Chapitre 6 - Céphalées et tumeurs cérébrales Flashcards

1
Q

Approche clinique aux céphalées: Anamnèse - ATCD

A
  • ATCD médicaux :
     ORL (otite, sinusite, IVRS), neurologiques (TCC), traumatismes
  • ATCD chirurgicaux :
     Neurochirurgie, intervention maxillo-faciale ou ORL
  • ATCD familiaux :
     Migraine
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2
Q

Approche clinique aux céphalées: Anamnèse - Médication

A

o Ergots, triptans, opiacés (morphine, codéine)
o Analgésiques simples (advil, tylenol ; et leur fréquence d’utilisation)
o Anticoagulant (peut-il y avoir un hématome sous-dural post-chute?)

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3
Q

Approche clinique aux céphalées: Anamnèse - Habitudes de vie

A

alcool/drogues (sevrage)

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4
Q

Approche clinique aux céphalées: Anamnèse - PQRST

A
  • Provoqué :
     Activité physique, relations sexuelles, toux/valsalva, cycle menstruel, contraceptif oral, consommation de certains aliments, mastication/parole, rotation tête, matin, composante posturale, stress, fatigue
  • Pallié :
     Repos, pièce sombre et silencieuse, médication
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5
Q

Approche clinique aux céphalées: Anamnèse - PQRST

A
  • Qualité :
     Pulsatile, serrement/oppression, choc électrique
  • Quantité :
     Quantifier la douleur : sur une échelle 1 à 10 ; la fréquence : combien de jours par mois?
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6
Q

Approche clinique aux céphalées: Anamnèse - PQRST

A
  • Région/irradiation : Unilatérale/bilatérale, bandeau, derrière l’oeil, etc
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7
Q

Approche clinique aux céphalées: Anamnèse - PQRST

A

 Généraux : symptômes B
 Neurologiques : aura, déficits focaux (parésie, paresthésie, …), photo-sonoosmophobie, nausées/vomissements, convulsions, symptômes dysautonomiques, etc.
 ORL : perte d’audition, acouphène, écoulement auriculaire, congestion nasale, rhinorrhée, toux, pathologie dentaire, etc.
 Ophtalmologiques : douleur oculaire, oeil rouge, perte de vision, etc.
 Psychiatriques : symptômes dépressifs, somatisation

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8
Q

Approche clinique aux céphalées: Anamnèse - PQRST

A

Temps : mode d’installation (subit en qq sec vs progressif), évolution (sous forme d’attaque vs constant), durée, périodicité (cycles).

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9
Q

Céphalée de tension: PQRST

A

 Provoqué : tension musculaire soutenue (douleur au niveau de la nuque), stress, trauma
 Pallié : massage, relaxation

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10
Q

Céphalée de tension: PQRST

A

 Qualité : oppression ou serrement
 Quantité : intensité légère - modérée

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11
Q

Céphalée de tension: PQRST

A

 Région : bilatérale (en bandeau)

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12
Q

Céphalée de tension: PQRST

A

o Peut y avoir occasionnellement photo/phonophobie
o Absence de nausées

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13
Q

Céphalée de tension: PQRST

A

o Début graduel
o Durée : 30 minutes à 7 jours
o Constant (contrairement aux migraines qui viennent par épisodes)

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14
Q

Migraine: H vs F

A

Plus fréquent chez les femmes (3F : 1H)

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15
Q

Migraine: ATCD

A

ATCD familiaux : 75% ont une histoire familiale positive

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16
Q

Migraine: PQRST

A
  • Provoqué : changements hormonaux (cycle menstruel), stress, effort des yeux, lumière clignotante, changement de température, certains aliments, alcool, changements dans les habitudes de sommeil
  • Pallié : pièce noire silencieuse, sommeil
  • Aggravée : par l’activité normale (la marche, monter des escaliers, activité physique routinière)
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17
Q

Migraine: PQRST

A

 Qualité : pulsatile
 Quantité : intensité modéré-sévère (souvent 8/10)

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18
Q

Migraine: PQRST

A

 Région : unilatérale

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19
Q

Migraine: PQRST

A

 Symptômes associés : nausées/vomissements, photo/phono/osmophobie, aura (20% des cas ; visuelle, sensitive ou dysphasique)

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20
Q

Migraine: PQRST

A

o Début : atteint son apogée en 1-2 h
o Durée : 4-72 h
o Récurrence très variable : 1-2 aux quelques années à plusieurs fois par semaines

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21
Q

Céphalée de Horton: H vs F

A

Plus fréquent chez les hommes (5H : 1F)

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22
Q

Céphalée de Horton: PQRST

A

 Provoqué : alcool

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23
Q

Céphalée de Horton: PQRST

A

 Qualité : douleur profonde, continue
 Quantité : intensité sévère - très sévère

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24
Q

Céphalée de Horton: PQRST

A

o Unilatérale
o Orbitale, supraorbitale et/ou temporale

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25
Q

Céphalée de Horton: PQRST

A

o Symptômes autonomiques du côté ipsilatéral à la douleur : injection conjonctivale, lacrimation, oedème paupière, congestion nasale, rhinorrhée, sudation du front et du visage, myosis, ptose palpébrale
o Sentiment d’agitation (contrairement à la migraine)

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26
Q

Céphalée de Horton: PQRST

A
  • Début : atteint son apogée en quelques minutes
  • Durée : 15 à 180 minutes
  • Fréquence : 1 aux 2 jours jusqu’à 8/jour
  • Évolution «clusters» :
    — Multiples attaques par jour pour 4-8 semaines
    — Suivi d’une période de rémission de 6-12 mois
  • Toutefois, 5 à 10% des patients ont des symptômes
    chroniques sans période de rémission
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27
Q

Différencier une céphalée primaire d’une céphalée secondaire

A
  • Céphalées primaires : la céphalée est le désordre primaire
  • Céphalées secondaires : la céphalée est causée par un autre désordre exogène
    — ATTENTION : Toutes les céphalées secondaires doivent être investiguées
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28
Q

Quel type de céphalées doit être toujours investigué?

