Cours 12 Le rôle de la victime dans le système correctionnel La justice réparatrice Flashcards

1
Q

Services correctionnels

A

La règle du « deux ans moins un jour »

  • Le Code criminel détermine si la personne condamnée pour une infraction fédérale doit purger sa peine dans un pénitencier ou dans un établissement de détention en fixant la règle du « deux ans moins un jour » (art. 743.1 du Code criminel).
  • Au niveau provincial
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Q

Services correctionnels & Commission de libération

A

Sentence d’emprisonnement de 2 ans moins un jour:

  • Services correctionnels du Québec (SCQ)
  • Commission québécoise des libérations conditionnelles (CQLC)

Sentence d’emprisonnement de 2 ans et plus:

  • Services correctionnels du Canada (SCC)
  • Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC)
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3
Q

LIBÉRATION CONDITIONNELLE

A

Libération conditionnelle:

La libération conditionnelle est la remise en liberté anticipée d’un détenu d’un établissement correctionnel, dont la supervision est alors confiée à un agent de libération conditionnelle dans la collectivité. Les commissions des libérations conditionnelles s’occupent des détenus qui purgent une peine pour une infraction grave ; les victimes de ces délinquants sont donc des victimes de crimes graves, qui, souvent, souffrent d’un traumatisme à long terme

Mesure qui permet à l’accusé de purger le reste de sa sentence en société, à l’aide de mécanisme de contrôle, de surveillance et de soutien

Peut être accordée si:

  • Le contrevenant ne représente pas un risque inacceptable pour la société
  • La libération contribuera à la protection de la société en favorisant la réinsertion sociale du contrevenan
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4
Q

La Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition ( LSCMLC)

A
  • Réglemente la libération conditionnelle des détenus fédéraux. Son adoption, en 1992, octroyait plusieurs droits aux victimes, dont celui de recevoir des renseignements concernant le délinquant et celui d’assister aux audiences de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) à titre d’observateur.
  • Plus tard, en 2000, les victimes ont té autorisées à lire une déclaration préparée aux audiences de libération conditionnelle (Sécurité publique Canada, 2013). Au fil des ans, les droits des victimes ont été modifiés et élargis. La plus récente modification, apportée en 2015 par le projet de loi C-32, élargit la définition de « victime » pour y inclure, en plus des particuliers ayant subi des dommages corporels ou moraux, ceux qui ont subi des dommages matériels ou des pertes économiques par suite de la perpétration de l’infraction. La victime peut également autoriser une autre personne à la représenter si elle le désire. Si la victime directe est décédée ou incapable d’agir pour son propre compte, une autre personne, notamment un membre de la famille, peut agir pour le compte de la victime.
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5
Q

Les services correctionnels
du Québec

A

Québec: Ministère de la sécurité publique

La loi sur le système correctionnel du Québec:

Principes généraux qui doivent guider les Services correctionnels, la Commission québécoise des libérations conditionnelles ainsi que leurs partenaires des organismes communautaires et tous les autres intervenants du système correctionnel dans l’exercice de leur mandat respectif:

  • protection de la société
  • respect des décisions des tribunaux
  • réinsertion sociale des personnes contrevenantes, travailler leur prise de conscience etc…
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6
Q

INSTANCES PROVINCIALES

A

Prisons provinciales

  • Sentence d’emprisonnement de 6 mois à 2 ans moins un jour
  • 1/6 de la peine: permission de sorties préparatoires à LC

LSCQ:

  • Les victimes ont le droit d’être traitées avec compréhension, courtoisie et justice
  • Les victimes ont le droit d’être tenues informées des décisions qui les concernent
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7
Q

Commission Québécoise des libérations conditionnelles

A

CQLC informe automatiquement les victimes de VC, d’ACS ou de pédophilie, par écrit, de la date d’admissibilité de leur agresseur à une permission de sortie et à une libération conditionnelle, ainsi que des conditions de la remise en liberté

CQLC informe automatiquement les victimes de VC, d’ACS ou de pédophilie, par téléphone, de la sortie d’un détenu (par le biais du CAVAC depuis 2016) Même si la victime n’en a pas fait la demande…

