Chapitre 16 : Tx rachis cervical et dorsal Flashcards

1
Q

Vrai ou faux

Les évidences tendent à montrer que la cervicalgie et dorsalgie est une condition chronique/récurrente.

A

Vrai, donc importance de bien prendre en charge le problème, et ce le plus rapidement possible = prise en charge globale du patient (pas juste traiter les causes et conséquences directes de la pathologie, mais aussi les facteurs de risque, etc).

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2
Q

Vrai ou faux

On vise une approche biopsychosociale pour les cervicalgies et dorsalgies.

A

Vrai, et vive la promotion de la santé et la prévention !

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3
Q

Quels sont les 4 éléments de l’approche globale du patient ?

A
  1. Promotion et prévention
  2. Approche biopsychosociale
  3. Responsabilisation du patient
  4. Approche partenaire.
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4
Q

Quels sont les 2 principaux éléments de la promotion de la santé du cou et du dos ?

A
  1. Limiter l’exposition aux facteurs de risque de blessure : sensibiliser sur les mauvaises habitudes posturales
  2. Favoriser l’exposition aux facteurs protecteurs : maintenir une musculature souple.
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5
Q

Nommez un conseil que l’on pourrait donner à un patient qui ne peut pas vraiment modifier son ergonomie de travail au bureau.

A

Faire de l’extension cervicale et dorsale active quelque fois par jour au travail (prévention primaire).

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6
Q

Qu’Est-ce que la prévention secondaire ?

A

C’est de dépister les problèmes avant qu’ils ne surviennent. (ex. examiner aussi la colonne vertébrale d’un patient qui consulte pour une douleur au genou… surtout si n’a pas de médecin de famille).

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7
Q

Qu’Est-ce que la prévention terciaire ?

A

Limiter au minimum les séquelles des problèmes cervicaux et dorsaux lorsqu’ils sont déjà présents. (ex. prévenir le déconditionnement d’un patient avec cervicalgie chronique).

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8
Q

Nommez 3 facteurs psychologiques qui peuvent être présents chez les patients avec cervicalgie/dorsalgie et qu’il ne faut pas négliger.

A
  1. Stress
  2. Anxiété
  3. Dépression
    * Importants à considérer pour maximiser l’effet de nos interventions. Il faut aussi considérer tout le contexte social de notre patient.*
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9
Q

Vrai ou faux

En cervical et dorsal, c’est pas vraiment grave si le patient n’est pas tant responsabilisé par rapport à ses soins.

A

Faux, c’est toujoursssss important. Cela optimise la réadaptation.

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10
Q

Pourquoi Est-ce que la responsabilisation du patient est très importante ?

A

Parce que le corps a la capacité de se guérir par lui-même (en partie) et certaines conditions ne nécessitent pas obligatoirement de soins directs. Donc le physio est parfois plus un ‘‘coach’’ qui intervient manuellement en complément et non en substitution d’un traitement à domicile. Donc tout ce qui peut être fait par le patient lui-même devrait être fait par le patient, sauf si supervision nécessaire.

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11
Q

Vrai ou faux

En cervical et dorsal, les évidences s’accordent pour dire qu’un traitement passif est souhaitable.

A

Faux, il faut miser sur un traitement le plus actif possible, avec auto-soins ++. Un patient qu’on active, éduque et chez lequel on développe des qualités d’auto-soin aura une meilleure autonomie, emprise et confiance pour gérer sa douleur (empowement, auto-efficacité).

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12
Q

Quel est le principal obstacle à la responsabilisation du patient en physiothérapie ?

A

Souvent, le patient a des attentes très précises envers le tx qu’il s’apprête à recevoir = il pense qu’il se fera soigner (approche passive) et que la douleur disparaitra rapidement ++. Donc importance de considérer les objectifs du patient.

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13
Q

Quels sont les points importants de l’approche partenaire ?

