Cours 10: Tristesse et humeur dépressive accompagnement et soutien Flashcards

1
Q

Comment défini-t-on une émotion ?

A
  • Réaction subjective, intentionnelle (finalité), expressive (social) et corporelle.
  • Générée, guidée et organisée par des circuits neuronaux (physiologiquement)
  • Qui nous aide à nous adapter aux défis auxquels nous faisons face.
  • De courte durée
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2
Q

Comment défini-t-on la réponse émotionnelle ?

A
  • Nous informe sur l’événement (connotations positives ou négatives)
  • Motive et organise la pensée et l’action (approche cognitivo-comportementale, pensées automatiques, distorsions cognitives)
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3
Q

Qu’est-ce que la réaction subjective ?

A
  • Conscience des sentiments
  • Interprétation cognitive
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4
Q

Qu’est-ce que la réaction intentionnelle ?

A
  • Impulsion à l’action
  • Orienté vers un but adaptatif
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Q

Qu’est-ce que la réaction corporelle ?

A
  • Activation physiologique
  • Prépare le corps à l’action
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6
Q

Qu’est-ce que la réaction expressive ?

A
  • Communication verbale et non verbale/ comportements
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7
Q

Quelles sont les caractéristiques de la tristesse ?

A
  • Provoqué par: expériences de deuil, de perte (pas seulement être cher, mais aussi perte de proximité ou emploi, etc), d’échec (personnel, travail, amoureux), de séparation.
  • Dans un contexte d’attachement proche.
  • Réaction subjective: souvent les gens vont dire qu’ils se sentent souffrants.
    -Réaction corporelle: moins d’énergie, plus au ralenti, personnes recroquevillées.
  • Réaction expressive: les gens n’aiment pas que l’on voit qu’ils sont tristes, regards fuyants, regards ailleurs, expression facile plus neutre, soupirs (non-verbal) et para-verbal.
  • Réaction intentionnelle:
    • Oriente notre attention vers l’intérieur et favorise la réflexion personnelle.
    • Permet de prendre le temps pour faire le point et s’ajuster à la perte/séparation (particulièrement lorsque la perte est permanente).
    • Offre l’occasion de restaurer l’état antérieur (ex: chicane avec une amie; colère qui devient peu à peu de la tristesse).
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8
Q

La tristesse peut se prolonger dans le temps, on parle alors de …

A

D’humeur triste

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9
Q

La tristesse peut se transformer en dépression lorsque celle-ci dure combien de temps et quel autre critère doit être présent ?

A
  • Dure un minium depuis plus de 2 semaines.
  • D’autres symptômes doivent être présents.
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10
Q

Comment défini-t-on l’humeur ?

A

L’humeur définit l’affect, « l’état d’âme », ou le sentiment intérieur général.

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11
Q

Quelle est la différence entre l’émotion et l’humeur ?

A
  • L’émotion est spécifique, intense et de courte durée, en réaction à un événement précis significatif.
  • L’humeur est moins précise, mais stable et durable. (durée relative et dynamique, dépend d’un individu à l’autre). Elle se trouve sur un continuum (peut varier, dynamique).
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12
Q

Qu’est-ce que l’humeur dépressive ?

A
  • Humeur négative accompagnée d’une vision pessimiste du monde et de soi-même; humeur sombre et pessimiste.
  • Bien que peut durer quelques jours, ne se maintient pas dans le temps. (si ce maintient dans le temps = dépression).
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13
Q
A
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14
Q

Quels sont les comportements qui peuvent favoriser la dépression ?

A
  • Rumination mentale
  • L’apathie
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15
Q

Qu’est-ce que la rumination mentale ?

A
  • Pensées excessives et récurrentes, difficiles à contrôler
  • Processus central dans l’installation et le maintien de la dépression et facteur de rechute.
  • Interfère avec la motivation de travailler sur les éléments problématiques
  • Peut contribuer à l’apathie
  • Une forme de pensées automatiques
  • Obnubiler par certaines pensées
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16
Q

Qu’est-ce que l’apathie ?

A
  • Forme d’inertie, d’indolence, d’indifférence souvent accompagnée de lenteur et de passivité.
  • Augmente les pensées et sentiments qui dénigrent le soi.
17
Q

Que représente la lettre R dans le modèle de GRÂCE lors de la phase de préparation ?

A

R = rappel de l’intention
- Se préparer à accueillir la souffrance (pleurs, verbalisation)
- Important car la personne trite peut avoir
- Personne ayant peu d’énergie et peu de motivation

18
Q

Que représente la lettre A du modèle de GRACE dans la phase initiale ?

A

A = Ajustement vers l’autre
- Reconnaître la douleur
- Valider que la personne a le droit d’être chagrinée (parfois certaines personnes s’empêcher de pleurer, on valide droit de pleurer et être triste)
- Normaliser (c’est normale de se sentir triste dans ce contexte)
- Appréciez les efforts (remercier de nous avoir fait confiance et de s’être confier à nous)
- Démonter que on essaye de comprendre ce que vit la personne (reflets, reformulation, on entend et on veut comprendre)

19
Q

Que représente la lettre E dans le modèle de GRACE dans la phase de travail ?

