Cours 3 Flashcards

1
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Croissance économique

A

Augmentation de la production réelle de biens et services – mesurée par le PIB en dollars constants – d’une année à l’autre.

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2
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Indice des prix à la consommation

A

Mesure du niveau des prix d’un panier représentatif de la consommation des ménages canadiens.

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3
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Indice implicite des prix

A

Mesure du niveau général des prix de l’ensemble des biens et services produits dans une économie, en fonction d’une année de référence.

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4
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Revenu personnel par habitant

A

Ensemble des revenus des particuliers, avant impôts, divisé par le nombre d’habitants.

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5
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Productivité apparente du travail

A

Production réelle moyenne par personne employée ou par heure travaillée.

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6
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Dollars courants

A

Dollars de l’année en cours.

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7
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Dollars constants

A

Dollars desquels l’effet de l’inflation a été éliminé.

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8
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Produit intérieur brut

A

Valeur monétaire de la production réalisée à l’intérieur d’un pays ou d’une province.

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9
Q

Associez les concepts suivants aux définitions correspondantes :
Produit national brut

A

Valeur monétaire de la production de toutes les entreprises et personnes, que leur production soit réalisée au pays ou à l’extérieur.

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10
Q

Lorsqu’on dit d’une économie qu’elle est en récession, où se situe-t-elle dans le cycle économique? Expliquez le phénomène. Quelles sont les perspectives et pourquoi?

A

Une période de récession survient habituellement à la suite d’une période d’expansion; lorsque cette dernière a atteint un sommet, l’économie montre des signes de tensions (production à pleine capacité, augmentation des salaires, des prix, des taux d’intérêt). Ces hausses ne pouvant être absorbées tant par les entreprises que par les consommateurs, les agents économiques réduisent alors leur demande de biens et services et un ralentissement de la croissance s’ensuit, entraînant l’activité économique vers la contraction ou la récession.

Le ralentissement de l’activité économique peut aussi être provoqué par la chute des exportations, laquelle suit la baisse de la production dans d’autres pays. On parle de récession lorsque la chute de l’activité économique se poursuit pendant au moins deux trimestres.

Pour en savoir plus sur les effets de la récession et les perspectives de reprise, consultez la section du texte « Le produit intérieur brut comme mesure de la productivité », de Diane-Gabrielle Tremblay et Vincent van Schendel, portant sur les concepts de base de la croissance économique.

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11
Q

Quelle est la différence entre faire l’analyse de la conjoncture économique et faire l’analyse de la croissance économique?

A

L’analyse de la conjoncture économique renvoie à une analyse du court terme : étude des cycles économiques, des fluctuations de l’activité économique.

L’analyse de la croissance renvoie plutôt à une analyse des tendances à long terme.

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12
Q

Quels facteurs peuvent provoquer un revirement de la conjoncture économique et la faire passer d’une phase d’expansion à une phase de récession?

A

Différents facteurs concourent à ce revirement. On peut penser à une hausse générale des salaires et des taux d’intérêt, qui pousse les entreprises à réduire leurs investissements. Devant une hausse des prix, les consommateurs peuvent décider de retarder leurs achats de biens de consommation. Pour sa part, le gouvernement peut décider de réduire ses investissements dans l’économie (retarder la construction d’immeubles publics, diminuer les achats gouvernementaux, etc.) ou, plus radicalement, d’augmenter les impôts, ce qui, pour le consommateur, se traduit par une diminution de sa capacité d’achat, etc.

En fait, cette liste est loin d’être exhaustive. De nombreux autres facteurs peuvent être à la source d’un revirement de la conjoncture économique.

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13
Q

Pour quelles raisons a-t-on abandonné en 1986 l’utilisation du PNB comme mesure de la production au profit du PIB?

A

L’usage du PIB est préférable pour deux raisons :

Le PIB est la mesure la plus utilisée dans la plupart des pays à travers le monde. On se met donc au diapason des autres pays et la comparaison internationale est ainsi possible.
Le PIB mesure la production faite à l’intérieur de frontières géographiques données. C’est cela qui nous intéresse quand nous voulons connaître la production d’un pays ou d’une région. Il est donc possible de mesurer le PIB d’une province, et il serait théoriquement possible de mesurer le PIB d’une région, bien que dans les faits il n’en existe pas de mesure. Il est en effet plus facile de mesurer la production réalisée à l’intérieur de frontières données, que celle qui est réalisée par les résidents d’une région

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14
Q

Pouvez-vous mesurer le PIB à partir des données suivantes? Si oui, comment? Si non, pourquoi?
Les dépenses gouvernementales
Les intérêts et revenus divers de placements
Les bénéfices des sociétés avant impôts
Les exportations
Les importations

A

Non. On ne peut pas mesurer le PIB à partir de ces données, car certaines correspondent à des revenus alors que d’autres correspondent à des dépenses.

Le PIB se calcule en faisant soit la somme des dépenses, soit la somme des revenus, ou encore la somme des valeurs ajoutées. Consultez la section portant sur la mesure du PIB pour différencier les données pertinentes à chacune des méthodes de calcul.

