Cours 13B - Tolérance et Auto-immunité Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le bris de la tolérance en immunologie ?

A

Le bris de la tolérance se produit lorsque le système immunitaire, normalement tolérant envers les antigènes du soi, commence à les reconnaître comme étrangers, entraînant des réponses auto-immunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Comment les modèles animaux contribuent-ils à l’étude de l’auto-immunité ?

A

Les modèles animaux permettent de comprendre les mécanismes sous-jacents de l’auto-immunité, d’étudier le rôle des cellules immunitaires et de tester de nouvelles approches thérapeutiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quel est le rôle des cellules T dans les maladies auto-immunes ?

A

Les cellules T jouent un rôle clé dans l’auto-immunité en reconnaissant les antigènes du soi comme étrangers,

Ce qui peut entraîner une activation des réponses immunitaires et des dommages aux tissus.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quel pourcentage de la population est affecté par des maladies auto-immunes ?

A

Les maladies auto-immunes affectent environ 5 à 7 % de la population.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels lymphocytes sont impliqués dans l’auto-immunité, et pourquoi ?

A

Les lymphocytes auto-réactifs circulants sont impliqués,

car ils reconnaissent et attaquent les antigènes du soi en raison de mécanismes de régulation immunitaire défaillants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Pourquoi les mécanismes de régulation immunitaire sont-ils essentiels pour prévenir l’auto-immunité ?

A

Ces mécanismes permettent d’éliminer ou d’inactiver les lymphocytes auto-réactifs qui pourraient attaquer les tissus du soi.

Leur défaillance entraîne une tolérance immunitaire brisée et des réponses auto-immunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelles sont les différentes catégories de facteurs impliqués dans le développement de l’auto-immunité ? (4)

A

Facteurs génétiques : Variations dans les gènes du CMH (HLA I, II, III) ou d’autres gènes immunitaires.

Facteurs neuro-endocriniens : Influence des hormones sexuelles comme les œstrogènes.

Facteurs environnementaux : Agents infectieux, médicaments, pollution, produits chimiques, poussière minérale, stress.

Facteurs immunitaires : Présence de clones auto-réactifs et bris de tolérance immunitaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce qui caractérise le passage d’un état physiologique à un état pathologique dans l’auto-immunité ?

A

Ce passage est causé par une activation du système immunitaire contre les antigènes du soi, entraînant une réponse immunitaire pathologique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quels sont les facteurs principaux impliqués dans l’auto-immunité ? (2)

A
  • La présence de clones auto-réactifs.
  • Le bris de tolérance immunitaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels rôles jouent les facteurs génétiques dans l’auto-immunité ?

A

Les facteurs génétiques, comme les variations dans les gènes du CMH (HLA I, II, et III), peuvent prédisposer un individu à des maladies auto-immunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels sont les facteurs environnementaux pouvant contribuer à l’auto-immunité ? (6)

A
  • Les agents infectieux,
  • Les médicaments,
  • La pollution,
  • Les produits chimiques,
  • La poussière minérale
  • Le stress peuvent déclencher ou aggraver une réponse auto-immune.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment les facteurs neuro-endocriniens, comme les hormones sexuelles, influencent-ils l’auto-immunité ?

A

Les hormones sexuelles, telles que les œstrogènes, peuvent moduler la réponse immunitaire, expliquant en partie la prévalence plus élevée de certaines maladies auto-immunes chez les femmes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelle est la différence entre la tolérance centrale et la tolérance périphérique ?

A

La tolérance centrale se produit dans le thymus et la moelle osseuse et consiste à éliminer ou rendre inactifs les lymphocytes auto-réactifs avant qu’ils ne quittent ces organes.

La tolérance périphérique intervient dans les tissus périphériques pour contrôler ou inactiver les lymphocytes auto-réactifs qui échappent à la tolérance centrale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les principaux lieux d’induction de la tolérance centrale ?

A

Le thymus et la moelle osseuse.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Pourquoi la tolérance centrale est-elle décrite comme étant « seulement partielle » ?