A
  • Céphalées secondaires : la céphalée est causée par un autre désordre exogène
    ATTENTION : Toutes les céphalées secondaires doivent être investiguées
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29
Q

Céphalée primaire: Nommez-les

A
  1. Migraine
  2. Céphalée de tension
  3. Trigeminal Autonomic Cephalalgia (TAC) : Horton, hémicrânie paroxystique, hémicrânie continue, SUNCT (Short-lasting Unilateral Nevralgiform Conjonctival injection and Tearing
  4. Les formes chroniques de ces 3 conditions plus
    haut (ex : migraine chronique)
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30
Q

Céphalée secondaire: Nommez-les

A
  1. TCC et/ou trauma colonne cervicale
  2. Lésion neurologique (tumeur, HSA, thrombose veineuse, dissection carotide, HSD, etc.)
  3. Intoxication ou sevrage
  4. Infections du SNC
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31
Q

Céphalée: Schéma des étapes pour l’investigation

A
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32
Q

Type de céphalée secondaire selon leur durée

A
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33
Q

Céphalée: Red flags (version en anglais)

A

SNOOPP = investiguer …
 Systemic sx
 Neurologic sx
 Onset
 Older
 Previous headache
 Postural

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34
Q

Céphalée: Red flags (version en français)

A
  1. Thunderclap headaches (céphalées en coup de tonnerre) : pire mal de tête de sa vie d’apparition soudaine en ½ seconde
  2. Subaigu avec :
     Augmentation de la fréquence et de l’intensité de la douleur
     Changement dans le caractère des céphalées
  3. Céphalée, fièvre, raideur méningée, nausées/ vomissements
  4. Début de novo chez > 50 ans
  5. 1ère céphalée chez porteur de néoplasie ou VIH
  6. Céphalée non-migraineuse avec aura + signes et symptômes focaux
  7. Oedème de la papille ou altérations cognitives
  8. Céphalée chronique d’apparition récente avec symptômes systémiques (fièvre, myalgie, perte de poids, etc.)
  9. Composante posturale (céphalée lorsque le patient passe de la position couchée à debout)
  10. Facteurs déclenchant particuliers (toux, effort, activité sexuelle, Valsalva)
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35
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Thunderclap headaches (céphalées en coup de tonnerre) : pire mal de tête de sa vie d’apparition soudaine en ½ seconde

A
  • Hémorragie sous-arachnoïdienne,
  • dissection carotidienne,
  • thrombose veineuse,
  • syndrome de vasoconstriction réversible (RCVS),
  • apoplexie pituitaire
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36
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Subaigu avec :
 Augmentation de la fréquence et de l’intensité de la douleur
 Changement dans le caractère des céphalées

A
  • Tumeur cérébrale
  • Pseudotumor cerebri
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37
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Céphalée, fièvre, raideur méningée, nausées/ vomissements

A

Méningite

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38
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Début de novo chez > 50 ans

A

Tumeur cérébrale

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39
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
1ère céphalée chez porteur de néoplasie ou VIH

A
  • Métastase cérébrale
  • Infection opportuniste
  • Abcès cérébral
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40
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Céphalée non-migraineuse avec aura + signes et symptômes focaux

A

Lésion occupant de l’espace

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41
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Oedème de la papille ou altérations cognitives

A
  • Hypertension intracrânienne
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42
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Céphalée chronique d’apparition récente avec symptômes systémiques (fièvre, myalgie, perte de poids, etc.)

A
  • Artérite temporale
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43
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Composante posturale (céphalée lorsque le patient passe de la position couchée à debout)

A
  • Hypotension intracrânienne (fuite de LCR)
  • Complication post-ponction lombaire
  • Brèche spontanée ou post-trauma
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44
Q

Céphalée: On joue à un jeu - Je te nomme le redflag et tu me dis à quoi tu penses
Facteurs déclenchant particuliers (toux, effort, activité sexuelle, Valsalva)

A

Hémorragie sous-arachnoïdienne (rupture d’anévrisme cérébral)
- Lésion occupant de l’espace

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45
Q

Migraine: Énumérez les critères diagnostiques de l’IHS (International headache Society)

A
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46
Q

Migraine: Énumérez les critères diagnostiques de l’IHS (International headache Society) - Chez qui la durée des migraines peut être différente?

A

Chez les enfants et adolescents, les attaques peuvent durer 2 à 72 h (vs 4 à 72h)

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47
Q

Migraine AVEC AURA: Énumérez les critères diagnostiques de l’IHS (International headache Society)

A
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48
Q

Migraine AVEC AURA: Énumérez les critères diagnostiques de l’IHS (International headache Society) - Ordre des symptômes

A

Symptômes se suivent habituellement : visuel —> sensitif —> dysphasie

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49
Q

Migraine AVEC AURA: Énumérez les critères diagnostiques de l’IHS (International headache Society) - Critères migraine chronique vs status migraineux

A
  • Migraine chronique : attaque ≥ 15 jours/mois pour ≥ 3 mois
  • Status migraineux : attaque > 72 h
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50
Q

Céphalée de TENSION: Énumérez les critères diagnostiques de l’IHS (International headache Society)

A
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51
Q

Migraine vs céphalée de tension
* Uni ou bilatérale?
* Qualité
* Intensité
* Augmentée par l’effort
* Nausées
* Photo/ phonophobie
* Durée

A
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52
Q

Céphalée de Horton: Synonyme

A

Cluster headache

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53
Q

Céphalée de HORTON: Énumérez les critères diagnostiques de l’IHS (International headache Society)

A
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54
Q

Céphalée de HORTON: Énumérez les critères diagnostiques de l’IHS (International headache Society) - Quels sont les symptômes du système nerveux autonome?

