Chapitre 3 : Anatomie et maladies de la moelle épinière, des racines et des voies sensitives Flashcards

1
Q

Vocabulaire: Définir tétra-

A

Tétra-, quadri- : quatre membres

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2
Q

Vocabulaire: Définir quadri-

A

Tétra-, quadri- : quatre membres

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3
Q

Vocabulaire: Définir hémi-

A

Hémi- : moitié du corps

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4
Q

Vocabulaire: Définir - esthésie

A

-esthésie : sensibilité

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5
Q

Vocabulaire: Définir - algésie

A

-algésie : perception de la douleur

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6
Q

Vocabulaire: Définir - plégie

A

-plégie : absence de mouvement, paralysie complète

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7
Q

Vocabulaire: Définir - parésie

A

-parésie : faiblesse

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8
Q

Définir: Dermatome

A

Dermatome : région de la peau innervée par une racine nerveuse

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9
Q

Dermatome: Région associée - C5 à C8 (mentionnez les dermatomes pour chaque racine individuellement)

A
  • C5 : épaule
  • C6 : bras latéral et deux premiers doigts
  • C7 : majeur
  • C8 : 4e et 5e doigts
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10
Q

Dermatome: Région associée - T1, T4, T10

A
  • T1 : partie médiale de l’avant-bras
  • T4 : sein
  • T10 : nombril (ombilic)
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11
Q

Dermatome: Région associée - L4, L5

A
  • L4 : partie antéromédiale du tibia
  • L5 : partie antérolatérale du tibia et face dorsale du pied jusqu’au gros orteil
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12
Q

Dermatome: Région associée - S1 à S4

A
  • S1 : petit orteil, partie latérale du pied, face plantaire latérale et région achilléenne
  • S2, S3, S4 : fesses, région péri-anale et région périnéale
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13
Q

Dermatome: IMAGE

A
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14
Q

Définir: Myotome

A

Myotome : muscles innervés par une racine nerveuse.

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15
Q

Myotome: Nombre de nerfs / muscle

A

Les myotomes ci-dessous sont simplifiés, un muscle peut recevoir une innervation de 1 à 3 myotomes. Parfois, un myotome prédomine dans son innervation par rapport aux autres dans un muscle donné.

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16
Q

Myotome: Muscles innervés par C5

A
  • Deltoïde
  • Supra-épineux
  • Rhomboïde
  • Infra-épineux
  • Biceps brachial
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17
Q

Myotome: Muscles innervés par C6

A
  • Biceps brachial
  • Brachioradial
  • Long et court extenseur radial du carpe
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18
Q

Myotome: Muscles innervés par C7

A
  • Triceps
  • Extenseur commun des doigts
  • Coracobrachial
  • Extenseur ulnaire du carpe
  • Extenseur propre du petit doigt
  • Extenseur propre de l’index
  • Long abducteur du pouce
  • Long et court extenseur du pouce
  • Grand pectoral
  • Grand dorsal
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19
Q

Myotome: Muscles innervés par C8

A
  • Muscles intrinsèques de la main
  • Fléchisseur superficiel des doigts
  • Fléchisseur profond des doigts
  • Long fléchisseur du pouce
  • Rond pronateur
  • Fléchisseur ulnaire du carpe
  • Long palmaire
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20
Q

Myotome: Muscles innervés par L2-L3

A
  • Ilio-psoas
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21
Q

Myotome: Muscles innervés par L4

A
  • Quadriceps (Grand droit, vaste latéral, médial, intermédiaire)
  • Adducteurs (court, long)
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22
Q

Myotome: Muscles innervés par L5

A
  • Tibial antérieur
  • Long extenseur des orteils
  • Extenseur de l’hallux
  • Troisième fibulaire
  • Tenseur du fascia lata
  • Muscles fessiers (grand, moyen et petit)
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23
Q

Myotome: Muscles innervés par S1

A
  • Gastrocnémiens
  • Biceps fémoral
  • Semi-membraneux
  • Semi-tendineux
  • Long fléchisseur de l’orteil
  • Muscle grand fessier
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24
Q

Racines qui innervent: Deltoïde

A
  • C5
  • C6
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25
Q

Racines qui innervent: Biceps brachial

A
  • C5
  • C6
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26
Q

Racines qui innervent: Triceps

A
  • C6
  • C7
  • C8
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27
Q

Racines qui innervent: Interosseux de la main

A
  • C8
  • T1
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28
Q

Racines qui innervent: Quadriceps

A
  • L2
  • L3
  • L4
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29
Q

Racines qui innervent: Tibial antérieur (tibialis anterior)

A
  • L4
  • L5
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30
Q

Racines qui innervent: Gastrocnemius

A
  • S1
  • S2
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31
Q

Voies sensitives afférentes: Quel type de neurone est le neurone sensitif?

A
  • Il s’agit d’un neurone pseudo-unipolaire.
    • Les dendrites reçoivent l’information sensitive de la périphérie.
    • L’axone transmet l’information jusqu’aux terminaisons nerveuses, situées dans la corne dorsale de la moelle épinière.
    • Le corps cellulaire est situé dans le ganglion de la racine dorsale (ganglion spinal). Ce dernier est entre les dendrites et les terminaisons pré-synaptiques.
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32
Q

Voies sensitives afférentes: Neurone sensitif - Décrire ce qu’est un neurone pseudo-unipolaire

A
  • Il s’agit d’un neurone pseudo-unipolaire.
    • Les dendrites reçoivent l’information sensitive de la périphérie.
    • L’axone transmet l’information jusqu’aux terminaisons nerveuses, situées dans la corne dorsale de la moelle épinière.
    • Le corps cellulaire est situé dans le ganglion de la racine dorsale (ganglion spinal). Ce dernier est entre les dendrites et les terminaisons pré-synaptiques.
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33
Q

Voies sensitives afférentes: Neurone sensitif - Nommez les modalités sensitives perçues et transmises au système nerveux

A
  • Tact léger (fin ou grossier)
  • Douleur
  • Température
  • Vibration
  • Proprioception
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34
Q

Voies sensitives afférentes: Nommez les différents types de voies sensitives qui transmettent l’info sensitive

A
  • Voie lemniscale :
    • Informations transmises : tact léger fin, vibration et proprioception.
    • Localisation dans la moelle : cordons postérieurs.
    • Décussation au niveau de la portion inférieure du bulbe rachidien (par les fibres arciformes internes).
  • Voie spinothalamique :
    • Informations transmises : tact léger grossier, température et douleur.
    • Localisation dans la moelle : antérolatéral.
    • Décussation dans la moelle épinière quelques niveaux au-dessus de l’entrée de la racine conduisant l’influx (par la commissure antérieure)
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35
Q

Voies sensitives afférentes: Voie lemniscale

  • Type d’info transmise
  • Localisation dans la moelle
  • Endroit de la décussation
A
  • Voie lemniscale :
    • Informations transmises : tact léger fin, vibration et proprioception.
    • Localisation dans la moelle : cordons postérieurs.
    • Décussation au niveau de la portion inférieure du bulbe rachidien (par les fibres arciformes internes).
  • Voie spinothalamique :
    • Informations transmises : tact léger grossier, température et douleur.
    • Localisation dans la moelle : antérolatéral.
    • Décussation dans la moelle épinière quelques niveaux au-dessus de l’entrée de la racine conduisant l’influx (par la commissure antérieure)
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36
Q

Voies sensitives afférentes: Voie spinothalamique

  • Type d’info transmise
  • Localisation dans la moelle
  • Endroit de la décussation
A
  • Voie lemniscale :
    • Informations transmises : tact léger fin, vibration et proprioception.
    • Localisation dans la moelle : cordons postérieurs.
    • Décussation au niveau de la portion inférieure du bulbe rachidien (par les fibres arciformes internes).
  • Voie spinothalamique :
    • Informations transmises : tact léger grossier, température et douleur.
    • Localisation dans la moelle : antérolatéral.
    • Décussation dans la moelle épinière quelques niveaux au-dessus de l’entrée de la racine conduisant l’influx (par la commissure antérieure)
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37
Q

Voies sensitives afférentes: Voie lemniscale vs spinothalamique - Quelle voie est utilisée pour le tact?