A

Parce que certains lymphocytes auto-réactifs peuvent échapper à la sélection négative dans le thymus et la moelle osseuse,

nécessitant l’intervention de la tolérance périphérique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quelles sont les caractéristiques de la tolérance centrale ? (3)

A
  • Elle induit un état de non-réponse immunitaire à un antigène.
  • C’est un phénomène actif, déclenché par un contact préalable avec l’antigène.
  • Elle permet à l’organisme d’être tolérant envers ses propres constituants.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quel est le rôle de la tolérance périphérique ?

A

La tolérance périphérique intervient pour contrôler ou supprimer l’activité des lymphocytes auto-réactifs qui ont échappé à la tolérance centrale, empêchant ainsi les réactions auto-immunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Vrai ou Faux :

La tolérance centrale est suffisante pour éliminer tous les lymphocytes auto-réactifs.

A

Faux.

La tolérance centrale n’élimine pas tous les lymphocytes auto-réactifs, d’où la nécessité de mécanismes de tolérance périphérique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quelles sont les trois voies possibles pour les clones lymphocytaires immatures après exposition aux antigènes du soi dans les organes lymphoïdes primaires ?

A

1) Maturation des clones qui ne reconnaissent pas les antigènes du soi (tolérés).

2) Élimination (déletion) des clones spécifiques aux antigènes du soi.

3) Maturation des clones régulateurs capables de supprimer la reconnaissance des antigènes du soi.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Dans quels organes la tolérance centrale se développe-t-elle pour les lymphocytes T et B ? (RAPPEL)

A

Pour les lymphocytes T : dans le thymus.

Pour les lymphocytes B : dans la moelle osseuse.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Pourquoi la tolérance centrale est-elle essentielle pour prévenir les maladies auto-immunes ? (RAPPEL)

A

Elle élimine ou désactive les lymphocytes auto-réactifs avant qu’ils ne puissent attaquer les tissus du soi, réduisant ainsi le risque de réponses auto-immunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quel est le destin des thymocytes ayant une affinité intermédiaire pour les antigènes du soi ? (Diapo 50)

A

Les thymocytes avec une affinité intermédiaire pour les antigènes du soi

deviennent des cellules T régulatrices naturelles (nTREG) grâce à l’augmentation de l’expression de FoxP3.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quel est le rôle des cellules T régulatrices naturelles (nTREG) ? (Diapo 50)

A

Les cellules T régulatrices suppriment les réactions immunitaires dirigées contre les antigènes du soi pour prévenir les maladies auto-immunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelle molécule exprimée par les TREG interagit avec CD80/86 sur les cellules dendritiques ? (Diapo 51)

A

CTLA-4, une molécule exprimée par les TREG, interagit avec CD80/86 sur les cellules dendritiques pour réduire leur activité stimulatrice.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Qu’est-ce que l’enzyme IDO, et comment contribue-t-elle à l’immunosuppression ? (Diapo 51)

A

DO dégrade le tryptophane en kynurénine, ce qui crée un microenvironnement immunosuppresseur en inhibant l’activation des cellules T.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quels sont les effets de l’activation de l’IDO sur les cytokines pro-inflammatoires comme IL-6 et TNF-α ? (Diapo 51)

A

L’activation de l’IDO inhibe la production de cytokines pro-inflammatoires telles que l’IL-6 et le TNF-α, renforçant l’immunosuppression.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Vrai ou Faux :

Les TREG agissent directement sur les lymphocytes T effecteurs pour les supprimer. (Diapo 51)

A

Faux.

Les TREG agissent indirectement en modulant les cellules dendritiques et en modifiant le microenvironnement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Qu’est-ce que la suppression liée (linked suppression) dans le contexte de l’immunité ? (Diapo 53)

A

La suppression liée est un mécanisme par lequel une cellule T régulatrice (TREG) spécifique à un antigène (peptide A)

peut inhiber l’activation des cellules T effectrices spécifiques à un autre antigène (peptide B) présenté par la MÊME CELLULE présentatrice d’antigène (CPA).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Quel est le rôle des cellules T régulatrices (TREG) dans ce mécanisme ? (Dipo 53)

A

Les TREG reconnaissent le peptide A présenté par une CPA via le CMH

et suppriment l’activation des cellules T effectrices (CD4+) spécifiques non seulement au peptide A mais aussi au peptide B présenté par la même CPA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Pourquoi les cellules T effectrices spécifiques au peptide B sont-elles également inhibées dans ce processus ?