A

 Injection conjonctivale ou larmoiement ipsilatéral
 Congestion nasale ou rhinorrhée ipsilatérale
 Œdème de la paupière ipsilatérale
 Sudation du front et du visage ipsilatéral
 Myosis et/ou ptose ipsilatérale
 Sentiment d’agitation (Ex : patients incapables de s’allonger, marchent sans arrêt)

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55
Q

Céphalée de Horton: Quelle patho pour la mimer? Comment les distinguer?

A

Toujours faire un IRM pour éliminer une lésion hypophysaire, car ceci peut mimer un Horton

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56
Q

Artérite temporale: Sévérité

A

URGENCE ophtalmologique et neurologique

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57
Q

Artérite temporale: Synonyme

A

Artérite à cellules géante

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58
Q

Artérite temporale: Population type, H vs F

A

o Plus fréquent chez les personnes âgées (> 60 ans)
o Prédominance chez les femmes

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59
Q

Artérite temporale: Nommez un signe prémonitoire possible

A

Note : amaurose fugace chez une personne âgée peut être un signe prémonitoire d’artérite temporale

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60
Q

Artérite temporale: Physiopatho

A

o Maladie auto-immune
o Vasculite ischémique : maladie inflammatoire généralisée des artères de moyen et de gros calibre

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61
Q

Artérite temporale: Symptômes

A
  • Il est possible de n’avoir aucun symptôme
  • Neuropathie optique ischémique (infarctus de la tête du nerf optique)
    — Présentation oculaire la plus fréquente de l’artérite temporale
    — Baisse de vision subite, non douloureuse, totale et permanente d’un oeil avec déficit pupillaire afférent
    — 20% des cas de cécité unilatérale peuvent devenir bilatéraux
  • Céphalées :
    — Présentes depuis quelques semaines/mois
    — Chez 60% des patients souffrant d’artérite temporale
  • Douleur sourde au niveau de la tempe
  • Symptômes généraux :
    — Fatigue, malaise général, perte de poids, anorexie, fièvre
  • Cervicalgie
  • Myalgies
  • Claudication de la mâchoire
  • Paralysie oculomotrice :
    — Atteinte de la vascularisation du nerf oculomoteur (NC III): ptose, exotropie, épargne pupillaire
    — Personne âgée : garder l’artérite temporale dans le diagnostic différentiel devant une paralysie d’un nerf crânien, surtout si elle s’accompagne de céphalées et de douleur
  • Polymyalgia rheumatica
    — Lien étroit entre l’artérite temporale et la polymyalgie rheumatica
    — Fatigue
    — Douleur aux ceintures scapulaires et pelviennes (épaules et aux hanches)
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62
Q

Artérite temporale: Symptômes - Neuropathie optique ischémique
* Décrire / définir
* Symptôme
* Fréquence

A

(infarctus de la tête du nerf optique)
* Présentation oculaire la plus fréquente de l’artérite temporale
* Baisse de vision subite, non douloureuse, totale et permanente d’un oeil avec déficit pupillaire afférent
* 20% des cas de cécité unilatérale peuvent devenir bilatéraux

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63
Q

Artérite temporale: Symptômes - Céphalées

A

 Présentes depuis quelques semaines/mois
 Chez 60% des patients souffrant d’artérite temporale

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64
Q

Artérite temporale: Symptômes - Symptômes généraux

A

Fatigue, malaise général, perte de poids, anorexie, fièvre

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65
Q

Artérite temporale: Symptômes - Paralyse oculomotrice

A
  • Atteinte de la vascularisation du nerf oculomoteur (NC III): ptose, exotropie, épargne pupillaire
  • Personne âgée : garder l’artérite temporale dans le diagnostic différentiel devant une paralysie d’un nerf crânien, surtout si elle s’accompagne de céphalées et de douleur
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66
Q

Artérite temporale: Signes à l’examen physique

A
  • Artère temporale : élargie, ferme, non pulsatile, augmentée de volume et sensible à la palpation
  • Fièvre inexpliquée
  • Fond d’oeil :
    — Papille pâle et oedématiée + hémorragies en flammèche
    — Papille atrophique et blanche une fois l’oedème résorbé
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67
Q

Artérite temporale: Signes à l’examen physique - Que trouve-t-on au fond d’oeil?

A

 Papille pâle et oedématiée + hémorragies en flammèche
 Papille atrophique et blanche une fois l’oedème résorbé

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68
Q

Artérite temporale: Investigation

A
  • Recherche d’une anémie inflammatoire (faire une FSC)
  • Vitesse de sédimentation (VS) doit être demandée en urgence
    — Habituellement très élevée
    — Toutefois, si la vitesse de sédimentation est basse, on ne peut pas exclure d’emblée une artérite temporale (surtout si le patient prend des AINS)
  • Protéine C réactive élevée (toujours demander la Prot C car il y a des artérites à VS normales)
  • Biopsie de l’artère temporale :
    — Essentielle lorsque l’artérite temporale est suspectée
    — Cellules géantes
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69
Q

Artérite temporale: Investigation - FSC

A

Recherche d’une anémie inflammatoire (faire une FSC)

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70
Q

Artérite temporale: Investigation - Vitesse de sédimentation

A

Vitesse de sédimentation (VS) doit être demandée en urgence
* Habituellement très élevée
* Toutefois, si la vitesse de sédimentation est basse, on ne peut pas exclure d’emblée une artérite temporale (surtout si le patient prend des AINS)

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71
Q

Artérite temporale: Investigation - Protéine C réactive

A

Protéine C réactive élevée (toujours demander la Prot C car il y a des artérites à VS normales)

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72
Q

Artérite temporale: Investigation - Biopsie de l’artère temporale

A

 Essentielle lorsque l’artérite temporale est suspectée
 Cellules géantes

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73
Q

Artérite temporale: Traitement

A

o Urgence médicale: début du traitement (corticothérapie) dès que le diagnostic est suspecté (ne pas attendre les résultats de la biopsie)
— Le traitement rapide permet d’éviter une cécité bilatérale
* Prévention d’un AVC potentie

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74
Q

Névralgie du trijumeau: Symptôme principal

A

Principale manifestation clinique : douleur paroxystique et fulgurante

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75
Q

Névralgie du trijumeau: Âge

A

Attaques commencent surtout après 35 ans.

