Cours 12 La neuropsychologie de l'adulte âgé Flashcards

1
Q

Par quoi est caractérisé le vieillissement cognitif?

A

Par des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.

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Q

Vrai ou Faux. Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie d’Alzheimer.

A

Vrai

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3
Q

Que montre les études récentes à propos du vieillissement?

A

Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité :

  1. Une variabilité entre les individus (en fonction de l’âge, les gens n’ont pas les mêmes capacités cognitives)
  2. Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées
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4
Q

Vrai ou Faux. Il y a de faibles variabilités au niveau des fonctions cognitives au cours du vieillissement.

A

Faux. Les variabilités sont très fortes.

Voir graphique diapo 3

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5
Q

Dans quelle domaine cette variabilité se produit-elle au cours du vieillissement?

A

Elle se manifeste dans le domaine de la mémoire.

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6
Q

Quel type de mémoire est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement?

A

La mémoire épisodique.

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7
Q

Vrai ou Faux. La mémoire de travail est à un degré moins sensibles aux effets délétères du vieillissement que la mémoire épisodique.

A

Vrai

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8
Q

Quels sont les types de mémoires qui sont relativement bien préservées au cours du vieillissement?

A
  • la mémoire procédurale
  • la mémoire sémantique
  • la mémoire perceptive (ou système de représentation perceptive)
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9
Q

Que propose la conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart, 1972) au sujet de la mémoire épisodique?

A

Elle propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement.

  • Les niveau de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

(Voir diapo 5)

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10
Q

Dans le vieillissement normal, qu’est-ce qui cause les problème de la mémoire épisodique?

A

C’est l’encodage et la récupération qui pose problème mais pas le stockage.

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11
Q

Vrai ou Faux. Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment du stockage.

A

Faux. C’est au moment de l’encodage.

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12
Q

Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, que se passe-t-il?

A

Les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.

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13
Q

Vrai ou Faux. Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.

A

Vrai.

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14
Q

Vrai ou Faux. Lors des tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques, les personnes âgées font plus d’erreurs lorsque le distracteur sémantique ne fait pas partie de la même catégorie sémantique que la cible.

A

Faux. C’est lorsque que le distracteur sémantique FAIT PARTIE de la même catégorie sémantique que la cible que les personnes âgées font le plus d’erreurs.

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15
Q

Vrai ou Faux. Il y a une hypothèse mentionnant que le stockage est insuffisamment précis et distinctif.

A

Faux. C’est l’encodage.

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16
Q

Vrai ou Faux. Si on précise dans la consigne qu’il faut utiliser une stratégie de regroupement sémantique des mots pour les retenir, les jeunes et les personnes âgées auront les mêmes résultats.

A

Vrai.

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17
Q

Que remarque-t-on chez les sujets âgés concernant l’encodage d’éléments contextuels?

A

Les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.

  • Ils ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées.
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18
Q

Comment l’hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte peut être expliquée?

A

Les sujets jeunes encodent les items cibles et les informations associées à ces items (la voix de l’examinateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique. Ils pourront s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items cibles.

  • Si on ne dit pas à la personne âgée de faire attention ou de prendre en considération le contexte, elle va avoir une moins bonne performance qu’un jeune.
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19
Q

Le stockage, ou maintien des informations en mémoire est possible grâce à la ____________ de l’information encodée.

A
  • consolidation
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20
Q

Comment peut-on déterminer les capacités de stockage?

A

Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.

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21
Q

Vrai ou Faux. Les études portant sur le stockage montrent généralement une différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

A

Faux. Il n’y a pas de différence.

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22
Q

Vrai ou Faux. À partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

A

Vrai.

Le taux d’oubli est un peu plus important pour les personnes âgées que chez les jeunes.

Hypothèse : le sommeil serait moins bon. Il y a moins de sommeil lent profond. La durée du stade de sommeil paradoxal est réduit.

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23
Q

En quoi le sommeil paradoxal est-il important?

A

Il est important dans ce qui est aspect visuo-spatial. Quand on rêve, ça fixe les éléments du contexte. Comme les personnes âgées ont moins de temps de sommeil paradoxal, ils vont moins consolider l’information par rapport au contexte.