A
  • À noter que le tact est transmis par la voie spinothalamique et lemniscale.
  • Il n’est donc pas perdu s’il y a une lésion de l’une de ces deux voies.
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38
Q

Voies sensitives afférentes: Voie spinothalamique - Type d’info transmise, type d’axone, vitesse de transmission de l’info

A
  • Informations transmises : tact léger grossier, température et douleur.
  • Axone : fibres C
    • Petit diamètre
    • Non myélinisée
      • et donc: Transmet l’influx moins rapidement
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39
Q

Voies sensitives afférentes: Voie spinothalamique - Neurones impliqués

A
  • Trois neurones sont impliqués dans la voie spinothalamique :
    • 1er neurone :
      • Entre dans la moelle épinière via la racine dorsale.
      • Fait une synapse avec un 2e neurone immédiatement dans la substance grise de la corne dorsale.
    • 2e neurone :
      • Monte dans la substance blanche antérolatérale ipsilatérale pour deux ou trois segments rachidiens.
      • Décusse ensuite dans la moelle épinière au niveau de la commissure antérieure (à peine quelques niveaux au-dessus de l’entrée de la racine correspondante).
      • Continue sa montée dans la substance blanche antérolatérale controlatérale Une fois à la hauteur de la protubérance, le neurone se dirige médialement (changement d’orientation) :
      • Le neurone ayant voyagés en antérolatéral dans la moelle épinière se divise alors en 3 faisceaux :
        • Voie spinothalamique (la plus connue et celle qui nous intéresse ici)
        • Voie spinoréticulaire
        • Voie spinomésencéphalique
      • La voie spinothalamique et la voie lémniscale (vibration/proprioception) deviennent alors adjacentes à ce moment.
        • La voie spinothalamique est située en latéral de la voie lémniscale.
      • Fait ensuite une synapse avec un 3e neurone situé dans le thalamus.
  • 3e neurone :
    • Transmet l’information de la voie spinothalamique au cortex somatosensoriel primaire (situé dans le gyrus post-central du lobe pariétal). Ce neurone passe dans la capsule interne.
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40
Q

Voies sensitives afférentes: Voie spinothalamique - Neurones impliqués - 1er neurone (endroit où il entre dans la moelle épinière, endroit de sa synapse)

A
  • 1er neurone :
    • Entre dans la moelle épinière via la racine dorsale.
    • Fait une synapse avec un 2e neurone immédiatement dans la substance grise de la corne dorsale.
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41
Q

Voies sensitives afférentes: Voie spinothalamique - Neurones impliqués - 2ème neurone (trajet, endroit décussation, faisceaux)

A
  • Monte dans la substance blanche antérolatérale ipsilatérale pour deux ou trois segments rachidiens.
  • Décusse ensuite dans la moelle épinière au niveau de la commissure antérieure (à peine quelques niveaux au-dessus de l’entrée de la racine correspondante).
  • Continue sa montée dans la substance blanche antérolatérale controlatérale.
    • Une fois à la hauteur de la protubérance, le neurone se dirige médialement (changement d’orientation) :
  • Le neurone ayant voyagés en antérolatéral dans la moelle épinière se divise alors en 3 faisceaux :
    • Voie spinothalamique (la plus connue et celle qui nous intéresse ici)
    • Voie spinoréticulaire
    • Voie spinomésencéphalique
  • La voie spinothalamique et la voie lémniscale (vibration/proprioception) deviennent alors adjacentes à ce moment.
    • La voie spinothalamique est située en latéral de la voie lémniscale.
  • Fait ensuite une synapse avec un 3e neurone situé dans le thalamus.
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42
Q

Voies sensitives afférentes: Voie spinothalamique - Neurones impliqués - 3ème neurone (rôle, trajet)

A
  • Transmet l’information de la voie spinothalamique au cortex somatosensoriel primaire (situé dans le gyrus post-central du lobe pariétal).
  • Ce neurone passe dans la capsule interne.
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43
Q

Voies sensitives afférentes: Voie spinothalamique - Neurones impliqués - 2ème neurone - Faisceaux formés

A
  • Voie spinothalamique (la plus connue et celle qui nous intéresse ici)
  • Voie spinoréticulaire
  • Voie spinomésencéphalique
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44
Q

Voies sensitives afférentes: Voie spinothalamique - Conséquences d’une lésion qui touche la substance blanche antérolatérale de la moelle épinière

A
  • Une lésion qui touche la substance blanche antérolatérale de la moelle va avoir pour conséquences :
    • Controlatéral à la lésion : atteinte de la transmission de la douleur, de la température et du tact léger grossier au niveau des dermatomes situés quelques niveaux sous la lésion
    • Ipsilatéral à la lésion : atteinte de la transmission de la douleur, de la température et du tact léger grossier au niveau des dermatomes situés au niveau de la lésion et 2-3 niveaux en-dessous.
      • Symptômes rarement présents en clinique.
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45
Q

Voies sensitives afférentes: Voie lemniscale - Type d’info transmises, type d’axones

A
  • Informations transmises : tact léger fin, vibration et proprioception.
  • Axone :
    • Large diamètre
    • Myélinisée
      • et donc influx transmis plus rapidement que la voie spinothalamique
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46
Q

Voies sensitives afférentes: Voie lemniscale - Neurones impliquées

A
  • Trois neurones sont impliqués dans la voie lemniscale :
    • 1er neurone :
      • Entre dans la moelle épinière via la racine dorsale.
      • Monte le long des cordons postérieur jusqu’au bulbe rachidien.
      • Portion médiale : faisceau gracile
        • Influx provenant des jambes et du tronc inférieur
      • Portion latérale : Faisceau cunéiforme
        • Influx provenant du tronc supérieur à partir T6, des bras et du cou
      • Fait synapse avec un 2e neurone une fois rendu au bulbe rachidien, au niveau du noyau gracile ou du noyau cunéiforme.
      • Faisceau gracile avec le noyau gracile
      • Faisceau cunéiforme avec le noyau cunéiforme
    • 2e neurone :
      • Décusse via les fibres arquées internes.
      • Fait ensuite une synapse avec un 3e neurone situé dans le thalamus.
    • 3e neurone :
      • Transmet l’information de la voie lemniscale au cortex somatosensitif primaire (en passant par la capsule interne).
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47
Q

Voies sensitives afférentes: Voie lemniscale - Neurones impliquées - 1er neurone

A
  • 1er neurone :
    • Entre dans la moelle épinière via la racine dorsale.
    • Monte le long des cordons postérieur jusqu’au bulbe rachidien.
    • Portion médiale : faisceau gracile
      • Influx provenant des jambes et du tronc inférieur
    • Portion latérale : Faisceau cunéiforme
      • Influx provenant du tronc supérieur à partir T6, des bras et du cou
    • Fait synapse avec un 2e neurone une fois rendu au bulbe rachidien, au niveau du noyau gracile ou du noyau cunéiforme.
    • Faisceau gracile avec le noyau gracile
    • Faisceau cunéiforme avec le noyau cunéiforme
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48
Q

Voies sensitives afférentes: Voie lemniscale - Neurones impliquées - 2ème neurone

A
  • 2e neurone :
    • Décusse via les fibres arquées internes.
    • Fait ensuite une synapse avec un 3e neurone situé dans le thalamus.
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49
Q

Voies sensitives afférentes: Voie lemniscale - Neurones impliquées - 3ème neurone

A
  • 3e neurone :
    • Transmet l’information de la voie lemniscale au cortex somatosensitif primaire (en passant par la capsule interne).
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50
Q

Capsule : organisation somatotopique

A
  • En général, l’organisation somatotopique représente les parties supérieures du corps en médial et les parties inférieures en latéral.
  • Exceptions : cordons postérieurs, cortex sensitif primaire et cortex moteur primaire.
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51
Q

Cortex sensitif: Degré de spécialisation + pourquoi?

A
  • Les neurones sont plus spécialisés que les autres neurones du système sensitif discutés précédemment.
  • C’est ici que l’information est combinée et analysée pour former un tout (ex : percevoir la forme/grosseur/texture d’un objet).
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52
Q

Définir: Sensibilités corticales + donnez un synonyme

A
  • Les neurones sont plus spécialisés que les autres neurones du système sensitif discutés précédemment. C’est ici que l’information est combinée et analysée pour former un tout (ex : percevoir la forme/grosseur/texture d’un objet).
  • Ces fonctions particulières au cortex sensitif sont appelées sensibilités corticales ou sensibilités discriminatives
  • Il existe trois principaux types de sensibilités corticales :
    • Stéréognosie : capacité de reconnaître un objet par la manipulation seulement
    • Graphesthésie : capacité de reconnaître un dessin (ex : lettre, chiffre) tracé sur la peau
    • Discrimination entre deux points : capacité à reconnaître que deux stimuli rapprochés sont distincts
  • S’il y a une atteinte des sensibilités corticales, un patient pourrait être incapable de reconnaître un objet placé dans sa main sans le regarder, même si ses sensibilités tactiles seraient assez bien préservées.
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53
Q

Cortex sensitif: Principaux types de sensibilités corticales

A
  • Les neurones sont plus spécialisés que les autres neurones du système sensitif discutés précédemment. C’est ici que l’information est combinée et analysée pour former un tout (ex : percevoir la forme/grosseur/texture d’un objet).
  • Ces fonctions particulières au cortex sensitif sont appelées sensibilités corticales ou sensibilités discriminatives
  • Il existe trois principaux types de sensibilités corticales :
    • Stéréognosie : capacité de reconnaître un objet par la manipulation seulement
    • Graphesthésie : capacité de reconnaître un dessin (ex : lettre, chiffre) tracé sur la peau
    • Discrimination entre deux points : capacité à reconnaître que deux stimuli rapprochés sont distincts
  • S’il y a une atteinte des sensibilités corticales, un patient pourrait être incapable de reconnaître un objet placé dans sa main sans le regarder, même si ses sensibilités tactiles seraient assez bien préservées.
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54
Q

Cortex sensitif: Principaux types de sensibilités corticales - Définir Stéréognosie

A

Stéréognosie : capacité de reconnaître un objet par la manipulation seulement

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55
Q

Cortex sensitif: Principaux types de sensibilités corticales - Définir Garaphesthésie

A

Graphesthésie : capacité de reconnaître un dessin (ex : lettre, chiffre) tracé sur la peau

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56
Q

Cortex sensitif: Principaux types de sensibilités corticales - Définir Discrimination entre 2 points

A

Discrimination entre deux points : capacité à reconnaître que deux stimuli rapprochés sont distincts

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57
Q

Cortex sensitif: Principaux types de sensibilités corticales - Que se passe-t-il s’il y a atteinte des sensibilités corticales?