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76
Q

Névralgie du trijumeau: Provoqué

A

Parole, mastication, toucher léger à certains endroits du visage (lèvres, gencives): zone «gachette»

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77
Q

Névralgie du trijumeau: Qualité

A

Qualité : choc électrique (coup de poignard dans la joue)

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78
Q

Névralgie du trijumeau: Région

A

Région : unilatérale dans une des divisons du nerf trijumeau (souvent V2 ou V3)

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79
Q

Névralgie du trijumeau: Symptômes associés

A

Symptômes associés : pas de signes neurologiques (incluant l’examen sensitif du visage).

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80
Q

Névralgie du trijumeau: Temps - Durée, fréquence, rémissions

A

 Durée : Quelques secondes
 Fréquence : plusieurs fois par jours
 Rémissions fréquentes

81
Q

Névralgie du trijumeau: Importance de la douleur

A

La douleur peut devenir très invalidante pour le patient.

82
Q

Céphalée de surconsommation médicamenteuse: Médicaments + la durée qu’ils sont consommés

A

Surconsommation médicamenteuse régulière pendant ≥ 3 mois de ≥ 1 médicament pour traitement immédiat ou symptomatique de la migraine
* Triptans, ergotamines, opiacés ou analgésiques en association ≥ 10 jours par mois, de façon régulière et pendant ≥ 3 mois
* Analgésiques simples ou toute association de triptans, d’ergotamines, d’analgésiques opiacés pendant ≥ 15 jours par mois, de façon régulière et pendant ≥ 3 mois

83
Q

Céphalée de surconsommation médicamenteuse: Lien avec Migraine

A

o Les migraineux utilisent fréquemment de la médication.
o La migraine est donc un facteur de risque important de développer une céphalée de surconsommation médicamenteuse.

84
Q

Caractéristiques de la céphalée de surconsommation médicamenteuse

A
  • Augmentation insidieuse de la fréquence des céphalées
  • Augmentation progressive des doses d’analgésiques
  • Apparition prévisible: céphalée rebond à l’arrêt des analgésiques
85
Q

HSA: Cause

A
  • Rupture d’un anévrysme artériel dans l’espace sous-arachnoïdien: grande majorité des cas (75-80%)
86
Q

HSA: Symptômes / présentation clinique

A

o Céphalée « explosive » (s’installe en ½ sec et le pire mal de tête de sa vie)
o État éveillé à comateux (selon la sévérité du saignement)
o Convulsions (parfois)
o Peu/pas de signes focaux
o Signes d’irritation méningée

87
Q

Infections intracrâniennes: Type

A

o Méningite
o Encéphalite
o Abcès

88
Q

Infections intracrâniennes: Méningite - Présentation clinique

A

Triade :
 Céphalée
 Fièvre
 Signes d’irritation méningée

89
Q

Infections intracrâniennes: Encéphalite - Présentation clinique

A
  • Céphalées
  • Convulsions
  • Altération de l’état de conscience
  • Symptômes neurologiques focaux
  • Absence de signes d’irritation méningée (sauf si méningo-encéphalite)
90
Q

Infections intracrâniennes: Abcès - Présentation clinique

A
  • Tableau clinique peu spécifique
  • Triade (< 50% des cas) :
    — Céphalées
    — Fièvre/frissons
    — Déficit neurologique localisé
  • Lésion occupant de l’espace sans fièvre ni leucocytose (50% des cas)
91
Q

Lien entre des infections systémiques et AVC

A

Dépend du type d’infection, par exemple s’il s’agit d’une infection d’une valve cardiaque (endocardite) alors celle-ci peut envoyer des embolies au cerveau et causer des AVC

92
Q

HTIC secondaire à une lésion occupant de l’espace: Exemples de causes

A
  • Masse : n’importe quoi d’anormal qui occupe un certain volume dans la boîte crânienne
    — Exemples : tumeur, hémorragie, abcès, oedème
93
Q

HTIC secondaire à une lésion occupant de l’espace: Physiopatho / source des symptômes

A

Peuvent causer des symptômes neurologiques par 3 mécanismes :
1. Compression et destruction des régions adjacentes du cerveau
2. Augmentation de la pression intracrânienne
3. Herniation : lésion occupant de l’espace peut déplacer les structures nerveuses de façon tellement sévère qu’elles se déplacent d’un compartiment à un autre (pour plus d’information: se référer au Chapitre 7)

94
Q

Signes et symptômes d’HTIC

A
  • Céphalée (matinale) :
  • Altération de l’état de conscience
    — Diminution de l’attention et du niveau de vigilance
    — Souvent l’indicateur le plus important d’HTIC
  • Nausées et vomissements
    — Vomissements en jet (surviennent subitement sans beaucoup de nausées)
  • Papilloedème
    — HTIC transmise à travers l’espace sous-arachnoïdien à la gaine du nerf optique: obstruction du transport axonal et du retour veineux dans le nerf
    optique
    — Fond d’oeil :
    — Papilloedème: engorgement et élévation du disque optique
    — Hémorragies rétiniennes (parfois)
    — Prend plusieurs heures/jours à se développer  donc souvent absent en contexte aigu
  • Pertes visuelles
    — Causes :
    ————- Lésion transitoire ou permanente du nerf optique
    ———— Papilloedème
    ———— Vision brouillée ou perte de vision
    o Diplopie binoculaire (unilatérale ou bilatérale)
    — Souvent causée par une atteinte du nerf abducens (traction vers le bas)
  • Triade de Cushing :
    — Hypertension : Mécanisme réflexe pour conserver la pression de perfusion cérébrale
    — Bradycardie : Réponse réflexe à l’hypertension
    — Respirations irrégulières : Atteinte du tronc cérébral
    — En réalité, plusieurs changements des signes vitaux autres que la triade de Cushing peuvent être observés lors d’une dysfonction du tronc cérébral, incluant
    une hypotension et une tachycardie
95
Q

Signes et symptômes d’HTIC: Céphalée

A

Céphalée matinale

96
Q

Signes et symptômes d’HTIC: Altération de l’état de conscience - Indique quoi?

