Cours 5 Flashcards

1
Q

Quand est ce que commence la neurospsychologie cognitive ?

A

Commence à la moitié du 19ème siècle avec des neurologues Lichtheim , Wernicke, etc.): inférences sur l’architecture «cognitive» du système langagier à partir de l’étude des
dysfonctionnement du langage écrit ou oral chez les patients cérébrolésés (diagrammes en boîtes et flèches)

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2
Q

Au 19ème siècle quel est leurs intérêt ?

A

Intérêt pour les liens entre les composantes du langage et leurs localisations dans le cerveau (neuroscience cognitive)

Succès de la démarche: leurs diagrammes « cognitifs » constituent des versions simplifiées de modèles actuels (moins de succès dans les localisations

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3
Q

Pourquoi ce courant du 19ème s’efface t’il ?

A

Courant qui s’efface avec l’avènement du behaviorisme

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4
Q

Comment s’organise le système langagier ?

A

Slide 6

-> La neuropsychologie cognitive a commencer par l’étude des troubles langagiers

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5
Q

Dans le système chaque stimulu présenté fait l’objet de quel analyse ?

A

Chaque stimulus présenté en entrée fait l’objet d’une analyse visuelle ou auditive

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6
Q

Qu’est ce qu’une analyse visuelle ?

A

Analyse visuelle : a pour fonction de construire une représentation graphémique abstraite à partir des propriétés physiques du stimulus visuel (reconnaissance et identification des lettres et codage positionnel)

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7
Q

Qu’est ce qu’une analyse auditive ?

A

Analyse auditive : a pour fonction d’opérer une analyse de la séquence acoustique perçue qui conduit à identifier les différentes unités
phonologiques, syllabes qui composent cette séquence et leur position

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8
Q

Où sont ensuite présenté les représentations ?

A

Ces représentations sont par la suite comparées aux représentations stockées en MLT dans le lexique orthographique d’entrée (pour les mots écrits) ou lexique phonologique d’entrée
(pour les mots entendus)

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9
Q

Qu’est - ce que le lexique orthographique d’entrée ?

A

lexique orthographique d’entrée = contient les spécifications orthographiques des mots qui nous sont familiers par écrit

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10
Q

Qu’est ce que le lexique phonologique d’entrée ?

A

lexique phonologique d’entrée = contient les spécifications phonologiques des mots qui nous sont familiers par la voie auditive

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11
Q

Les lexiques d’entrée permettent l’accès à quoi ?

A

Ces lexiques d’entrée permettent l’accès au système sémantique

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12
Q

Qu’est ce que le système sémantique ?

A

contient l’ensemble des informations relatives à la signification des mots et des objets

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13
Q

Le système sémantique est en contact avec deux lexiques de sortie, lesquels ?

A
  • lexique orthographique de sortie

- lexique phonologique de sortie

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14
Q

Qu’est ce que lexique orthographique de sortie ?

A

lexique orthographique de sortie = contient les informations orthographiques nécessaires à l’écriture des mots

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15
Q

Qu’est ce que le lexique phonologique de sortie ?

A

lexique phonologique de sortie = contient les informations phonologiques nécessaires à la prononciation des mots

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16
Q

Qu’est ce que les buffers phonémique et graphémique ?

A

Buffers phonémique et graphémique (mémoires «tampons»: systèmes de stockage à capacités limitées dans lesquels l’information est temporairement maintenue, le temps que s’effectuent les traitements ultérieurs

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17
Q

Quel est la rôle des Les systèmes de conversion grapho phonémique et phono graphémique ?

A

• Ont pour fonction d’associer à chaque graphème (ou chaque phonème) le phonème (ou le graphème) correspondant

• En lecture: intervient pour attribuer à chaque graphème, le phonème qui lui correspond:
- p.ex., « CH » => /S/; « A » => /a/; « P » => /p/; « EAU » => /o/

• Idem à l’écrit où le système convertit chaque phonème issu de l’analyse auditive en graphème (mais plus ambigu):
- p.ex., /S/ => CH; mais /o/ => O, EAU, OT, OS, etc.

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18
Q

1 er système: voie lexicale ou procédure d’adressage

-> pour l’analyse visuelle ou auditive ?

A

=> traitement global du stimulus d’entrée (procédure d’adressage).

L’ensemble des unités composant le stimulus sont traitées en parallèle conduisant à l’activation de connaissances spécifiques quant à la forme orale ou écrite des mots

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19
Q

1 er système: voie lexicale ou procédure d’adressage

-> pour la lecture ?

A

Lecture: la représentation orthographique du mot est activée au sein du lexique orthographique et donne accès à la forme phonologique correspondant à ce mot (avec ou sans accès préalable à ses attributs sémantiques)

20
Q

1 er système: voie lexicale ou procédure d’adressage

-> pour l’écriture ?