A

Parce que les TREG modifient localement la CPA en réduisant sa capacité à activer les cellules T effectrices, même celles spécifiques à d’autres peptides qu’elle présente (peptide B).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quel avantage ce Tregulatory cell mécanisme apporte-t-il à la régulation immunitaire ?

A

Il permet une régulation efficace et localisée de l’immunité, en évitant des réponses excessives contre plusieurs antigènes présentés simultanément par une même CPA.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Qu’est-ce que la tolérance centrale des cellules B et où se produit-elle ?

A

La tolérance centrale des cellules B se produit dans la moelle osseuse et consiste à éliminer ou modifier les cellules B auto-réactives avant qu’elles ne quittent cet organe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Que deviennent les cellules B spécifiques à un antigène du soi, comme HEL, dans la moelle osseuse ? (2)

A

Les cellules B spécifiques au soi subissent soit :
- Une délétion (apoptose).

  • Une édition du récepteur, où leurs récepteurs sont modifiés pour ne plus reconnaître l’antigène du soi.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Que se passe-t-il si des cellules B auto-réactives échappent à la tolérance centrale ?

A

Ces cellules sont régulées par des mécanismes de tolérance périphérique pour prévenir leur activation, souvent grâce à des signaux inhibiteurs ou un environnement immunosuppressif.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Que produit le croisement entre

une souris transgénique exprimant HEL comme antigène du soi

et une souris transgénique exprimant un récepteur spécifique à HEL

sur les cellules B ?

A

Le croisement produit une souris F1 exprimant HEL comme antigène du soi et possédant des cellules B spécifiques à HEL.

Note : Permettant l’étude des mécanismes de tolérance centrale et périphérique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Vrai ou Faux :

Toutes les cellules B auto-réactives sont éliminées dans la moelle osseuse.

A

Faux. Certaines subissent une édition du récepteur ou sont régulées dans la périphérie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Que se passe-t-il lorsque des cellules B spécifiques à HEL sont introduites dans la périphérie d’une souris transgénique exprimant HEL comme antigène du soi ?

A

Les cellules B spécifiques à HEL rencontrent HEL dans la périphérie mais ne sont pas activées ni prolifèrent.

En l’absence de l’aide des cellules T, ces cellules B entrent dans un état d’anergie, empêchant leur participation à une réponse auto-immune.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Pourquoi les cellules B spécifiques à HEL entrent-elles dans un état d’anergie lorsqu’elles rencontrent HEL dans la périphérie ?

A

Les cellules B spécifiques à HEL entrent dans un état d’anergie car, bien qu’elles reconnaissent l’antigène HEL, elles ne reçoivent pas les signaux de co-stimulation nécessaires, notamment l’aide des cellules T auxiliaires.

Sans ces signaux, les cellules B ne peuvent pas s’activer ni proliférer, ce qui les conduit à un état fonctionnellement inactif.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

À quelle catégorie de maladies immunitaires appartient la sclérose en plaques ?

A

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune spécifique d’organe (organ-specific autoimmune disease).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Quels sont les deux principaux mécanismes des maladies auto-immunes spécifiques d’organes ?

A
  • Médiation par une lésion cellulaire directe
  • Médiation par des anticorps agonistes ou antagonistes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Quelles sont les étapes générales d’une lésion cellulaire directe dans une maladie auto-immune spécifique d’organe ?

A

1) Reconnaissance des antigènes spécifiques par les cellules T ou les anticorps.

2) Lyse des cellules ou inflammation.

3) Remplacement des cellules endommagées par du tissu conjonctif.

42
Q

Quels sont les deux types d’anticorps impliqués dans les maladies auto-immunes spécifiques d’organes, et comment agissent-ils ?