A

 Diminution de l’attention et du niveau de vigilance
 Souvent l’indicateur le plus important d’HTIC

97
Q

Signes et symptômes d’HTIC: No/vo

A

Vomissements en jet (surviennent subitement sans beaucoup de nausées)

98
Q

Signes et symptômes d’HTIC: Papilloedème - Physiopatho, comment le repérer?, durée

A
  • HTIC transmise à travers l’espace sous-arachnoïdien à la gaine du nerf optique: obstruction du transport axonal et du retour veineux dans le nerf optique
  • Fond d’oeil :
    — Papilloedème: engorgement et élévation du disque optique
    — Hémorragies rétiniennes (parfois)
    — Prend plusieurs heures/jours à se développer: donc souvent absent en contexte aigu
99
Q

Signes et symptômes d’HTIC: Pertes visuelles - Causes, symptômes

A
  • Causes :
    — Lésion transitoire ou permanente du nerf optique
    — Papilloedème
  • Vision brouillée ou perte de vision
100
Q

Signes et symptômes d’HTIC: Diplopie - Type, cause

A
  • Diplopie binoculaire (unilatérale ou bilatérale)
  • Souvent causée par une atteinte du nerf abducens (traction vers le bas)
101
Q

Signes et symptômes d’HTIC: Triade de Cushing

A
  1. Hypertension : Mécanisme réflexe pour conserver la pression de perfusion cérébrale
  2. Bradycardie : Réponse réflexe à l’hypertension
  3. Respirations irrégulières : Atteinte du tronc cérébral

*En réalité, plusieurs changements des signes vitaux autres que la triade de Cushing peuvent être observés lors d’une dysfonction du tronc cérébral, incluant une hypotension et une tachycardie

102
Q

Triade de Cushing: Quelle patho / condition?

A
  • HTIC
    1. Hypertension : Mécanisme réflexe pour conserver la pression de perfusion cérébrale
    2. Bradycardie : Réponse réflexe à l’hypertension
    3. Respirations irrégulières : Atteinte du tronc cérébral

*En réalité, plusieurs changements des signes vitaux autres que la triade de Cushing peuvent être observés lors d’une dysfonction du tronc cérébral, incluant une hypotension et une tachycardie

103
Q

Causes de céphalées non neurologique

A
  1. ORL (sinusite allergies, rhume, otite)
  2. Opthalmologique (glaucome aigu, erreur de réfraction)
  3. Systémique
104
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Exemples

A
  1. Sinusite
  2. Allergies
  3. Rhume
  4. Otite externe
  5. Otite moyenne
105
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Pression / douleur faciale

A
  • Sinusite: Oui
  • Allergie: Parfois
  • Rhume: Parfois
106
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Durée

A
  • Sinusite: Plus de 10 à 14 jours
  • Allergie: Variable
  • Rhume: Moins de 10 jours
107
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Rhinorrhée (couleur)

A
  • Sinusite: Épais, jaune-vert
  • Allergie: Aqueuse
  • Rhume: Épaisse, blanche ou aqueuse
108
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Fièvre

A
  • Sinusite: Parfois
  • Allergie: Non
  • Rhume: Parfois
109
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Céphalée

A
  • Sinusite: Oui
  • Allergie: Parfois
  • Rhume: Parfois
110
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Douleur aux dents supérieures

A
  • Sinusite: Parfois
  • Allergie: Non
  • Rhume: Non
111
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Halitose

A
  • Sinusite: Parfois
  • Allergie: Non
  • Rhume: Non
112
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Toux

A
  • Sinusite: Oui
  • Allergie: Parfois
  • Rhume: Oui
113
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Congestion nasale

A
  • Sinusite: Oui
  • Allergie: Parfois
  • Rhume: Oui
114
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Différenciez SINUSITE, ALLERGIE, RHUME
* Éternuments

A
  • Sinusite: Non
  • Allergie: Parfois
  • Rhume: Oui
115
Q

Causes de céphalées non neurologique: ORL - Otite externe - Présentation clinique

A

Douleur, prurit, otorrhée, sensibilité tragus et pavillon, sensation de plénitude, surdité, rougeur et œdème du conduit auditif externe

116
Q

Causes de céphalées non neurologiques: ORL - Otite moyenne aiguë - Présentation clinique

A

Douleur, sensation de plénitude, surdité, acouphène, tympan hyperhémié, fièvre

117
Q

Causes de céphalées non neurologiques: Opthalmologiques - Exemples

A
  1. Glaucome aigu (angle fermé)
  2. Erreur de réfraction
118
Q

Causes de céphalées non neurologiques: Opthalmologiques - Glaucome aigu - Présentation clinique

A

Glaucome aigu (angle fermé) : céphalées frontales, pupille en semi-mydriase, douleur marquée d’un œil, œil dur à la palpation, hyperhémie conjonctivale, vision embrouillée, halos autour des lumières, nausées/vomissements

119
Q

Causes de céphalées non neurologiques: Opthalmologiques - Erreur de réfraction - Présentation clinique

A
  • Céphalée peut être présente chez un patient hypermétrope ou astigmate (pas chez un patient myope)
    — Céphalée est pire après une utilisation prolongée des yeux (particulièrement lorsque la vision de près est nécessitée)
  • Autres symptômes : fatigue oculaire, sensation de corps étranger dans l’œil, hyperémie conjonctivale
120
Q

Causes de céphalées non neurologiques: Systémique - Présentation clinique

A

Il s’agit d’une céphalée qui peut avoir les caractéristiques de la céphalée de tension

121
Q

Tumeurs cérébrales: Méthode de classification

A
122
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Origine - Possibilités