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24
Q

Vrai ou Faux. De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond.

A

Vrai

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25
Q

Que peut causer une réduction du sommeil lent profond chez une personne âgée?

A

Le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil notamment une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.

  • Par exemple, plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées (Malle et al., 2015).
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26
Q

Vrai ou Faux. En situation de stockage, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel.

A

Faux. C’est en situation de récupération.

  • Plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y a peu d’aide externe, moins bonne sera la performance.
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27
Q

Quelles sont les modalités de récupération d’information et quelles sont les performances des personnes âgées reliées à chacune d’elles?

A
  • Le rappel libre : entraîne le plus de difficultés chez les sujets âgés
  • Le rappel indicé : entraîne un peu moins de difficultés
  • Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.
  • Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération*
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28
Q

Qu’est-ce que le paradigme Remember/Know?

A

Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

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29
Q

Vrai ou Faux. Selon le paradigme Remember/Know de Tulving, les réponses “je me souviens” relèvent de la mémoire sémantique (reconstruction consciente de l’événement).

A

Faux. Il s’agit de la mémoire épisodique. (la description entre parenthèse est bonne).

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30
Q

Vrai ou Faux. Selon le paradigme Remember/Know de Tulving, les réponses “je sais” relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité).

A

Vrai

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31
Q

Que remarque-t-on avec le paradigme Remember/Know?

A

Dans le vieillissement normal, les réponses “je me souviens” diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses “je sais”, qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.

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32
Q

Vrai ou Faux. Les effets de l’âge n’affectent pas les processus de récupération contrôlée, mais les processus de récupération automatiques.

A

Faux. C’est l’inverse :

Les effets de l’âge affectent les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques.

33
Q

Quelle mesure est utilisée pour évaluer la mémoire de travail?

A

La mesure de l’empan est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail. (ex.: l’empan de chiffre)

34
Q

Vrai ou Faux. L’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes.

A

Vrai

35
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de l’empan endroit signifie lorsqu’elle est réussit?

A

Ça signifie que la boucle phonologique (information auditivo-verbale) et le calepin visuospatial sont préservés avec l’âge.

36
Q

Vrai ou Faux. L’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge.

A

Vrai

37
Q

Qu’est-ce que l’évaluation de l’empan envers ou empan alphabétique signifie?

A

Diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage).

38
Q

La mémoire sémantique résiste-t-elle aux effets de l’âge?

A

Oui

39
Q

Comment la mémoire sémantique résiste-t-elle aux effets de l’âge?

A
  • L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par de très bonnes performances aux tests de vocabulaire, de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définition de proverbes.

(Similitude sémantique : Quel est le point commun entre une pomme et une banane? Il faut nommer la catégorie sémantique.)

  • A des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des sujets jeunes.
  • Néanmoins la fluence verbale diminue avec l’âge, mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.
40
Q

Vrai ou Faux. Les effets de l’âge sont observables sur les effets d’amorçage perceptif. (Mémoire perceptive ou système des représentations perceptives)

A

Faux. Il n’y a pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif.

  • Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant.
41
Q

Vrai ou Faux. Il n’y a pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale.

A

Vrai.

  • Néanmoins, les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la “phase procédurale” qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.
  • Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de l’âge.

** Par contre, c’est plus difficile en étant âgé d’apprendre de nouveaux comportements. Chez les personnes âgées, il faut plus de répétitions pour que ça rentre en mémoire procédurale. Le temps d’apprentissage est plus long. **

42
Q

Vrai ou Faux. Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement.

A

Vrai

43
Q

Vrai ou Faux. S’il y a un déclin modeste observé au niveau du langage avec l’âge, il affecte essentiellement les capacités de compréhension alors que les capacités de production restent préservées.

A

Faux. Il affecte les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.

44
Q

Qu’est-ce qui est observé avec l’âge dans les capacités de production du langage?

A
  • le manque du mot
  • l’incapacité à produire le bon mot au bon moment
  • “l’avoir sur le bout de la langue”

sont des expériences dont la survenue croît avec l’âge.

45
Q

Quels sont les mots qu’une personne âgée aura de la difficulté à produire?

