Cours 15 -Les services d’aide aux personnes victimes d’actes criminels au Québec -ENJEUX VICTIMOLOGIQUES ACTUELS -BILAN Flashcards
Les services d’aide aux personnes victimes
Selon Hill (2003):
- La diversité des besoins des victimes requiert un large éventail de services; dépendant de la victime et de ses caractérisitiques c’est varié ne peut pas avoir un seul service.
- Ces services vont de la simple communication d’informations à la thérapie individuelle ou de groupe; ext CAVAC, thérapies selon la personne
- Les victimes n’ont pas toutes besoin d’une intervention professionnelle; facteurs de protection
- Les programmes « d’entraide entre victimes » peuvent constituer un service approprié pour certaines victimes; association de personnes assassiné pas thérapie, briser isolement.
- Il est utile que ces programmes d’entraide soient suivis par des professionnels afin de dépister les victimes qui auraient besoin de services plus spécialisée.
Utilisation des services pour
les victimes
Des statistiques:
- Seulement 14% des victimes de crimes violents déclarent avoir consulté les services d’aide aux victimes
- 38% des victimes qui ont contacté les policiers pour déclarer le crime n’ont pas été informées des services d’aide aux victimes; alors que 64% d’entre elles auraient aimé recevoir des renseignements sur l’aide
Raisons
- Veulent plus être avec leur proches premier réflexe,
- beaucoup de symptomes, donc réflexe est de s’isoler. anxiété angoisse, etc….
- Vont être dans le déni de la situation
- Les gens ne connaissent pas les ressources.
Utilisation des services pour
les victimes
- Faible connaissance des services
- Faible utilisation des services
-
3 précurseurs d’une forte probabilité de recours à un professionnel
- Être une femme, hommes difficulté demander de l’aide être vulnérable
- Avoir vécu un événement d’un degré élevé de gravité, se retrouve malgré elle, est prise en chargeou pensaient pas que leur cas était assez grave pour recevoir des services, ne considèrent pas qu’elles on besoin de service.
- Avoir fait une déclaration aux policiers les gens se sentent légitimé, mobilisés
Référence des victimes
- Très bonne connaissance des ressources,
- Ressource adaptée aux besoins de la victime
- Référer de façon personnalisée lorsque requis
- Travail en réseau / concertation / partenariat
Faire les recherches si nécéssaires, si on rèfère la personne a la mauvaise ressource peut se sentir incomprise ou victimisation secondaire. Ca montre si on a bien compris la situation de la victime.
Référence personnalisée: quand c’est trop pour la personne de faire les démarches, les risques élevé qu’elle ne le fasse aps, donc appeller pour elle, mettre en lien avec ressources.
Aller chercher les partenaires pour travailler ensemble, coordination des ressources. Tout le monde travaille dans le même sens,éviter la confusion de la victime et des agents.
Les services d’aide aux personnes victimes
1. Le réseau public de la santé et des services sociaux
Les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et les centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) assurent l’accessibilité, la continuité et la qualité des services destinés à la population de leur territoire.
Ils constituent des points de référence où la population peut s’adresser en cas de problèmes de santé et de problèmes psychosociaux. La population peut y recevoir les services appropriés ou être dirigée vers une autre ressource faisant partie du réseau territorial de services.
Les services d’aide aux personnes victimes
Services médicaux, infirmiers, psychosociaux, etc.
- 16 CISSS / CIUSS
- Problèmes de santé / problèmes psychosociaux dont l’état de stress-post-traumatique. Traitement: psychothérapie, médication contre l’anxiété. Ressources d’aide.
-
Services spécifiques notamment en matière violence conjugale et d’agression sexuelle.
- CÔTÉ COUR (travailleuse sociales a la cours, surtout violence conjugale aggression sexuelle)
- PROTOCOLE avec les corps policiers
- CENTRES DÉSIGNÉS
CLSC importants pour connaitre tout les ressources dans le cartier portre d’entreé
Les services d’aide aux personnes
victimes
La direction de la protection de la jeunesse (DPJ)
Afin de protéger les personnes victimes de violence qui sont mineures, la direction de la protection de la jeunesse ainsi que les centres jeunesse déploient une gamme de services adaptés à cette clientèle spécifique.