A
  • Les anticorps agonistes stimulent de manière excessive les récepteurs.
  • Les anticorps antagonistes inhibent la fonction des récepteurs.
43
Q

Qu’est-ce qui est injecté au rat normal pour induire une paralysie dans ce modèle expérimental ?

A

Une combinaison de MBP (protéine basique de la myéline) et de CFA (adjuvant complet de Freund) est injectée au rat normal pour induire l’EAE.

44
Q

Quelle est la condition observée chez le rat après l’injection de MBP et CFA ?

A

Le rat développe une paralysie due à une réponse auto-immune dirigée contre la myéline.

45
Q

Comment les cellules T spécifiques à MBP sont-elles isolées dans ce modèle EAE ?

A

Les cellules des ganglions lymphatiques du rat paralysé sont prélevées et stimulées avec MBP in vitro pour isoler les clones de cellules T spécifiques à MBP.

46
Q

Que se passe-t-il lorsqu’on injecte les cellules T spécifiques à MBP dans un autre rat normal ?

A

Le rat normal développe également l’EAE, montrant que les cellules T spécifiques à MBP sont responsables de la maladie.

47
Q

Quelle conclusion peut-on tirer du transfert de cellules T spécifiques à MBP dans un autre rat ?

A

Cela démontre que les cellules T jouent un rôle central dans le développement de l’EAE et dans les maladies auto-immunes spécifiques d’organes.

48
Q

Pourquoi ce modèle (Rat EAE) expérimental est-il utile pour étudier les maladies auto-immunes humaines comme la sclérose en plaques ?

A

Il reproduit les mécanismes auto-immuns impliqués dans la destruction de la myéline, similaires à ceux observés dans la sclérose en plaques.

49
Q

Vrai ou Faux :

L’EAE est causée uniquement par des anticorps spécifiques à MBP.

A

Faux.

L’EAE est principalement causée par les cellules T spécifiques à MBP.

50
Q

Comment l’utilisation d’un traitement Anti-CD4, comme montré dans la courbe de survie, illustre-t-elle le rôle des cellules T dans le développement de l’EAE ?

A

Le traitement Anti-CD4 augmente significativement la survie en bloquant les cellules T CD4+, ce qui montre leur rôle crucial dans l’initiation et la progression de l’EAE.

Cela relie directement l’inhibition des cellules T CD4+ à une réduction de l’impact de la maladie.

51
Q

Quelle est la cible principale dans le diabète sucré insulinodépendant (type I) ?

A

Les cellules bêta productrices d’insuline au niveau des îlots de Langerhans dans le pancréas.

52
Q

Par quoi débute la destruction des cellules bêta dans le diabète de type I ?

A

Elle débute par une infiltration de cellules T CD8+ et de macrophages, entraînant une inflammation appelée insulite, accompagnée de la synthèse de cytokines (IL-1, TNF-α, IFN-γ).

53
Q

Quel rôle jouent les cellules T CD4+ dans le diabète sucré insulinodépendant ?

A

Les cellules T CD4+ contribuent à la réaction d’hypersensibilité retardée (DTH), aggravant la destruction des cellules bêta.

54
Q

Quels types de molécules sont produites en parallèle des infiltrations cellulaires dans le diabète de type I ?

A

Des cytokines pro-inflammatoires (IL-1, TNF-α, IFN-γ) et des anticorps.

55
Q

À quelle catégorie de maladies appartient le diabète sucré insulinodépendant (type I) ?

A

Le diabète sucré insulinodépendant (type I) est une maladie auto-immune spécifique d’organe .

56
Q

Quel est le mécanisme principal derrière la maladie de Graves ?

A

La maladie de Graves est causée par des auto-anticorps qui stimulent le récepteur de la TSH, entraînant une surproduction incontrôlée des hormones thyroïdiennes.

57
Q

Pourquoi la production d’hormones thyroïdiennes n’est-elle pas régulée dans la maladie de Graves ?

A

Les auto-anticorps stimulants se lient au récepteur de la TSH (BLOQUENT), remplaçant la régulation normale par rétrocontrôle négatif exercée par la glande pituitaire.