Par ailleur les autre victimes doivent faire la demande,

  • Victimes peuvent contacter par téléphone l’agent de liaison ou remplir un formulaire web pour de l’information. Si cela ne nuit pas à la vie privée du détenu, la CQLC peut informer la victime quant à la plupart des décisions rendues (ex. refus de LC, révocation de LC, etc.)
  • Victimes ne peuvent pas s’exprimer de vive voix à la CQLC. Victimes peuvent informer la CQLC par écrit des conséquences subies, de leurs craintes en cas de remise en liberté et elles peuvent suggérer des conditions de LC. Au provincial les victimes ne sont pas invitée, apparement parce que les prison québécoises sont désuètes. Difficulté logistiques.

****Un juge peut condamner a 2 ans, et dit que c’est ferme mais il a pas le droit de faire ça donc la victime est décue quand elle apprend après 8 mois pour dire que la personne a eu liberatio conditionnelle.

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8
Q

Programme de référence et d’information des décisions d’octroi (PRIDO) du CAVAC

A

Informations transmises à une personne victime visée par une politique gouvernementale par le biais du CAVAC

Informations à la personne victime:

  • les octrois et les dates des permissions de sorties préparatoires à la libération conditionnelle
  • les octrois et les dates des libérations conditionnelles
  • les octrois et les dates des permissions de sorties pour visite à la famille
  • les destinations des personnes contrevenantes
  • les conditions ou les modifications de conditions de mise en liberté
  • Etc.
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9
Q

Instances fédérales

A

Prisons fédérales

  • Sentence d’emprisonnement de 2 ans et plus
  • Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition (LSCMLC)
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10
Q

Commission des libérations conditionnelles du canada

A

La charte canadienne des droits des victimes depuis 2015 Insitgué par sénateur Hugues Boisvenu.

Droit a l’information dans la charte.

Une victime qui désire être tenue informée de la libération de l’agresseur qui purge une sentence fédérale doit s’inscrire au Bureau national pour les victimes d’actes criminels de Sécurité publique Canada en complétant un formulaire

SCC: agents de services aux victimes

CLCC: agents de communication aux victimes

De quoi sont responsables la CLCC et le SCC?

  • Aucune victime est appellée automatiquement au niveau fédéral. La victime doit s’inscrire
  • Informations des victimes quant à leurs droits dans le système correctionnel
  • L’enregistrement des victimes
  • Des notifications des victimes
  • Gérer les demandes des victimes quant à leur sécurité ou l’imposition de conditions particulières pour le délinquant lors de son retour en communauté

Portail des victimes:

https://www.canada.ca/fr/commission-liberations-conditionnelles/services/victimes.html

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11
Q

Services aux victimes

A

Obtention de renseignements concernant les victimes et communication de ceux-ci aux délinquants

  • Les délinquants ne sont pas informés du fait qu’une victime a demandé ou qu’elle reçoit des renseignements à leur sujet
  • Il est interdit de communiquer les coordonnées de la victime au délinquant
  • Lorsque les victimes fournissent des renseignements au SCC, il faut les prévenir que tout renseignement servant à la prise d’une décision concernant le délinquant, ou un résumé de cette information, sera communiqué à celui-ci par exemple harcèlement.
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12
Q

Commission des libérations conditionnelles du canada

La victime peut:

A

La victime peut

  • Recevoir des renseignements sur le délinquant et voir cette information
  • Voir et modifier les préférences pour la réception des renseignements
  • Soumettre une déclaration de la victime au SCC et à la CLCC
  • Demander à assister à une audience de la CLCC comme observateur, si elle habite loin tout les frais sont payés.Peut avoir accès a l’audio.
  • Demander à présenter une déclaration de la victime à une audience de la CLCC, doit être soumis 3 mois à l’avance est vérifiée et contrôlée, ne peut pas poser de questions durant l’audience.

La victime a systématiquement le droit d’obtenir des renseignements sur:

  • Infraction dont le détenu a été trouvé coupable
  • Date du début de la peine et sa durée
  • Dates d’admissibilité aux permissions de sorties, libération conditionnelle, etc.