La direction de la protection de la jeunesse (DPJ)
- leur mission est de s’assurer que les enfants et les adolescents dont l’intégrité physique et/ou psychologique est compromise puissent recevoir les services appropriés afin de mettre fin à cette situation.
- En tant que professionnel, si vous êtes au fait d’une telle situation dans le cadre de votre travail, vous devez obligatoirement effectuer un signalement sans délai à la protection de la jeunesse.
- Entente multisectorielle
Les services d’aide aux personnes victimes
Centres Jeunesse
- Un centre jeunesse, aussi appelé centre de protection de l’enfance et de la jeunesse, est un centre de réadaptation destiné aux jeunes.
-
Les services offerts sont:
- services de nature psychosociale (psychologue, psychoéducateur, travailleur social, etc.) ;
- services d’urgence sociale lorsque nécessaire (en vertu de la Loi sur la protection de la jeunesse et de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents) ;
- services de placement d’enfants, de médiation familiale, d’expertise à la Cour supérieure concernant la garde d’enfants, l’adoption et la recherche des antécédents biologiques.
- Ont développé une expertise pointue en matière d’agression sexuelle, de violence physique et de maltraitance.
- 19 Centres jeunesse au Québec
L’expérience de la victimisation
- Situation non voulue, non prévue et subite
- Perte de repères, confusion
- Démarches nombreuses dans un système inconnu
Réactions / conséquences
- Subir un acte criminel = conséquences possibles sur le quotidien
- L’intensité des conséquences/réactions est variable
- Normaliser les émotions = étape d’intervention importante favorisant le processus de rétablissement
Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminels
- Adoption le 17 juin 1988
- Reconnaît des droits aux victimes d’actes criminels:
- Indemnisation : victimes directes de certains crimes contre la personne
- Aide et soutien: Victimes, proches et témoins
- Information: victimes directes
- Institue le BAVAC au ministère de la Justice
- Crée le Fonds d’aide aux victimes d’actes criminels (FAVAC)
- Ministre de la Justice: pouvoir de reconnaître les CAVA
Mission du Réseau des CAVAC
- Services de première ligne pour répondre aux besoins découlant d’un acte criminel
- aux personnes de tout âge
- victimes de tout acte criminel
- ainsi qu’à leurs proches et aux témoins
- Services offerts dans plusieurs langues
- Que l’accusé soit identifié, poursuivi ou reconnu coupable ou non
Vision du CAVAC de Montréal
Approche proactive : aller vers les victimes
Intervention post-traumatique et psychosociojudiciaire
Partenariat avec le milieu
- Services de police
- Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP)
- Organismes du réseau de la santé et du milieu communautaire
Participation à de nombreux projets de recherche
Protocole de collaboration avec plusieurs organisations
Valeurs du CAVAC
- Approche pro-active vers les victimes
- Intervention rapide afin de prévenir l’aggravation et la détérioration de l’état de la personne victime
- Aide adéquate, favorise un retour à l’équilibre, à court et à moyen terme, de la personne victime
- Personne victime responsable de la reprise de son autonomie (empowerment)
- Courtoisie, équité et compréhension
- Respect de sa dignité et de sa vie privée
CAVAC
3 services distincts et complémentaires
- Intervention et référence policière 24/7 AII en PDQ
- Agents de liaison en Centre d’enquêtes
- Services courants
- CAVAC MONTREAL
Voir la vidéo de Julie Dault- STUDIUM
PPT page 28-34
Services offerts par les services courants
Intervention de nature psychojudiciaire
- Acceuil, écoute, soutien
- Évaluation des besoins et des ressources de la personne
- Interventioin post-traumatique
- Information sur les droits et recours
- Assistance techniique et accompagnement dans les démarches
- Orientation et référence vers des ressources spécialisées.
