Cours 13A - Transplantation Flashcards
Qui a formulé les « Lois de la transplantation » et sur quels travaux cette formulation était-elle basée ?
Snell a formulé les « Lois de la transplantation » sur la base des travaux de Little dans les années 1910.
Vrai ou Faux :
Les souris consanguines sont obtenues par croisement entre des animaux génétiquement diversifiés.
Faux.
Les souris consanguines sont obtenues par croisements répétés entre frères et sœurs.
Pourquoi les souris consanguines sont-elles considérées comme homozygotes à tous les locus ?
Parce qu’elles résultent de croisements répétés entre frères et sœurs, ce qui élimine la diversité génétique.
Vrai ou Faux :
Les souris consanguines sont identiques entre elles et leurs bébés sont différents des parents.
Faux. Les souris consanguines sont identiques entre elles et les bébés sont identiques aux parents.
Quelle est la signification de l’expression : « Les souris consanguines représentent une forme d’immortalité » ?
Cela signifie que ces souris sont génétiquement identiques d’une génération à l’autre, ce qui leur confère une constance génétique presque perpétuelle.
Quels sont les deux principaux avantages des souris consanguines dans les recherches sur la transplantation ?
1) Leur homogénéité génétique facilite l’étude des réponses immunitaires.
2) Elles permettent de contrôler les variables génétiques dans les expériences.
Vrai ou Faux :
Les transplantations entre souris consanguines d’une même lignée sont généralement réussies.
Vrai
Pourquoi les transplantations échouent-elles entre des lignées différentes de souris consanguines ?
Parce que les lignées différentes de souris consanguines ont des différences génétiques significatives, ce qui provoque un rejet immunitaire.
Décrivez le résultat d’une transplantation d’un parent à la génération F1.
La transplantation du parent à la F1 est un succès.
Qu’arrive-t-il lors d’une transplantation de la F1 vers le parent ?
La transplantation de la F1 au parent échoue.
Vrai ou Faux :
Une transplantation de F2 vers F1 est généralement un échec.
Faux. Une transplantation de F2 vers F1 est un succès.
Que se passe-t-il lorsqu’un parent non-consanguin tente une transplantation vers la génération F2 ?
Cette transplantation échoue généralement.
Quelle est la différence principale entre les succès et les échecs des transplantations dans les expériences mentionnées ?
Les succès se produisent entre individus génétiquement identiques ou très proches, tandis que les échecs surviennent lorsque des différences génétiques significatives existent entre les donneurs et les receveurs.
Quels sont les trois concepts génétiques clés liés aux transplantations ?
1) Contrôle génétique (locus d’histocompatibilité).
2) Polymorphisme.
3) Expression co-dominante.
Qu’est-ce que le polymorphisme dans le contexte des locus d’histocompatibilité ?
C’est la grande variabilité génétique des locus d’histocompatibilité dans la population.
Comment s’exprime la génétique des locus d’histocompatibilité ?
Les locus d’histocompatibilité s’expriment de manière co-dominante.
Vrai ou Faux :
L’expression co-dominante signifie qu’un seul allèle des locus d’histocompatibilité est exprimé chez un individu.
Faux.
L’expression co-dominante signifie que les deux allèles hérités des parents sont exprimés.
Pourquoi le polymorphisme des locus d’histocompatibilité est-il crucial dans les transplantations ?
Parce qu’il détermine la compatibilité entre le donneur et le receveur, influençant le rejet ou l’acceptation de la greffe.
Dans le croisement 𝑏/𝑏 × 𝑘′/𝑘′, quelle est la composition génétique de la génération F1 ?
La génération F1 est b/k’, mais oublie pas qu’ils sont exprimés en co-dominance.
Pourquoi une greffe de F1 (b/k’) sur un parent b/b n’est-elle pas acceptée, bien que b soit partagé?
Parce que l’expression co-dominante du locus d’histocompatibilité entraîne une reconnaissance de 𝑘′ comme non-soi par le parent 𝑏/𝑏.
Comment le polymorphisme influence-t-il les résultats des transplantations ?
Le polymorphisme augmente la diversité génétique des locus d’histocompatibilité, ce qui rend les correspondances entre donneurs et receveurs plus difficiles.
Qu’est-ce que le rejet aigu dans le contexte des transplantations ?
Le rejet aigu est une réaction immunitaire rapide du receveur contre l’organe ou le tissu greffé, survenant généralement quelques jours à quelques semaines après la transplantation,
Due à une incompatibilité immunologique entre le donneur et le receveur.
Quelles sont les étapes observées entre les jours 3 et 7 pour une autogreffe et un rejet aigu ?