Si ne constitue pas une atteinte à la vie privée du détenu, ni d’incidence négative sur la sécurité du public, la victime a également droit aux renseignements suivants:

  • Lieu de la détention
  • Date de toute audience prévue devant la CLCC
  • Date, destination et motifs de toutes les permissions de sortie
  • Rapport de la CLCC: évaluation psycho. rapport agent de progamme gestion colère.
  • Âge du détenu
  • Motifs de transfert d’un établissement à un autre
  • Information sur les programmes visant à répondre aux besoins du détenu et à contribuer à sa réinsertion sociale, des renseignements sur son plan correctionnel et ses progrès
  • Photographie du détenu
  • Accès à l’enregistrement audio d’une audience de la CLCC
  • Toute infraction disciplinaire grave qu’il a commise
  • Etc.

A Droit d’assister à toutes les audiences de la CLCC (accès aux enregistrements sonores) et de s’y exprimer (oral, par écrit ou par enregistrement) et d’y être accompagné ou représenté

Aide financière du Fonds d’aide aux victimes pour assister aux audiences de la CLCC

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13
Q

Difficultés des victimes Face aux services correctionnels

A

Mesures peu utilisées et pas souhaitées par toutes les victimes (surtout au Québec)

Les victimes ne veulent pas donner leurs information personnelles au système correctionnel peuvent utiliser intervenants comme intermédiaires.

Difficultés au plan de l’information:

  • Difficile à obtenir (mécanismes pas clairs)
  • Complexité de l’information
  • Manque de communication entre les organismes, travaillent en silo
  • Information censurée

Difficultés liées à la participation aux audiences:

  • Processus complexe
  • Limites lors de la participation (limite de temps, pas de réplique au détenu, pas s’adresser au commissaire, report, etc.)
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14
Q

Difficultés des victimes face aux SC

A

Difficultés lors de la déclaration des victimes aux audiences:

  • Cadre imposé
  • Déclaration transmise au détenu

Difficultés des intervenants des SC:

  • Détracteur à la présence des victimes, intervenants on appréhensions face a la présence de la victime, pour éviter une revictimisation les personnes doivent être accompagnées
  • Conflit de mandat / limites du rôle
  • Problème de transmission de l’information
  • Soutien à la victime

Difficultés philosophiques quant aux principes de justice

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15
Q

Effets (étude de Rossi, 2007)

A

Proches de victimes d’homicide:

  • Pas de désir de participer aux audiences
  • Ne veut pas être confronté de nouveau au meurtrier
  • Devoir au lieu de droit (mise en péril de l’activisme pro-victime)
  • Devoir de représentation de la victime tuée
  • Perception que SC provoque la confrontation
  • Questionnement sur les qualités réparatrices de la présence en audience lorsqu’elle est vécue comme une contrainte
  • Difficultés à livrer le témoignage (écrire un discours convaincant et adapté, choix des mots, stress, comment?)
  • Devoir de convaincre
  • Seconde victimisation
  • Sentiment d’échec ou culpabilité si LC (consultation, prise en compte, principe de vengeance privée)
  • Souffrances sans fin / « Droit à l’oubli » (7 à 10 ans plus tard)
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16
Q

Finalité du système vs
besoins des victimes

A

Protection et réhabilitation VERSUS les besoins des victimes

(d’avoir du soutien pour des besoins pratiques et ponctuels, d’avoir de l’aide psychosociale/thérapeutique, d’être informées, d’être protégées, d’être dédommagées, d’être considérées par le système, d’être traitées avec respect et confidentialité).

Comment allier ces deux éléments essentiels?

****Les victimes peuvent cocher les choses qu’elles veulent savoir.

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17
Q

Finalité du système vs besoins des victimes

MYTHE : la peine de mort permet aux familles des victimes de faire leur deuil

A
  • Loin de permettre aux familles de victimes de cicatriser leurs plaies, une condamnation à mort vient faire revivre leurs souffrances chaque fois qu’un appel est entendu.
  • Prouvé que ça ne soulage pas les souffrance de la famille ne rencontre pas les besoins de la personne victime.
  • Avec le temps, des familles des victimes disent de plus en plus qu’elles refusent de vouloir infliger la souffrance dont elles souffrent elles-mêmes aux familles de condamnés, trop souvent traitées comme des criminels à leur tour.
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18
Q

