Cours 10 Les troubles de la cognition sociale Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la cognition sociale?

A

C’est l’ensemble des aptitudes, expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus et permettant d’expliquer les comportements humains.

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2
Q

Quelles sont les dimensions concernées dans la cognition sociale?

A
  • Connaissances sur soi
  • Connaissances sur le monde social
  • Connaissances sur les règles du monde social
  • Traitement des informations émotionnelles et sociales
  • Représentation des états mentaux d’autrui
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3
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’esprit?

A

C’est la capacité permettant à un individu d’attribuer des états mentaux à soi-même ou à d’autres individus.

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4
Q

Vrai ou Faux. Les concepts de cognition sociale et de théorie de l’esprit sont d’anciens concepts.

A

Faux. Il s’agit de concepts et de domaine de recherche assez nouveau (années 1990).

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5
Q

Vrai ou Faux. Dans la cognition sociale, on tient compte à la fois de l’interlocuteur, de la personne qui parle, son état émotionnel et ses interactions avec autrui.

A

Vrai

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6
Q

Lorsqu’on parle de cognition sociale, que veut dire “la représentation des états mentaux d’autrui”?

A

C’est la connaissance de comment nous on réagit et aussi comment l’autre réagit.

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7
Q

Vrai ou Faux. La théorie de l’esprit occupe la majeure partie de la cognition sociale.

A

Faux. La théorie de l’esprit est une petite partie de la cognition sociale.

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8
Q

On dit que la théorie de l’esprit est très très proche de l’empathie. Quelle est la différence entre ces deux concepts?

A
  • Empathie : Se mettre à la place de l’autre.
  • Théorie de l’esprit : Comprendre l’état mental de l’autre. C’est notre capacité à lire les états mentaux. C’est aussi pour nous-mêmes, pour être capable de comprendre nos propres états mentaux.
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9
Q

Que permet de faire la théorie de l’esprit?

A
Cette aptitude cognitive permet : 
- de prédire
- de décoder
- d'anticiper
- d'interpréter 
les comportements et les états mentaux d'autrui.
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10
Q

Que peuvent être les états mentaux lorsqu’on parle de la théorie de l’esprit?

A

Ces états mentaux peuvent être :

  • des pensées
  • des désirs
  • des croyances
  • des intentions
  • des émotions
  • des sentiments
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11
Q

La théorie de l’esprit est une capacité de ________________, ce qui signifie que le sujet se construit une _________________, c’est-à-dire une représentation de l’état mental d’une tierce personne.

A
  • métacognition

- métareprésentation

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12
Q

Qu’est-ce que la métacognition?

A

C’est notre capacité à réfléchir sur nos processus cognitifs, réfléchir sur les opérations qu’on fait.

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13
Q

Que nécessite de faire la théorie de l’esprit?

A
  • La distinction entre soi et autrui et entre ce que nous supposons de l’autre et de sa réalité intérieure.

(On peut le faire pour nous-mêmes et pour les autres aussi)

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14
Q

Qu’est-ce qu’impliquent les processus d’attribution d’états mentaux dans la théorie de l’esprit?

A

Les processus d’attribution d’états mentaux impliquent
- de percevoir
- de reconnaître
les indices sociaux environnementaux et font appel aux facultés de raisonnement pour comprendre, expliquer et prédire les actions.

  • La théorie de l’esprit nous permet de comprendre l’autre mais aussi de comprendre que l’autre n’aura pas nécessairement le même comportement que nous aurions dans une situation donnée.
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15
Q

Quelles sont les 2 composantes de la théorie de l’esprit?

A
  1. Composante affective

2. Composante cognitive

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16
Q

Comment se définit la composante affective de la théorie de l’esprit?

A

C’est la capacité à :

  • se représenter les états mentaux affectifs d’autrui,
  • à comprendre et
  • à déduire ses sentiments, émotions et intentions dans un contexte social.
  • Être capable de voir que l’autre personne est triste, heureuse, joyeuse, etc., de repérer les changements et des états mentaux de la personne selon ses comportements, et ce, même si on ne la connaît pas.
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17
Q

Comment se définit la composante cognitive de la théorie de l’esprit?

A

C’est la capacité à se représenter les états mentaux épistémiques d’autrui.

DONC
- de comprendre, 
- d'inférer 
- raisonner 
sur les pensées, croyances ou intentions (états mentaux) indépendamment de toute connotation émotionnelle. 
  • Les personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique ont de meilleures performances au niveau de la composante cognitive de la théorie de l’esprit alors qu’un pattern de performance inverse a été observé chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
  • Fait d’être capable de raisonner et de prédire (anticiper) certains comportements.
  • Ne tient pas compte de l’état émotionnel.
  • C’est surtout une composante situationnelle.
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18
Q

Vrai ou Faux. Selon la localisation de la lésion, la composante affective ou la composante cognitive de la théorie de l’esprit peuvent être affectées.