A

Ecriture (p.ex., dictée): activation des représentations phonologiques puisque le stimulus d’entrée est de nature auditive et des représentation orthographiques (activées que
secondairement sur la base de l’activation phonologique), avec accès ou non aux informations sémantiques

21
Q

Quel est le rôle du 1 er système: voie lexicale ou procédure d’adressage ?

A
  • Ne peut traiter que les mots précédemment appris dont les représentations sont disponibles au sein des lexiques orthographiques et phonologiques
  • Indispensable pour le traitement des mots irréguliers dont la phonologie (ou l’orthographe) ne peut être générée par l’application de règles de transcodage les plus communes (p.ex., femme, toast)
22
Q

Qu’est ce qui explique le fait que nous soyons capable de lire Nous sommes capables de lire des suites de lettres que nous n’avons jamais rencontrées auparavant, de répéter, d’écrire sous dictée des mots jamais entendus auparavant ?

A

Le système de conversion

-> 2ème système: voie phonologique ou procédure d’assemblage

23
Q

Par quoi se caractérisé le 2ème système: voie phonologique ou procédure d’assemblage ?

A

Se caractérise par un traitement analytique séquentiel du stimulus d’entrée ( procédure d’assemblage)

24
Q

Sur quoi repose le 2ème système: voie phonologique ou procédure d’assemblage ?

A

Repose sur des connaissances générales quant aux relations orthographe/phonologie en lecture (et phonologie/orthographe en écriture), et met en jeu un système de règles de conversion extraites lors de l’apprentissage des mots, mais stockées indépendamment des informations lexicales

25
Q

Que permet le 2ème système: voie phonologique ou procédure d’assemblage ?

A

Permet le traitement des items nouveaux (mots non précédemment appris ou pseudo mots)

26
Q

Après quoi le courant de la neuropsychologie cognitive ?

A

Voici 30 40 ans environ, le courant de la neuropsychologie cognitive renaît, après la « révolution cognitive »

27
Q

Quel est l’objectif de ce nouveau courant ?

A

objectif :tirer parti des déficits consécutifs aux lésions cérébrales dans le but de comprendre l’organisation et le fonctionnement des processus mentaux

28
Q

Quel est l’hypothèse de base de ce nouveau courant ?

A

hypothèse de base: la manière dont un système fonctionnel se déstructure n’est pas sans relation avec sa structure et ses lois de fonctionnement normal

29
Q

Quel est le but de la psychologie cognitive ?

A
  • Décrire l’architecture fonctionnelle des différents systèmes de traitement de l’information implantés dans le cerveau
  • Préciser la nature des représentations sur lesquelles s’effectuent ces traitements
  • Spécifier les calculs accomplis par les différentes composantes de traitement repérées dans les architectures cognitives
30
Q

Quel est le but de la Neuropsychologie anatomoclinique classique ?

A
  • établir l’existence de relations régulières entre des lésions cérébrales et des déficits cognitifs ou troubles du comportement
  • pour tenter d’en inférer les liens existants entre le fonctionnement cérébral normal et les conduites intactes
31
Q

Quel est le but de la neuropsychologie cognitive ?

A

• l’accent est davantage mis sur la signification d’un trouble pour la compréhension de l’organisation et de la logique des traitements sous jacents aux conduites normales (relation avec psychologie cognitive)

32
Q

Quel est le but de la neuroscience cognitive ?

A

• explorer les systèmes neuronaux (cérébraux) qui sous tendent la cognition

33
Q

Quel est l’apport de la neuropsychologie cognitive ?

A

L’apport de la neuropsychologie cognitive consistera à examiner si le pattern de troubles présentés par un patient :
• peut recevoir une interprétation dans le cadre des modèles existants sur la cognition normale

  • permet d’en choisir un comme plus approprié
  • ou conduit à formuler de nouvelles propositions théoriques, qui devront à leur tour être vérifiées empiriquement auprès de personnes normales (psychologie cognitive) ou de patients
34
Q

Quels sont les objectifs de la neuropsychologie cognitive ?

A

Va et vient constant entre la psychologie cognitive de la personne normale et la neuropsychologie cognitive

Mise en question du modèle séquentiel des relations entre MCT et MLT: passage de MCT à MLT

  • patient avec trouble de la MLT et MCT normale
  • mais…… patient avec trouble de la MCT et MLT normale
35
Q

Quels sont les postulats de la neuropsychologie cognitive?

A
  • modularité

- transparence

36
Q

Qu’est ce que la modularité ?

