Cours 12 - Maltraitance Flashcards
Décrire le contexte canadien de la maltraitance (3)
- Maltraitance chez l’enfant = Problème de santé publique majeur
- Il y a eu 235,842 investigations pour de la maltraitance chez les enfants au Canada en 2008
- 36% des cas étaient fondés après investigation par les agences de protection.
- Incidence approximative 14 par 1,000 enfants.
Nommez les conséquences de la maltraitance
Nommez : Formes de maltraitance (5)
- Abus physique
- Abus médical
- Abus sexuel
- Abus psychologique
- Négligence
- Médicale
- Éducation
- Sécurité
- Besoins essentiels
- Etc…
Décrire : Abus physique selon la loi (2)
Motif 38 e) Abus physiques :
- Lorsque l’enfant subit des sévices corporels ou est soumis à des méthodes éducatives déraisonnables de la part de ses parents ou de la part d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.
- Lorsque l’enfant encourt un risque sérieux de subir des sévices corporels ou d’être soumis à des méthodes éducatives déraisonnables de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.
Décrire : Abus sexuel selon la loi (2)
Motif 38 d) Abus sexuels :
- Lorsque l’enfant subit des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.
- Lorsque l’enfant encourt un risque sérieux de subir des gestes à caractère sexuel avec ou sans contact physique, de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.
Décrire : Mauvais traitements psychologiques selon la loi (1)
Motif 38 c) Mauvais traitements psychologiques :
- Lorsque l’enfant subit, de façon grave ou continue des comportements de nature à lui causer un préjudice de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation. Ces comportements se traduisent notamment par de l’indifférence, du dénigrement, du rejet affectif, de l’isolement, des menaces, de l’exploitation, entre autres si l’enfant est forcé à faire un travail disproportionné par rapport à ses capacités, ou par l’exposition à la violence conjugale ou familiale
Décrire : Négligenceselon la loi (2)
38 b) Négligence :
- Lorsque les parents d’un enfant ou la personne qui en a la garde ne répondent pas à ses besoins fondamentaux :
- i. soit sur le plan physique, en ne lui assurant pas l’essentiel de ses besoins d’ordre alimentaire, vestimentaire, d’hygiène ou de logement compte tenu de leurs ressources;
- ii. soit sur le plan de la santé, en ne lui assurant pas ou en ne lui permettant pas de recevoir les soins que requiert sa santé physique ou mentale;
- iii. soit sur le plan éducatif, en ne lui fournissant pas une surveillance ou un encadrement appropriés ou en ne prenant pas les moyens nécessaires pour assurer sa scolarisation.
- Lorsqu’il y a un risque sérieux que les parents d’un enfant ou la personne qui en a la garde ne répondent pas à ses besoins fondamentaux de la manière prévue au sous-paragraphe 1.
ET CE PEUT IMPORTE LES CIRCONSTANCES OU PERSONNES EN CAUSE
Nommez : Facteurs de risque de maltraitance chez les enfants (7)
- Difficultés émotionnelles ou de comportement
- Maladie chronique
- Handicap physique
- Retard de développement
- Prématurité
- Enfant non-désiré
- Enfant non-planifié
Nommez : Facteurs de risque de maltraitance chez les parents (8)
- Faible contrôle de ses impulsions
- Faible estime de soi
- Abus de substance ou d’alcool
- Jeune âge
- Antécédent d’abus en jeune âge
- Dépression ou problèmes de santé mentale
- Attentes irréalistes par rapport à l’enfant ou mauvaises connaissances du développement normal de l’enfant
- Perception négative du comportement normal de l’enfant
Nommez : Facteurs de risque de maltraitance par rapport à l’environnement (7)
- Violence conjugale ou familiale
- Pauvreté
- Chaumage
- Faible niveau d’éducation
- Parent monoparental
- Isolation sociale
- Homme non relié biologiquement vivant dans la maison
Décrire : DPJ (3)
- Loi qui existe depuis 1979
- Sous gouvernance provinciale
- Cour de la jeunesse
Décrire : Article 39 de la LPJ (1)
Tout professionnel, qui, par la nature même de sa profession, prodigue des soins ou tout autre forme d’assistance à des enfants, et qui, dans l’exercice de sa profession, a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement est ou peut être considéré comme compromis doivent SIGNALIER
Quand faut-il signaler la maltraitance? (5)
- Si abus physique ou sexuel: peu importe les moyens pris par les responsables
- Sans délai
- Même si déjà signalé par une autre personne
- Même si déjà suivi à l’application des mesures
- Nous relève du secret professionnel pour les éléments en lien avec le signalement.