A
  • Les neurones sont plus spécialisés que les autres neurones du système sensitif discutés précédemment. C’est ici que l’information est combinée et analysée pour former un tout (ex : percevoir la forme/grosseur/texture d’un objet).
  • Ces fonctions particulières au cortex sensitif sont appelées sensibilités corticales ou sensibilités discriminatives
  • Il existe trois principaux types de sensibilités corticales :
    • Stéréognosie : capacité de reconnaître un objet par la manipulation seulement
    • Graphesthésie : capacité de reconnaître un dessin (ex : lettre, chiffre) tracé sur la peau
    • Discrimination entre deux points : capacité à reconnaître que deux stimuli rapprochés sont distincts
  • S’il y a une atteinte des sensibilités corticales, un patient pourrait être incapable de reconnaître un objet placé dans sa main sans le regarder, même si ses sensibilités tactiles seraient assez bien préservées.
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58
Q

Lemniscus médian: Synonyme

A

Cordons postérieurs / voie lemniscale

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59
Q

Voie spinothalamique: Fonctions

A
  • Informations transmises :
    • Tact léger grossier
    • Température
    • Douleur
  • Localisation dans la moelle : Antérolatéral
  • Décussation dans la moelle épinière par la commissure antérieure, quelques niveaux audessus de l’entrée de la racine conduisant l’influx.
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60
Q

Voie spinothalamique: Localisation dans la moelle

A
  • Informations transmises :
    • Tact léger grossier
    • Température
    • Douleur
  • Localisation dans la moelle : Antérolatéral
  • Décussation dans la moelle épinière par la commissure antérieure, quelques niveaux audessus de l’entrée de la racine conduisant l’influx.
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61
Q

Voie spinothalamique: Lieu de la décussation

A
  • Informations transmises :
    • Tact léger grossier
    • Température
    • Douleur
  • Localisation dans la moelle : Antérolatéral
  • Décussation dans la moelle épinière par la commissure antérieure, quelques niveaux audessus de l’entrée de la racine conduisant l’influx.
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62
Q

Voie lemniscale: Infos transmises

A
  • Informations transmises :
    • Tact léger fin
    • Vibration
    • Proprioception
  • Localisation dans la moelle : Cordons postérieurs
  • Décussation au niveau de la portion inférieure du bulbe rachidien (par les fibres arciformes internes).
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63
Q

Voie lemniscale: Localisation dans la moelle

A
  • Informations transmises :
    • Tact léger fin
    • Vibration
    • Proprioception
  • Localisation dans la moelle : Cordons postérieurs
  • Décussation au niveau de la portion inférieure du bulbe rachidien (par les fibres arciformes internes).
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64
Q

Voie lemniscale: Lieu de la décussation

A
  • Informations transmises :
    • Tact léger fin
    • Vibration
    • Proprioception
  • Localisation dans la moelle : Cordons postérieurs
  • Décussation au niveau de la portion inférieure du bulbe rachidien (par les fibres arciformes internes).
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65
Q

NEU-251 Identifier sur un schéma les différents faisceaux et structures de la moelle épinière (IMAGE)

A
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66
Q

Réflexes: Étapes / trajet

A
  • Des récepteurs spécialisés détectent la quantité et la vitesse d’étirement d’un muscle.
  • L’information est transmise aux terminaisons nerveuses des neurones sensitifs de 1er ordre.
  • Via la racine dorsale, l’influx est transmis à la substance grise de la moelle épinière.
  • Les neurones sensitifs forment de multiples synapses avec des interneurones dans la substance grise de la moelle.
  • Les interneurones vont à leur tour faire une synapse avec un motoneurone inférieur situé dans la corne antérieure de la moelle épinière.
  • Le motoneurone inf ainsi stimulé provoque une contraction musculaire du muscle.
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67
Q

Réflexes: Pertinence des réflexes + rôle du SNC

A
  • Ainsi, les circuits locaux de la moelle épinière peuvent utiliser de l’information provenant des neurones sensitifs périphériques pour réguler l’activité de certains motoneurones inférieurs, et ce sans que les fonctions cérébrales supérieures soient impliquées.
  • Malgré tout, il y a des voies descendantes qui modulent l’activité des réflexes (voies inhibitrices descendantes)
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68
Q

Réflexes: Que se passe-t-il s’il y a lésion?

A
  • Une lésion à n’importe quel endroit dans le trajet mentionné ci-haut entraîne une hyporéflexie ou une aréflexie.
  • Atteinte du moto inf: l’arc réflexe est interrompu au niveau des effecteurs (causant ainsi une perte des réflexes).
  • Atteinte du moto sup: la voie inhibitrice descendante est atteinte (causant une hyperréflexie).
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69
Q

Réflexes: Conséquences lésion motoneurone sup vs inf

A
  • Une lésion à n’importe quel endroit dans le trajet mentionné ci-haut entraîne une hyporéflexie ou une aréflexie.
  • Atteinte du moto inf: l’arc réflexe est interrompu au niveau des effecteurs (causant ainsi une perte des réflexes).
  • Atteinte du moto sup: la voie inhibitrice descendante est atteinte (causant une hyperréflexie).
70
Q

Nerf trijumeau: Chiffre

A

Le nerf trijumeau (V)

71
Q

Nerf trijumeau (V): Fonctions sensitives

A
  • Sensibilité générale du visage
    • Face
    • Bouche
    • 2/3 antérieur de la langue
    • Intérieur du nez
    • Sinus nasaux
    • Méninges.
  • 5 modalités sensitives : touché fin, douleur, température, proprioception et vibration.
  • Attention :
    • Occiput est innervé par le nerf C2 (névralgie d’Arnold).
    • La dure-mère de la fosse postérieure est innervée par le nerf vague et d’autres racines cervicales supérieures.
72
Q

Nerf trijumeau (V): Fonctions motrices - Nommez les muscles innervés

A
  • Muscles de la mastication :
    • Muscle temporal
    • Muscle masseter
    • Muscle ptérygoïdien latéral
    • Muscle ptérygoïdien médial
  • Muscle tenseur du tympan
73
Q

Nerf trijumeau (V): Provenance du nom

A
  • Branche ophtalmique (V1)
  • Branche maxillaire (V2)
  • Branche mandibulaire (V3)
    • Voyage en compagnie d’une petite branche motrice qui est responsable du contrôle des muscles de la mastication et d’autres petits muscles.
74
Q

Nerf trijumeau (V): Branche mandibulaire (V3) - Trajet

A

Voyage en compagnie d’une petite branche motrice qui est responsable du contrôle des muscles de la mastication et d’autres petits muscles.

