C- Troubles Névrotiques Flashcards
Sujet névrosé
- Adaptation à la réalité relativement conservée, de même que le sentiment d’identité. (Sujet ne présente pas d’idées délirantes)
- il a une conscience critique de ses symptômes: il reconnaît ce qui est pathologiques chez lui et s’en plaint.
Nosognosie
Reconnaître ce qui y a de pathologique en soi.
Que représentent les symptômes d’un névrosé?
Un compromis inconscient entre l’angoisse et les processus de défense.
Critères psychopathologiques pour préciser la définition des symptômes névrotiques:
Le plus souvent les symptômes névrotiques sont leur produit d’une angoisse de castration liée à des conflits entre désirs et interdits: un désir érotique ou un fantasme agressif est écarté du psychisme conscient et revient de façon détournée sous la forme de symptômes.
Pourquoi est il important d’étudier l’organisation psychique sous-jacente au delà des symptômes?
Car les symptômes névrotiques ne surviennent pas nécessairement sur un terrain de structure névrotique caractérisée par l’angoisse de castration:
- il peut s’agir de défenses contre une angoisse de morcellement préservant d’un effondrement psychotique,
- Ou bien ils peuvent refléter un mode d’organisation limite.
Concernant la névrose, dans la nosographie classique, de quoi parler on surtout?
On parle surtout de “névrose” lorsque les symptomes névrotiques sont associés à une personnalité pathologique.
Angoisse (ou anxiété)
Sentiment de menace non fondé objectivement (pair opposition à la peur*).
Peut sans objet, subjective qui induit un état d’hypervigilance douloureuse concomitant de manifestations somatiques (sensation d’étau, crampes d’estomac, boule dans la gorge…) (Lévy-Soussan, 1994)
Peur
Réaction émotionnelle, induite par un danger réel et objectif qui permet la fuite du danger ou son affrontement.
Anxiété
Désigne une vigilance douloureuse concernant une crainte plus ou moins nette: sentiment d’alarme, d’attente, d’appréhension d’un danger plus ou moins vague.
Névroses d’angoisse
Il y a absence de fixation de l’angoisse et un fond anxieux permanent.
Névroses phobiques
L’angoisse est fixée sur des objets ou des situations précis.
Névroses obsessionnelles
L’angoisse est fixée sur des idées absurdes (Lévy-Soussan, 1994)
Que veut dire l’idée que l’angoisse est elle l’émotion psychique par excellence?
i.e ce qui met en mouvement la psyché, reflet de son ambiguïté constitutive liée à la complexité de la mémoire subjective.
L’angoisse a donc une valeur de mobilisation souvent créatrice et ne devient pathologique que si les défenses qu’elle suscite enferment le sujet dans la répétition.
Comment l’angoisse est elle présente dans les troubles psychiques?
Elle est toujours présente.
- soit directement exprimées dans les symptômes,
- soit à l’arrière-plan lorsqu’elle est masquée par les défenses.
- il
arrive qu’elle domine l’ensemble du tableau clinique, par exemple dans les syndromes anxio-phobiques.
Survenue d’une crise d’angoisse (ou attaque de panique)
Brutalement, avec le développement en quelques minutes d’un sentiment de malaise ou de menace intense échappant à la réassurance:
- crainte d’une catastrophe
- de devenir fou
- de mourir
- de perdre le contrôle de soi…
Signes somatiques présent lors d’une crise d’angoisse
- Pâleur
- dyspnée*
- palpitations
- vertiges
- céphalées
- sueurs
- tremblements
- sécheresse de la bouche
- nausées
- vomissements…
Dyspnée
Difficulté de respiration
Rapport du sujet au caractère non fondé de sa crainte (crise d’angoisse)
Il garde une conscience critique du caractère non fondé de celle ci, mais ceci ne le rassure pas, au contraire: l s’angoisse d’être angoissé ==> cercle vicieux qui peut induire un sentiment de dépersonnalisation, voire des troubles du comportement ou des accidents organiques.
Crise d’angoisse
- Survenue brutale
- paroxysme atteint rapidement
- ne dure pas plus de quelques heures
- laisse un souvenir pénible et une appréhension d’un nouvel épisode
- parfois développement d’une agoraphobie secondaire.
Trouble panique
Crises d’angoisse à répétition, de façon imprévisible, sans facteur déclenchant net.
Anxiété généralisée
- Les sujets gardent un fond d’anxiété permanent pendant plusieurs mois, années ou toute leur vie.
- Angoisse «flottante» ou «libre», pas liée à un souci précis, mais pouvant se polariser transitoirement sur une situation plus déterminée (ex: crainte d’un malheur pour un proche).
Rapport du sujet à l’absence de danger objectif qui pourrait justifier son ressenti d’un sentiment s’insécurité chronique (anxiété généralisée*):
Il a conscience de l’absence de danger objectif.
De quelles autres difficultés l’anxiété généralisée s’accompagne t elle souvent?
- Difficultés de concentration
- irritabilité
- hypervigilance
- insomnie
- tension musculaire constante et somatisations variées.
- décompensations dépressives et conduites addictives fréquentes.
La névrose d’angoisse
Elle associe crises d’angoisse et anxiété généralisée (dite intercritique*).
Intercritique
Entre les 2 crises.
Phobie
Crainte d’être en présence d’un objet ou d’une situation extérieure déterminés, dénués de dangerosité objective.
Angoisse «liée à un stimulus extérieur précis.
Rapport du sujet phobique au caractère excessif de son appréhension:
Il en a une conscience critique mais ne peut la surmonter.
Pour un sujet phobique que se passe t il en cas de confrontation à la situation redoutée?
Crise d’angoisse, ce que le sujet anticipe, d’où l’adoption de conduites d’évitement, s’étendant progressivement et pouvant devenir invalidantes.
Dans le cas de sujets phobiques, qu’est ce qui lui permet souvent d’affronter la situation?
Le recours à des conduites* ou objets contraphobiques*
Conduites
Attitudes de fuite en avant