Un plaidoyer pour la justice transformatrice

A
  • La justice transformatrice c’est que le contrevenant et la victime on un dialogue ensemble et après ils en ressort transformé. Lié au pouquoi moi de la victime.
19
Q

Définitions de termes

A
  • Justice participative—>Justice alternative c’est très large et vaste on parle de plusieurs chose la dedans, va impliquer presque automatiquement la notion de la justice participative, les personne sont concernées la personne qui enfreint la loi ou cause un dommage et la personnes qui subit participent au règlement du conflit, a la médiation a un trouver un terrain d’entente. On voit l’acte criminel comme un tort causé a quelqu’un et la punition n’est pas le but mais trouver quelque chose qui va faire l’affaire des deux partie
  • Justice réparatrice / restauratrice: Restaurer c’est la notion de rénover prendre quelque chose e le mettre au gout du jour tandis que reparation est réparer qu’elque chose de brisé. On québec on prèfère répa.rer le tort causé. Trouver comment réparer le tort causé
  • l’expression programme de justice réparatrice désigne tout programme qui fait appel à un processus de réparation (Conseil économique et social des Nations Unies, 2002)
  • Pré-sentencielle, post-sentencielle, autres…
20
Q

Perspective de la JR

A
  • La justice réparatrice considère l’acte criminel comme un préjudice ou un tort fait à autrui (la victime, les proches et la collectivité) et non seulement comme une violation d’une loi ou une infraction commise contre l’État
  • Réparation (matérielle ou symbolique) en encourageant la victime et le délinquant à travailler ensemble au règlement du conflit par la discussion et la négociation
21
Q

Combler les parties manquantes du spectre de la réparation (Rossi, 2012)

A

Pourquoi moi?: rétablissement

Suis je encore en danger: savoir l’était de l’individu qui a aggressé pour savoir si ils sont encore dangereux. Rencontrer l’individu et voir qu’il est un être humain appaisse sentiment insécurité.

Vivre à nouveau en société: réponse au question pourquoi moi et suis je encore en danger.

Mon point de vue: mon honneur mon intégrité, pas aborder par le système judiciare mais justice réparatrice peut combler.

22
Q

Cadre légal de la JR

A

Rapport Daubney (1988):

  • le gouvernement encourage la promotion et l’évaluation de programmes de réconciliation entre la victime et le délinquant à toutes les étapes du processus de justice pénale, de même que la participation de la collectivité

Modification des principes de détermination de la peine (1996):

  • Encourager le recours aux sanctions communautaires et rappeler l’importance que les délinquants acquièrent le sens des responsabilités, à reconnaître les torts qu’ils ont causés à leurs victimes et à la collectivité, et à les réparer
  • Art. 718 du Code criminel: « examen de toutes les sanctions substitutives applicables qui sont justifiées dans les circonstances, plus particulièrement en ce qui concerne les délinquants autochtones »

LSJPA (art. 5)

  • Inciter l’adolescent à reconnaître et à réparer les dommages causés à la victime et à la collectivité
  • Favoriser la participation des familles, y compris les familles étendues et de la collectivité en général à leur détermination et mise en œuvre
  • Donner la possibilité à la victime de participer au traitement du cas de l’adolescent et d’obtenir réparation
23
Q

Mesures de JR (ado)

A

Mesures extrajudiciaires pour adolescents (DPJ et organismes Équijustice ou ASSOJAQ):

  • Mesures de réparation
  • Médiation

Conférence familiale (tradition Maori) (GRC)

n Nouvelle-Zélande, la justice réparatrice est au cœur de la réponse aux jeunes contrevenants depuis l’adoption, en 1989, de la Children, Young Persons and Their Families Act. Cette loi institue une forme particulière de justice réparatrice : la conférence familiale ( family group conference ). Les jeunes contrevenants ayant commis des infractions relativement bénignes sont systématiquement détournés du système de justice pénale et intégrés à un groupe de conférence familiale. Dans ce groupe, le jeune contrevenant, accompagné d’une personne de soutien (un membre de sa famille, par exemple), rencontre sa ou ses victimes, ou un représentant de la collectivité, pour discuter de l’incident et chercher une solution satisfaisante. Dans la pratique, cependant, il est rare que les victimes prennent part à la conférence, ce qui incite à s’interroger sur l’importance que ce programme attribue aux victimes et sa capacité de produire des mesures de réparation (Morris et Maxwell, 1998).