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15
Q

Décrivez les trois méthodes de calcul qui nous permettent d’obtenir la mesure du PIB. Quelles relations peut-on établir entre les trois méthodes?

A

Le PIB est une mesure de la production. Cette production se décompose de deux façons :

les dépenses pour acheter cette production (somme des dépenses);
ou

les revenus générés par cette production (somme des revenus ou somme des valeurs ajoutées).
Ce qui constitue une dépense pour les uns est un revenu pour les autres. Dans un cas comme dans l’autre, cette mesure des dépenses ou des revenus est un indicateur de la performance économique.

Les agents économiques doivent posséder les sommes pour acheter cette production et ces sommes proviennent en bonne partie des revenus tirés de leur participation à la production.

En gros, pour qu’il y ait production, il faut qu’il y ait un pouvoir d’achat et d’investissements. Dans l’ensemble, la faiblesse ou la force de l’un se répercute sur l’autre. Par exemple, une baisse prolongée de production se traduirait par une baisse des revenus et du pouvoir d’achat, ce qui inciterait les entreprises à réduire leurs investissements. À son tour, cette baisse d’investissement entraîne un ralentissement de la production et des revenus.

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16
Q

Expliquez l’énoncé suivant : « Le PIB réel au Canada a augmenté de 29 % en 2015, alors que le PIB nominal augmentait de 75 %. »

A

Le PIB réel correspond à la valeur du PIB nominal dégonflé des effets de l’inflation pour obtenir sa valeur en dollars constants. Donc, l’augmentation de 29 % correspond à la hausse réelle du PIB, alors que la hausse de 75 % représente une augmentation en dollars courants.

Le PIB nominal est exprimé en dollars courants, c’est-à-dire en dollars de l’année; il englobe donc la hausse des prix et la hausse du volume réel de production. La différence de 46 points de pourcentage entre les deux taux correspond aux effets de l’inflation.

17
Q

Quelles seraient les conditions à respecter pour que de nouveaux emplois soient créés dans votre région? Est-ce que cela augmenterait le PIB du Québec?

A

Reprenons l’affirmation formulée dans la section 7, “Les déterminants de l’emploi : le circuit économique” du texte « Le produit intérieur brut comme mesure de la productivité » de Diane-Gabrielle Tremblay et Vincent van Schendel : « Si l’on veut créer des emplois, il faut des investissements; et pour investir, dans une économie de marché, une entreprise doit être rentable et avoir des perspectives de profits. »

Les perspectives de profits existeront aux conditions suivantes :

il existe une demande pour le bien ou le service produit;
il existe dans la région ou ailleurs un pouvoir d’achat pour cette production;
les conditions de financement sont favorables;
il existe une main-d’œuvre qualifiée ou que l’on peut former;
les infrastructures (terrains, commodités) sont disponibles.
Voilà ce qui peut favoriser la création de nouveaux emplois dans une région. Pour ce qui est de l’augmentation du PIB du Québec, la création de nouveaux emplois est un facteur pouvant faire varier le PIB à la hausse, car cette nouvelle production serait comptabilisée en plus. Toutefois, ceci sera vrai dans la mesure où il ne s’agit pas uniquement d’un déplacement de production : par exemple, la fermeture d’une usine dans la région X (située au Québec) pour en ouvrir une nouvelle dans la région Y (située aussi au Québec) avec la même capacité de production.

Par contre, le déplacement d’une usine de l’Ontario vers le Québec entraînerait une hausse du PIB du Québec, mais une baisse de celui de l’Ontario; le PIB canadien demeurerait le même dans la mesure où le niveau de production au Québec demeure inchangé.

18
Q

Dans l’article intitulé « Comment mesurer la richesse? », présenté à la fin du texte de Diane-Gabrielle Tremblay et Vincent van Schendel, Louisa Toubal et Philippe Frémeaux nous présentent le PIB tel qu’on le connaît aujourd’hui de même que certaines critiques nourries à son égard. Ils ouvrent aussi la porte à de nouveaux indicateurs.

Établissez un parallèle entre la vision qu’ont les auteurs du PIB et la vision qui est présentée à la section 3, “Les limites du PIB”du texte « Le produit intérieur brut comme mesure de la productivité ».

Les deux visions sont-elles complémentaires ou contradictoires?

A

LES DIFFÉRENTES VISIONS
D’une part, Tremblay et van Schendel prennent soin d’insister sur les limites du PIB qui se contente de mesurer l’ensemble de la production de biens et services réalisée dans une économie contre rémunération. Dans cette optique, on laisse tomber une multitude d’activités telles que le travail domestique, le bénévolat et même le travail au noir. En contrepartie, on retrouve comptabilisées des activités qui ne contribuent nullement à l’enrichissement collectif. Ces auteurs affirment donc qu’il faut introduire une nouvelle notion qui est celle du développement.