A
  • la cognition humaine est composée de différents systèmes de traitement de l’information relativement spécifiques et autonomes
  • spécifiques : ils n’agissent que sur un type particulier d’informations
  • autonomes: chacun de ces systèmes présente une relative autonomie interne de fonctionnement par rapport à d’autres systèmes de traitement
  • macro modularité : p. ex. production du langage et mémoire épisodique
  • micro modularité: chaque système est lui même composé de sous composantes (p. ex., les sous composantes de la mémoire de travail)
37
Q

Quel est le but derrière la micro modularité ?

A
  • Identifier ces différentes sous composants
  • Comprendre comment ils sont agencés les uns par rapport aux autres au sein d’une architecture cognitive
  • Établir de quelles manières ils contribuent à la réalisation de diverses tâches
38
Q

Qu’est ce que le postulat de transparence ?

A

les conduites d’un patient atteint d’une lésion cérébrale peuvent être interprétées comme le résultat du fonctionnement normal d’un système de traitement de l’information au sein duquel
certains sous systèmes ou certaines connexions entre sous systèmes ont été endommagés

39
Q

A quoi ne doit pas être assimilé le postulat de transparence ? Pourquoi ?

A

Le postulat de transparence ne doit pas être assimilé à un simple postulat de soustractivité (i.e.,. la conduite anormale résulterait du fonctionnement normal d’un système cognitif moins le sous composant déficitaire)

• une lésion peut réorganiser le fonctionnement cognitif: intervention de composants fonctionnels non altérés et préexistant à la lésion (p. ex. la réponse 5 + 3 = 8 correspond à la récupération d’un fait arithmétique; après une lésion conduisant à une perturbation de la récupération de faits arithmétiques, un patient peut adopter une
stratégie de comptage)

40
Q

Le neuropsychologie préfère l’étude des groupes ou de cas uniques ?

A
  • La neuropsychologie cognitive favorise l’analyse de cas individuels plutôt que de mener les observations expériences sur des groupes de patients

Les patients rassemblés dans les groupes présentent des troubles assez hétérogènes (p. ex. un groupe de patients avec aphasie de Broca)

41
Q

Exemple de la différence de cas avec les troubles de la lecture

A
  • certains patients sont incapables de lire des mots de la langue à orthographe irrégulière (femme) alors qu’ils lisent sans difficulté des mots à orthographe régulière (képi)
  • certains patients lisent sans difficulté les mots de la langue qu’ils soient réguliers ou non, mais sont incapables de lire de non mots
42
Q

Que ce passe t’il si on évalue les troubles de lecture en groupe ?

A

• si on évalue les difficultés de lecture au sein d’un groupe de patients avec une liste composée de mots irréguliers et de non mots

  • un sous groupe de patients ont des difficultés pour les deux types de stimuli
  • deux sous groupes de patients (en nombre plus ou moins égal) présentent des difficultés à un seul des types de stimuli
  • les résultats au niveau du groupe indiqueront des déficits de même gravité pour les deux types de stimuli

=> ces résultats masqueront la présence de dissociations!!!

43
Q

Qu’est ce que l’Aphasie de Broca ?

A

Aphasie de Broca : conjonction de troubles parmi lesquels

• Réduction de la production orale, troubles arthriques , agrammatisme

44
Q

Y a t’il des symptômes classiques pour l’apahsie de broca ?

A
  • Mais co ocurrences des symptômes relatives (p.ex. patients agrammatiques sans troubles arthriques ou vice versa)
  • Les syndrome classiques représentent une sorte de moyenne statistique, un représentation prototypique de troubles généralement, mais non obligatoirement associés
  • Si on analyse un aspect linguistique particulier d’un groupe de patients avec aphasie de Broca, on analyse des conduites de personnes qui ont des sémiologies très différentes
45
Q

Qu’est ce que le modèle cognitif “n composantes et m connexions ?”

A

• Si chaque composante et chaque connexion peuvent être affectées indépendamment par une lésion cérébrale
- le nombre de patterns différents de trouble est potentiellement très élevés

  • la probabilité de voir deux patients consécutifs avec le même pattern de trouble (ce qui est la seule justification de les regrouper) est très faible compte tenu du nombre habituel de n et m dans les modèles cognitifs actuels
46
Q

Qu’est ce qui autorise le passage du singulier au général ?

A
  • tenir compte de la cohérence théorique de l’interprétation par rapport au modèle théorique de référence
  • intégrer l’ensemble des données existant dans la littérature (sur les personnes normales et d’autres cas de patients)
47
Q

Qu’est ce que le postulat d’universalité ?

A

Postulat d’« universalité »: les mécanismes cognitifs de base (p. ex. perception ou langage) font partie d’un patrimoine cognitif partagé par tous les membres de l’espèce