Dans les deux cas, une revascularisation de la greffe se produit entre les jours 3 et 7.
Que se passe-t-il entre les jours 7 et 10 dans le cas d’une autogreffe ?
Entre les jours 7 et 10, la cicatrisation commence avec l’apparition de neutrophiles, favorisant la réparation tissulaire.
Que se passe-t-il entre les jours 7 et 10 dans le cas d’un rejet aigu ?
Entre les jours 7 et 10, il y a une infiltration cellulaire importante, marquée par une accumulation de cellules immunitaires qui attaquent la greffe.
Vrai ou Faux :
Une autogreffe montre des signes de nécrose entre les jours 10 et 14.
Faux.
Une autogreffe montre une résolution des tissus entre les jours 12 et 14, sans signe de nécrose.
Quels sont les signes observés dans un rejet aigu entre les jours 10 et 14 ?
Des thromboses, une nécrose des tissus, des vaisseaux sanguins endommagés et des caillots sanguins sont observés.
Quelle est la différence majeure entre l’évolution des vaisseaux sanguins dans une autogreffe et un rejet aigu ?
Dans une autogreffe, les vaisseaux sanguins restent fonctionnels et soutiennent la réparation.
En cas de rejet aigu, les vaisseaux sanguins sont endommagés, entraînant des caillots et une nécrose tissulaire.
Pourquoi la mémoire immunologique est-elle importante dans le rejet des greffes ?
Parce qu’elle permet au système immunitaire de reconnaître rapidement les antigènes du greffon déjà rencontrés, entraînant un rejet accéléré (rejet secondaire).
Comment Medawar a-t-il lié la mémoire immunologique au rejet de greffes ?
Il a observé que les rejets rapides lors d’une seconde greffe étaient une preuve de l’implication du système immunitaire et de sa mémoire.
Que se passerait-il si une autre souche, comme la souche B, était injectée après 14 jours suivant l’exposition initiale à une souche A ?
Si une souche B différente est injectée après 14 jours, le système immunitaire ne reconnaîtrait pas immédiatement cette nouvelle souche, car la mémoire immunologique est spécifique à la souche A.
Une réponse primaire plus lente serait alors déclenchée contre la souche B, contrairement à une réponse rapide et intense observée avec une réexposition à la souche A.
Quelles sont les étapes principales de l’acceptation d’une autogreffe ?
Jours 3-7 : Revascularisation des tissus greffés.
Jours 7-10 : Cicatrisation avec l’apparition de neutrophiles.
Jours 12-14 : Résolution complète, avec restauration des vaisseaux sanguins.
Quelles sont les principales différences entre un rejet primaire (first-set rejection) et un rejet secondaire (second-set rejection) ?
Rejet primaire : Infiltration cellulaire et détérioration entre les jours 7-14.
Rejet secondaire : Réaction plus rapide, avec infiltration cellulaire dès les jours 3-4 et nécrose/thrombose dès les jours 5-6.
Pourquoi le rejet secondaire se produit-il plus rapidement que le rejet primaire ?
Le rejet secondaire est médié par la mémoire immunitaire, qui déclenche une réponse immunitaire plus rapide et plus intense contre les antigènes du greffon.
Vrai ou Faux :
Le rejet secondaire aboutit toujours à une résolution complète des tissus greffés.
Faux.
Le rejet secondaire conduit rapidement à une nécrose tissulaire et à une thrombose.
Quels médiateurs immunitaires jouent un rôle clé dans le rejet secondaire ? (3)
Les lymphocytes T mémoire, les macrophages et les cytokines pro-inflammatoires.
Que démontre Mitchison dans les années 1950 au sujet du rejet des greffes ?
Mitchison démontre que les cellules T jouent un rôle crucial dans le rejet des greffes,
Tandis que le transfert de sérum (anticorps) n’accélère pas ce rejet.
Vrai ou Faux :
Les anticorps sont le principal médiateur du rejet des greffes.
Faux.
Ce sont les cellules T qui jouent un rôle principal dans le rejet des greffes.
Quel rôle jouent les cellules T spléniques transférées à une souris naïve dans le rejet des greffes ?
Les cellules T spléniques induisent un rejet rapide (second-set rejection) même chez une souris naïve, démontrant leur implication directe dans la mémoire immunitaire.
Expliquez pourquoi le transfert de sérum n’accélère pas le rejet.
Le sérum contient principalement des anticorps, qui ne sont pas les principaux effecteurs dans le rejet de greffes.
Les cellules T, et non les anticorps, sont responsables de ce processus.