APP 2 - VIH | Objectifs 10-17 Flashcards
Rédigé par : Valérie Lemieux Révisé par : Justin Gagné St-Georges
Quels sont les deux marqueurs diagnostiques du VIH
Présence d’antigène p24
Présence d’anticorps contre le VIH-1/VIH-2
Nommez:
- Le test/méthode généralement utilisé pour le dépistage du VIH
- Ce qu’il mesure
- Les résultats possibles au test
- Analyse immuno-enzymatique (EIA ou ELISA) de 4e génération
- Mesure à la fois la présence de l’antigène viral p24 et la présence d’anticorps anti VIH-1/VIH-2
- Le résultat peut être soit réactif (positif), non réactif (négatif) ou indéterminé (partiellement réactif)
Lorsqu’un test de dépistage du VIH revient réactif (positif), comment confirme-t-on le diagnostique?
Par l’envoi d’un chantilloin opour analyse au laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) pour:
- Confirmation des anticorps VIH-1 et/ou VIH-2 avec la trousse Geenius HIV-1/HIV-2 (qui a remplacé le Western-blot).
- Si anticorps négatif ou indéterminé, détection de l’antigène p24 du VIH-1 par EIA et neutralisation de l’antigène p24 du VIH-1 (avec les trousses Vidas).
Combien de temps après l’exposition au VIH les antigènes p24 deviennent-ils détectables dans la circulation sanguine?
Habituellement 3 à 12 semaines post-exposition au virus, ce qui correspond à la période fenêtre de 3 mois au Québec
(Cependant, la détection de l’Ag p24 peut être aussi rapide que 12-18 jours)
Vrai ou faux.
Si un test de dépistage du VIH est non réactif à 8 semaines post-exposition/comportement à risque, cela signifie que cette personne ne développera pas la maladie.
Faux.
Il faut attendre 12 semaines (3 mois) au Québec avant qu’un test de dépistage négatif (non-réactif) assure que cette personne n’a effectivement pas attrapé le VIH.
Une fois la présence du VIH confirmée, quelles autres analyses/tests doivent être effecutées pour caractériser l’infection? (5)
- Analyse des population de lymphocytes T CD4+ en qté de cellules/µL de sang (ou des fois par mm3)
- Analyse de la charge virale (ARN virale plasmatique) en qté de copies/mL de sang
- Un génotypage (ou parfois phénotypage) du virus afin de vérifier résistances possibles à des antirétroviraux
- Un dépistage de HLA-B*5701 (restreint l’usage de certains antirétroviraux contenant de l’Abacavir)
- Une recherche de la présence d’agents infectieux tel que CMV/EBV/VZV/VHS/TB (aide à voir venir les possibles complications / infections opportunistes)
Hormis pour l’évaluation initiale complète d’une personne atteinte du VIH, à quoi servent la surveillance du décompte des T CD4 et la mesure de l’ARN viral (charge virale)?
Mesurer la réponse au traitement
Déterminer le pronostique (après 1 an d’infection non-traitée)
Vrai ou faux.
Le décompte des T CD4+ est corrélé avec les manifestations cliniques d’une infection au VIH symptomatique.
Vrai.
Le décompte des T CD4+ n’est pas seulement corrélé au degré de compétence immunologique d’une personne, mais permet aussi d’anticiper certaines manifestations et administrer une prophylaxie en conséquence.
Donnez deux exemples de seuils de dosage T CD4+ (en nbre de cellules/ µL) et les infections opportunistes correspondantes pour lesquelles une prophylaxie primaire est indiquée.
200 cellules /µL = risque ++ de développer pneumonie à J. jirovecii
50 cellules /µL = risque ++ de développer une infection à mycobacteria avium complex (MAC)
Une fois l’évaluation initiale complétée, à quelle fréquence doit-on assurer un suivi du décompte des T CD4+ et de la charge virale d’un.e patient.e vivant avec le VIH?
Chaque 3 à 6 mois
(pourrait être + rapproché si le patient se détériore ou change de régime thérapeutique, ou au contraire pourrait être + espacé si VIH contrôlé depuis plus de 2 ans avec charge virale < 50 copies/µL )
Vrai ou faux.
Le suivi d’un.e patient.e vivant avec le VIH uniquement basé sur un décompte CD4+ n’est pas optimal puisqu’il existe des situations dans lesquelles le dosage de T CD4+ en nombre absolu (qté/µL ou mm3) pourrait mal refléter le degré d’immunocompétence réelle de cette personne.
Vrai!
Certaines personnes présentant des conditions particulières où leur dosage de CD4+ ne réflete pas leur compétence immunologique. Il faut obtenir au moins 2 dosages de CD4 + à des moments différents avant d’orienter des choix cliniques.
Aussi, il vaut mieux coupler le dosage T CD4+ à la charge virale et au suivi des manifestations cliniques pour un portrait plus fiable de la situation (certaines personnes à 30 CD4/µL n’ont pas de manifestations VS quelqu’un d’autre à 300 CD4/µL développe une pneumonie à P. jirovecii).
Nommez deux situations où la mesure de la charge virale VIH d’un.e patient.e pourrait être altérée et ne pas représenter la réalité?
- En cas d’infection secondaire (ex. un rhume)
- En cas d’infection à HTLV-1
- En cas de splénomégalie ou de splénectomie
- Après immunisation
bonus: le plus souvent, la charge revient au taux habituel à la mesure suivante. Dans ce cas, les cliniciens appellent ça un blip
À quel moment est-il indiqué d’effectuer un génotypage ou phénotypage du VIH (analyse de la résistance)?
Au moment du diagnostic
Au moment d’initier la thérapie antirétrovirale (si pas en même temps que le diagnostic)
En cas d’échec de traitement (ex. si CD4 redescendent ou ARN viral augmente de manière soutenue)
À partir de quelle charge virale du VIH parle-t-on généralement de “charge indétectable”?
En dessous de 40-50 copies/mL de sang.
Quelle est la méthode utilisé pour mesure la charge virale du VIH (ARN viral dans le sang?)
Par test RT-PCR