A
  1. Tumeurs primaires du SNC : Prolifération anormale de cellules provenant du SNC (parenchyme cérébral,
    ventricules, nerfs, vaisseaux ou méninges)
  2. Tumeurs métastatiques : Néoplasie qui prend son origine ailleurs dans le corps et qui s’étend au cerveau
123
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Localisation - Possibilités + explication

A
  • Intra-axial :
    — Tumeur est située dans le parenchyme cérébral ou dans le système ventriculaire
  • Extra-axial :
    — Tumeur est située dans l’espace sous-arachnoïdien ou dans les méninges
    — Comprime les structures nerveuses de l’extérieur
124
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Histologie (OMS) - Possibilités

A
  1. Cellule d’origine neuroépithéliale
  2. Tumeur des méninges
  3. Tumeurs s des nerfs crâniens et paraspinaux
  4. Lymphomes et néoplasies hématopoïétiques
  5. Tumeurs des cellules germinales
  6. Tumeurs de la région sellaire
  7. Tumeurs métastatiques
125
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Histologie (OMS) - Tumeur d’origine neuroépithéliale - Exemples

A

 Astrocytaire, oligodendrogliale, épendymaire
 Glioblastome (GBM)

126
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Histologie (OMS) - Tumeur des méninges - Exemples

A

Méningiomes

127
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Histologie (OMS) - Tumeur des nerfs crâniens et paraspinaux - Exemples

A

Schwannome, neurofibrome

128
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Histologie (OMS) - Gradation de l’inflitration / malignité

A

Grade 1 à 4

129
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Moléculaire - Sur quel principe ça repose?

A
  • Hétérogénéité biologique au sein d’un même type de tumeur
  • Également au sein d’une tumeur chez un même patient
  • Particulièrement chez le glioblastome
130
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Moléculaire - Objectif

A

Permet un sous-groupage des tumeurs à l’aide de marqueurs objectifs —> diagnostiques, pronostiques, prédictifs

131
Q

Tumeurs cérébrales: Classification - Moléculaire - Perspective future

A
  • Analyse systématique de multiples marqueurs tumoraux
  • Traitements sur mesure avec des molécules ciblées, selon les mutations/ anomalies identifiées
  • Biomarqueurs
    — Diagnostiques
    — Suivi réponse longitudinale aux traitements
132
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Origine

A

Tumeur primaire du SNC

133
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Localisation

A
134
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Histologie - Cellule l’origine

A

 Tumeur prend naissance dans la glie (tissu de soutien) :
- Astrocytome
- Oligodendrogliome
- Oligoastrocytome (mixte)

135
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Histologie - Infiltration/malignité

A
  • Fibrillaires: diffus, infiltrants
  • Nature envahissante
    — Résection chirurgicale complète impossible : résidu (microscopique ou macroscopique) va progresser en étendue et en grade
  • OMS grades 2, 3 et 4 (il n’y a pas de grade 1 pour ce type de tumeur)
  • Grades : Voir image
136
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Histologie - Infiltration/malignité - Grades (2, 3, 4)
* Type
* Âge médian
* Symptômes
* Survie médiane
* Progression

A
137
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Marqueurs - Nommez-les

A
  1. IDH 1/2
  2. Co délétion 1p/19q
  3. TP53
  4. Méthylation du promoteur du MGMT
138
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Marqueurs - IDH 1/2

A
  • Présence de mutation: meilleur pronostic de survie
  • Absence de mutation: prédit comportement agressif (GBM)
139
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Marqueurs - Co délétion 1p/19q

A
  • Rencontré chez les oligodendrogliomes
  • Meilleure réponse à la chimiothérapie
  • Meilleur pronostic de survie
140
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Marqueurs - TP53

A
  • Utilisé comme marqueur diagnostique : muté chez les tumeurs astrocytaires (et non chez les oligodendrogliomes)
141
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Marqueurs - Méthylation du promoteur du MGMT

A

Meilleure réponse à la chimiothérapie

142
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Gliomes - Marqueurs - Tendance

A

Pronostic et traitement selon le niveau d’agressivité présumé par les anomalies des marqueurs présentes

143
Q

GBM: What does it stand for?

A

Glioblastome multiforme

144
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Glioblastome multiforme (GBM) - Origine

A

Tumeur primaire du SNC

145
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Glioblastome multiforme (GBM) - Localisation

A
146
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Glioblastome multiforme (GBM) - Histologie - Fréquence, pronostic

A
  • Il s’agit d’un gliome grade 4
    — Assez fréquent: 45 à 50% des gliomes
  • Tumeur diffuse, extrêmement agressive
    — Mauvais pronostic (malgré une résection chirurgicale maximale, de la radiation et de la chimiothérapie)
147
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Glioblastome multiforme (GBM) - Classification moléculaire

A
148
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Glioblastome multiforme (GBM) - Survie selon quoi?

A

Survie selon statut IDH
- IDH intact (GBM primaire)
—– Survie médiane = 1 an
- IDH mutant (GMB secondaire)
—– Survie médiane = 2 ans

149
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Méningiomes - Origine

A

Tumeur primaire du SNC

150
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Méningiomes - Localisation

A
  • Extra-axial
  • Sites les plus fréquemment atteints :
    — Convexités latérales
    — Faux du cerveau
    — Base du crâne
151
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Méningiomes - Histologie - Cellule d’origine + Évolution, malignité

A
  • Cellule d’origine : méninge
  • Infiltration/malignité :
    — Évolution lente (considérée bénigne)
    — Toutefois, 5 à 10% des méningiomes possèdent un comportement atypique ou malin
152
Q

Métastases: Type de tumeurs

A

tumeurs secondaires du SNC

153
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Métastases - Origine
* Type de dissémination
* Fréquence
* Fréquence des lésions multiples

A

Tumeur secondaire du SNC
 Pathogenèse : surtout dissémination hématogène
 20 à 30% des patients avec cancer systémique
 > 2/3 ont des lésions multiples à l’IRM

154
Q

Classification de certaines tumeurs cérébrales: Métastases - Localisation

A

 Jonction substance blanche et grise: typique
 80% supratentorielles
 20% infratentorielles

155
Q

Tumeurs cérébrales: De quoi dépend la présentation clinique?