A

Considérer les objectifs et attentes du patient pour élaborer notre plan de traitement, et s’assurer que le tout soit réaliste (désillusionner le patient au besoin). Cela permet d’assurer le succès de la prise en charge globale de notre patient.

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14
Q

Vrai ou faux

L’équilibre entre les interventions passives (hands-on) et actives (auto-soin) est très important en physio pour répondre aux besoins du patient et optimiser la réadaptation.

A

Vrai, c’est aussi important de doser le nombre de traitements en général aussi (si trop peu fréquents = peu d’effets, mais si trop intense (approche très agressive) = irrite le patient et nuit à sa réadaptation)

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15
Q

Quels aspects autre que les déficiences faut-il traiter en physio ?

A

Les incapacités et limitations de participation

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16
Q

Quelle est la priorité #1 de tx en stade aigu ?

A

La fonctionnnnn parce que plus vite on traite cela, plus vite on s’enfui du cercle vicieux du déconditionnement et de la chronicité.

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17
Q

Vrai ou faux

La phase aigue est la phase inflammatoire.

A

Vrai = 1-14 jours

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18
Q

Qu’Est-ce qui caractérise la phase aigue ? (3)

A
  1. Douleur
  2. Incapacité
  3. Irritabilité du patient.
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19
Q

Comment pourrait-on limiter l’impact de l’irritabilité du patient lors d’un tx en aigu ?

A

Commencer les tx en périphérie pour revenir progressivement vers la zone lésée (pendant la même séance ou même au travers de plusieurs séances subséquentes). De plus, le soulagement des zones d’hyperalgésie secondaire au problème peuvent contribuer au soulagement global du patient. On pourra attaquer la source véritable de la douleur dans les tx subséquents (pas le premier).

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20
Q

Vrai ou faux

C’est exclusivement la douleur et les déficiences physiques qui limitent les capacités fonctionnelles et la participation.

A

Faux, il est aussi important d’agir sur les facteurs externes (environnement) et personnels, qui eux sont généralement modifiables. Cela permettra de maximiser la fonction ! (ex. modification des tâches au travail).

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21
Q

Vrai ou faux

En aigu, il est normal d’avoir une approche plus passive avec le patient afin de diminuer la douleur pour maximiser la fonction du patient.

A

Vrai, mais il faudra rapidement tomber dans les modalités actives. En plus, si on y va en douceur au début, cela risque de rassurer le patient et de favoriser une meilleure adhésion au tx de sa part. Le soulagement de la douleur est important pour augmenter la fonction.

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22
Q

Quels sont les 3 éléments du cercle vicieux du déconditionnement ?

A
  1. Limitation dans les activités
  2. Affaiblissement / diminution du seuil de la douleur
  3. Augmentation des Sy lors de l’activation.
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23
Q

Vrai ou faux

En aigu, la condition du patient est souvent très irritable à cause de la douleur qui est présente même au repos, et souvent d’intensité élevée.

A

Vrai

24
Q

Vrai ou faux

En aigu, la douleur est utile pour doser le stress sur les tissus et l’intensité des activités.

A

Vrai

25
Q

Quel type de modalité antalgique voudrait-on utiliser en aigu, lors du premier tx ?

A

Des modalités rapides et efficaces: ex. direction préférentielle de mouvement, électrothérapie, traction, techniques myofasciales, relaxation/respiration, mobilisations neurophysiologiques.

26
Q

Vrai ou faux

En aigu, il est rarement une bonne idée de conseiller la prise d’AINS.

A

FAUX ! C’est au contraire une bonne idée de les conseiller au patient (en collaboration avec le pharmacien), surtout si les douleurs sont élevées au repos ou nuisent au sommeil. On pourra alors conseiller des AINS, autres analgésiques (acétaminophène), ou des relaxants musculaires.

27
Q

Quels sont les 4 éléments de base du tx en aigu d’une cervicalgie/dorsalgie ?