De leur côté, Toubal et Frémeaux définissent le PIB comme « une évaluation de la richesse nationale créée au cours d’une année donnée dans un pays, exprimée sous forme monétaire ». En accord avec Tremblay et van Schendel, ils affirment du même coup que « le PIB, en ne comptant que les activités qui peuvent être évaluées en termes monétaires, donne une vision tronquée de la richesse, réduite à la seule dimension de ce que sanctionne l’univers marchand ». Bref, toute activité est réduite à son utilité dans la production de richesses marchandes.

LES CRITIQUES
Des critiques majeures sont adressées à la définition de ce concept qui devra subir une cure de rajeunissement et prendre en compte des activités qui répondent aux intérêts d’une société qui se préoccupe d’enjeux écologiques, d’éducation et de santé :

Le PIB [, tel qu’il est employé actuellement,] exclut de sa mesure nombre d’éléments essentiels au bien-être social et individuel. […] Il ne prend pas plus en compte toutes les activités non marchandes qui contribuent de manière majeure à notre bien-être : les services rendus entre voisins, le bénévolat, le travail domestique […].

Les critiques énoncées par les auteurs de l’article vont même beaucoup plus loin quand ils affirment :

Non seulement le PIB ne prend pas en compte les dégâts engendrés par la croissance, mais ceux-ci contribuent au contraire à son augmentation, puisque tout ce qui engendre un surplus de richesses marchandes est bon à additionner. Les embouteillages font aussi augmenter le PIB en élevant la consommation d’essence, même s’ils contribuent à épuiser des ressources non renouvelables. De même, les accidents de la route enrichissent l’économie, via les activités qu’ils engendrent : services de secours, frais d’hôpitaux, réparation automobile…

LES SOLUTIONS
À l’instar de Tremblay et van Schendel, Toubal et Frémeaux suggèrent la prise en compte de nouveaux indicateurs économiques à la base du calcul du PIB. Parmi les propositions énoncées, on retrouve celle qui touche « l’indicateur de développement humain (IDH) », construit à partir de trois critères : la longévité, définie par l’espérance de vie; le niveau d’instruction, mesuré par le taux d’alphabétisation des adultes et le nombre d’années d’études; le revenu réel par tête en parité du pouvoir d’achat. D’autres indicateurs sont aussi mentionnés, mais parmi ceux-ci, retenons l’« indicateur de pauvreté humaine », l’écologie, les atteintes faites à l’environnement, etc.

En conclusion, on peut affirmer que le point de vue de Tremblay et van Schendel et de celui des auteurs de l’article qui vous a été proposé vont dans le même sens. Le calcul du PIB tel qu’on le connaît aujourd’hui doit subir une cure en profondeur et ne plus se limiter à considérer uniquement ce qui se traduit par un transfert d’argent.

19
Q

Quelle différence faites-vous entre productivité et productivité apparente du travail?

A

La productivité représente le rapport entre la quantité de biens et services produits et l’ensemble des moyens utilisés pour effectuer cette production (travail, énergie, capital, etc.).

Quand on parle de productivité apparente du travail, il s’agit du rapport entre les biens et services produits et la quantité de travail nécessaire pour effectuer cette production. On ne tient alors pas compte des autres facteurs comme l’état des machines ou de l’équipement, par exemple.

La productivité apparente du travail est donc une mesure, parmi d’autres, de la productivité. Elle est toutefois plus souvent utilisée parce qu’il est difficile d’évaluer les variations des autres facteurs comme l’équipement ou la technologie.

20
Q

Expliquez de quelle façon les facteurs qui constituent l’intrant influencent la productivité.

A

L’intrant comprend l’ensemble des moyens utilisés pour effectuer une production. Ainsi, la qualité, l’adéquation, la façon d’utiliser ces moyens influenceront la productivité, soit à la hausse, soit à la baisse. Par exemple, une usine acquiert de nouveaux équipements pour effectuer sa production; si les employés ne sont pas formés en conséquence, cela risque de faire baisser la productivité, le travail étant ralenti ou mal fait. Ici, bien que l’équipement puisse être de qualité et approprié, un autre facteur de production, en l’occurrence la qualification de la main-d’œuvre, ne l’est pas. Ainsi, la qualification de la main-d’œuvre, une partie de l’intrant, influence directement la productivité.

21
Q

Deux méthodes sont utilisées pour mesurer la productivité apparente du travail : la production par personne et la production par heure travaillée. Pourquoi faut-il être prudent quand on interprète les différentes données sur la productivité?

A

Ces deux méthodes peuvent donner des résultats fort différents. En effet, selon la première méthode de calcul, on ne tient pas compte du nombre d’heures travaillées dans une semaine ou encore par jour. Dans le cas où des personnes travaillent à temps partiel, ceci peut nous donner des résultats très différents de ceux que l’on obtiendrait avec la deuxième méthode, laquelle est basée sur la productivité par heure travaillée.

Pour vous assurer de bien comprendre les incidences de chacune de ces deux méthodes, revoyez l’exemple portant sur les deux usines qui fabriquent des grille-pain (section 10.1).

22
Q

Quelles sont les composantes pour déterminer le PIB par la somme des dépenses?

A

Les composantes du PIB sont C (la consommation), I (les investissements), G (les dépenses publiques) et XN (les exportations nettes).