24
Q

Mesures de JR (adulte)

A

Mesures de rechange du Code criminel (art. 716)

  • Le programme Possibilités de justice réparatrice ( PJR ) du Service correctionnel du Canada ( SCC ) offre aux personnes qui ont été touchées par un crime, directement ou indirectement, la possibilité de communiquer avec le délinquant qui leur a causé du tort.Un accusé avec la personne victime dans son dossier
  • Rencontres de dialogue entre des victimes et des délinquants substitutifs (ex. CSJR) Délinquants substitutifs ex: des pères incestueux avec des victimes d’incestes
  • Rencontres de dialogue entre des victimes et des délinquants (ex. Équijustice): infraction sommaire on va lui proposer des mesures de rechange a la place d’aller a la cour et on demande aussi a la personne vicime si ça l’interresse, c’est de la médiation pénale.
  • Programme de mesure de rechange générale (PMRG):

Communautés autochtones: Ces méthodes viennent des premières nations

  • Cercles de détermination de la peine ou cercles de sentence
  • Cercles de guérison

Possibilités de justice réparatrice (PJR):

  • Programme du SCC fondé sur les principes et les valeurs de la justice réparatrice
  • PJR permettent aux victimes, aux délinquants et aux membres de la collectivité de redresser les torts causés par le crime par l’entremise de services de médiation entre victimes et délinquants
  • Participation au PJR est volontaire
  • Comme le délinquant a déjà été condamné, le programme Possibilités de justice réparatrice n’a pas pour objet de trouver un arrangement, mais plutôt de répondre aux besoins des participants et de réparer les torts causés, tout en prévenant la revictimisation. Ce programme souple offre la possibilité de recourir à divers modèles de médiation entre les victimes et les délinquants et de choisir celui qui convient le mieux aux participants, selon les désirs de ces derniers, avec l’aide d’un médiateur professionnel (Service correctionnel Canada, 2012). Les victimes de crimes graves violents ont probablement bien d’autres besoins en plus de la réparation, notamment un besoin de protection et de soutien. Grâce à la souplesse du programme, la réponse s’adapte aux préoccupations de la victime pour sa sécurité et respecte les paramètres de son processus de guérison.
25
Q

Possibilités de justice réparatrice (PJR):

A

Possibilités de justice réparatrice (PJR):

  • Programme du SCC fondé sur les principes et les valeurs de la justice réparatrice
  • PJR permettent aux victimes, aux délinquants et aux membres de la collectivité de redresser les torts causés par le crime par l’entremise de services de médiation entre victimes et délinquants
  • Participation au PJR est volontaire
  • Comme le délinquant a déjà été condamné, le programme Possibilités de justice réparatrice n’a pas pour objet de trouver un arrangement, mais plutôt de répondre aux besoins des participants et de réparer les torts causés, tout en prévenant la revictimisation. Ce programme souple offre la possibilité de recourir à divers modèles de médiation entre les victimes et les délinquants et de choisir celui qui convient le mieux aux participants, selon les désirs de ces derniers, avec l’aide d’un médiateur professionnel (Service correctionnel Canada, 2012). Les victimes de crimes graves violents ont probablement bien d’autres besoins en plus de la réparation, notamment un besoin de protection et de soutien. Grâce à la souplesse du programme, la réponse s’adapte aux préoccupations de la victime pour sa sécurité et respecte les paramètres de son processus de guérison.
26
Q

Mesures de JR

A

Regroupement des organismes Équijustice:

  • Mesures extrajudiciaires et judiciaires
  • Médiation citoyenne
  • Médiation contrevenant / victime

Autres mesures:

  • Médiation familiale
  • Médiation scolaire
  • Médiation en milieu de travail
27
Q

