Cours 13 L’intervention auprès des personnes victimes d’actes criminels (Partie 1) Flashcards

1
Q

L’intervention en victimologie

A
  • Un travail délicat et interpersonnel: les personnes sont anxieuses, manquent de sommeil.
  • Savoir, savoir faire et savoir être
  • Base: comprendre les besoins de la victime
  • L’empathie: l’habileté essentielle
  • Particularités du travail auprès des victimes
  • Victimisation vicariante et stress de compassion: attention!

On vient chercher de l’information et du savoir, il faut mettre la personne en confience.

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2
Q

Intervention en victimologie

A
  • Seulement 37% des victimes qui veulent de l’aide reçoivent celle-ci
  • Ne se sentent pas près (évitment), n’ont pas l’énergie de penser loin de chercher de l’aide
  • L’IVAC n’est pas assez connue
  • Déni, perception de monde juste
  • Manque de ressources, listes d’attente
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3
Q

Facteurs déterminants de l’intervention

(J. Boudreau, L. Poupart, K. Leroux, A. Gaudreault (2009)

A
  • Ce qui appartient à l’intervenant
  • Ce qui appartient à la victime: bagage, antécédent judiciaire etc…
  • Ce qui appartient au contexte du crime
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4
Q

Facteurs déterminants de l’intervention

(J. Boudreau, L. Poupart, K. Leroux, A. Gaudreault (2009)

L’intervenant

A

L’intervenant:

  • Sa définition de la violence
  • Sa perception de la victime
  • Ses préjugés
  • Son degré de connaissance des problématiques de victimisation
  • Ses années d’expérience
  • Sa perception de son rôle de professionnel
  • Sa capacité de composer avec la souffrance et l’agressivité
  • Ses croyances et représentations du monde
  • Ses expériences personnelles
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5
Q

Facteurs déterminants de l’intervention

(J. Boudreau, L. Poupart, K. Leroux, A. Gaudreault (2009)

La victime

A
  • L’ampleur du traumatisme subi
  • La peur de représailles de l’accusé
  • La peur de rupture conjugale
  • La méfiance et les préjugés envers l’intervention policière
  • La méconnaissance du système judiciaire
  • La peur du rejet familial ou de la communauté
  • La stigmatisation sociale rattachée au délit
  • Sa conception de la violence
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6
Q

Facteurs déterminants de l’intervention

(J. Boudreau, L. Poupart, K. Leroux, A. Gaudreault (2009)

Le contexte du crime:

A
  • Le lieu de l’incident
  • Les personnes présentes au moment de l’agression
  • La présence ou non d’intervenants psychosociaux
  • Le lieu de résidence
  • L’agresseur connu ou étranger

Si les gens sont venu en aide ou pas, si c’est inconnu, si c’est mentre de l’entourage etc… chez elle aileleur etc…

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7
Q

Différents contextes d’intervention

A
  • L’intervention de crise
  • L’intervention immédiate
  • L’intervention psychosociojudiciaire et post –traumatique
    • (éducation psychologique))
  • L’intervention psychosociale
    • Relation d’aide (empathie + écoute active)

Si les gens sont venu en aide ou pas, si c’est inconnu, si c’est mentre de l’entourage etc… chez elle aileleur etc…

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8
Q

La relation d’aide ?

A

La relation d’aide

Ses principaux outils:

1 - L’empathie

2 - L’écoute active (Carl Rogers): un mode d’actualisation de l’empathie (écoute bienveillante, acceptation inconditionnelle de l’autre)

Pour l’amorcer: Se présenter, expliquer son mandat, créer un lien de confiance, établir le cadre de l’intervention

Ses objectifs:

  • Comprendre la situation, identifier, évaluer les besoins
  • Évaluer les besoins prioritaires
  • Favoriser l’expression des émotions
  • Briser l’isolement et assurer la sécurité
  • Explorer des pistes pouvant contribuer à établir un plan d’intervention
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9
Q

L’empathie

A
  • En psychologie, l’empathie est la capacité de ressentir les émotions, les sentiments, les expériences d’une autre personne ou de se mettre à sa place.
  • Cette attitude nécessite un effort de compréhension intellectuelle d’autrui. Elle exclut cependant toute confusion entre soi et l’autre, tout mouvement affectif personnel ainsi que tout jugement moral. En effet, l’empathie n’implique pas de partager les sentiments ou les émotions de l’autre, ni de prendre position par rapport à elle, contrairement à la sympathie ou à l’antipathie.
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10
Q

L’écoute active ?

