Cours 4 module Flashcards

1
Q

Quels sont les éléments centraux de la théorie de Rogers

A
  1. Différences entre l’approche de Freud et celle de Rogers
  2. Contexte historique: l’individu est bon
  3. Trois éléments essentiels de la thérapie
  4. Le client est responsable du changement (nouveau rôle du thérapeute)
  5. Différences entre l’approche béhavioriste et rogérienne
  6. Approche phénoménologique: la compréhension de l’individu réside dans l’étude de l’expérience subjective de celui-ci
    -Il faut accepter la conception/représentation subjective du client comme étant vraie pour lui
  7. Nécessité pour le thérapeute de collaborer avec le client
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2
Q

Quelle est l’influence du contexte historique sur la théorie de Rogers?

A

Roger émet sa théorie alors qu’il y a une reconstruction de la paix suite à la seconde guerre mondiale. Le monde croit au changement et a de l’espoir.

Rogers, influencé par ce contexte, pense que l’individu est fondamentalement bon. Il émet sa théorie autour de cette idée.

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3
Q

Selon Rogers, quels sont les trois éléments essentiels de la psychothérapie?

A

-Comprendre le client
-Acceptation inconditionnelle
-Empathie pour le client

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4
Q

Selon Rogers, quel est le rôle du thérapeute?

A

Rogers pense que le rôle du thérapeute est de donner un espace au client, où celui-ci est capable de ressentir ses vrais besoins et comment il a vécu certains évènements de sa vie. Il est également capable d’aller chercher ses forces de changements. Cela permet au client de ressentir ce qui est à l’intérieur de lui.

Rogers estime que le client est responsable de son devenir, le thérapeute permet au patient de ressentir ce qu’il a à l’intérieur de lui. Toutefois, c’est le client qui est responsable du changement.

Le thérapeute n’est pas supérieur au client; il n’agit pas comme autorité, il ne fait que faciliter la croissance du client.

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5
Q

En quoi la relation entre le psychothérapeute et le client diffère-t-elle entre l’approche de Freud et celle de Rogers ?

A

Freud : Met l’accent sur l’influence déterminante des expériences de l’enfance et considère que l’analyste interprète le matériel apporté par le client.

Rogers : Valorise une interaction où le client explore activement son expérience individuelle pour identifier ses vrais besoins et mobiliser ses forces de changement.

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6
Q

Quelle est la différence entre l’approche humaniste et l’approche béhavioriste concernant le rôle du psychologue ?

A

Dans l’approche humaniste, le psychologue peut être lui-même et établir une relation authentique avec le client, tandis que l’approche béhavioriste était critiquée pour son côté trop « mécanique » et impersonnel.

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7
Q

Quels sont les héritage de la théorie de Rogers?

A
  1. Une nouvelle façon de penser le changement en thérapie et de percevoir le client
    -Le client est le maître.
    -Un espace thérapeutique est fourni
  2. Application de l’approche de Rogers à d’autres domaines (ex: éducation, les relations, la politique)
  3. Rôle dans le mouvement du potentiel humain
    -Sa pensée est reprise dans le mouvement du potentiel humain: mouvement de croissance personnelle constituée de multiples groupes thérapeutiques (par ex. approches corporelles, yoga, etc.)
  4. Rôle dans le courant de la psychologie positive
    -Rogers a mis en avant l’idée que l’humain possède une capacité naturelle à se développer positivement. Il ne suffit pas seulement de corriger les déficits et les maladies, car cela ramène l’individu à une zone neutre. Pour un réel épanouissement, il faut aussi explorer et renforcer les meilleures potentialités humaines, ce qui est un principe fondamental de la psychologie positive.
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8
Q

Selon Rogers, quelle est la nécessité pour le thérapeute de collaborer avec le client?

A

-Sans la perception du client (expert de son univers), il est impossible de procéder à son évaluation psychologique et de l’accompagner vers la croissance.
-Il est impossible de poser un diagnostique sensé pour le client si on n’a pas la collaboration de celui-ci.

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9
Q

Nomme les trois éléments principaux de la structure de Rogers.

A

Expérience de l’individu

Le soi

Le soi idéal

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10
Q

Discute de l’expérience de l’individu selon Rogers.

A

Approche phénoménologique: approche centrée sur l’expérience unique, subjective de la personne.

Selon Rogers, la structure de la personnalité est faite d’expériences (sentiments, conception du monde et de soi-même, expériences intimes et personnelles) subjectives qui structurent le monde intérieur d’une personne.

Façon dont un humain conçoit et interprète les évènements de sa vie. Va déterminer comment il va y répondre (comment il va agir)

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11
Q

Discute du concept de soi selon Rogers.