A

Vrai.

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19
Q

Où se situe une lésion affectant la composante affective de la théorie de l’esprit?

A

La lésion se situe sur la voie ventrale du cerveau.

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20
Q

Où se situe une lésion affectant la composante cognitive de la théorie de l’esprit?

A

La lésion se situe sur la voie dorsale du cerveau.

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21
Q

Quelles sont les 2 processus cognitifs intervenant au sein de la théorie de l’esprit?

A
  1. Le processus de décodage

2. Le processus de raisonnement

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22
Q

En quoi consiste le processus de décodage dans la théorie de l’esprit?

A

C’est la capacité à décoder des états mentaux en se fondant sur des éléments disponibles dans l’environnement perceptif (observation des actions, reconnaissance des émotions à partir des expressions faciales, contagion émotionnelle).

  • Il implique des processus pré-conceptuels, automatiques et inconscients et est indépendant de la nature des représentations.
  • Capacité à identifier certains éléments significatifs (dans le son de la voix, mimique du visage, positionnement de la personne, etc.) qui vont permettre de déterminer l’état mental d’autrui.
  • Se joue au niveau perceptuel
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23
Q

En quoi consiste le processus de raisonnement dans la théorie de l’esprit?

A

Il permet d’inférer un état mental en se fondant sur des informations qui ne sont pas directement observables dans l’environnement.

(Plus coûteux sur le plan cognitif)

  • Il implique des processus contrôlés, conscients et est dépendant de la nature des représentations.
  • Le raisonnement dépend de nos valeurs morales
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24
Q

Qu’est-ce que la contagion émotionnelle?

A

C’est quand quelqu’un exprime une émotion, on a tendance à faire le même comportement dans la même situation. On le fait sans réfléchir.

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25
Q

Vrai ou Faux. La théorie de l’esprit implique que les représentations des états mentaux des autres s’emboîtent les unes dans les autres, selon un principe de récursivité.

A

Vrai

26
Q

Qu’est-ce que la récursivité?

A

C’est la propriété de pouvoir appliquer une même règle plusieurs fois en elle-même.

  • On est capable d’avoir des représentations sur les représentations d’autrui.
  • On va être capable de comprendre autrui mais aussi capable de comprendre qu’un autre interlocuteur comprend le comportement d’autrui.

Ex.: Diapo 29 : Figure de Sierpinski : un carré dans un carré, dans un carré… c’est le fait d’appliquer la même règle plusieurs fois.

27
Q

Combien y a-t-il de niveaux de représentation dans la théorie de l’esprit? Quels sont-ils?

A

Il y a 2 niveaux de représentation en fonction de leur complexité.

  • Les représentations de 1er ordre
  • Les représentations de 2e ordre
28
Q

À quoi correspondent les représentations de 1er ordre dans la théorie de l’esprit?

A

Ce sont les représentations mentales qu’un individu possède de l’état mental d’une autre personne en rapport avec la réalité et en adoptant sa perspective.

Elles indiquent que l’individu est capable de faire la distinction entre soi et autrui.

  • “Pierre pense que Paul pense que…”
29
Q

À quoi font référence les représentation de 2e ordre dans la théorie de l’esprit?

A

Ce sont les représentations mentales qu’une personne possède sur les représentations mentales d’une autre personne vis-à-vis des représentations d’un tiers.

  • “Pierre pense que Paul pense que Julie pense que…”
30
Q

Pourquoi le coût cognitif est conséquent (important) lorsque le niveau de récursivité est élevé?

A

Car cela requiert de prendre en compte plusieurs perspectives simultanément.

(Plus le niveau de récursivité est important et plus le coût cognitif est conséquent car cela requiert de prendre en compte plusieurs perspectives simultanément.)

31
Q

Qu’est-ce que l’empathie?

A

C’est une compétence socio-émotionnelle permettant de former et de maintenir des liens sociaux.

32
Q

Pour Decety et al. (2011), quelles sont les 3 composantes neurocognitives de l’empathie?

A

Selon eux, l’empathie se caractérise par l’intervention de 3 composantes neurocognitives dissociables mais interdépendantes:

  1. La composante affective
  2. La composante motivationnelle
  3. La composante cognitive
33
Q

Qu’est-ce que la composante affective de l’empathie selon Decety et al. (2011)?

A

Elle correspond à une résonnance émotionnelle face à l’émotion ressentie par autrui conduisant à partager un affect avec lui (contagion émotionnelle, reconnaissance des émotions, partage de douleur).

34
Q

Qu’est-ce que la composante motivationnelle de l’empathie selon Decety et al. (2011)?

A

C’est le désir de prendre soin d’autrui.