A

Présentation clinique extrêmement variable qui dépend de plusieurs facteurs :
o Localisation de la tumeur
o Grosseur de la tumeur
o Rythme de croissance de la tumeur

156
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - Principaux symptômes

A
  • Déficit neurologique focal
  • Oedème vasogénique
  • HTIC
  • Crise convulsive
  • Céphalées
  • Troubles cognitifs
  • Symptômes généraux
  • Hémorragie
157
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - Déficit neurologique focal - Fréquence, physiopatho, exemples de symptômes

A

o Mode de présentation le plus fréquent des tumeurs cérébrales (surtout les tumeurs intra-axiales)
o Causé par la compression/destruction du tissu cérébral
o Symptômes varient selon la localisation de la tumeur: exemples :
- Tumeur au niveau du lobe pariétal gauche : pourra se présenter avec une apraxie
- Tumeur au niveau d’un lobe frontal : pourra se présenter avec une atteinte comportementale

158
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - Oedème vasogénique - Définir / décrire, cause, conséquence, tx

A

o Accumulation de liquide et de protéines dans l’espace extracellulaire
o Cause : bris local de la barrière hémato-encéphalique
o Conséquences : peut augmenter l’effet de masse engendré par la tumeur, causant ainsi une HTIC
o Traitement : corticostéroïdes
— Le seul oedème qui se traite avec des corticostéroïdes

159
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - HTIC - Durée de l’apparition, types + explication, type de tumeur en cause

A

o Peut être d’installation subaiguë ou chronique
o Compensée —> céphalée, papilloedème, peu symptomatique
o Décompensée —> nausées, vomissements, somnolence, coma
o HTIC fréquent chez les patients atteints de GBM, puisque cette tumeur a une croissance rapide

160
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - HTIC - Différenciez HTIC compensée vs décompensée en terme de symptômes

A

o Compensée —> céphalée, papilloedème, peu symptomatique
o Décompensée —> nausées, vomissements, somnolence, coma

161
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - Crise convulsive - Type de tumeur en cause

A

o Les tumeurs suivantes sont celles qui sont le plus souvent associées aux convulsions:
— Gliomes de grade peu avancé (2 ou 3)
— Méningiomes
o Métastases : 10-20% des patients présentent des convulsions de novo
o Glioblastome : patients présentent rarement des convulsions

162
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - Céphalée - Décrire ses caractéristiques + moment dans la journée

A

o Patron de céphalée nouveau ou différent, dont la douleur empire progressivement avec le temps
o Céphalée nocturne ou matinale

163
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - Symptômes généraux

A

o Perte d’appétit
o Perte de poids

164
Q

Tumeurs cérébrales: Présentation clinique - Hémorragie - Redflag associé, types de métastases qui font le plus des hémorragies

A

o Lors d’un œdème important associé à un hématome récent (< 6h) –> il faut toujours éliminer une tumeur sous-jacente
o Métastases :
— Certaines métastases cérébrales ont plus tendance à causer des hémorragies: mélanome, carcinome des cellules rénales, carcinome thyroïdien, choriocarcinome
— Les métastases pulmonaires sont les tumeurs qui causent le plus souvent des hémorragies –> surtout à cause de leur fréquence épidémiologique élevée

165
Q

Distinguer les tumeurs cérébrales bénignes et malignes: Définir bénignes

A

o Tumeurs qui n’infiltrent pas et qui ne se disséminent pas largement dans le SNC
o Peuvent être incurables et ultimement fatales si elles se développent dans des régions vitales du cerveau ou si l’excision chirurgicale n’est pas possible

166
Q

Distinguer les tumeurs cérébrales bénignes et malignes: Définir malignes

A

o Tumeurs qui ont le potentiel de s’étendre
o Contrairement aux tumeurs malignes systémiques, les tumeurs cérébrales s’étendent rarement à l’extérieur du SNC
— Les métastases systémiques d’une tumeur cérébrale primaire sont rares

167
Q

Énumérer les néoplasies primaires pouvant donner des métastases cérébrales

A
  • Plusieurs types de tumeurs peuvent donner des métastases cérébrales
  • 3 types les plus fréquents :
    o Carcinome pulmonaire
    o Carcinome du sein
    o Mélanome cutané
168
Q

Énumérer les néoplasies primaires pouvant donner des métastases cérébrales: 3 types les plus fréquents

A

o Carcinome pulmonaire
o Carcinome du sein
o Mélanome cutané

169
Q

Néoplasies primaires pouvant donner des métastases cérébrales + fréquence

A
170
Q

Métastases cérébrales: Prévalence

A

20 à 30% des patients avec cancer systémique

171
Q

Métastases cérébrales: Pronostic

A
172
Q

Tumeurs primaires du SNC: Incidence

A
  • Diagnostiquées chez 14/100 000 personne par année
    — 6-8/100 000  malignes
  • 10 000 cas de GBM/année aux USA
  • 1,4% de tous les cancers aux USA
  • Responsables de 2,4% des décès reliés au cancer aux USA
173
Q

Tumeurs primaires du SNC: Survie moyenne

A

 Gliome de bas grade: 6-8 ans
 Glioblastome: 12-18 mois

174
Q

Rappeler la fréquence des tumeurs selon leur type histologique.

