Cours 2 Historique et concepts de la neuropsychologie (suite) / Évaluation neuropsychologique Flashcards
À qui la démarche de neuropsychologie cognitive s’applique-t-elle?
Cette démarche complexe s’applique en priorité à un patient unique, les études de groupe moyennant nécessairement des données hétérogènes, y compris chez des malades présentant a priori les mêmes symptômes “de surface”.
C’est plus difficile en utilisant la méthode expérimentale (groupes de gens ayant les mêmes symptômes).
Qu’à fait évoluer la neuropsychologie cognitive?
Elle a fait évoluer la rééducation d’une pratique empirique visant à corriger des symptômes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant d’abord à comprendre sur un plan théorique les perturbations du patient.
Vrai ou Faux. Avant l’avènement de la neuropsychologie cognitive, lorsqu’on voyait qu’une personne était aphasique, on ne faisait rien pour la rééduquer.
Vrai
Vrai ou Faux. Grâce à la neuropsychologie cognitive, on a pensé à utiliser d’autres modules qui sont fonctionnels.
Vrai
Ex.: Donner du papier et un crayon pour que la personne puisse dessiner au lieu d’essayer de parler (représentation imagée).
Vrai ou Faux. Le “diagnostic cognitif” ne permet pas de proposer un programme précis et contrôlé de rééducation.
Faux. Il le permet.
Vrai ou Faux. La neuropsychologie cognitive est présentée comme une discipline fondamentale.
Vrai
Vrai ou Faux. La neuropsychologie cognitive a contribué à modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique.
Vrai
Quel est l’autre débat qui anime la neuropsychologie cognitive?
Le débat portant sur les liens entre cognition et cerveau.
Sur quoi porte le débat concernant les liens entre cognition et cerveau?
- Les contraintes neurobiologiques
- Les techniques d’exploration du cerveau
- L’avancement des connaissances
Dans quel but le débat sur les liens entre cognition et cerveau est-il animé?
Pour rapprocher les modèles cognitifs aux modèles neurobiologiques.
Qu’est-ce qui fait que ce débat (sur les liens entre cognition et cerveau) a eu lieu?
Les neuropsychologues n’allaient pas chercher dans le cerveau ce qui faisait en sorte qu’un patient pouvait être amnésique (entre autre).
Donnez un exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive qui concerne les pathologies exemptes d’atteintes neuronales patentes.
C’est le cas de diverses pathologies développementales.
Ex.: Pour les dyslexies développementales ou pour les troubles du spectre autistique, les modèles issus de la pathologie lésionnelle focale de l’adulte ont d’abord été appliqués aux perturbations observées chez l’enfant.
Vrai ou Faux. L’étude des perturbations cognitives chez l’enfant a, par la suite, acquis ses propres méthodes, outils et modélisations théoriques.
Vrai
Que veut-on dire par pathologies développementales?
Il peut y avoir des troubles cognitifs sans lésions qui sont liés à des développements anormaux / anarchiques du cerveau. C’est là qu’on observe les dyslexies développementales.
- Depuis la naissance, il y a un développement différent au niveau des structures cérébrales.
De quoi ont été capable les neuropsychologues cognitivistes?
Ils ont été capables de dire qu’un enfant a une dyslexie mais qu’il sera capable d’écrire, de parler, etc. mais qu’il aura des difficultés de lecture.
Donnez un autre exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive qui concerne les pathologies exemptes d’atteintes neuronales patentes.
C’est le cas également des pathologies psychiatriques.
- Rapprochement entre neuropsychologie et psychopathologie pour l’étude de la schizophrénie, par exemple.
Quelles caractéristiques de la schizophrénie la neuropsychologie cognitive a-t-elle permis de découvrir/expliquer?
Dans la schizophrénie, il est question du délire mais aussi des symptômes cognitifs;
- mémoire
- fonctions exécutives
- différences anatomiques fines par rapport à la population normale.