58
Q

Quelles sont les manifestations cliniques courantes de la maladie de Graves ?

A

Les symptômes incluent une hyperthyroïdie, un goitre, et parfois une exophtalmie (protrusion des yeux).

59
Q

La maladie de Graves est-elle causée par des anticorps bloquants ou stimulants ?

A

La maladie de Graves est causée par des anticorps stimulants qui activent le récepteur de la TSH.

60
Q

À quelle catégorie de maladies appartient la maladie de Graves ?

A

La maladie de Graves est une maladie auto-immune spécifique d’organe.

61
Q

Quel est le mécanisme principal derrière la myasthénie ?

A

La myasthénie est causée par des auto-anticorps bloquants qui se lient aux récepteurs de l’acétylcholine (AChR) à la surface des cellules musculaires, empêchant l’activation musculaire.

62
Q

Pourquoi les muscles ne peuvent-ils pas s’activer dans la myasthénie ?

A

Les auto-anticorps bloquent les récepteurs de l’acétylcholine, empêchant la liaison de l’acétylcholine et l’activation des cellules musculaires.

63
Q

Quel type de maladie auto-immune est la myasthénie ?

A

La myasthénie est une maladie auto-immune spécifique d’organe.

64
Q

Comment les auto-anticorps affectent-ils la transmission neuromusculaire dans la myasthénie ?

A

Les auto-anticorps bloquent ou détruisent les récepteurs de l’acétylcholine, interrompant la communication entre les nerfs et les muscles, ce qui entraîne une diminution de la contraction musculaire.

EXTRA: Symptômes incluent une faiblesse musculaire progressive

65
Q

Qu’est-ce qui distingue
une maladie auto-immune systémique d’une maladie auto-immune spécifique d’organe ?

A

Les maladies auto-immunes systémiques sont dirigées contre plusieurs antigènes et impliquent simultanément plusieurs organes, contrairement aux maladies spécifiques d’organe.

66
Q

Quels types de cellules immunitaires sont généralement impliquées dans les maladies auto-immunes systémiques ?

A

Les cellules B et les cellules T sont généralement impliquées dans les maladies auto-immunes systémiques.

67
Q

Donnez deux exemples de maladies auto-immunes systémiques.

A

Le lupus érythémateux systémique (LES) et l’arthrite rhumatoïde.

68
Q

Vrai ou Faux :

Les maladies auto-immunes systémiques affectent un seul organe.

A

Faux. Elles impliquent généralement plusieurs organes.

69
Q

Quels antigènes sont ciblés dans les maladies auto-immunes systémiques ?

A

Les maladies auto-immunes systémiques sont dirigées contre plusieurs antigènes, souvent ubiquitaires ou présents dans de nombreux tissus.

70
Q

Quels sont les symptômes courants associés au lupus érythémateux disséminé ? (4)

A

Fièvre, faiblesse, éruption cutanée, arthrite

Surtout les femmes âgées de 20 à 40 ans.

71
Q

Contre quels cibles les anticorps sont-ils dirigés dans le lupus érythémateux disséminé ?

A

Les anticorps sont dirigés contre l’ADN, les histones, les globules rouges, les plaquettes, etc.

72
Q

Quel mécanisme d’hypersensibilité est impliqué dans le lupus érythémateux disséminé ?

A

Le lupus implique une hypersensibilité de type III, caractérisée par des dépôts de complexes immuns.

73
Q

Quels sont les effets des anticorps dirigés contre les globules rouges et les plaquettes dans le lupus érythémateux disséminé ?

A

Ils causent des complications comme l’anémie et la thrombocytopénie.

74
Q

Quel système est activé de manière excessive dans le lupus érythémateux disséminé ?

A

Le système du complément est activé de manière excessive.

75
Q

À quelle catégorie de maladies appartient le lupus érythémateux disséminé (LED) ?

A

Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune systémique (systemic autoimmune disease).

76
Q

Quelle maladie humaine le modèle NOD reflète-t-il ? Quelle est la nature de l’antigène impliqué dans le modèle NOD ?

A

Le diabète sucré insulinodépendant et l’antigène impliqué est inconnu.