Si besoin de suvi, sur liste d’attente. Plus question Les victimes n’ont pas besoin d’avocat, important a savoir et L’IVAC
CAVAC
Seize points de service
INTERVENTION ET RÉFÉRENCES POLICIÈRES
5 points de services en Centres opérationnels (SPVM
- Nord, Sud, Est, Ouest et Services des enquêtes spécialisées
5 Postes de quartier (PDQ du SPVM)
- PDQ 13 PDQ 7, PDQ15, PDQ 23, PDQ 39, PDQ44
SERVICES COURANTS
3 points des services courants généraux
- Centre (Métro Beaubien)
- Est (Métro Cadillac)
- Ouest (Métro Du Collège)
3 points de service spécialisés tribunaux:
- Palais de justice de Montréal
- Chambre de la jeunesse
- Cour municipale
Service d’intervention et de référence policière : Agent d’intervention immédiate en PDQ | Historique de collaboration
2003: Projet- pilote Service 24/7 – 8 PDQ
2006: Projet s’étend sur tout le territoire montréalais
2007: Projet d’agent de liaison en centre d’enquête – Région Est
2010: Intégration des agents de liaison dans les autres CE + Service de enquêtes spécialisées
2013: Projet expérimental en poste de quartier
2015: Intégration des intervenants dans 5 PDQ
Service d’intervention et de référence policière : Agent d’intervention immédiate en PDQ
- Intervenants dans les locaux de 5 PDQ
- Service d’intervention 24 heures par jour, 7 jours par semaine
- Soutien et complémentarité à l’intervention policière
- Intervention téléphonique ou déplacement dans le milieu de la personne
Service d’intervention et de référence policière : Agent d’intervention immédiate en PDQ
Services offerts
Services offerts :
- Évaluation des appels des policiers
- Références appropriées
- Déplacement et intervention brève et immédiate auprès de la personne victime, des proches et des témoins
- Intervention téléphonique
- Information sur les ressources disponibles, les droits et les recours
- Référence personnalisée lorsque requis vers les services courants ou vers toutes autres ressources pouvant répondre aux besoins de la personne victime
PDQ 39 (Montréal-Nord) novembre 2013
PDQ 23 (Hochelaga-Maisonneuve ) août 2014
PDQ 15 (Saint-Paul, Petite-Bourgogne, Pointe-Saint-Charles, Saint-Henri, Ville-Émard) janvier 2015
PDQ 44 (Rosemont Petite-Patrie) avril 2015
PDQ 13 (Lasalle) septembre 2015—
PDQ 7 (St-Laurent) septembre 2018
Service d’intervention et de référence policière : Agents de liaison en centre d’enquête du SPVM
Services offerts :
- Intervenants installés dans les locaux de 5 Centres d’Enquêtes
- Soutien aux enquêteurs dans l’identification des ressources d’aide pour la personne victime
- Appel et Intervention téléphonique et en personne sur référence des enquêteurs
- Information sur les ressources disponibles, les droits et les recours
- Réduction du délai d’intervention : intervention, information, évaluation des besoins et orientations personnalisées vers les ressources
But: rejoindre les victimes là où elles sont: pro activité permettant d’assurer une intervention de proximité
Impacts pour les deux organisations
- Développement de l’interdisciplinarité dans l’intervention
- Lien avec les ressources communautaires
- Ex: Entente de collaboration avec les CALACS de la région de Montréal
La victime au coeur des préoccupations communes
Services offerts par les services courants
Intervention de nature psychosociojudiciaire
- Accueil, écoute, soutien
- Évaluation des besoins et des ressources de la personne
- Intervention post-traumatique
- Information sur les droits et recours
- Assistance technique et accompagnement dans les démarches
- Orientation et référence vers des ressources spécialisée
Information sur les droits et recours
- Informations sur les services d’aide
- Information sur les recours possibles (porter plainte, IVAC, etc.)
- Accompagnement afin de favoriser une prise de décision éclairée
- Éviter la prise en charge (éviter de conseiller)
CAVAC
Assistance technique
- Résiliation de bail
- Lettre d’appui HLM ou autres (peut avoir plus rapidement)
- Formulaire IVAC :
- Certains crimes ne font pas partie de l’annexe de la Loi sur l’IVAC
- Le crime doit avoir été commis au Québec
- Délai de prescription
- Autres programmes d’indemnisation