75
Q

Nerf trijumeau (V): Trajet - Partie sensitive

A
  • Les terminaisons nerveuses de la peau du visage sont le point de départ des trois branches sensitives du nerf trijumeau.
    • Branche ophtalmique (V1) :
      • Voyage dans la partie inférieure du sinus caverneux.
      • Rentre dans le crâne via la fissure orbitale supérieure.
    • Branche maxillaire (V2) :
      • Rentre dans le crâne via le foramen rond.
    • Branche mandibulaire (V3) :
      • Rentre dans le crâne via le foramen ovale.
  • Les trois branches se rejoignent pour entrer dans une fosse, en postérieur du sinus caverneux, appelée «cavum de Meckel». Cette dernière contient le ganglion du trijumeau.
    • Ce ganglion sensitif contient les corps cellulaires des neurones du nerf trijumeau (ses trois branches).
  • Les fibres sensitives entrent dans le tronc cérébral au niveau de la protubérance (côté ventro-latéral), pour finalement y effectuer une synapse avec le noyau sensitif du trijumeau.
  • Truc mnémotechnique : Single-room occupancy
    • V1 : Fissure orbitale supérieure
    • V2 : Foramen rond
    • V3 : Foramen ovale
76
Q

Nerf trijumeau (V): Trajet - Partie motrice du trijumeau

A
  • La partie motrice du nerf trijumeau origine du noyau trijumeau moteur (situé dans la protubérance)
  • Les fibres nerveuses quittent ce noyau pour se rendre au niveau des muscles de la mastication (temporal, masséter et digastrique), via la branche mandibulaire V3, et jusqu’au muscle tenseur du tympan.
77
Q

Nerf trijumeau (V): Conséquences cliniques (signes et symptômes) si lésion du nerf trijumeau

A
  • Si atteinte du nerf trijumeau :
    • Perte de sensibilité ipsilatérale au niveau des territoires sensitifs de V1, V2 et V3.
      • Incluant le 2/3 antérieur de la langue
    • Perte du réflexe cornéen ipsilatéral
    • Faiblesse au niveau des quatre muscles de la mastication ipsilatéraux, avec atrophie et fasciculations possibles
78
Q

Définir: Phénomène positif vs négatif

A
  • Phénomène «positif» : ajout d’une sensation
  • Phénomène «négatif» : perte d’une sensation
79
Q

Différenciez paresthésie vs hypoesthésie vs anesthésie

A
  • Engourdissement :
    • Paresthésie :
      • Phénomène positif et anormal.
      • Sensation non douloureuse, mais désagréable.
      • Habituellement décrite par les patients comme des fourmillements ou des picotements.
    • Hypoesthésie :
      • Phénomène négatif.
      • Diminution de la sensibilité par rapport à la normale.
      • Il s’agit d’une perte partielle de la sensibilité au toucher. S’il s’agissait d’une perte complète de sensibilité, on parlerait plutôt d’une anesthésie.
80
Q

Définir: Faiblesse vs fatigue musculaire

A
  • Faiblesse: Perte de force musculaire.
  • À différencier de la fatigue musculaire :
    • Les patients rapportent souvent de la faiblesse au questionnaire, alors que cette dernière n’est pas d’origine neurologique (problèmes thyroïdiens, anémie, cancer, infection, etc.). Il faut donc bien questionner et examiner le patient pour savoir si le patient présente un problème d’ordre neurologique ou non.
81
Q

Définir: Douleur

A
  • Sensation pénible, parfois insupportable.
  • Persistante ou intermittente.
  • Parfois disproportionnée par rapport à la nature du stimulus qui la provoque.
82
Q

Différenciez les symptômes suggérant une atteinte motrice vs ceux suggérant une atteinte sensitive

A
  • Symptômes suggérant une atteinte motrice :
    • Faiblesse, paralysie, maladresse, etc.
  • Symptômes suggérant une atteinte sensitive :
    • Fourmillements, engourdissements, perte d’équilibre dans le noir, perte de sensibilité, sensation de décharge électrique, etc.
83
Q

Engourdissements: Où peut se situer la lésion?

A
  • Les engourdissements peuvent être causés par une lésion à n’importe quel endroit des voies somatosensorielles :
    • Nerf périphérique
    • Racine (racine postérieure)
    • Cordons postérieurs (voie lemniscale)
    • Moelle antérolatérale (voie spinothalamique)
    • Thalamus
    • Substance blanche thalamo-corticale
    • Cortex primaire somatosensoriel
84
Q

Où se situe le cortex sensitif primaire?

A

Dans le lobe pariétal

85
Q

Lésion au niveau du cortex sensitif primaire: Signes et symptômes

A
  • Lésion au cortex sensitif primaire (lobe pariétal) :
    • Perte des sensibilités primaires de l’hémicorps controlatéral.
      • L’atteinte n’est souvent pas parfaitement séparée à la ligne médiane.
      • Le tact léger et la proprioception sont les sensibilités les plus souvent touchées. Toutefois, toutes les modalités sensitives peuvent être impliquées.
    • Perte des sensibilités corticales controlatérales à la lésion possible (stéréognosie, graphestésie et discrimination entre 2 points).
    • On peut aussi observer d’autres déficits corticaux qui témoignent d’une atteinte des régions corticales adjacentes au cortex sensitif primaire (symptômes d’atteinte du motoneurone supérieur, déficit des champs visuel, aphasie, héminégligence, etc.).
86
Q

Lésion au niveau du thalamus: Signes et symptômes

A
  • Perte des sensibilités primaires de l’hémicorps controlatéral.
    • L’atteinte n’est souvent pas parfaitement séparée à la ligne médiane.
    • Le visage, les mains et les pieds sont souvent plus atteints que les membres proximaux et le tronc.
  • Toutes les modalités sensitives peuvent être impliquées.
  • Si l’atteinte est restreinte au thalamus, on retrouve une atteinte sensitive pure (syndrome lacunaire).
  • Des lésions importantes atteignant la capsule interne, le noyau géniculé latéral du thalamus ou les radiations optiques (trois structures adjacentes au thalamus) peuvent s’accompagner d’une hémiparésie ou d’une hémianopsie homonyme controlatérale.
87
Q

Lésion au niveau des radiations thalamiques sensorielles (3ème neurone des voies sensitives): Signes et symptômes

A
  • Perte des sensibilités primaires de l’hémicorps controlatéral.
  • Entraîne souvent une hémiparésie associée, car les fibres motrices corticobulbaires et corticospinales sont situées à proximité dans la capsule interne.
88
Q

Lésion au niveau du tronc cérébral: Signes et symptômes

A
  • Penser à une atteinte du tronc cérébral particulièrement s’il y a présence de symptômes croisés (tel un syndrome de Wallenberg) ou s’il y a présence de symptômes témoignant d’une lésion de nerfs crâniens (dysphagie, diplopie, aphasie, etc.).
  • Voir signes et symptômes pour la protubérance et le bulbe latéral + bulbe médial
89
Q

Lésion au niveau du tronc cérébral: Signes et symptômes - Protubérance latérale et bulbe latéral

A
  • La lésion implique la voie antérolatérale et le noyau spinal du trijumeau
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température du corps controlatéral à la lésion.
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température du visage ispilatéral à la lésion.
90
Q

Lésion au niveau du tronc cérébral: Signes et symptômes - Bulbe médial

A
  • La lésion implique la voie lemniscale
    • Perte controlatérale de la vibration et de la proprioception (puisque la décussation a lieu au niveau du bulbe inférieur).
  • La voie spinothalamique est épargnée, car elle est située plus en latéral au niveau du bulbe
  • Le visage est épargné, car les noyaux recevant les influx responsables de la sensibilité du visage sont situés plus haut dans la protubérance.
91
Q

Lésion au niveau de la moelle: Signes et symptômes

A
  • Symptômes habituellement bilatéraux.
    • Toutefois, plus rarement, s’il y a atteinte de l’hémi-moelle (Brown-Sequard), les symptômes peuvent être unilatéraux.
  • Présentation :
    • Symptômes sensitifs :
      • Niveau sensitif
      • Lésion des cordons postérieurs (voie lemniscale) :
        • Picotements
        • Sensation d’engourdissement
        • Sensation de serrement (comme un serrement en bandeau autour des membres ou du tronc)
      • Lésion voie antérolatérale (voie spino-thalamique) :
        • Forte douleur sous forme de brûlure
    • Symptômes moteurs
    • Troubles sphinctériens
    • Niveau lésionnel et sous-lésionnel
  • Lésion de la moelle cervicale :
    • Peut être accompagnée du signe de Lhermitte : sensation d’un choc électrique se dirigeant vers le bas du dos et dans les extrémités lors de la flexion du cou
92
Q

Lésion au niveau de la moelle: Signes et symptômes - Présentation

A
  • Présentation :
    • Symptômes sensitifs :
      • Niveau sensitif
      • Lésion des cordons postérieurs (voie lemniscale) :
        • Picotements
        • Sensation d’engourdissement
        • Sensation de serrement (comme un serrement en bandeau autour des membres ou du tronc)
      • Lésion voie antérolatérale (voie spino-thalamique) :
        • Forte douleur sous forme de brûlure
    • Symptômes moteurs
    • Troubles sphinctériens
    • Niveau lésionnel et sous-lésionnel
93
Q

Lésion au niveau de la moelle: Signes et symptômes - Lésion de la moelle cervicale

A
  • Lésion de la moelle cervicale :
    • Peut être accompagnée du signe de Lhermitte : sensation d’un choc électrique se dirigeant vers le bas du dos et dans les extrémités lors de la flexion du cou
94
Q

Lésion au niveau de la racine: Signes et symptômes

A
  • Le patient peut présenter des maux de dos (au niveau cervical, dorsal, lombaire ou sacré) à l’endroit où la racine est comprimée près de la colonne vertébrale.
  • Perte de sensibilité, douleur, engourdissements et picotements possibles dans le dermatome correspondant à la racine atteinte.
    • Les symptômes sont aggravés par les mouvements qui étirent ou compriment les racines nerveuses.
  • Implique souvent des signes d’atteinte du motoneurone inférieur.
95
Q

