alcoolisme Flashcards
reconnaissance d’un alcoolisme chronique ?
interrogatoire : conso excessive reconnue signes cliniques (couperose, rhinophyma) signes bio (macrocytose, augmentation GGT)
ex de toxicité de l’alcool ?
x carences vitaminiques (gastrite chronique, malnutrition)
x insuffisance hépatique,
x cardiomyopathie alcoolique
x dépression immunitaire
à quoi est souvent associé l’OH chronique ?
au tabac chronique !
donc compli : méta cérébrale d’un cancer bronchique, encéphalopathie respiratoire due à une BPCO etc
bcp de complications de l’OH peuvent être prévenues. Comment ?
supplément vitaminique B1 B6 B12 folates PP
chez tout patient alcoolique hospitalisé
complications neurologiques de l’intoxication alcoolique aigue ?
1° ivresse simple : jovialité, propos incohérents, dysarthrie, troubles cérébelleux et vertiges. diag sur mesure alcoolémie
2° ivresse pathologique : trouble du comportement (agressivité), voire hallucinations et délire. Suivi d’un sommeil profond et amnésie lacunaire.
3° ivresse convulsivante : car OH abaisse le seuil épileptogène
4° coma éthylique : absorption massive d’alcool entrainant une encéphalopathie
la crise généralisée épileptique survenant après une ivresse convulsivante nécessite un tt anti épileptique ?
survient sur intox aigue chez un buveur occasionnel,
ne nécessite pas de tt antiépileptique
comment se présente l’encéphalopathie lors d’une absorption massive d’alcool ?
début : obnubilation, puis stupeur, puis coma éthylique
signes de gravité du coma éthylique ?
aréactivité mydriase hypotonie dépression respiratoire hypothermie hypotension => engageant le PV ! transfert en réa indiqué ++
dans un contexte de coma éthylique, les 3 troubles métaboliques à toujours rechercher ? (risque d’engager le PV)
x hypoglycémie
x acidocétose
x hyponatrémie (surtout si gros buveur de bière!) attention à ne pas corriger trop rapide car risque de myélinolyse centropontine
comment agit l’OH sur le cerveau ?
comme un agoniste des récepteur GABA (fonction inhibitrice)
sevrage entraine donc une hyperexcitabilité
compli neuro aigue du sevrage alcoolique ?
1° crise d’épilepsie : crise généralisée tonicoclonique unique ou état de mal
2° délirium tremens
état de mal dans le sevrage alcoolique : quand survient il ?
dans les 12-24H après le sevrage
EEG normal, anomalies paroxystiques à la stimulation lumineuse intermittente possible
que faire devant une première crise d’épilepsie survenant dans un contexte de sevrage alcoolique ?
un scanner cérébral (peut révéler pathologie associée)
pas d’indication à un tt antiépileptique
benzodiazépine ponctuellement pour diminuer les autres symptômes de sevrage
signes de «pré DT» à dépister chez l’OH réalisant un sevrage ?
inversion du rythme nycthéméral cauchemars irritabilité anxiété sueurs tremblement postural des mains
que faire si on trouve des signes de «pré DT» chez qqun qui fait un sevrage d’OH ?
ce sont des signes montrant le début du DT !
donc il faut faire en URGENCE :
hydratation po avec vitaminothérapie B1 B6 PP
benzodiazépines po (diazépam, clorazépam) ou iv (diazépam) (surveillance Cardio respi) : permet de pec l’agitation et éviter l’évolution vers le DT avéré
les benzodiazépines utilisées dans le DT ?
diazépam et clorazépam
clinique du DT avéré ?
syndrome confuso onirique :
x propos incohérents
x agitation
x hallucinations (scènes d’agression… entrainant des réactions de frayeur)
x physique : fièvre, sueurs, trémulations, signes de déshydratation, tachycardie, trouble du rythme,
parfois crise d’épilepsie ou état de mal
tt du DT ? (urgence médicale !!!)
- hydratation adaptée au bilan électrolytique qui doit être répété, avec surveillance de la diurèse, apport vitaminique (B1, B6, PP), correction de l’hypokaliémie ;
- benzodiazépines IV (dose de charge par diazépam 10 mg par heure). Il est souhaitable de disposer de moyens de réanimation et d’un antidote des benzodiazépines (flumazénil) ; en cas d’insuffisance hépatocellulaire, on privilégiera des benzodiazépines métabolisées par conjugaison (plutôt que par oxydation), telles que le lorazépam ;
- correction de l’hyperthermie (antipyrétiques) ;
- recours prudent aux neuroleptiques (surveillance, diminution rapide de la posologie, uniquement si les hallucinations persistent malgré les benzodiazépines) ;
- sans oublier le traitement des facteurs favorisants ou aggravants (infection pulmonaire, traumatisme, par exemple).
antidote des benzodiazépines ?
flumazénil
quel benzodiazépine préféré en cas d’insuffisance hépato cellulaire ?
lorazépam
prise en charge du DT : quand donner les antipsychotiques (neuroleptique) ?
seulement si hallucinations persistent malgré les benzodiazépines
recours prudent ++