  • Motivation intrinsèque à vouloir aider les gens.
35
Q

Qu’est-ce que la composante cognitive de l’empathie selon Decety et al. (2011)?

A

C’est la capacité à reconnaître, comprendre et prendre en compte la perspective émotionnelle d’autrui.

  • Cette composante de l’empathie correspond à la composante affective de la théorie de l’esprit.
  • Ça ne traduit pas tout à fait la même chose; l’empathie est la capacité à former et maintenir des liens sociaux, comprendre l’autre et adapter nos comportements en fonction de ce qu’on décode.
  • C’est par rapport à cette dernière composante qu’un chevauchement conceptuel avec la théorie de l’esprit affective a été envisagé.
36
Q

Que sont les connaissances sociales?

A

Ce sont toutes les règles qui nous permettent de vivre en société.

37
Q

Vrai ou Faux. La connaissance des règles sociales n’est pas nécessaire pour une conduite adaptée dans le monde social.

A

Faux. La connaissance des règles sociales est nécessaire.

38
Q

Qui a proposé que les processus inférentiels soient guidés par des représentations stockées en mémoire à long terme sur la théorie de l’esprit et les connaissances sociales?

A

Dana Samson (2009)

39
Q

Les expériences ________ pourraient permettre de mémoriser de nombreuses représentations sur les événements sociaux, soit des _________ _________, mais également de générer des séquences d’activités nommées “_______” ou “________” permettant la mise en oeuvre de comportements adaptés en fonction des différentes situations.

A
  • passées
  • savoirs sociaux
  • scripts
  • schémas
40
Q

Expliquez ce que sont les savoirs sociaux.

A

En grandissant, on développe des comportements qui sont le fruit d’une culture/d’une société.

Les connaissances sociales se mettent en mémoire sémantique. On ne sait plus qui nous a appris ça mais on l’a appris et on le fait.

41
Q

Donnez un exemple d’une situation scriptée.

A

Par exemple, au restaurant, on sait que l’on doit attendre pour nous placer. On ne va pas entrer et s’asseoir n’importe où.

42
Q

À quoi fait référence le terme “connaissances sociales”?

A
  • connaissances déclaratives
  • connaissances procédurales

peuvent s’exprimer et être utilisées de manière explicite ou implicite.

43
Q

Que comprennent les connaissances déclarative lorsqu’on parle des connaissances sociales?

A

Un vaste stock de connaissances et de faits sur des schémas sociaux acquis, les relations interpersonnelles et les situations sociales.

  • Ce sont des connaissances que nous allons verbaliser.
  • Les connaissances sémantiques en mémoire déclarative peuvent disparaître.
44
Q

Que comprennent les connaissances procédurales lorsqu’on parle des connaissances sociales?

A

Les connaissances procédurales incluent :
- les règles,
- habiletés et
- stratégies acquises
grâce à nos expériences passées et stockées en mémoire.

  • Ces connaissances sociales procédurales sont utilisées quotidiennement dans les relations sociales, sans pour autant être verbalisées.
  • On les fait de façon automatique.
45
Q

Pour évaluer la cognition sociale il faut évaluer les deux dimensions de la théorie de l’esprit. Quels sont les 2 paradigmes utilisés pour évaluer la dimension cognitive de la théorie de l’esprit?

A
  1. Le paradigme d’attribution d’intentions

2. Les paradigmes de fausses croyances

46
Q

Comment fait-on pour évaluer le paradigme d’attribution d’intentions dans la dimension cognitive de la théorie de l’esprit?

A

La tâche consiste à compléter une séquence d’actions en utilisant l’intention attribuée au personnage sur la base de son comportement lors de la séquence, le plus souvent présentée sous la forme de bandes dessinées.

(Voir diapo 34)

47
Q

Que permet d’évaluer le paradigme de fausses croyances dans la dimension cognitive de la théorie de l’esprit?

A

Évaluer l’habileté d’une personne à comprendre qu’une autre personne possède une croyance différente de la sienne et qui est contraire à la réalité.

  • Ce type de paradigmes impose d’adopter la perspective d’autrui pour résoudre la tâche.
48
Q

Comment fait-on pour évaluer le paradigme de fausses croyances dans la dimension cognitive de la théorie de l’esprit?

A
  • Il s’agit d’une histoire présentant une situation du quotidien mettant en scène plusieurs personnages, parmi lesquels le personnage principal prend connaissance de la situation, puis en son absence la situation est modifiée, l’amenant à se construire une représentation erronée de la réalité, une fausse-croyance.
49
Q

En quoi consiste la tâche du participant dans l’évaluation du paradigme de fausses croyances dans la dimension cognitive de la théorie de l’esprit?

A

La tâche du participant consiste à attribuer la représentation en accord avec la situation perçue par le personnage, sachant que celle-ci est différente de la réalité et de sa propre connaissance.