A

Elle est constituée de 3 phases :

1. L’écoute silencieuse :

Pendant que la personne en difficulté parle, l’accueillant du message l’écoute sans rien dire, sans l’interrompre, en portant de l’intérêt à ce qu’il dit.

2. La reformulation :

Quand la personne a terminé, l’écoutant lui reformule ce qu’il a compris, sans faire de commentaire, sans jugement

3. Le reflet du sentiment :

L’écoutant exprime le sentiment qu’il perçoit chez la personne (la personne en difficulté peut ainsi se rendre compte qu’elle a été entendu dans ses émotions, c’est-à-dire toute sa personne).

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11
Q

L’intervention psychosociale

A
  • Intervention pour apporter du support à un personne qui vit une situation difficile au niveau psychosocial: son développement psychologique et son interaction dans un environnement social.
  • L’intervention psychosociojudiciaire: son développement psychologique, son interaction dans son environnement social en lien avec l’impact d’une victimisation criminelle.
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12
Q

L’intervention psychosociojudiciaire

A

Psycho: la gestion et l’accueil des émotions et réactions liées à l’acte criminel et aussi à certains événements qui ressurgissent en raison du traumatisme lié à l’acte criminel. Cette dimension inclut une recherche avec les personnes victimes / proches /témoins des ressources personnelles qu’elles sont en mesure d’utiliser pour retrouver leur équilibre.

Socio: cible l’environnement social (famille, amis, collègues de travail) qui entre en relation avec les personnes victimes soit pour le soutenir ou soit pour ajouter à la problématique ( perte d’emploi, divorce, chicane de famille).

Judiciaire: vise essentiellement à informer et à accompagner les personnes victimes/proches/témoins dans le système judiciaire

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13
Q

L’intervention post-traumatique

A

C’est l’intervention psychosociale suite à un traumatisme dû à une victimisation criminelle

  • Créer un lien de confiance alors que la méfiance a été créée par la victimisation
  • Expression, liquidation (ventiler) des émotions reliées à l’acte criminel subit
  • Normaliser (psychoéducation) les réactions et conséquences, information sur ce qu’est le stress post-traumatique
  • Généraliser: toutes personnes vivant un événement traumatique va vivre des contrecoups, n’est plus seule
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14
Q

L’éducation psychologique

A

Informer, renseigner, éduquer les personnes victimes d’actes criminels sur:

  • le processus de réaction à la victimisation;
  • les différentes conséquences possibles;
  • le rétablissement;
  • les outils possibles pour un rétablissement,
  • l’état de stress post-traumatique;
  • ect….

Leur permettre de comprendre ce qui se passe, ce qu’elles expérimentent.

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15
Q

L’intervention immédiate

A
  • Intervention de premiers soins dans les 48h la personne est en choc, il se peut qu’elle ne peut rien mémoriser, la faire sortir avec documentation papier, se sentant en sécurité et sachant qu’il y a des gens pour l’aider.
  • Déterminant pour rassurer la victime, favoriser son rétablissement
  • Prise de contact et entrée en relation
  • Sécurité et confort
  • Stabilisation
  • Collecte d’information
  • Aide pratique, est ce qu’elle a un endroit ou aller.
  • Mise en lien avec le soutien social,
  • Information utile pour surmonter les difficultés
  • Information écrite sur des ressources utiles
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16
Q

L’intervention en situation de crise

A

Quelle est la différence entre l’intervention immédiate et l’intervention en situation de crise ?

L’intervention immédiate:

  • Dans les minutes, heures qui suivent la victimisation.
  • Déterminant pour rassurer une victime, faciliter sa collaboration et favoriser son rétablissement

Climat de stress et de haute tension

La personne n’est pas forcément en crise

17
Q

L’intervention en situation de crise

3 phases de développement d’une situation de crise:

A

3 phases de développement d’une situation de crise:

1) État d’équilibre: capacité de gérer un stresseur, s’adapter
2) État de vulnérabilité: l’émotif prend le dessus, l’intervenant s’assure que la personne reste pas seule.
3) État de crise: incapable de gérer le stress, un déséquilibre douloureux.