Les comportements des patients considérés comme étant schizophrènes étaient-ils toujours reliés à un trouble de l’humeur ou de comportement?
Non. Les patients n’avaient pas seulement des troubles de l’humeur ou de comportement mais aussi des troubles cognitifs. Il y avaient des lésions à des modules de traitement de l’information.
Qu’est-ce que la neuropsychologie cognitive a permis de développer en s’associant avec les pathologies psychiatriques?
La psychopathologie cognitive (qui entretient des liens étroit avec la neuropsychologie)
En quoi consiste la neuropsychologie fonctionnelle?
Ce courant de recherche a pour objectif de mettre en relation un comportement (et plus précisément une activité cognitive) et une activité cérébrale.
Le fonctionnement du cerveau est mesuré au moyen de différents indices:
- Électriques
- EEG (électroencéphalogramme) - Magnétiques
- MEG (magnétoencéphalographie) et IRMf (Imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle) - Physico-chimiques
- TEP (tomographie par émission de positrons)
À quoi sert l’EEG (électroencéphalogramme)?
À mesurer l’activité électrique du cerveau sur le crâne.
À quoi servent la MEG (magnétoencéphalographie) et l’IRMf?
À mesurer les champs magnétiques (grâce aux influx nerveux électriques).
Lorsqu’il y a une activité électrique, il y a une déformation du champ magnétique.
À quoi sert la TEP (tomographie par émission de positrons)?
À repérer les influx nerveux lorsqu’ils passent de la forme électrique à chimique dans les synapses.
On injecte un ligan avant l’examen pour pouvoir obtenir les mesures.
À quoi cet axe de recherche (de la neuropsychologie fonctionnelle) est-il étroitement lié?
À l’évolution de diverses techniques et s’appuie sur des modèles physiques et mathématiques qui permettent la fabrication d’images de l’activité fonctionnelle cérébrale (les neurones en action).
Que veut dire “fonctionnelle”?
- On s’intéresse à la fonction
- En activité / en marche
- S’intéresse à un cerveau fait de neurones qui communiquent les uns avec les autres sous formes chimique et/ou électrique.
De quoi tenons-nous compte lorsque le cerveau est en action / fait une tâche cognitive?
De tous les substrats neuro-anatomique et neurophysiologique.
Qu’est-ce qu’implique le domaine de la neuropsychologie fonctionnelle?
Ce domaine implique l’utilisation de technologies sophistiquées et contraignantes et la construction de paradigmes cognitifs pertinents.
Qu’est-ce qu’a permis l’approche fonctionnelle de la neuropsychologie?
Elle a permis de concilier une modélisation cognitive et des explorations dynamiques de plus en plus précises du cerveau humain.
Vrai ou Faux. L’une des originalités de cette approche est d’être applicable au sujet sain.
Vrai. Les méthodes d’imagerie fonctionnelle permettent ainsi de visualiser “directement” les structures cérébrales impliquées dans différentes opérations cognitives.
Qu’est-ce que permet d’observer l’IRMf?
Elle permet de localiser les régions qui s’activent lorsqu’on fait des tâches.
Elle est utile dans le traitement de certaines formes d’épilepsies.
Les méthodes de neuroimagerie peuvent-elles être utilisées chez des patients atteints de pathologies neurologiques ou psychiatriques?
Oui. Elles fournissent dans ce cas des arguments physiopathologiques à la compréhension de ces maladies.
Vrai ou Faux. La neuropsychologie fonctionnelle est en quelque sorte une nouvelle neuropsychologie où les “corrélations” ne sont plus uniquement anatomo-cliniques mais intègrent la dimension de l’activité fonctionnelle cérébrale.
Vrai. On dépasse la méthode anatomo-clinique.
Que permet d’ajouter la neuropsychologie fonctionnelle à la méthode anatomo-clinique?
On peut voir ce qui se passe à l’intérieur de la boîte crânienne lorsque la personne fait une action.