77
Q

Quelle maladie humaine est mimée par le modèle EAE ? Quels antigènes induisent l’EAE dans ce modèle ?

A

1) La sclérose en plaques

2) La protéine basique de la myéline (MBP) et la protéine protéolipidique (PLP).

78
Q

Dans le modèle NOD et EAE, est-ce que la maladie peut être transférée par des cellules T ?

A

Oui, les maladies peuvent être transférées par des cellules T.

79
Q

Quelle est l’importance des ratios de prévalence par sexe dans les maladies auto-immunes ?

A

Les ratios de prévalence par sexe indiquent la proportion de femmes par rapport aux hommes affectés par une maladie auto-immune donnée.

Ces ratios montrent que les femmes sont généralement plus touchées par ces maladies

80
Q

Quel est le rôle des allèles HLA dans le risque de développer des maladies auto-immunes ?

A

Certains allèles HLA sont fortement associés à un risque accru de développer des maladies auto-immunes.

Ces associations reflètent l’importance de la génétique dans la prédisposition aux maladies auto-immunes.

81
Q

Quelle est la formule pour calculer le risque relatif (Relative Risk, RR) dans le contexte des allèles HLA et des maladies auto-immunes ?

A

Le risque relatif (RR) est calculé en divisant la fréquence de l’allèle HLA dans la population atteinte de la maladie par la fréquence de cet allèle dans la population générale.

RR = (Ag+/Ag-) maladie / (Ag+/Ag-) contrôle

Où Ag+ représente la présence de l’allèle et Ag- son absence

82
Q

Pourquoi la pénétrance des maladies est-elle généralement plus élevée chez les jumeaux monozygotiques par rapport aux jumeaux dizygotiques ?

A

Les jumeaux monozygotiques partagent un génome identique, ce qui augmente la probabilité qu’ils développent la même maladie génétique ou auto-immune.

En revanche, les jumeaux dizygotiques ne partagent qu’environ 50 % de leur patrimoine génétique, ce qui réduit cette probabilité.

83
Q

Pourquoi les maladies auto-immunes sont-elles souvent considérées comme multifactorielle ?

A

Les maladies auto-immunes sont qualifiées de multifactorielle car elles impliquent une interaction complexe entre des facteurs génétiques, tels que:

  • Des mutations dans les gènes associés aux cytokines, à l’immunité innée ou à la présentation de l’antigène, et
  • Des facteurs environnementaux, comme les infections ou le stress.
84
Q

Quel rôle joue l’environnement dans le développement des maladies auto-immunes ?

A

L’environnement joue un rôle significatif dans le développement des maladies auto-immunes,

Comme le montre le fait que des jumeaux identiques (monozygotes) ne développent pas toujours la maladie, malgré leur patrimoine génétique identique.

85
Q

Quels sont les groupes principaux de facteurs environnementaux pro-inflammatoires associés aux maladies auto-immunes ? (4)

A

Les principaux groupes incluent:

  • Les infections (virales, bactériennes, fongiques),
  • Les toxines (tabac, colorants textiles, iode),
  • Le stress (psychologique, oxydatif, métabolique), et
  • Certains aliments (gluten, arrêt de l’allaitement, chirurgie bariatrique).
86
Q

Quel impact peuvent avoir le sel et les succédanés de sucre sur les maladies auto-immunes ?

A

Le sel et les succédanés de sucre peuvent contribuer à l’inflammation et perturber l’équilibre immunitaire,

ce qui peut favoriser le développement ou l’aggravation des maladies auto-immunes.

87
Q

Quel est le rôle de la microbiote intestinale dans la tolérance immunitaire ?

A

La microbiote intestinale régule la génération et les propriétés des cellules T régulatrices (Treg) pour contrôler l’inflammation,

en influençant des voies immunitaires spécifiques comme la production d’IL-10, TGF-β et autres facteurs anti-inflammatoires.