A
  1. Fonction +++
  2. Douleur +++
  3. Enseignement
  4. Mobilité.
28
Q

Vrai ou faux

Le meilleur moment pour faire l’éducation au patient est la phase aigue de tx.

A

Faux, l’éducation est essentielle à toutes les phases de la réadaptation, afin de responsabiliser, rassurer et prévenir les pensées catastrophiques, etc.

29
Q

Quels sont les 4 éléments à ne pas négliger dans l’éducation du patient ?

A
  1. Expliquer la problématique, sans dramatiser et en vulgarisant
  2. Expliquer le pronostic
  3. Expliquer les précautions/contre-indications, ET les choses permises
  4. Important ++ de demeurer actif malgré la douleur (dès la phase aigue!).
30
Q

Quels sont les 6 éléments que nous devrions mentionner au patient concernant les trucs permis ou non dans une cervicalgie/dorsalgie ?

A
  1. Éviter la position ventrale pour dormir
  2. Éviter postures prolongées en flx ou hyperextension
  3. Détente musculaire et respiration importants ++
  4. Exs de mobilité et de souplesse importants ++
  5. Enseigner/rééduquer la bonne posture assise et debout
  6. Idem pour posture de travail et loisirs.
31
Q

Nommez 3 publications/matériel éducatif que nous pouvons conseiller au patient lors d’une cervicalgie/dorsalgie.

A
  1. Dépliant ‘‘êtes vous dé-cou-ragé’’ de l’OPPQ : prévention et gestion de la cervicalgie
  2. Dépliant ‘‘bon sac à dos bon dos’’ de l’OPPQ : prévention des dorsalgies et cervicalgies chez les parents et élèves
  3. le livre ‘‘treat your own neck’’ pour gestion autonome des cervicalgies causées par un syndrome postural ou dérangement.
32
Q

Vrai ou faux

Il est rare qu’une pathologie cx ou dx entraine une diminution de mobilité.

A

Faux, la majorité des pathologies cx et dorsales découlent ou entrainent des problèmes de mobilité segmentaire ou globale. Et il faut faire attention à ça parce que lorsqu’une articulation n’est pas assez mobilisée = se détériore progressivement = important de prévenir ces troubles et de restaurer la mobilité le plus rapidement possible.

33
Q

Quelle modalité choisira-t-on si la diminution de mobilité provient de…

a) raideur musculaire ?
b) raideur articulaire ?

A
musculaire = étirements, diminution tensions musculaires
articulaire = grades de TMO
34
Q

Quel est l’objectif des orthèses ou supports en cx et dx ?

A

Supporter le cou et/ou en restreindre les mvts. Particulièrement utiles en phase aigue mais attention, le cou se déconditionne rapidos ++ (donc sevrage dès le 2e jour et port de manière intermittente)

35
Q

Combien de temps dure la phase aigue ?

A

Jour 1-14

36
Q

Combien de temps dure la phase subaigue ?

A

jusqu’à 12 semaines

37
Q

Vrai ou faux

La phase subaigue est, physiologiquement, la phase de cicatrisation et remodelage.

A

Vrai, il s’agit aussi de la phase de rééducation thérapeutique.

38
Q

Vrai ou faux

En phase subaigue, il faut encore limiter le mouvement pour mieux que la région lésée cicatrise.

A

Faux, ici les exs sont obligatoires et essentiels pour activer la région lésée. Le stress mécanique léger à modéré est bénéfique pour stimuler la cicatrisation optimale.

39
Q

Quels sont les 7 objectifs généraux de tx de la phase subaigue ?

A

Regagner…

  1. mobilité articulaire générale et spécifique
  2. souplesse musculaire : détente, étirements
  3. mobilité de tous les autres tissus : neural, peau, fascias…
  4. force musculaire
  5. stabilité articulaire
  6. proprioception
  7. fonction : postures, activités de travail…
40
Q

Quels sont les 4 principes principaux du tx en subaigu ?