A
  • les mots de basse fréquence

- les noms propres (surtout les noms de famille car se sont des non-mots; ils ne veulent rien dire)

46
Q

À quoi est dû l’incapacité de produire certains mots avec l’âge?

A

Ce phénomène serait la conséquence d’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.

Ex.: Si on a seulement lu le mot, on n’a pas encodé l’information dans toutes les modalités. Alors si on ne l’entend pas dire, on aura de la difficulté à s’en souvenir.

47
Q

Vrai ou Faux. Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal.

A

Vrai.

48
Q

Quelles sont les caractéristiques des fonctions exécutives qui sont affectées par le vieillissement?

A
  • la flexibilité (capacité à changer de règle)
  • la mise à jour (mettre à jour l’information à apprendre)
  • inhibition

sont sensibles aux effets de l’âge.

C’est l’administrateur central qui est perturbé.

49
Q

À quoi sont dues les perturbations des fonctions exécutives liées à l’âge?

A

Les perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels mais, plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé.

Ex.: Dans les épreuves chronométrées, c’est surtout la vitesse de traitement de l’information qui va être affectée.
Déficit attentionnel et déficit au niveau du contrôle exécutif.

50
Q

Vrai ou Faux. Il y a deux approches qui cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal.

A

Vrai

51
Q

Quelles sont les 2 approches qui cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal?

A
  1. L’approche globale

2. L’approche neuropsychologique

52
Q

Qu’est-ce que l’approche globale servant à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal?

A

Selon l’approche globale, un petit nombre de facteurs généraux explique l’ensemble des effets du vieillissement.

53
Q

Comment procède-t-on avec l’approche globale pour évaluer les fonctions cognitives?

A

On mesure les performances et on essaie d’expliquer pourquoi il y a une diminution des performances dans certaines tâches.

On ne tient pas compte du cerveau dans cette approche.

54
Q

Qu’est-ce que l’approche neuropsychologique servant à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal?

A

Selon l’approche neuropsychologique, les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

55
Q

Comment procède-t-on avec l’approche neuropsychologique pour évaluer les fonctions cognitives?

A

On évalue les changements qui s’opèrent au niveau des structures du cerveau et on regarde en quoi ces changements affectent les fonctions cognitives.

56
Q

Vrai ou Faux. Il n’existe pas de liens entre les approches globale et neuropsychologique dans l’évaluation des fonctions cognitives.

A

Faux. Il existe indéniablement des liens entre les deux approches.

Par exemple, entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique “frontale”.

57
Q

Vrai ou Faux. Les deux approches (globale et neuropsychologique) sont complémentaires.

A

Vrai. Aucune des deux ne permet à elle seule, de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement.

58
Q

Selon l’approche globale, quel facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives?

A

Il existe plusieurs variantes de ce modèle, toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une

  • diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.
59
Q

Quelles sont les 3 hypothèses de l’approche globale?

A
  1. Hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information (Salthouse, 2009)
  2. Hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge (l’administrateur central fait moins d’opération. Il est limité).
  3. Hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes
60
Q

Comment explique-t-on la première hypothèse de l’approche globale selon laquelle il y aurait une diminution de la vitesse de traitement de l’information avec l’âge?

A

Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition:

  • D’une part, les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.
  • D’autre part, le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.
  • Quand le temps de traitement est plus long, la quantité d’information disponible a un même moment est réduit. Comme le traitement de l’information est trop long, ça rend l’opération plus difficile à faire.*
61
Q

Comment explique-t-on la seconde hypothèse de l’approche globale selon laquelle il y a une diminution des capacités de la mémoire de travail?

A

Certaines études montrent ainsi que des mesures de mémoire de travail sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.

62
Q

Comment explique-t-on la troisième hypothèse de l’approche globale selon laquelle il y a une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes?

A

La conséquence serait une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de difficultés cognitives chez les personnes âgées : celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.

Moins de ressources disponibles pour traiter l’information. Ils mettent une partie des ressources aux mauvais endroit.

63
Q

Quelle est la spécificité de l’approche neuropsychologique?

A

La spécificité de cette approche est de permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).