88
Q

Quels facteurs peuvent perturber l’effet de la microbiote sur la tolérance immunitaire ? (3)

A

L’effet de la microbiote sur la tolérance immunitaire peut être perturbé par:

  • Des antibiotiques,
  • Une alimentation inadéquate,
  • Ainsi que par l’utilisation d’additifs alimentaires comme les émulsifiants, qui modifient la composition et la fonction de la microbiote intestinale.
89
Q

Quel transgène a été utilisé pour démontrer le rôle de l’inflammation dans les maladies auto-immunes ?

A

Un transgène combinant le promoteur du gène de l’insuline et le gène de l’IFN-γ.

90
Q

Quelles conséquences ont été observées chez les souris transgéniques portant le transgène insuline-IFN-γ ?

A

Une infiltration cellulaire dans le pancréas et le développement d’un diabète insulinodépendant (IDDM).

91
Q

Quel rôle joue l’IFN-γ dans l’apparition des maladies auto-immunes selon cette expérience (Diapo 85) ?

A

L’IFN-γ favorise l’inflammation, conduisant à des lésions cellulaires et au déclenchement de maladies auto-immunes telles que le diabète insulinodépendant.

92
Q

Qu’est-ce que le mimétisme moléculaire dans le contexte des maladies auto-immunes ?

A

Le mimétisme moléculaire est une théorie selon laquelle le système immunitaire attaque les tissus de l’hôte parce que des agents infectieux présentent des antigènes similaires à ceux de l’hôte.

93
Q

Quels sont les principaux éléments impliqués dans la théorie du mimétisme moléculaire ?

A

La génétique, (avec une association au CMH), et les infections.

94
Q

Quelles sont les grandes classes de médicaments immunosuppresseurs basées sur leurs mécanismes d’action ?

A

Les grandes classes sont :

1) Agents déplétant les cellules T ou B (ex. Rituximab, Muronomab).

2) Ciblant la circulation/adhésion (ex. Fingolimod).

3) Ciblant le signal TCR (ex. Cyclosporine A, Tacrolimus).

4) Ciblant les molécules de costimulation/accessoires (ex. Abatacept, Belatacept).

5) Ciblant les cytokines/signaux des cytokines (ex. Sirolimus).

95
Q

Quels sont les mécanismes d’inhibition ciblant l’interaction entre les APC et les cellules T auto-réactives ? (Diapo 88)

A

Les mécanismes d’inhibition incluent :

  • Anti-CD4 : Bloque l’interaction du co-récepteur CD4.
  • Anti-MHC : Inhibe la présentation antigénique par les molécules du CMH.
  • Anti-TCR : Empêche la reconnaissance de l’antigène par le récepteur TCR.
  • Peptide blockade : Empêche l’interaction entre le peptide antigénique et le TCR.
  • IL-2 toxin ou Anti-IL-2R : Bloque l’activation des cellules T via la voie IL-2/IL-2R.
96
Q

Quels sont les médicaments Humira, Remicade, Rituxan et Enbrel, et quelles sont leurs cibles respectives ?

A

Humira et Remicade : Cible le TNF (Tumor Necrosis Factor).

Rituxan : Cible le CD20, une molécule présente sur les lymphocytes B.

Enbrel : Agit comme un récepteur soluble pour le TNF (sTNFR), neutralisant son effet.

97
Q

Pourquoi bloquer le récepteur IL-17 est-il important dans le traitement des maladies auto-immunes ?

A

Cela empêche la liaison d’IL-17A, réduisant l’inflammation et les réponses immunitaires exacerbées.

LIMITE la signalisation pro-inflammatoire

98
Q

Qu’est-ce que l’humanisation des anticorps et pourquoi est-elle nécessaire ?

A

L’humanisation remplace les régions mouses par des séquences humaines pour réduire l’immunogénicité et améliorer la tolérance clinique.

99
Q

Quels sont les principaux types d’anticorps utilisés en immunothérapie selon leur degré d’humanisation ? (4)

A
  • Souris,
  • Chimériques,
  • Humanisés,
  • Complètement humains.
100
Q

Comment l’humanisation des anticorps améliore-t-elle leur efficacité clinique ?

A

Elle diminue les réactions immunitaires contre l’anticorps, augmentant leur durée et leur tolérance dans l’organisme.