A
  1. Douleur
  2. Mobilité
  3. Musculature
  4. Autosoin
41
Q

Vrai ou faux

C’est en subaigu qu’il faut être le plus attentif à un possible problème d’attitude/croyance envers la douleur.

A

Vrai, parce que c’est ici que ça risque de prendre la tournure du chronique.

42
Q

Vrai ou faux

En subaigu, il est normal de travailler dans des AA légèrement douloureuses.

A

Vrai, parce qu’il faut se trouver dans une zone d’entrainement et de stimulation optimale… bien que la douleur nous permette de doser les activités et le stress.

43
Q

À quel type de douleur faut-il également être attentif, surtout en subaigu ?

A

La douleur neuropathique (dysesthésies, etc sur le trajet d’un nerf).

44
Q

Nommez deux exemples de modalités antalgiques plus actives qui devraient commencer à être introduites en subaigu.

A
  1. Exs de renforcement/assouplissement

2. Massage avec balle

45
Q

Qu’est-ce qui est important en subaigu concernant la mobilité ?

A

Donner des exs à la maison pour maintenir les acquis entre les séances. Pour maintenir ou gagner de la mobilité = ça prend un travail quotidien !

46
Q

Quelles sont les 5 qualités de base d’un muscle qui lui permettent d’être efficace ?

A
  1. Fort
  2. Souple
  3. Endurant
  4. Non-hypertonique
  5. Utilisé correctement (contrôle moteur).
    * Un de ces Sy est souvent en cause après un microtrauma… important à traiter pour prévenir la rechute
47
Q

Vrai ou faux

Si le patient abuse d’avoir des tensions musculaires, on peut référer en massothérapie.

A

Vrai

48
Q

Quels sont les éléments du ‘‘petit kit du parfait cervicalgique responsable’’ ? (7)

A
  1. Exs à domicile
  2. Matériel éducatif
  3. Rouleaux
  4. Sac de gel chaud/froid dans serviette humide
  5. Balle de tennis
  6. Autotraction
  7. Ventouses
49
Q

Après combien de temps dit-on d’une douleur qu’elle est chronique ?

A

3 mois

50
Q

Vrai ou faux

En chronique, il n’est plus important d’appliquer un stress aux structures pour favoriser leur remodelage.

A

Faux, c’est encore important (stress modéré à élevé).

51
Q

Comment nomme-t-on la phase chronique sur le plan thérapeutique ?

A

La phase de reconditionnement.

52
Q

Vrai ou faux

En chronique, il n’y a généralement plus de lésion significative.

A

Vrai, si la douleur persiste au repos ou demeure très élevée ou incapacitante = elle est devenue pathologique (remodelage du SN nociceptif inapproprié).

53
Q

Quels sont les 9 objectifs généraux d’un tx en chronique ?

A
  1. Promouvoir l’autonomie et l’autosoin
  2. Assurer la continuité/coordination des soins
  3. Éducation +++
  4. Éviter approche seulement passive
  5. On vise le fonctionnel plutôt que le symptomatique
  6. Garder les interventions discrétionnaires (?) seulement si y’a des gains significatifs
  7. Reconditionnement avec ou sans supervision (gym)
  8. Travailler la musculature, surtout en force (et endurance)
  9. Approche cognitivo-comportementale : adresser les problèmes psychosociaux et référer à un ergo ou psychologue au besoin.
54
Q

Vrai ou faux

En chronique, la douleur sert encore à protéger des blessures donc il faut quand même s’y fier.

A

Faux, elle ne sert plus à protéger en chronique.

55
Q

Combien de % de douleur devrait-on perdre pour avoir une diminution significative ?

A

30%

56
Q

Vrai ou faux

En chronique, il faut enseigner au patient qu’il faut augmenter progressivement l’activation des muscles selon tolérance pour reconditionner le corps et désensibiliser les mécanismes de transmission et perception de la douleur.

A

Vrai, et la douleur pendant le tx est normale, tant qu’elle n’est pas augmentée au repos après le tx.