détail, mais chez peu de personnes)
La théorie nous donne des outils pour comprendre les gens en surface. Elle ne nous donne pas les éléments pour comprendre profondément le sens que les gens donnent à leur existence.
Les traits ne permettent pas de comprendre le fonctionnement de la personne.