  • Le participant doit être en mesure de différencier sa propre connaissance de l’histoire et donc sa croyance dite vraie croyance, de celle fausse du personnage.

(Voir diapo 37 et 38)

50
Q

Quels sont les épreuves indiquées pour évaluer la dimension affective de la théorie de l’esprit?

A

Les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciales

51
Q

Nommez les 2 tests pouvant être fait dans les épreuves de reconnaissance d’émotions à partir d’expressions faciales dans le but d’évaluer la dimension affective de la théorie de l’esprit.

A
  • Test d’Ekman-Friesen

- Test de Reading the Mind in the Eyes (Baron-Cohen et al. 2001)

52
Q

Décrire le test d’Ekman-Friesen servant à évaluer la dimension affective de la théorie de l’esprit.

A

Pour la reconnaissance des émotions de base que sont:

  • la joie
  • la surprise
  • la colère
  • la tristesse
  • la peur
  • le dégoût

On prend un même interlocuteur et on lui demande de représenter les émotions de base avec son visage et on prend des photos.

Ensuite on lui demande de représenter les émotions selon des degrés (ex.: joyeux à très joyeux, surpris à très surpris, triste à très triste, etc.).

On se retrouve avec plusieurs photographies qu’on montre au participant et on lui demande quelle est l’émotion parmi les 6.

On veut évaluer si la personne est capable de déterminer les émotions associées à la représentation faciale.

Ce test fonctionne très bien au niveau de la joie et de la peur.

Le dégoût est l’émotion la plus difficile à distinguer.
(Voir diapo 39)

53
Q

Décrire le test de Reading the Mind in the Eyes de Baron-Cohen et al., 2001 servant à évaluer la dimension affective de la théorie de l’esprit.

A

Ce test est similaire au test d’Ekman-Friesen mais se fait à partir du regard.

Pour chacun des regards, il fallait déterminer le bon qualificatif parmi les 4 qualificatifs présentés.

  • Capacité à partir d’une expression faciale à déterminer l’état mental d’autrui.
    (Voir diapo 40)
54
Q

Quelles autres épreuves peuvent être utilisées pour évaluer la théorie de l’esprit?

A

Les épreuves mixtes

55
Q

Quel type d’épreuve mixte peut-on faire pour évaluer la théorie de l’esprit?

A

Les faux pas sociaux

56
Q

Que sont les faux pas sociaux lorsqu’on souhaite évaluer la théorie de l’esprit?

A

C’est une maladresse embarrassante dans un contexte social.

  • C’est lorsque l’on fait quelque chose qui n’est pas le comportement attendu par rapport à la culture ou à la société dans laquelle on est à ce moment-là.
57
Q

Comment se déroule l’épreuve des faux pas sociaux servant à évaluer la théorie de l’esprit?

A

Pour cette épreuve, il s’agit de paroles prononcées par un protagoniste qui n’auraient pas dû être dites dans ce contexte, car elles vont blesser son interlocuteur, sans que le protagoniste se rende compte de sa maladresse.

Cette épreuve est constituée de 20 histoires que le participant doit lire, dans la moitié desquelles un des protagonistes commet une maladresse sociale non intentionnelle. Les autres histoires ne présentent pas de faux pas social.

58
Q

Quelle est la tâche du participant dans l’épreuve des faux pas sociaux servant à évaluer la théorie de l’esprit?

A

La tâche du participant consiste à :

  • détecter les maladresses sociales non intentionnelles (cognitif)
  • déterminer la réaction émotionnelle de la personne victime de ces maladresses. (affectif)
  • Par exemple, confondre ouvertement une petite fille avec un petit garçon, parce que celle-ci a les cheveux courts.
59
Q

L’épreuve des faux pas sociaux sert à distinguer quels types d’états mentaux?

A

Cette épreuve requiert la capacité à distinguer 2 états mentaux distincts:

  1. La théorie de l’esprit cognitive (dimension cognitive) intervient lorsque le participant doit comprendre que le discours d’un protagoniste est déplacé par rapport à la situation.
  2. La théorie de l’esprit affective (dimension affective) intervient lorsqu’il s’agit de saisir que le discours du protagoniste est blessant pour son interlocuteur.
60
Q

Donnez un exemple de faux pas sociaux selon Baron-Cohen et al., 1999.

A

“Maxime acheta à Richard un avion miniature pour son anniversaire. Quelques mois plus tard, ils étaient en train de jouer avec et Maxime le fit tomber accidentellement. “Ne t’inquiète pas” dit Richard. “Je ne l’ai jamais aimé de toute façon. Quelqu’un me l’avait offert pour mon anniversaire.”

Condition contrôle : “Qu’avait offert Maxime à Richard pour son anniversaire?”

Condition expérimentale : “Richard se souvient-il que c’est Maxime qui lui avait offert l’avion pour son anniversaire?”