A

Définition du soi: façon dont la personne se perçoit et perçoit le reste du monde.
-Comment on se voit et comment on se sent
-Expériences qui ont pour objet la personne elle-même, le «moi», le «je», qui je suis

Représentations organisées, intégrées: p.ex. les gens qui se trouvent bons/compétents vont se trouver compétents dans plusieurs domaines (p.ex. au travail, dans relations)

Représentations durables: ces représentations perdurent dans le temps

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12
Q

Discute du concept de soi idéal selon Rogers.

A

Définition du soi idéal: concept de soi auquel aspire la personne, un soi en devenir, un «work in progress»
-Façon importante de se voir et de se projeter dans l’avenir.

Rôle et impacts du soi idéal:
-Pour Rogers, c’est important d’avoir un soi idéal
-Peut être néfaste ou constructif, peut avoir grand écart avec le soi réel (inatteignable, expérience d’échecs répétés) ou plus petit écart (plus utile, ajusté)
-Les personnes qui ne vont pas bien ont un soi idéal très idéalisé et inatteignable. Quand le soi idéal est inatteignable, on est continuellement dans une situation d’échec.
-Idées sur le soi idéal sont à la source de la thérapie cognitive. On s’est aperçue que les croyances erronées que les gens entretiennent (entre autres à propos d’eux-mêmes) peuvent causer de grandes détresses psychologiques.
-Le soi idéal fait que, au quotidien, les gens se lèvent et ont un objectif et on veut s’améliorer. Ou, au contraire, on fait sans arrêt une expérience d’échec parce qu’on n’arrive jamais à répondre à notre idéal.

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13
Q

Explique ce qu’est le test du Q-sort.

A

Un classement de cartes: ce qui me ressemble vs ce qui ne me ressemble pas.
-La personne doit trier les cartes selon une distribution normale en classant celles qui lui ressemblent le plus, celles qui lui ressemblent le moins et celles qui lui ressemblent moyennement

Méthode idéographique:
-Méthode idiographique: permet de décrire les individus de façon singulière, en mettant de l’avant ce qui est unique, idiosyncratique.
-Il n’existe pas de barème ou de normes pour la cotation. L’individu s’autoévalue par rapport à lui-même. Il n’y a pas de normes de référence.
-L’individu compare l’évolution de ses scores au travers du temps.

Degré de concordance entre le soi et le soi idéal. L’individu se décrit:
1. Comme il se perçoit actuellement (soi actuel)
2. Comme il aimerait se percevoir idéalement (soi idéal)

-Rogers a repris ce test et a demandé aux individus de se décrire de deux façons (soi idéal vs soi). Comparaison des deux tests permet de voir le niveau de congruence entre le soi et le soi idéal.
-Plus l’écart soi-soi idéal est important, moins l’individu est dans une expérience de congruence.
-L’écart entre le soi et le soi idéal devrait avoir diminuer si on compare la personne avant et après la thérapie.

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14
Q

pourquoi une personne va tenter de bloquer ses sentiments lors d’un état d’incongruence?

A

La personne peut bloquer ses véritables sentiments pour se protéger de l’anxiété qui est provoquée par l’incongruence, qui est perçue comme une menace.

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15
Q

Selon Rogers il existe une seule motivation, une seule source d’énergie, force positive. De quoi s’agit-il?

A

C’est la tendance de la personne à poursuivre des buts qui lui sont propres = l’ACTUALISATION DE SOI

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16
Q

Le champ d’expérience réfère à quoi dans la théorie de Rogers?

A

Le champ d’expérience réfère à tout ce que la personne perçoit et ressent dans son champ subjectif.

17
Q

Vrai ou faux? L’actualisation de soi est une tendance innée et naturelle chez la personne.

18
Q

Pour s’actualiser la personne doit être en mesure de bien connaître ses besoins actuels. Comment la personne fait pour connaître ses véritables besoins actuels pour s’actualiser?

A

C’est à partir de l’évaluation de son expérience et de l’interprétation qu’elle en fait que la personne sera capable de connaître ses véritables besoins actuels pour s’actualiser.

19
Q

Qu’est-ce que le mécanisme de régulation dans la théorie de Rogers?

A

Capacité inhérente et naturelle de la personne à évaluer comme positive ou négative une expérience selon qu’elle répond ou pas à ses besoins d’actualisation
Autrement dit la personne sait ce qui est bon pour elle et cela lui permet de valoriser les expériences qui sont perçues comme source d’actualisation et qui sont également en accord avec la façon dont elle se perçoit avec son soi

20
Q

Lorsqu’une personne déforme ou nie son expérience véritable ou encore se construit une image d’elle-même ou un soi qui ne correspond plus à son expérience, on parle de…?

A

D’incongruence

21
Q

Qu’est ce que le besoin de considération positive dans la théorie de Rogers?