Résultats de la JR

A
  • Leader (essor, mais retard)
  • Diversité de philosophies, d’objectifs, de services, de clientèles, etc. dépendant ou on se situe, plusieurs facon de voir la justice réparatrice.
  • Peu d’évaluation
  • Biais aux études (ex. échantillon volontaire / choisi)
  • Préférence des victimes pour des renseignements proactifs
  • Effets positifs, mais résultats partiels
28
Q

La justice centrée sur la victime

A

L’approche de la justice réparatrice centrée sur la victime ( reparative justice ) repose sur les droits de la personne ; elle s’attache aux besoins et aux droits des victimes, notamment leur besoin de réparation (Finn, 2013 ; Goodey, 2005). Contrairement à la justice réparatrice conventionnelle ( restorative justice , aussi appelée « justice restaurative » dans l ’Europe francophone), qui est une notion criminologique, la justice réparatrice centrée sur la victime peut être considérée comme une notion victimologique ayant sa terminologie propre.

Elle a pour objet les victimes d’actes criminels, leurs besoins, leurs perceptions et leur dignité. Selon Goetz (2014), la justice réparatrice centrée sur la victime repose sur trois volets : la réparation, les droits procéduraux des victimes et les expériences des victimes dans le processus judiciaire. Ces volets sont interdépendants, car les droits des victimes façonnent leurs expériences et leurs attentes, lesquelles influent à leur tour sur leur rétablissement des suites d’un acte criminel.

29
Q

Caractérisitiques des violences sexuelles

A

Instrusif

Traumatique

Répétitif

Abus de confiance

Situation de dépendance

Lien impersonnels

Tabou

Des mythes et préjugés persistants

Violence, manipulaton indimidation, coercition,

Complextité et diversité des impacts

30
Q

Préserver l’intégrité physique et psychologique

A

Prévenir:

  • Une revictimisation
  • Une re-traumatisation
  • La victimisation secondaire
  • La pression de participation
  • L’instrumentalisation des victimes
  • Les dynamiques et jeux de pouvoir: famille, relation interpesonnelle
31
Q

2 clés justice réparatrice

A
  • L’évaluation des besoins, la préparation des personnes
  • Un processus qui s’inscrit dans le temps.
  • La disponibilité pour accompagner durant le parcorurs.
32
Q

Comment bien préparer

A
  • Prévisibilité de la démarche (étapes, effets potentiels, visite des lieux)
  • Clarification des intentions, besoins et attentes
  • Exploration des récits à addresser, savoir ce qu’on a envie de faire savoir à l’autre. le récit des évènements et des conséquences, et du parcours du rétablissement et les démarches.
  • Exploration des scénarios possibles, apprivoiser le regard et le sourrir de l’autre, la volonté de répondre
  • Préparation à la régulation des émotions, les émotions son ok et on une voie pour être exprimée, donner la persmission de ressentir de vivre et communiquer.
  • Indentification des forces et ressources de la personne, bouée de sauvetage.
  • Identification et mise en place d’un réseau de soutien professionel et social agit avant pendant et après. établir un large spectre de soutien pour contribuer a la démarche de la personne
  • Élaboration de stratégies d’auto accompagnement Apprendre a se ressentir, se légitimer soi-même. Qu’est qu’on peut s’offrir a soi même.
33
Q

La démarche de justice réparatrice

A
  • Structurée, guidée et limitée dans le temps et en nombre, 2 à 3 rencontres de 3hrs.
  • Anonyme, volontaire et confidentielle (aucun dossier, pas comptabilisée)
  • Facilitée par des animateurs formés et bénévoles, important(implication de la collectivité) la collectivité qui contribue à la réparation
  • Après la sentence: en établissement pénitencier ou en communauté. Pour les victimtes aller en pénitencier symbolisme, quiter la prison, laisser les choses en arrière.
  • Situation judiciarisée pour la personne qui a posé les gestes
  • Reconnaissance de culpabilité et de responsabilité (les participants son référés par des intervenants)
  • Des animateurs impliqués, perspective impartiale, le plus neutre possible mais citoyen de la communauté touché et engagé dans le soutien.
  • Des services complémentaires,
34
Q

Le crime apparenté une répraration possible

A
  • Cause non portée en justice, déboutée, non retenue pour fautes de preuves oucrime subi à l’extérieur du pays
  • Agresseur inconnuou au contraire trop connu
  • Aggresseur décédé ou réside à l’extérieur du pays
  • Se préparer à rencontrer l’aggresseur direct
  • La personne n’est pas prête à confronter l’aggresseur
  • Tout autres raison

Alternative qui permet d’adresser la situation de violence avec un minimum de risque et d’obtenir satisfaction.