C’est quoi le rôle de la police dans la maltraitance? (3)
- Investigation conjointe avec la DPJ
- Entente multisectorielle
- Détermine si des accusations criminelles sont portées
- Système de cour criminelle
Dans le cas de maltraitance, comment communiquer avec la police? (3)
- Fait par la DPJ dans le cadre de l’entente multisectorielle (selon leur décision)
- Le MD peut communiquer avec la police en présence d’un délégué de la DPJ dans le cadre de l’entente multisectorielle à l’étape d’évaluation du signalement
- Sinon de façon générale prend le consentement du patient/parent pour appeler la police à moins de situation extrême de danger imminent
Qui travaille dans : Clinique de protection de l’enfance (2)
- Pédiatres
- Infirmière clinicienne (infirmière pivot)
Qu’est-ce que la Clinique de protection de l’enfance FAIT PAS? (3)
- Entrevue avec les enfants
- Traitement/support psychologique des victimes
- Évaluation d’un milieu social, d’une situation sociale
Décrire : SIAM (3)
- ouvert depuis septembre 2018
- Services intégrés en abus et maltraitance
- est un lieu unique où les enfants et les adolescents victimes d’abus et de maltraitance graves reçoivent sous un même toit des services d’évaluation, d’enquête, de consultation judiciaire, de traitement, de soutien et de défense des droits.
Nommez les partenaires du SIAM (12)
- Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels
- Centre d’aide aux victimes d’actes criminels
- Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles
- CHU de Québec-Université Laval
- Centre intégré de santé et services sociaux de Chaudière-Appalaches
- Centre intégré universitaire de santé et services sociaux de la Capitale-Nationale
- Direction des poursuites criminelles et pénales
- Service de police, Ville de Lévis
- Service de police, Ville de Québec
- Sureté du Québec
- Université du Québec à Trois-Rivières
- Viol-Secours
Décrire : Ecchymoses accidentelles (7)
- En regard d’une proéminence osseuse
- Surtout sur le devant du corps
- Sous les genoux, « facial T », tête
- Plus fréquentes en été et si présence fratrie
- Souvent moins de 10-15 mm
- Fonction du niveau de développement et acquisition mobilité indépendante
- Rares a/n oreilles, cou, mains, OGE, fesses, abdomen
Nommez : Localisations moins fréquentes des ecchymoses (7)
Zones coussinées ou protégées
- Abdomen
- Fesses et partie interne des cuisses
- Organes génitaux
- Thorax et haut du dos
- Oreilles
- Creux des joues
- Cou
Décrire la fréquence : Ecchymoses chez les bébés (3)
- Prévalence des ecchymoses (n=1200) chez les enfants de moins de 12 mois est de 1% (Maguire)
- 1.2% des enfants de moins de 8 mois (Labbé)
- À retenir: ecchymoses chez les enfants non-ambulants très peu fréquent
Définir : Lésions sentinelles (3)
- Toutes blessures visibles à l’œil rapporté à l’histoire par un parent ou un professionnel de la santé qui était suspecte d’abus physique (ecchymose, blessures aux freins de lèvres/langue).
- Une histoire de lésion sentinelle devrait être initier les professionnel de la santé à considérer l’abus physique
- L’amélioration de la détection et de la prise en charge des lésions sentinelles a le potentiel de prévenir jusqu’à 27.5% des cas d’abus dans un centre hospitalier tertiaire.
Décrire : Ecchymoses avec patron reconnaissable (3)
- Plusieurs ecchymoses en amas (groupées)
- Plusieurs ecchymoses de même forme
- Ecchymoses qui ont la forme d’un objet ou d’une main ou d’une ligature
- Linéaire
- En forme de boucle (U)
- Gifle
- Fessée
- Morsure
Nommez les drapeaux rouges d’ecchymoses (7)
-
Âge/stade de développement
- « Don’t cruise, don’t bruise »
- Enfant non-mobile
-
Localisation
- En regard d’une surface osseuse?
- Régions protégées ou hors de reperds osseux (cou, joue, fesses, oreilles, abdomen, OGE).
- Nombre
- Multiples et regroupées…
- Patron reconnaissable
- Explications / verbalisations
- Blessures associées (souvent occultes)
- Absence cause médicale
Vrai ou Faux
Il faut documenter toute blessure suspecte
Vrai
Comment documenter les blessures suspectes? (3)
- Documenter toute blessure suspecte
- Type de blessure (lacération, abrasion, ecchymose, pétéchies, croûte, cicatrice)
- Vitropression (si rougeur ou pétéchies)
- Localisation (en regard d’une structure osseuse?)
- Forme, mesures
- Signes associés (œdème, douleur)
- Impossible de dater les ecchymoses sur leur apparence
- Encore mieux si vous pouvez prendre des photos!