L’objectif c’est de la ramener dans le moment présent

18
Q

L’intervention en situation de crise

Deux phases principales à la crise:

A

Deux phases principales à la crise:

  • Désorganisation: Désorganisation:toutes les émotions prennent la place pas de rationnalisation, la perception de la réalité est biaisée. changement de comportement
    • sur le plan affectif
    • sur le plan perceptuel
    • sur le plan comportemental
  • Récupération: avec intervention commence à s’apaiser. peut prendre plusieurs jours, heures mineures.
  • Ex: palais de justice personne tremble et pleure, donc se mettre a son niveau, se présenter lui demander son nom etc…

*Importance d’avoir des connaissances au plan des problèmes de santé mentale

19
Q

L’intervention en situation de crise

Interventions à privilégier:

A

Interventions à privilégier:

  • Manifester sa disponibilité et son ouverture
  • Être patient
  • Respecter son espace vital
  • Établir une relation de confiance
  • L’aider à exprimer ce qu’elle ressent et valider
  • Laisser la victime ventiler
  • Lui laisser le temps de reprendre ses sens
  • Faire attention au rythme et au ton de sa voix
  • Respecter le rythme de la personne
  • Augmenter son sentiment de sécurité
  • Normaliser ses émotions
  • L’amener a respirer calmement.
  • Le ramener à un mode plus rationnel: regard, voix calme

(ici et maintenant)

20
Q

Empowerment ou pouvoir d’agir

A

« Résultat visé auprès d’un individu par une intervention cherchant à accroître ses moyens d’influencer et de contrôler les événements ou circonstances de son environnement, sur les plans personnel, interpersonnel, social ou économique. »

21
Q

Confériencière invitée

A

Présentation de marie-christine drouin, sexologue et travailleuse sociale au Centre pour le victimes d’agression sexuelle de montréal

Visionner la conférence

22
Q

Présentation du Centre pour les victimes d’agresssion sexuelle de Montréal

A

Services

  • Ligne ressource provinciale
  • Centre désigné
  • Suivi clinique
  • Service conseil provincial aux centres désignés pour l’intervention médicosociale auprès des victimes d’aggression sexuelle
  • Tout les services son gratuits et bilingues.
23
Q

Ligne ressource provinciale

A

Depuis 2010

  • Pour informer,guider et écouter les victimes et leur proches partout au québec.
  • Très pertinant pour les intervenants afin de référer la victime au bon endroit
  • 24/7
  • Intervenantes professionnelles
24
Q

Statistiques Ligne ressource provinciale

A
  • 23-26 appels par jours
  • 20% hommes
  • Augmentation des interventions auprès des victimes récentes (5jours ou moins)
  • appel recu de presque toute les régions du québec excepté nunavik
  • Besoin principal des appellants: écoute
  • Thème: harcèlement sexuel, violences sexuelles dans le logement et exploitation sexuelle
25
Q

Centre désigné

A
  • crée en 2001
  • But: uniformiser et opitimiser l’intervention auprès des victimes récentes d’aggression sexuelle
  • Victimes récentes jusqu’à 12 mois après l’aggression
  • Dans toutes les régions du québec
  • Nouveau: instance de coordination proviciale

Montreal 4 centres désignés

  • Se distinguent selon l’âge et la langue de la victime
  • Toutes victime d’aggression sexuelle devra être redirigée au centre /hopital approprié.
  • Pas nécéssaire de porter plainte ni d’être blessé
  • endroit dans chaque régions pour acceuililr les victimes.
  • Services gratuits ex: planb, médicaments pour TSS
26
Q

Centres désignés Délais

A
  • Pour toutes les victimes d’aggression sexuelle dont l’agression a eu lieu il ya 12 mois ou moins, peu importe le ssexe et l’âge de l’individu.
  • Le plus tôt possible le mieux, surtout si l’aggression a eu lieu il y a 5 jours ou moins (traces vaginales.)
  • Possibilité d’offir plus de services dsans un délai de 5 jours (exemple prévention grosesse, trousse médicollégale, prophylaxie, VIH, etc..
27
Q

CVASM-STATISTIQUES( RAPPORT annuel 2018-2019)

A

281 victimes vues au centre désigné: 62 de plus que l’année passée!