A
175
Q

Rappeler la fréquence des tumeurs selon leur type histologique: Tumeurs cérébrales primaires

A
176
Q

Tumeurs cérébrales: Options pour l’imagerie de la tête

A
  1. TDM
  2. IRM
  3. IRM fonctionnelle (tactographie)
177
Q

Tumeurs cérébrales: Options pour l’imagerie de la tête - TDM - Utilités, avec vs sans contraste

A

 Examen de dépistage (dès la présence d’une suspicion clinique de tumeur cérébrale)
 Modalités d’utilisation :
— Sans contraste : visualisation des structures hétérogènes
— Avec contraste (iode) : visualisation de la néovascularisation de la tumeur

178
Q

Tumeurs cérébrales: Options pour l’imagerie de la tête - IRM - Utilité, comparaison à TDM, modalité d’utilisation

A

 Plus sensible que le TDM
 Évaluation du nombre de lésions (métastases)
 Permet de planifier notre conduite face au traitement
 Modalités d’utilisation : Injection de contraste (gadolinium)

179
Q

Tumeurs cérébrales: Options pour l’imagerie de la tête - IRM fonctionnelle - Autre nom

A

tractographie

180
Q

Tumeurs cérébrales: Options pour l’imagerie de la tête - IRM fonctionnelle (tractographie) - Utilité, ce qu’on peut voir

A

 Surtout utilisée pour planifier une approche chirurgicale
 Permet de voir des faisceaux dans le cerveau (ex : faisceaux cortico-spinaux, faisceaux sensitifs, voies optiques, capsule interne)
 Permet de visualiser l’aire de Broca et l’aire de Wernicke

181
Q

Tumeurs cérébrales: Investigation systémique - Quand? Ce qu’on recherche? Utilité?

A

o Selon le diagnostic différentiel
o Recherche de la tumeur primaire :
— TDM thorax/abdomen/pelvis
— TEP scan
— Mammographie
— Examen dermatologique
o Permet d’établir le staging du cancer et d’évaluer le pronostic du patient

182
Q

Tumeurs cérébrales: Investigation systémique - Avantage

A
  • Peut nous empêcher d’avoir à effectuer une biopsie cérébrale pour trouver le diagnostic
  • Recherche de la tumeur primaire :
     TDM thorax/abdomen/pelvis
     TEP scan
     Mammographie
     Examen dermatologique
183
Q

Tumeurs cérébrales: Autres examens qu’il est possible de faire

A
  • EEG (si suspicion de crise convulsive)
  • Évaluation en endocrinologie (ex : adénome hypophysaire)
  • Évaluation de l’axe cranio-spinal au besoin
     Examen ophtalmique
     IRM spinal
184
Q

Tumeurs cérébrales: Autres examens qu’il est possible de faire - Évaluation de l’axe cranio-spinal au besoin

A
  • Évaluation de l’axe cranio-spinal au besoin
     Examen ophtalmique
     IRM spinal
  • Ex : les lymphomes du SNC ont tendance à se propager dans les méninges, dans la moelle et dans les yeux
185
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - De quoi dépend-il?

A

Traitements dépendent du type histologique, de la localisation et de la grosseur de la tumeur

186
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Principe habituel

A
  • On souhaite habituellement retirer d’abord chirurgicalement le plus de tumeur possible sans causer de déficits sérieux
    — Données récentes suggèrent que l’on devrait retirer plus de 90% de la tumeur pour avoir un effet positif sur le résultat
  • Ensuite (selon la lésion) :
     Radiothérapie
     Chimiothérapie
     Radiochirurgie
     Stéroïdes
187
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Petites tumeurs qui ont une apparence bénigne

A

Possible d’être seulement suivies par des IRM en série, tout dépendant de la situation clinique (surtout chez des patients âgés)

188
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Quels sont les traitements disponibles?

A
  1. Chrirugie
  2. Radiothérapie fractionnée (RT)
  3. Radiochirurgie (RC)
  4. Chimiothérapie
  5. Médical (corticostéroïdes + anticonvulsivants)
189
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Chirurgie - Indications

A

 Chirurgie ne risque pas de causer des déficits sérieux
 Métastase cérébrale solitaire

190
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Chirurgie - Qu’est-ce qu’on voudrait faire dans le meilleure des mondes? Backup plan?

A

o Si possible: résection maximale (totale ou subtotale) par craniotomie
o Si impossible: on peut au moins faire une biopsie stéréotaxique pour avoir un diagnostic histologique (nous permettra d’offrir des stratégies de traitement alternatives)
— Localisation de la lésion dans des coordonnées X, Y, Z
— Grâce à un système de navigation, on peut ensuite aller effectuer une biopsie de la lésion avec une aiguille

191
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Chirurgie - Biopsie stéréotaxique

A

Si impossible: on peut au moins faire une biopsie stéréotaxique pour avoir un diagnostic histologique (nous permettra d’offrir des stratégies de traitement alternatives)
* Localisation de la lésion dans des coordonnées X, Y, Z
* Grâce à un système de navigation, on peut ensuite aller effectuer une biopsie de la lésion avec une aiguille

192
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Radiothérapie fractionnée (RT) - Types

A

o Conventionnelle (2 rayons passent à travers le crâne)
o Conformationnelle (changer la forme du faisceau)

193
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Radiochirurgie - Définir / décrire

A

Technique d’irradiation stéréotaxique externe utilisant de multiples faisceaux pour donner une dose élevée de radiothérapie, en une seule fraction, à une petite cible qui est bien délimitée radiologiquement

194
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Radiochirurgie - Systèmes

A

X-Knife®, Gamma-Knife®, Nocalis®, Cyberknife®

195
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Radiochirurgie - Avantages et inconvénients

A
  • Avantages :
     Procédure externe
     Absence d’incision
     Utile pour les lésions inaccessibles chirurgicalement
     Patients très malades avec mauvais état général
  • Inconvénients :
     Absence de diagnostic étiologique
     Lésion demeure en place
     Oedème persistant ou progressif (corticodépendance)
     Risque de radionécrose
196
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Chimiothérapie

A

o Agents alkylants (peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique)
o PO ou IV

197
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Corticostéroïdes - Le plus souvent utilisé, utilié, précautions

A

 Dexaméthasome : le plus fréquemment donné
 Diminue l’œdème vasogénique

 Dose minimale pour contrôler les symptômes
 Associé avec une protection gastrique (pour éviter la formation d’ulcères peptiques)

198
Q

Tumeurs cérébrales: Traitement - Anticonvulsivants

A

 Au besoin si crises convulsives
 Non-utilisés en prophylaxie