35
Q

La personne membre de la communauté

A
  • La JR tente d’impliquer toute les parties concernées par le crime,
  • La JR nous invite à considéer les victimes autres et indirectes de la criminalité et ses effets sur la communauté
  • La JR nous invite à nous impliquer comme citoyen de la communauté pour tenter de prévenir la criminalité à l’origine
  • Elle nous invite à être sensible aux conséquences involontaires de nos actions, interventions ou de leur absence.

Le membre de la communauté ex: jeune fille se fait envlever, témoin de régit pas.

Les gens n’osent pas agir, pour la victime membre communauté prend sa défense important pour sa réparation

36
Q

Le cercle de dialoguee

A
  • Tout le monde égal
  • Obtenir des réponses
  • Avoir des explications
  • Comprendre la mise en place du crime, les motivations
  • Exprimer ressentis et émotions
  • Faire prendre conscience des impacts
  • Se libérer du poid de la culpabilité
  • Sortir de la honte.
  • S’affirmer dans son histoire et face à l’autre.
37
Q

Des. impacts divers un vague d’effets

A

Le fait de:

  • Dire, raconter, exprimer
  • Savoir, comprendre (la mise en place du crimeet les motivation de l’aggressur)
  • Demander, choisir, s’affirmer
  • Être entendu, écouté considéré, reconnu comme victime des geste de l’autre
  • Être accompagnée soutenu

Permet de:

  • Libérer des charges émotives
  • Sortir d’impasses persistants, malgré les démarches thérapeutiques.
  • Donner un sens nouveau aux évènemens, après un recadrage
  • Se resituer par rapport aux évènements.

Quand l’aggresseur reconnait sa faute a plus d’effet que les thérapeutes ou intervenants, reconnaisance qu’elle est pas folle et a pas exagérer

Tendance à favoriser

  • Sentiment de confiance en soi
  • Sentiment de sécurité intérieure
  • Sentiment de compétence
  • Sentiment de légitimité
  • Sentiment de valeur et d’estime

Qui pourrons avoir des effets sur:

  • L’atténuation des conséquences
  • Un sentiment d’apaisement
  • L’amélioration de sa relation à soi=même et aux autres
  • L’émergence de nouvelles perspectives futures.
38
Q

Roles des animateurs de rencontres

A
  • Architecte (construire la rencontre), guide , pilote et météorologue (soutenir durant les hauts et les bas)
  • Privilège d’accompagner les gens dans leur reprise de pouvoir
39
Q

Victimisation secondaire dans la JR

A
  • Attitudes, préjugés enver une personne qui a subit un acte criminel peut venir de toutes part, intervenants, instutions, voisin, famille etc…
  • Chaque participant est préparé, explorer différent scénarios possible, et si qu’ele que chose est dit qui de dérange qu’est ce que tu vas faire.
40
Q

Préparation régulation des émotions

A

Préparation régulation des émotions

  • Identifier ce qu’elle ressent, la mettre en lien avec qu’est ce quelle vit, comment en prendre soin avec sa banque d’outil ou en construire une
  • Encourage les gens qui n’on pas eu de soutien d’avoir un filet de sécurité contacter les ressources
41
Q

Comment s’inspire de justice autochtone

A

Dimension égalitaire entre les personnes

Participation de la commauté aus sein de la démarche

42
Q

Pourquoi limité dans le temps

A
  • Démarche complémentaire
  • Pour pas qu’elle se dilue, pas dénatuer la démarche,
  • L’angle est l’acte criminel. seulement avec les 3 thèmes sans plus.
  • 3 Mois plus tard possibilité de rencontre bilan.
  • En groupe 7-8 rencontre de 3 heures
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3 thèmes

A
  1. Récit des évènements survenus
  2. Les conséquences dans la vie de chacun, les gestes posés
  3. Parcours de rétablissement et ce qu’il reste a entreprenrdre