Lésion au niveau de plexus: Signes et symptômes

A
  • Déficits sensitifs dans les dermatomes correspondant aux racines atteintes.
  • Associé à des symptômes moteurs type motoneurone inférieur dans les myotomes correspondant aux racines atteintes.
96
Q

Lésion au niveau de nerfs: Signes et symptômes

A
  • (mononeuropathie, mononeuropathie multiple, polyneuropathie) :
  • Douleur, engourdissements et picotements dans la distribution sensitive du nerf.
  • Souvent associé à des déficits du motoneurone inférieur (atteinte d’un nerf mixte).
  • Polyneuropathie : atteinte «gants et chaussettes» fréquente
97
Q

Lésion médullaire: Importance clinique

A
  • Une lésion médullaire est une urgence médicale.
  • Il ne faut absolument pas manquer un syndrome de la queue de cheval également (compression des racines lombosacrées dans le canal spinal) (poursuite médicale ++).
98
Q

Lésion médullaire: Causes

A
  • La compression extrinsèque de la moelle est la cause la plus fréquente.
  • Il peut y avoir une compression extrinsèque lors d’une maladie dégénérative de la colonne, lors d’un trauma, lors d’un cancer métastatique, etc.
99
Q

Lésion médullaire: Physiopathologie

A
  • Atteinte potentielle des voies sensitives, des voies motrices et des voies autonomes (selon la lésion) situées dans la moelle épinière.
  • Le visage est donc toujours épargné (les noyaux des différents nerfs crâniens sont situés dans le tronc cérébral).
100
Q

Lésion médullaire: Différenciez les symptômes typiques des ceux atypiques

A
  • Symptômes typiques :
    • Niveau sensitif
    • Atteinte motrice
    • Troubles sphinctériens
    • Syndrome lésionnel et sous-lésionnel
  • Symptômes atypiques :
    • Fièvre :
      • Ex: abcès épidural
    • Pertes sensitives et motrices mineures
    • Douleur au dos ou au cou
101
Q

Différenciez une lésion médullaire d’un polyneuropathie (en lien avec la présentation clinique)

A
  • ATTENTION : Une atteinte sensitive haute (cuisse) suggère une lésion de la moelle et non une polyneuropathie.
  • Les neuropathies périphériques qui donnent des engourdissements en haut des genoux sont rares.
102
Q

Lésion médullaire: Au niveau sensitif - Définir niveau frontière + son implication clinique

A
  • Définition : niveau frontière
    • Sensibilités primaires diminuées en-dessous de ce niveau.
    • Sensibilités primaires redeviennent normales à ce niveau.
  • Le niveau sensitif n’est pas toujours fiable. Effectivement, la lésion peut être plus haute que ce dernier. Il est donc indiqué de demander un IRM des niveaux supérieurs au niveau sensitif. (ex. : niveau D2 cliniquement, imager cervical et dorsal)
103
Q

Symptômes motoneurones supérieurs: Évolution dans le temps

A
  • Atteinte motrice de type motoneurone supérieur sous le niveau de la lésion (par atteinte des voies) :
    • En aigu :
      • Choc spinal : paralysie flasque, Babinski et diminution des réflexes ostéotendineux (ROT).
    • Quelques heures/jours après :
      • Paralysie, spasticité, réflexes ostéo-tendineux vifs et Babinski
104
Q

Syndrome de la queue de cheval: motoneurone supérieur ou inférieur? Expliquez.

A
  • Toutefois, une atteinte de la queue de cheval (compression de racines) occasionne une atteinte motrice de type motoneurone inférieur sous le niveau de la lésion.
    • Cela s’explique par le fait que la moelle épinière se termine au niveau de L1-L2. Endessous de ce niveau, ce ne sont que des racines (motoneurones inférieurs) qui émergent du cône médullaire.
105
Q

Lésion médullaire: Troubles sphinctériens - Signes et symptômes selon l’emplacement de la lésion

A
  • Tonus rectal diminué et incontinence fécale
  • Rétention urinaire ou incontinence urinaire :
    • Selon le niveau de la lésion, différents problèmes urinaires sont possibles.
      • Lésion de la moelle : vessie spastique (incontinence par manque d’inhibition frontale de la miction).
      • Lésion de la queue de cheval : distension et atonie vésicale entrainent une rétention urinaire et possiblement de l’incontinence par regorgement
106
Q

Lésion médullaire: Troubles sphinctériens - Capsule urinaire - Branche du sytème nerveux responsable de la vessie, partie du cerveau responsable de l’inhibition de la miction, conséquences d’une moelle sectionnée

A
  • Capsule urinaire :
    • La vessie est sous le contrôle du SNA.
    • La région frontale du cerveau envoie tout de même des projections descendantes pour inhiber la miction.
    • Lorsque la moelle est sectionnée, on perd cette inhibition de la miction. Les patients deviennent alors incontinents (vessie spastique).
107
Q

Syndrome lésionnel et sous-lésionnel: Pertinence

A
  • Permet de localiser le niveau de la lésion en rostro-caudal.
  • Exemple : Patient présente une faiblesse des deux jambes, des ROT bilatéraux vifs ainsi qu’un Babinski bilatéral ⇢ suggestif de lésion de la moelle épinière, mais à quel niveau est la lésion ?
108
Q

Syndrome lésionnel et sous-lésionnel: Syndrome lésionnel - Description, localisation de la lésion, symptômes

A
  • Correspond au niveau de la moelle le plus rostral auquel on peut relier les symptômes. Permet de localiser le niveau de la lésion.
  • Au niveau de la lésion :
    • Atteinte motrice de type motoneurone inférieur dans le myotome correspondant
    • Lésion de la corne antérieure de la moelle (lieu où est situé le motoneurone inférieur)
      • Atteinte sensitive dans le dermatome correspondant.
109
Q

Syndrome lésionnel et sous-lésionnel: Syndrome sous-lésionnel - Description, localisation de la lésion, symptômes

A
  • Ensemble des symptômes à distance de la lésion (lésion des longs faisceaux de la moelle).
  • Sous la lésion :
    • Atteinte sphinctérienne.
    • Atteinte sensitive dans les dermatomes des niveaux sous la lésion.
    • Atteinte motrice de type motoneurone supérieur dans les myotomes des niveaux sous la lésion.
      • Lésion de la moelle épinière latérale (lieu où sont situés les faisceaux corticospinaux descendants).
110
Q

Syndrome lésionnel et sous-lésionnel: Exemple 1

  • Petite hernie discale latérale comprimant racine de C7 droite.
  • Le patient présente des engourdissements du 3e doigt droit, une faiblesse du triceps droit et un ROT tricipital droit aboli
  • Syndrome lésionnel : ?
  • Syndrome sous-lésionnel: ?
A
  • Syndrome lésionnel : C7
  • Syndrome sous-lésionnel : Aucun (aucune atteinte des longs faisceaux de la moelle ⇢ donc pas de symptômes à distance)
111
Q

Syndrome lésionnel et sous-lésionnel: Exemple 2

  • Volumineuse hernie discale cervicale C7 :
  • Le patient présente des engourdissements du 3e doigt droit, une faiblesse du triceps droit, un ROT tricipital droit aboli, une faiblesse proximale à la jambe droite, des ROT rotulien et achilléen droit plus vifs ainsi qu’un Babinski droit.
  • Syndrome lésionnel : ?
  • Syndrome sous lésionnel : ?
A
  • Syndrome lésionnel : C7
  • Syndrome sous lésionnel : Oui
    • Faiblesse MID et ROT vifs ⇢ atteinte du faisceau pyramidal, signes à distance de la lésion
112
Q

Queue de cheval: Définir

A
  • Lors du développement, après que la moelle épinière ait atteint sa longueur maximale, les os de la colonne vertébrale continuent tout de même à croître.
    • La moelle épinière se termine au niveau du cône médullaire, à la hauteur des vertèbres L1-L2.
    • Sous les vertèbres L1-L2, le canal vertébral contient uniquement des racines nerveuses. Cet ensemble de racines est appelé « queue de cheval ». Il est important de savoir que les fibres motrices appartenant à la queue de cheval sont constituées de motoneurones inférieurs.
113
Q

Syndrome de la queue de cheval: Définir

A

Lors d’un syndrome de la queue de cheval, il y a altération des fonctions des racines nerveuses sous L1 ou L2.