A

E = engagement dans l’action
- L’exploration = permet de faire face à la situation plutôt que de l’éviter (on redirige le comportement passif).
- Explorer le vécu lors de la tristesse
- S’aider du PQRSTU, du modèle de stress ou du modèle des émotions
- Dépister la dépression (observer les autres symptômes possibles, utilisation des échelles).
- Explorer les distorsions cognitives (on va aller travailler après les pensées alternatives)
- Dépister la détresse psychologique
- Faciliter le processus d’adaptation: éducation sur les symptômes dépressifs, cycle de l’apathie, stratégies adaptatives comportementales et cognitives), restructurer les pensées (développer un nouveau lien pensée-émotion), résolution de problèmes (si on peut agir sur l’événement déclencheur/stresseur)
- Explorer le réseau de soutien (au-delà du professionnel de la santé)
- Mobilisation de l’espoir (sources d’espoir réaliste, attention à la fausse réassurance)
- Favoriser l’activation

20
Q

Comment peut-on appliquer la théorie cognitivo-comportementale (TCC) ?

A
  • À la suite de l’évaluation et l’enseignement (établir un objectif thérapeutique par rapport à ce qu’on a explorer avec la personne)
  • Force de la TCC (en modifiant les pensées ou les comportements problématiques, on régule l’émotion); si on modifie pour des pensées alternatives, alors modification de l’émotion.
  • Deux types de stratégies: cognitive (restructuration et dé fusion cognitive) et comportementale (activation comportementale).
21
Q

Qu’est-ce que la défusion cognitive ?

A
  • Chez une personne déprimée, ces cognitions et leur expression ne sont pas de simples paroles en l’air destinées à attirer l’attention.
  • Elle correspondent à la véritable représentation mentale qu’elle se fait du monde et d’elle-même et témoignent de la souffrance.

Éviter de se laisser entrainer dans la spirale des pensées négatives
- Reconnaître l’émotion et la pensée, qu’il s’agit d’une pensée… (la personne doit percevoir qu’une pensée c’est uniquement une pensée, elle ne va pas l’attaquer).
- Accueillir l’émotion et laisser la pensée être ce qu’elle est ( ne pas refouler, on peut pleurer)
- Investiguer, nommer l’émotion et « Dé-fusionner » de la pensée (questionner pour identifier l’émotion vécue)
- Ne pas s’identifier à cette pensée et s’autoréguler en créant un espace de respiration. (Méthodes de pleine conscience, comment on se sent dans son corps ?)
- Prendre du recul (via des techniques de visualisation/imagerie mentale)

22
Q

Qu’est-ce que l’évitement ?

A

L’évitement est comme un comportement de défense mise en place pour se protéger de la souffrance. La personne évite de ressentir pour se protéger. Malheureusement, plus elle évite, plus la souffrance s’aggrave…

23
Q

Quels sont des exemples de comportements d’évitement pour éviter des sensations, des émotions et des pensées ?

A
  • Consommer de l’alcool
  • Compulser (achats compulsifs)
  • Dormir ( pour arrêter de penser)
  • Ruminer
  • Chercher à se rassurer
  • Auto-mutilation
  • Crise de boulimie
  • Évitement des lieux, des endroits (qui rappelle l’événement ou la situation)
  • S’isoler
  • S’empêcher de pleurer
  • Minimiser ses émotions
24
Q

Quels sont les principes de l’activation comportementale ?

A
  • Explorer des activités intéressantes et pertinentes.
  • En choisir une et se donner un objectif précis
  • Se préparer à l’action (au changement) :
    • Se rappeler la pertinence de passer du mode APATHIE au mode ACTION
    • Ne pas attendre la motivation, la motivation vient dans l’action
    • Voir le changement de mode APATHIE à ACTION comme un apprentissage (pas comme une
      évaluation de volonté ou de valeur)
    • Procéder pas à pas (attentes réalistes)
    • Développer une attitude d’ouverture (non jugement de la performance/ du résultat immédiat)
    • Éviter de se critiquer
  • Persévérer dans l’effort : S’aider à se motiver dans les efforts de se mettre en mode action
25
Q

Que représente les 4 As dans la grille d’enregistrement des activités ?

A

4 AS: les 4 As qui vous aident à persévérer dans vos efforts de passer du mode apathie au mode action.
- Antécédents: Avant d’aller marcher, qu’est ce que vous vous êtes dits pour vous motiver ? Qu’est-ce qui vous a aidé à commencer ?
- Activités. Décrivez moi ce que vous avez fait, comment ça c’est passé, comment vous sentiez vous durant l’activité, qu’est ce que vous vous disiez? Était-ce une activité intéressante et pertinente pour vous?
-Avantages à court terme (conséquences favorables). Juste après cette courte marche, avez vous remarqué des conséquences favorables?
-Avantages à plus long terme (conséquences favorables). À plus long terme, un peu après dans votre journée, avez vous remarqué d’autres avantages associées à cette marche