A

Il s’agit d’un besoin universel et inné de se sentir respecté, accepté et valorisé par les autres.

22
Q

Quelles sont les deux façons de réagir au besoin de considération positive?

A

1) porter un regard positif inconditionnel sur l’expérience de la personne (accepter et respecter ses besoins, ses sentiments et sa manière de se percevoir) – si c’est le cas le besoin de considération positive de la personne sera donc répondu en congruence avec sa manière de s’actualiser

2) porter un regard positif conditionnel: les autres acceptent et respectent la personne, mais seulement si ses sentiments et sa manière de se comporter rencontrent leur approbation

23
Q

Quel est le 2e mécanisme de régulation chez l’individu dans la théorie de Rogers et en quoi il consiste?

A

Les conditions de valorisation de soi : La personne va alors tenter de s’actualiser non pas en fonction de ses besoins et de ses sentiments véritables, mais pour obtenir la considération positive des autres et aussi pour se considérer elle-même de manière positive en fonction de ce qu’elle a appris

24
Q

Vrai ou faux? La conception de la croissance et du développement de la personnalité chez Rogers est étroitement lié à conception des processus de la personnalité

25
Q

Dans quel contexte familial l’enfant va développer un soi qui est cohérent/congruent avec sa manière naturelle de se valoriser?

A

Si les parents démontrent un regard positif inconditionnel envers les sentiments et le soi de l’enfant, alors l’enfant se sentira libre de se développer et de s’actualiser selon ses sentiments, ses préférences et ses besoins véritables

26
Q

Dans quel contexte familial l’enfant va développer un soi qui est incohérent, où il y a une profonde contradiction entre ce qu’il valorise pour s’apprécier et être apprécié des autres et ses véritables motivations?

A

Si les interactions parent-enfant se font dans un environnement qui impose des conditions de valorisation de soi.
Exemple : si les parents réagissent en critiquant certains comportements et sentiments de l’enfant et qu’ils lui donnent de l’affection ou lui témoignent du respect seulement lorsqu’il se comporte d’une manière qu’ils approuvent, l’enfant apprend que seuls certains sentiments ou certains comportements lui donnent de la valeur aux yeux de ses parents

27
Q

Quelles sont les trois attitudes de base que Rogers suggère au thérapeute d’adopter?

A

-L’acceptation inconditionnelle(acceptation totale du vécu tel qu’exprimé par la personne)
-L’authenticité(correspondance la plus complète entre ce que le thérapeute ressent, pense et communique à la personne)
-L’empathie(compréhension ‘’de l’intérieur de la personne’’, c’est-à-dire se mettre à la place de la personne pour bien comprendre ses sentiments et ses croyances)

28
Q

Vrai ou faux? Les 3 conditions permettent tout le temps d’amener du changement.

A

Faux.
Quand on parle des trois conditions, on suppose que l’individu va savoir quoi faire pour changer, alors que ce n’est pas sûre que vivre davantage en harmonie avec son expérience et de l’intégrer dans son image de soi, ça va être suffisant pour amener la personne à savoir quoi faire pour changer - les 3 conditions ne disent pas tout pour amener du changement

29
Q

Pourquoi dit-on que le résultat de la thérapie dépend vraiment du type de client?

A

Ce qu’on veut dire c’est qu’il faut que le client ait le potentiel/la motivation (il y a des clients qui ont des limitations ex. troubles cognitifs, c’est difficile pour eux se développer en partant), mais aussi pour que cette thérapie là fonctionne il faut que le client perçoive les attitudes inconditionnelles du thérapeute et ce n’est pas sûre que tous les clients vont être capable de percevoir ça (ex. personne schizophrène, trouble d’attention) et encore le client doit être capable d’appliquer ce qui se passe dans la relation à sa propre personne (trouble de la personnalité peut interférer).

30
Q

Est-ce que sur le plan thérapeutique, la thérapie de Rogers est une démarche intrinsèque?

A

Oui, Éventuellement il faut que ça redevienne une démarche intrinsèque, le client doit se réapproprier (intérioriser, intégrer) cette conception de lui-même/appropriation d’expérience (l’expérience vécue en contexte clinique) pour qu’il puisse en faire qqch et soutenir un changement qui soit épanouissant

31
Q

En quoi consiste la thérapie centrée sur la personne?

A
  • Fait partie des thérapie existentielle humaniste
  • Rejette toutes les techniques trop formelles et postule qu’une psychothérapie efficace nécessite surtout une relation constructive entre le thérapeute et son client
  • Cette relation se développera à partir des attitudes de base (empathie, considération positive inconditionnelle, authenticité – congruence entre ce que l’on ressent et ce que l’on pense et communique au client) de la part du thérapeute envers son client
  • Le thérapeute sert d’amplificateur à l’expérience du client pour lui permettre d’en prendre conscience