Cours 14 - Récapitulatif Flashcards
Quelles sont les grandes causes de la transformation maligne ?
- Chimiques : substances toxiques, mutagènes.
- Physiques : rayonnements UV, radiations.
Quelles sont les étapes clés de la transformation maligne ?
1) Initiation : Mutation irréversible dans un ou plusieurs gènes, transmissible aux cellules filles.
2) Promotion : Croissance sélective des cellules initiées, influencée par des agents promoteurs.
3) Progression : Instabilité génomique, acquisition de mutations supplémentaires permettant l’invasion ou la métastase.
Quelles sont les grandes catégories de gènes impliqués dans le cancer ?
1) Proto-oncogènes : Ils favorisent la prolifération cellulaire en cas d’altération (deviennent des oncogènes).
2) Gènes suppresseurs de tumeurs : Ils limitent la prolifération cellulaire et assurent la stabilité du génome.
3) Gènes régulateurs de l’apoptose : Ils contrôlent la mort cellulaire programmée.
Quelle est la conséquence d’une mutation d’un proto-oncogène ?
Une mutation d’un proto-oncogène conduit à sa transformation en oncogène, ce qui entraîne une prolifération cellulaire excessive et incontrôlée.
Quelle est la différence entre un proto-oncogène et un oncogène ?
- Proto-oncogène : Gène normal impliqué dans la régulation de la croissance et de la division cellulaire.
- Oncogène : Version altérée ou activée d’un proto-oncogène, responsable d’une prolifération cellulaire incontrôlée.
Comment un proto-oncogène devient-il un oncogène ?
1) Mutations entraînant une protéine hyperactive.
2) Amplifications géniques augmentant l’expression du gène.
3) Translocations chromosomiques fusionnant le proto-oncogène avec un gène actif, comme dans le cas du lymphome de Burkitt.
Qu’est-ce que le lymphome de Burkitt ?
Le lymphome de Burkitt est un cancer agressif des cellules B, caractérisé par une prolifération rapide de lymphocytes malins, souvent associé au virus d’Epstein-Barr (EBV).
Quelle est l’altération génétique caractéristique du lymphome de Burkitt ?
La translocation t(8;14) est caractéristique, où le gène c-myc est déplacé vers un locus actif sur le chromosome 14,
- entraînant une surexpression de c-myc et une prolifération incontrôlée des cellules.
Quelles sont les deux grandes familles d’antigènes tumoraux ?
Antigènes spécifiques aux tumeurs (TSA) : Présents uniquement sur les cellules tumorales.
- Antigènes associés aux tumeurs (TAA) : Exprimés à des niveaux anormaux ou dans des tissus inhabituels.
Quels sont les types d’antigènes présents dans les TSA et TAA ?
TSA :
- Protéines mutées (p53, Ras muté).
- Protéines virales (E6/E7 de HPV, HBsAg de HBV).
TAA :
- Protéines surexprimées (HER-2/neu).
- Protéines de différenciation (Tyrosinase, PSA).
Quelle est la différence principale entre les TSA et les TAA ?
TSA (Tumor-Specific Antigens) : Exclusifs aux cellules tumorales, généralement issus de mutations ou de protéines virales.
- TAA (Tumor-Associated Antigens) : Présents à la fois sur les cellules tumorales et normales, mais exprimés à des niveaux anormaux ou dans des tissus inappropriés.
Comment les expériences de vaccination démontrent-elles le concept de TSA ?
En vaccinant avec des cellules tumorales mortes, le système immunitaire est exposé aux TSA, ce qui génère une réponse immunitaire spécifique qui empêche la croissance des cellules tumorales vivantes partageant les mêmes TSA.
Pourquoi les TSA sont-ils essentiels dans ces expériences de vaccination ?
Les TSA permettent au système immunitaire de cibler spécifiquement les cellules tumorales sans affecter les cellules normales, prouvant qu’ils sont uniques à chaque type de tumeur.
Quels sont les trois “E” du processus d’immuno-édition des tumeurs ?
1) Élimination : Le système immunitaire détruit efficacement les cellules tumorales.
2) Équilibre : Certaines cellules tumorales survivent et coexistent avec le système immunitaire, accumulant des mutations.
3) Échappement : Les cellules tumorales évitent le contrôle immunitaire et progressent.
Quelle est l’importance de la phase d’équilibre dans les 3E ?
La phase d’équilibre est cruciale car elle permet aux cellules tumorales de s’adapter en subissant des mutations qui les rendent moins visibles ou plus résistantes au système immunitaire.