114
Q

Syndrome de la queue de cheval: Présentation clinique

A
  • Lors d’un syndrome de la queue de cheval, il y a altération des fonctions des racines nerveuses sous L1 ou L2.
  • Présentation clinique :
    • Vessie distendue et atonique :
      • Rétention urinaire ⇢ incontinence par regorgement
    • Hypotonie rectale ⇢ incontinence fécale
    • Impuissance : Perte de l’érection
    • Atteinte sensitive :
      • Aux membres inférieurs (L2 – S1)
      • Anesthésie de la selle (S2 - S5)
    • Atteinte motrice de type motoneurone inférieur aux membres inférieurs.
      • À noter que si la lésion est située sous S1, il est possible de ne pas y avoir de faiblesse évidente au niveau des jambes. Il faut donc bien évaluer et questionner le patient pour rechercher les autres symptômes mentionnés cihaut (qui sont plus discrets). Il est important de corriger ce syndrome rapidement pour éviter des déficits irréversibles
115
Q

Syndrome du conus médullaire: Décrire

A
  • Très similaire au syndrome de la queue de cheval décrit plus haut.
  • Certaines différences sont tout de même possibles entre ces 2 syndromes :
116
Q

Syndrome de la queue de cheval vs syndrome du conus médullaire:

  • Douleur
  • Faiblesse
  • Symptômes sensitifs
  • ROT
  • Vessie / sexuel
A
117
Q

Les myélopathies: Lésion transverse - Exemples de causes

A
  • Traumatismes
  • Tumeurs
  • Sclérose en plaques
  • Myélite transverse
118
Q

Les myélopathies: Lésion transverse - Décrire, physiopatho

A
  • Interruption complète des voies ascendantes et descendantes bilatérales.
    • Atteinte du faisceau corticospinal latéral, de la voie spinothalamique, des cordons postérieurs et des voies autonomes sous la lésion.
119
Q

Les myélopathies: Lésion transverse - Signes et symptômes

A
  • Niveau sensitif :
    • Sensibilité amoindrie de toutes les modalités dans tous les dermatomes sous le niveau de la lésion.
  • Syndrome lésionnel et sous-lésionnel :
    • Syndrome lésionnel : signes du motoneurone inférieur dans un myotome pouvant nous aider à déterminer la hauteur de la lésion.
    • Syndrome sous-lésionnel : signes du motoneurone supérieur qui suggèrent une atteinte de la moelle épinière.
      • Attention : En aigu, on retrouve souvent une hypotonie et une abolition des réflexes lors d’une lésion des motoneurones supérieurs
120
Q

Les myélopathies: Brown-Sequard (hémi-moelle) - Exemples de causes

A
  • Exemples de causes :
    • Traumatismes pénétrants
    • Sclérose en plaques
    • Compression latérale par des tumeurs
121
Q

Les myélopathies: Brown-Sequard (hémi-moelle) - Décrire, physiopatho

A
  • Interruption des voies ascendantes et descendantes de l’hémi-moelle.
    • Atteinte du faisceau corticospinal latéral, de la voie spinothalamique, des cordons postérieurs et des voies autonomes sous la lésion.
122
Q

Les myélopathies: Brown-Sequard (hémi-moelle) - Signes et symptômes

A
  • Dommages au niveau du faisceau corticospinal latéral :
    • Symptômes de type motoneurone supérieur au côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages aux cordons postérieurs :
    • Perte de vibration et de proprioception du côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages à la voie spinothalamique :
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté controlatéral à la lésion à partir de 2-3 niveaux sous la lésion :
      • Les fibres spinothalamiques parcourent deux ou trois segments rachidiens vers le haut avant de décusser dans la commissure ventrale.
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté ipsilatéral à la lésion, au niveau de la lésion et 2-3 niveaux en-dessous :
      • Les fibres spinothalamiques originant des racines nerveuses postérieures de ces segments n’ont pas encore décussées.
123
Q

Les myélopathies: Brown-Sequard (hémi-moelle) - Signes et symptômes - Dommages au faisceau corticospinal latéral

A
  • Dommages au niveau du faisceau corticospinal latéral :
    • Symptômes de type motoneurone supérieur au côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages aux cordons postérieurs :
    • Perte de vibration et de proprioception du côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages à la voie spinothalamique :
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté controlatéral à la lésion à partir de 2-3 niveaux sous la lésion :
      • Les fibres spinothalamiques parcourent deux ou trois segments rachidiens vers le haut avant de décusser dans la commissure ventrale.
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté ipsilatéral à la lésion, au niveau de la lésion et 2-3 niveaux en-dessous :
      • Les fibres spinothalamiques originant des racines nerveuses postérieures de ces segments n’ont pas encore décussées.
124
Q

Les myélopathies: Brown-Sequard (hémi-moelle) - Signes et symptômes - Dommages au cordon postérieur

A
  • Dommages au niveau du faisceau corticospinal latéral :
    • Symptômes de type motoneurone supérieur au côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages aux cordons postérieurs :
    • Perte de vibration et de proprioception du côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages à la voie spinothalamique :
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté controlatéral à la lésion à partir de 2-3 niveaux sous la lésion :
      • Les fibres spinothalamiques parcourent deux ou trois segments rachidiens vers le haut avant de décusser dans la commissure ventrale.
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté ipsilatéral à la lésion, au niveau de la lésion et 2-3 niveaux en-dessous :
      • Les fibres spinothalamiques originant des racines nerveuses postérieures de ces segments n’ont pas encore décussées.
125
Q

Les myélopathies: Brown-Sequard (hémi-moelle) - Signes et symptômes - Dommages à la voie spinothalamique

A
  • Dommages au niveau du faisceau corticospinal latéral :
    • Symptômes de type motoneurone supérieur au côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages aux cordons postérieurs :
    • Perte de vibration et de proprioception du côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages à la voie spinothalamique :
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté controlatéral à la lésion à partir de 2-3 niveaux sous la lésion :
      • Les fibres spinothalamiques parcourent deux ou trois segments rachidiens vers le haut avant de décusser dans la commissure ventrale.
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté ipsilatéral à la lésion, au niveau de la lésion et 2-3 niveaux en-dessous :
      • Les fibres spinothalamiques originant des racines nerveuses postérieures de ces segments n’ont pas encore décussées.
126
Q

Les myélopathies: Brown-Sequard (hémi-moelle) - Exemple: Patient poignardé par un couteau à la hauteur de T12. Le couteau traverse l’hémi-moelle gauche

A
  • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté controlatéral, soit du côté droit, à partir de 2-3 niveaux sous la lésion (environ L3)
    • Au niveau de T12 : les fibres sensitives originant des racines postérieures droites de L1 et L2 décussent plus haut, autour de T10 ou T11, donc ne sont pas atteintes.
  • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté ipsilatéral, soit du côté gauche, au niveau de la lésion et 2-3 niveaux en-dessous (donc T12-L1-L2 environ)
  • Perte de la vibration et de la proprioception du côté ipsilatéral à la lésion causées par une atteinte des colonnes postérieures au niveau de T12
  • Atteinte ipsilatérale des motoneurones supérieurs sous le niveau de la lésion par atteinte du faisceau corticospinal ⇢ Syndrome sous-lésionnel
  • Atteinte ipsilatérale du motoneurone inférieur au niveau de la lésion ⇢ Syndrome lésionnel
127
Q

Les myélopathies: Syndrome central (centromédullaire) - Petites lésions centrales - Décrire c’est quoi + les signes et symptômes associées

A
  • Des dommages aux fibres spinothalamiques qui décussent dans la commissure ventrale causent :
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température bilatérale dans le dermatome correspondant au niveau de la lésion
    • Une lésion à la moelle cervicale produit classiquement une distribution en «cape ».
128
Q

Les myélopathies: Syndrome central (centromédullaire) - Grosses lésions centrales - Exemples de causes

A
  • Contusion de la moelle épinière
  • Syringomyélie non-traumatique ou post-traumatique
    • Syringomyélie : Développement d’une cavité au centre de la moelle épinière qui tend à comprimer et à détruire progressivement la substance grise, puis blanche
  • Tumeurs intrinsèques de la moelle
129
Q

Les myélopathies: Syndrome central (centromédullaire) - Grosses lésions centrales - Dire les signes et symptômes dans les situations suivantes:

  • Dommages aux cellules nerveuses situées dans la corne antérieure
  • Dommages au faisceau corticospinal
  • Dommages aux cordons postérieurs (possible)
  • Dommages à la voie spinothalamique (possible)
A
  • Dommages aux cellules nerveuses situées dans la corne antérieure :
    • Syndrome lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone inférieur au niveau de la lésion.
  • Dommages au faisceau corticospinal :
    • Syndrome sous-lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone supérieur sous la lésion.
  • Dommages aux cordons postérieurs possibles :
    • Perte de vibration et de proprioception bilatérale au niveau de la lésion et en-dessous.
  • Dommages à la voie spinothalamique possibles :
    • Perte de la sensibilité à la température et à la douleur sous le niveau de la lésion.
    • La région sacrée est toutefois épargnée lors des grosses lésions centrales, car les fibres spinothalamiques l’innervant sont situées plus latéralement dans la moelle épinière.
130
Q

Les myélopathies: Moelle antérieure - Exemples de causes

A
  • Traumatismes
  • Sclérose en plaques (mais postérieur plus fréquent)
  • Infarctus de l’artère spinale antérieure
131
Q