  • 46% entre 18-25 ans
  • 91% sont des femmes, 9% hommes
  • 77% des victimes connaissent leur aggresseur
  • 25% référeée par les policiers
  • 20% référées par intervenants secteur public
  • Défis multiples problématiques et RAMQ: pas de carte pas de soins dans certains cas touristes, itinérants etc… les médecins ne sont pas payés sans RAMQ
28
Q

Centres désignés Intervenants

A

Policiers

Intervenans sociaux

Infirmiers

Docteurs

Enquêters

29
Q

Inervenants sociaux, intervenant de crise

A
  • Travail sur appel selon quart de disponibilité
  • Il faut couvrir toutes les soirées, nuits et fin de semaine et jours fériés
  • Revenu d’appoint, salaire incertain même si tarif de base
  • Application de style pagette et coupon pour taxi
  • Nécéssité de tolérer l’incertitude et imprévus
  • Travail d’urgence très stimulant et diversifié
  • Trousse médico-légale
30
Q

INterveannat sociaux

A

Intervention médicosociale initiale

Étape 1: acceuil et soutien émotionnel

Étape 2: Orientation de l’intervention, trouver centre d’hébergement

Étape 3: Histoire médicosociale, tout les détails de l’aggression.

Étape 4: Examens médical et médicolégal, tests et prélèvements (chambre pour ca)

Étape 5: Soins et traitement (prévenir maladies, vih)

Étape 6: Information et soutien, signalement à la DPJ, déclaration à la police et orientation de la victime.

Tout ce quela victme a besoin, nourriture, taxi, hébergement, vêtement, réconfort, prescriptions, IVAC etc… de l’aide pour tout.

31
Q

Les outils

A
  • La trousse médicosociale
  • La trousse médicolégale
  • Le guide d’intervention médicosociale comprend tout les protocoles détaillés de l’intervention avec les victimes d’aggression sexuelle
  • Possibilité de consulter le guide en entier sur Internet aux www.msss.gouv.qc.ca
32
Q

A mentinner à la cvitime avant de la référer au centre dédisngée

A
  • Que vousla croyer et reconnaissez ses besoins immédiats sans la juger
  • Ne pas se laver
  • Ne pas aller à la toilete
  • Ne pas manger
  • Ne pas rncer la bouch , brosser les dents
  • Jusqu’a 5 jours (vaginal)
  • Garder ses vêtements sans les laver
  • Se rendre sans tarder auc entre désigné le plus proche
  • A l’arrivé au triage du centre désigné dire sans avoir a donner de détait que vous avez été victime d’aggressions sexuelle

Au centre désigné
Faire les prélèvements de sant et d’urine rapidement. (ghb 12 dans l’urgine)

33
Q

Important pour l’intervenant en CD

A
  • Maintenir la victime au centre de l’intervention
  • Respecter les choix des victimes
  • Intervention multidisciplinaire
  • Prendre le temps de comprendre le récit de la victime pour choisir les interventions et dépistages pertinents
  • La victime doit quitter le centre désigné avec documents et informations concernant les suivis
  • Ventilez avec vos collègues.
34
Q

Le suivi clinique

A
  • Suivi individuel
  • 13 rencontres victimes, 3 rencontres proches
  • Offerte aux victimes qui on 18 ans et plus et qui on été victimes d’aggression sexuelle dans la dernière année
  • Souvent référée apr le Centre désigné, mais ouvert au public
  • Nouveau: 4 intervenantes
  • Attente présntement: 11 mois
  • Répondre aux besons diversifiés des victmes Reconnaitre leur vécu, améliorer le niveau de fonctionnement en général, gérér les symptômes de choc post-traumatique référer a un médecin pour l’évaluation, remplir formulaire IVAC, éfense de droit
  • Soutien procédures judiciaires.
35
Q

Service conseil provincial

A

Mandat: soutenir les membres des équipes médicosociales des centres désignés quant à leurs besoins cliniques et organisationnels ainsi qu’en matière de formation initiale et de formation continue

3 profils: Communication, soutien médicosocial, gestion de projet.