  • L’idée centrale est que l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsables du déclin de performances.
64
Q

Vrai ou Faux. Selon l’approche neuropsychologique, l’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

A

Vrai. Ces patients (les patients avec un syndrome frontal) n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives.

65
Q

Quelles sont les ressemblances remarquées entre les sujets ayant un syndrome frontal et les sujets âgés normaux?

A
  • Difficultés dans l’organisation du matériel
  • Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
  • Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
  • Problèmes de jugement temporel
  • Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs
66
Q

Quel est l’argument supplémentaire venant appuyer la comparaison entre les sujets âgés normaux et les patients avec un syndrome frontal?

A

Un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse est que les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de performances aux tests de fonctions exécutives.

67
Q

L’existence d’une importante variabilité _________________ des performances, à âge ______, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité __________ avec l’âge.

Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle _________ dans certains domaines _________, dont la mémoire, et ____________ chez les sujets de bas niveau culturel.

A
  • interindividuelles
  • égal
  • augmente
  • augmente
  • cognitifs
  • davantage
68
Q

Vrai ou Faux. Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement “normal” voir “réussi” tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.

A

Vrai

69
Q

Vrai ou Faux. Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces différences interindividuelles, parmi lesquelles le niveau d’éducation.

A

Vrai

70
Q

Vrai ou Faux. L’influence de la variable de l’éducation sur les systèmes mnésiques est homogène, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique n’y sont pas plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.

A

Faux. L’influence de l’éducation sur les systèmes mnésiques N’EST PAS homogène, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant PLUS SENSIBLES que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.

  • Variabilités importantes au niveau de la mémoire épisodique, mémoire de travail et mémoire sémantique. Par contre pas vraiment de différence dans l’amorce (SRP) et la mémoire procédurale.
  • C’est donc dans les processus de haut niveau qu’on observe des différences.
71
Q

Vrai ou Faux. Le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire.

A

Vrai.

Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

*Hypothèse : Le fait d’avoir fait des études plus longues, la personne aura un travail qui va stimuler les capacités cognitives, fait travailler le cerveau et par conséquent, cela pourrait expliquer que ces personnes, arrivant à un certain âge, n’ont pas d’effets d’âge sur les capacités cognitives.

72
Q

Vrai ou Faux. Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement n’avaient pas plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

A

Faux. Ils ont PLUS de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

73
Q

Qu’est-ce que la notion de “vieillissement réussi” (successful aging)?

A

Cette notion est employé pour qualifier ce qui se passe chez les personnes âgées dont le fonctionnement cognitif est remarquablement préservé.

74
Q

À quoi s’oppose le terme “vieillissement réussi” ou “successful aging”?

A

Ce terme s’oppose au vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique.

75
Q

Qu’ont de plus les personnes concernées par un “vieillissement réussi”?

A

Ces personnes arrivent à maintenir leurs capacités cognitives avec l’âge.

Voir graphique diapo 28.

76
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un “vieillissement réussi”?

A

Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi on souligné l’importance :

  • du niveau d’éducation
  • de la bonne santé
  • d’une nutrition de bonne qualité
  • de l’exercice physique et intellectuel
  • du maintien des liens sociaux
77
Q

Le “vieillissement réussi” concerne quelle proportion de la population de personnes âgées?

A

Elle représente 2% de la population qui présente ce comportement jusqu’à 80-85 ans. Arrivé à 90-100 ans, ils commencent à décliner.

78
Q

Qu’est-ce que la réserve cognitive?

A
  • Le vieillissement cognitif n’est pas un processus homogène d’une personne à l’autre et certains individus semblent résister remarquablement aux effets de l’âge.
  • La réserve cognitive a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.

Voir graphique diapo 30

79
Q

Par quoi la réserve cognitive serait-elle modulée?

A

Elle serait modulée par des facteurs environnementaux tels que :

  • le niveau d’éducation
  • la pratique d’activités cognitivement stimulantes
  • la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.

*Les résultats de l’étude SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe) ont montré que le fait de rester en activité, ainsi que la pratique d’une activité non professionnelle ou d’activités physiques sont favorables à la constitution de la réserve cognitive (Adam et al., 2013 ; Amieva, 2018).