Les myélopathies: Moelle antérieure - Décrire les signes et symptômes dans les cas suivants:

  • Dommages à la voie spinothalamique
  • Dommages aux cellules nerveuses situées dans la corne antérieure
  • Dommages au faisceau corticospinal latéral (si lésion plus importante)
  • Cordons postérieurs
  • Incontinence urinaire
A
  • Dommages à la voie spinothalamique :
    • Perte de la sensibilité à la douleur et à la température sous le niveau de la lésion
  • Dommages aux cellules nerveuses situées dans la corne antérieure :
    • Syndrome lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone inférieur au niveau de la lésion.
  • Dommages au faisceau corticospinal latéral si la lésion est plus importante :
    • Syndrome sous-lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone supérieur sous la lésion.
  • Cordons postérieurs épargnés
  • Incontinence urinaire : commun
    • Les voies descendantes en provenance du lobe frontal qui inhibent la miction sont localisées en ventral dans la moelle épinière.
132
Q

Les myélopathies: Moelle antérieure - Nommez un symptôme commun + expliquez sa physiopatho

A
  • Incontinence urinaire : commun
    • Les voies descendantes en provenance du lobe frontal qui inhibent la miction sont localisées en ventral dans la moelle épinière.
133
Q

Les myélopathies: Moelle postérieure - Exemples de causes

A
  • Traumatismes
  • Compression extrinsèque de tumeurs localisées en postérieur
  • Sclérose en plaques
  • Déficit en vitamine B12
  • Syphilis tertiaire (tabes dorsalis)
  • *NOTE: le déficit en vitB12 et la syphilis tertiaire (tabes dorsalis) affectent préférentiellement la moelle postérieure
134
Q

Les myélopathies: Moelle postérieure - Décrire les signes et symptômes dans les situations suivantes:

  • Dommages au niveau des cordons postérieurs
  • Dommages aux faisceaux corticospinaux latéraux (si lésion massive)
A
  • Dommages au niveau des cordons postérieurs
    • Perte de la vibration et de la proprioception sous le niveau de la lésion
  • Dommages aux faisceaux corticospinaux latéraux possibles si la lésion est massive :
    • Syndrome sous-lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone supérieur sous le niveau de la lésion.
  • Il n’y a toutefois pas de syndrome lésionnel qui pourrait nous aider à localiser le niveau de la lésion
135
Q

Les myélopathies: Moelle postérieure - De quelle manière localiser le niveau de la lésion?

A

Il n’y a toutefois pas de syndrome lésionnel qui pourrait nous aider à localiser le niveau de la lésion

136
Q

Les myélopathies: Lésions du conus médullaire - Exemples de causes

A
  • Exemples de causes :
    • Hernie discale centrale
    • Métastases épidurales
    • Tumeur intrinsèque de la moelle épinière
137
Q

Les myélopathies: Lésions du conus médullaire - Physiopathologie, signes et symptômes

A
  • Difficile à différentier du syndrome de la queue de cheval.
  • Il s’agit d’une lésion du cône médullaire, soit le segment le plus inférieur de la moelle épinière (juste avant la queue de cheval). Il est situé autour de L1.
    • Cône médullaire : pointe bleue au niveau de L1 (voir schéma)
  • Les déficits ressemblent à ceux d’une atteinte de la queue de cheval. Toutefois, quelques différences importantes permettent de les distinguer
138
Q

Myléopathies dégénératives: Importance clinique, sévérité de la situation

A
  • Une lésion de la moelle épinière est une source d’invalidité, car elle affecte les voies motrices, sensitives et autonomes
  • La dysfonction de la moelle épinière est une URGENCE, puisqu’il faut à tout prix éviter les dommages irréversibles
139
Q

Myléopathies dégénératives: Exemples de causes

A
  • Les principales causes de lésions à la moelle épinière sont :
    • Compression extrinsèque due à une maladie dégénérative de la moelle
    • Traumatismes
    • Cancer métastatique
140
Q

Myléopathies dégénératives: Comment localiser la lésion dans la moelle épinière?

A
  • Pour localiser la lésion dans la moelle épinière :
    • Il est possible de se fier aux signes et symptômes qui accompagnent généralement les lésions de la moelle épinière :
      • Présence d’un niveau sensitif
      • Atteintes motrices correspondant au niveau de la lésion
      • Réflexes anormaux (ex : Babinski)
    • Fonctions sphinctériennes anormales
141
Q

Myléopathies dégénératives: Signes et symptômes

A
  • Pour localiser la lésion dans la moelle épinière :
    • Il est possible de se fier aux signes et symptômes qui accompagnent généralement les lésions de la moelle épinière :
      • Présence d’un niveau sensitif
      • Atteintes motrices correspondant au niveau de la lésion
      • Réflexes anormaux (ex : Babinski)
    • Fonctions sphinctériennes anormales
  • Toutefois, le contexte peut être subtil et les seuls indices peuvent être :
    • Changements moteurs et sensitifs minimes
    • Lombalgie ou cervicalgie
    • Fièvre (abcès épidural)
142
Q

Myléopathies dégénératives: Prise en charge

A
  • En raison des complications irréversibles pouvant survenir avec une lésion de la moelle épinière, il faut demander un IRM rapidement s’il y a suspicion de lésion médullaire
    • ATTENTION : Le niveau sensitif peut suggérer le niveau de la lésion, mais parfois, la lésion peut être plus haute dans la moelle épinière
    • Il est donc important d’imager les niveaux plus haut tels que la moelle thoracique ou la moelle cervicale et ce, même si l’on suspecte une pathologie au niveau lombosacré
143
Q

Myléopathies dégénératives: Exemples de pathologies

A
  • Arthrose
  • Hernie discale
144
Q

Myléopathies dégénératives: Arthrose et hernie discale - Localisations les plus fréquentes, tests diagnostics

A
  • L’arthrose et les hernies discales sont souvent la cause de myélopathies chroniques
    • Souvent dans les régions cervicale et lombaire
    • Le diagnostic repose sur le TDM ou l’IRM
145
Q

Myléopathies dégénératives: Arthrose et hernie discale - Si la moelle ET les racines nerveuses sont comprimées - Symptômes, diagnostic différentiel

A
  • Parfois, la moelle ET les racines nerveuses sont comprimées.
    • Ainsi, il peut avoir une combinaison de symptômes du motoneurone inférieur ET supérieur (syndrome lésionnel et sous-lésionnel)
    • La compression des racines nerveuses provoque souvent une douleur radiculaire (ex : douleur au niveau du cou qui irradie à l’épaule)
    • Le diagnostic différentiel est à faire avec les maladies des neurones moteurs comme la SLA
146
Q

Myléopathies inflammatoires: Exemples de pathos

A
  • Myélite transverse
    • SEP
    • Virale
    • Post-virale
  • *SEP = sclérose en plaque
147
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélite transverse - Définir, physiopatho

A
  • Il s’agit d’une inflammation de la substance blanche et de la substance grise au niveau d’un ou de plusieurs segments médullaires, le plus souvent au niveau thoracique
148
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélite transverse - Pathos en cause

A
  • Sclérose en plaques
  • Infections
  • Inflammations auto-immunes ou post-infectieuses
149
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélite transverse - Manifestations cliniques

A
  • Les patients se présentent souvent avec des dysfonctions de la moelle épinière qui se développent relativement rapidement (quelques heures à quelques jours)
  • Affecte toutes les fonctions médullaires, car l’inflammation touche la moelle entière et ce, sur plusieurs niveaux.
    • Déficits sensitifs et moteurs bilatéraux
    • Troubles génito-sphinctériens (rétention urinaire et incontinence fécale)
150
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélite transverse - Investigation

A
  • IRM : Montre des aires hyperintenses lors de la séquence T2/Flair à l’IRM
  • Autres tests pour déterminer la cause de la myélite transverse
  • VIH, VDRL (syphilis), Lyme, vitamine B12 et folates
  • Ponction lombaire : Une analyse du liquide céphalorachidien peut montrer une élévation du nombre de globules blancs
151
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélopathies tumorales - Types

A
  • Tumeurs intramédullaires :
    • Les plus fréquentes : gliomes
    • Elles infiltrent le parenchyme médullaire et peuvent s’étendre sur de multiples segments, et ainsi entrainer une syringomyélie
  • Tumeurs extramédullaires (intradurales ou extradurales)
    • La majorité des tumeurs intradurales sont bénignes
    • La plupart des tumeurs extradurales sont des métastases et ces tumeurs sont connues pour envahir et détruire l’os avant de comprimer la moelle
      • Les tumeurs extradurales peuvent comprimer ou non la moelle
      • La douleur est souvent le symptôme initial chez les patients avec une tumeur extradurale
152
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélopathies tumorales - Exemples de tumeurs intramédullaires

A
  • Tumeurs intramédullaires :
    • Les plus fréquentes : gliomes
    • Elles infiltrent le parenchyme médullaire et peuvent s’étendre sur de multiples segments, et ainsi entrainer une syringomyélie
  • Tumeurs extramédullaires (intradurales ou extradurales)
    • La majorité des tumeurs intradurales sont bénignes
    • La plupart des tumeurs extradurales sont des métastases et ces tumeurs sont connues pour envahir et détruire l’os avant de comprimer la moelle
      • Les tumeurs extradurales peuvent comprimer ou non la moelle
      • La douleur est souvent le symptôme initial chez les patients avec une tumeur extradurale
153
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélopathies tumorales - Exemples de tumeurs extramédullaires

A
  • Tumeurs intramédullaires :
    • Les plus fréquentes : gliomes
    • Elles infiltrent le parenchyme médullaire et peuvent s’étendre sur de multiples segments, et ainsi entrainer une syringomyélie
  • Tumeurs extramédullaires (intradurales ou extradurales)
    • La majorité des tumeurs intradurales sont bénignes
    • La plupart des tumeurs extradurales sont des métastases et ces tumeurs sont connues pour envahir et détruire l’os avant de comprimer la moelle
      • Les tumeurs extradurales peuvent comprimer ou non la moelle
      • La douleur est souvent le symptôme initial chez les patients avec une tumeur extradurale
154
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélopathies tumorales - Manifestations cliniques

A
  • La douleur est un symptôme précoce (surtout pour les tumeurs extradurales)
    • Il s’agit d’une douleur lombaire progressive qui peut irradier dans le territoire sensitif d’un dermatome particulier
    • La douleur peut être nocturne et est aggravée en décubitus dorsal
  • Des déficits neurologiques, habituellement bilatéraux, commencent à s’installer de façon progressive en raison de l’atteinte de la moelle épinière :
    • Paraparésie spastique
    • Incontinence
    • Diminution des sensibilités de toutes les modalités dans un dermatome précis situés près de la lésion cancéreuse
  • Les symptômes de compression de la moelle épinière peuvent évoluer rapidement et entrainer une paraplégie et une perte de contrôles des sphincters
  • Les racines nerveuses peuvent aussi être comprimées :
    • Paresthésies
    • Faiblesse musculaire
    • Atrophie musculaire
155
Q

Myléopathies inflammatoires: Myélopathies tumorales - Investigation

A
  • IRM
156
Q

Myléopathies inflammatoires: Redflags

A
  • Capsule : Drapeaux rouges
    • Douleur radiculaire évolutive inexpliquée et/ou nocturne
    • Déficits neurologiques segmentaires
    • Symptômes neurologiques suggérant une compression de la moelle ou des racines
    • Douleurs dorsales inexpliquées chez des patients atteints d’un cancer primaire (poumon, sein, prostate, rein, thyroïde, lymphome)
157
Q

Déficit en B12: Cause quoi?

A

Cause rare de myélopathie qui est liée à une carence en vitamine B12 (cobalamine)

158
Q

VitB12: Autre nom

A

cobalamine

159
Q

Déficit en B12: Pathophysiologie

A

Atteinte des cordons postérieurs (voie lemniscale) et des cordons latéraux (voies spinothalamiques et corticospinales)

160
Q

Déficit en B12: Manifestations cliniques

A
  • Atteinte symétrique, bilatérale
  • Touche davantage les membres inférieurs
161
Q

Déficit en B12: Manifestations cliniques

A
  • Phase précoce : atteinte des voies lemniscales
    • Paresthésies
    • Ataxie sensitive
    • Perte de la vibration et de la proprioception
  • Phase tardive : atteinte des voies latérales
    • Signes d’atteinte du motoneurone supérieur :
      • Faiblesse, spasticité, Babinski, clonus
    • Paraplégie (cas sévères)
    • Incontinence fécale et/ou urinaire
162
Q

Déficit en B12: Causes

A
  • Cause de myélopathie liée à une carence en vitamine B12 (cobalamine)
  • Multiples causes peuvent expliquer un déficit en vitamines B12 :
    • Fonction gastrique ou iléale déficiente :
      • Exemple : Anémie pernicieuse, gastrectomie, chirurgie bariatrique, gastrite, syndrome de malabsorption, résection iléale ou bypass, maladie de Crohn, pancréatite, insuffisance pancréatique
    • Ingestion insuffisante :
      • Exemple : Végétarien stricte, végétarisme durant la grossesse, malnutrition
    • Déficience héréditaire dans le métabolisme de la cobalamine
    • Certains médicaments
      • Ex : IPP, metformine, anesthésie à N2O, néomycine
    • Infection au VIH
163
Q

Déficit en B12: Fonctions générales de la VitB12

A
  • Maturation des globules rouges
  • Fonctions neurales
  • Synthèse de l’ADN
  • Synthèse et réparation de la myéline
164
Q

Déficit en B12: Manifestations cliniques (labo, signes et sx)

A
  • Anémie macrocytaire (trouble hématologique)
  • Atteinte de la substance blanche de la moelle épinière (trouble neurologique)
    • Surtout une atteinte des cordons postérieurs
    • Cordons latéraux peuvent aussi être atteints
  • Atteinte de la substance blanche du cerveau (troubles cognitifs)
    • Irritabilité, troubles de l’humeur, dépression
    • Troubles de mémoire
    • Ataxie spastique
    • Confusion, démence
  • Autres symptômes présents de façon inconstante
    • Ataxie cérébelleuse
    • Dégénérescence axonale des nerfs périphériques
      • Les symptômes peuvent avoir une répartition en gants et chaussettes (polyneuropathie périphérique)
        • Crampes
        • Douleurs à la pression des mollets
        • Abolition du réflexe achilléen
        • Paresthésies et engourdissements au niveau des extrémités
        • Signe de Romberg positif
165
Q

Engourdissements: Examens sanguins à faire + leur pertinence

A
  • Formule sanguine complète :
    • Recherche d’une anémie macrocytaire (associée au déficit en vitamines B12)
  • Dosage de la vitamine B12
    • Recherche d’un déficit en vitamine B12
  • Anticorps pour certaines maladies comme le syndrome de Guillain-Barré
  • Urée-créatinine
    • Urémie
  • Vitesse de sédimentation et PCR
  • Vasculites
  • Bilan hépatique
    • Recherche d’une maladie de Wilson
    • Hépatites
  • TSH
  • Hypothyroïdie
  • Glycémie à jeun o Éliminer un diabète pouvant être à l’origine d’une polyneuropathie diabétique
  • VDRL
    • Syphilis
  • Électrophorèse des protéines
    • Néoplasie
  • Métaux lourds
    • Plomb, mercure
166
Q

Engourdissements: Utilité de l’imagerie - RX colonne vertébrale (ddx, utilité clinique)

A
  • Rayons X de la colonne vertébrale (permet seulement de voir l’os)
  • Diagnostic différentiel :
    • Syringomyélie
    • Myélopathie dues à l’arthrose
    • Myélopathie dues à des traumatismes
  • Peuvent démontrer des lésions osseuses :
    • Fractures vertébrales
    • Becs ostéophytiques associés à l’arthrose
    • Malformation du rachis
    • Scoliose
    • Affaissement ou déplacement vertébral
    • État des espaces intervertébraux (pincements, affaissements vertébraux)
    • Compression médullaire
167
Q

Engourdissements: Utilité de l’imagerie - TDM (ddx, utilité clinique)

A
  • Le TDM est moins précis pour évaluer l’intégrité de la colonne cervicale
  • Diagnostic différentiel :
    • Syringomyélie
    • Myélopathie dues à l’arthrose
    • Myélopathie dues à des traumas
  • Permet d’objectiver les mêmes éléments qu’aux rayons X de façon beaucoup plus précise (car il permet d’obtenir des images en trois dimensions)
168
Q

Engourdissements: Utilité de l’imagerie - Meilleur examen

A

IRM

169
Q

Engourdissements: Utilité de l’imagerie - IRM - Ce qu’il permet de visualiser, à quoi faire attention?

A
  • Visualise :
    • Parenchyme médullaire
    • Lésions des tissus mous (abcès, hématomes, tumeurs, lésions discales)
    • Lésions osseuses (érosions, fractures, subluxations, tumeurs)
  • Examen de choix pour les affections de la moelle épinière, mais ATTENTION :
    • Chez un patient qui présente une lombalgie, il est essentiel de corréler sa clinique avec l’IRM, car de nombreux patients ont des hernies discales objectivées à l’IRM qui ne sont pas la cause de leur lombalgie
    • Ainsi, la trouvaille d’une hernie discale à l’IRM peut tout simplement être une découverte fortuite qui n’explique pas les symptômes du patient
170
Q

Engourdissements: Utilité de la ponction lombaire + un exemple

A
  • Permet l’analyse du LCR et la mesure de la pression intra-crânienne
  • L’analyse du LCR permet de faire le diagnostic de certaines maladies
    • Exemple : Sclérose en plaques où l’on retrouve des bandes oligoclonales dans le LCR