4. ménopause, aménorrhée, galactorrhée Flashcards
GYN 1.6.1 La galactorrhée
GYN-051 Énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales,
notamment : les caractéristiques de l’écoulement mammaire et la présence de
masse aux seins.
GYN-052 Énumérer et interpréter les examens essentiels, notamment :
l’imagerie diagnostique et les examens de laboratoire (prolactine).
GYN-053 Élaborer un plan efficace de prise en charge initiale et déterminer
le suivi approprié.
GYN-054 Être en mesure de conseiller et renseigner la patiente et de déterminer
si elle a besoin d’être orientée vers des soins spécialisés.
d
critères investigation aménorrhée secondaire
- aménorrhée pendants 3 cycles consécutifs (si cycles réguliers)
- 6 mois si cycles irréguliers oligoménorrhéique (> 35 jours)
principale cause aménorrhée primaire
50% dysgénésie gonadique
caryotypes 46XY mais OGE/OGI féminins
2 principales causes aménorrhée secondaire
40% anomalie ovarienne
35% dysfonction hypothalamique
cause périphérique d’aménorrhée : hyperplasie congénitale surrénales
déficit enzyme requise pour la synthèse surrénalienne du cortisol
- forme classique (déficit complet) = ambiguïté sexuelle
- forme non classique (incomplet) = pubarche précoce ou aménorrhée primaire ou secondaire avec hirsutisme
cause périphérique d’aménorrhée : SOPK
2/3 critères
- hyperandrogénisme clinique ou biochimique (acné, hirsutisme, alopécie)
- oligo-aménorrhée
- ovaire polykystiques à l’écho
cause périphérique d’aménorrhée : insuffisance ovarienne précoce
déplétion prématurée follicules ovariens (ménopause < 40 ans)
peuvent retrouver fonction ovarienne normale parfois
cause périphérique d’aménorrhée : syndrome insensibilité androgène
mutation gène codant pour récepteur intracell des androgènes (transmise sur X)
caryotype 46XY
cause périphérique d’aménorrhée : syndrome Asherman
destruction endomètre = synéchies intra-utérines
présence de A ET B A. > 1 critères clinique - aménorrhée - hypoménorrhée - infertilité - avortements spontanés répétés - placentation aN (praevia, accreta)
B. présence synéchies IU à l’hystéroscopie OU fibrose IU à l’histologie
cause périphérique d’aménorrhée : dysgénésie gonadique
caryotype 46XY mais OGE/OGI féminins
malformations gonades durant vie embryonnaire = atrophique, forme bandelette fibreuses
causes périphériques d’aménorrhée
- hyperplasie congénitale surrénales
- SOPK
- insuffisance ovarienne précoce
- syndrome insensibilité androgènes
- Asherman
- dysgénésie gonadique
causes centrales d’aménorrhée
- aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (ø patho)
- syndrome Kallman
- Syndrome Sheehan
- prolactinome
causes centrales d’aménorrhée : aménorrhée hypothalamique fonctionnelle (ø patho)
- symptômes selon degré suppresion
- FDR
dx d’exclusion = diminution sécrétion GnRH
> suppression légère : phase lutéale inadéquate
> suppression modérée : anovulation + irrég menstruelle
> suppression sévère : aménorrhée, hypoestrogénisme
FDR :
- troubles alimentaires
- exercice +++
- stress
v ou f : la dysfonction hypothalamique fonctionnelle survient généralement avant la ménarche
faux, l’aménorrhée primaire survient chez 3% des adolescentes seulement. d’habitude, ça cause aménorrhée secondaire
pronostic dysfonction hypothalamique fonctionnelle
caractères secondaires sexuels et cycles menstruels s’amorcements sans traitement
causes centrales d’aménorrhée : syndrome kallman
définition et épidémio
échec migration neurones olfactifs (cells produisant GnRH proviennent de l’aire olfactive) = déficit GnRH + anosmie = hypogonadisme hypogonadotrophique congénital
5H:1F car lié à l’X
causes centrales d’aménorrhée : sd sheehan
choc hémorragie post-partum++ ou hypotension quelconque = nécrose infarctus aigu hypophyse
causes centrales d’aménorrhée : prolactinome
tumeur hypophysaire la plus fréquete
microadénome < 10 mm
niveau prolactine corrèle w taille
v ou f : les microadénomes sont souvent sx et progressent vers macroadénome
faux, asx et ne progressent pas souvent
quelles sont les indications pour imagerie (prolactinome?)
aménorrhée
quelles sont les indications pour imagerie (prolactinome?)
- aménorrhée/céphalée/trouble visuels = imagerie selle turcique
- hyperprolactinémie > 100 ng/ml
- aménorrhée > 6 mois après arrêt CO ou > 12 mois après arrêt depoprovera = investigation
- aménorrhée + galactorrhée = imagerie cérébrale même si prolactine N
- aménorrhée + hyperprolactinémie = imagerie cérébrale
tx hyperprolactinémie (facile)
microadénomes sx : agoniste dopamine (inhibe sécrétion prolactine)
- bromocriptine
- cabergoline
macroadénome
- tx médical
- si échec ou extension supra-sellaire = résection trans-sphénoïdale
que faire si galactorrhée + hyperprolactinémie < 100 ng/ml et règles régulières
pas d’imagerie si pas aménorrhée/céphalée/trouble visuels
investigation aménorrhée
- questionnaire/EP
- beta HCG
- prolactinémie
- TSH
- FSH
examen physique
- caractères sexuels secondaires si amé primaire
- exam gynéco (présence vagin, utérus, masse abdo)
- toucher rectal si vierge pour présence utésus ou écho
- signes hyperandrogénisme
- stigmates syndrome turner
- galactorrhée
syndrome turner
45XO, absence X
99% avortent spontanément
90% ont dysgénésie gonadique (ovaires fibreuses sans cells germinales)
anomalies cardiaques, reins, digestif, surdité, visuelle
stigmate : cou palmé, oreille basse, petite taille, mammelon écarté, cheveux W, cubitus valgus, 4e métacarpe court, ostéoporose
si aménorrhée + galactorrhée + prolactine N
imagerie cérébrale
cause la plus fréq d’aménorrhée en clinique
grossesse
bêta-HCG essentiel à éliminer
TSH
test peu dispendieux, hypothyroïdie très prévalente et facilement traitable.
rare qu’une hypothyro se présente comme seul sx aménorrhée
si aménorrhée et hyperprolactinémie < 100 ng/ml
imagerie cérébrale dès qu’on a ces 2 éléments! plus l’hyperprolactinémie est sévère, plus c’est urgent!!
pourquoi on mesure la FSH
pour pas fausser la mesure quand on fera le test au provera pour déterminer s’il y a insuffisance ovarienne ou non
peut-on faire le challenge test au provera (progestatif) avant de faire bêta-HCG
NON car le depoprovera = cause IVG
expliquer investigation aménorrhée après test lab, questionnaire et EP
challenge test depoprovera
10 mg po x 10 jours = saignement dans les 10 jours
si positif : oestrogènes endogènes présents + tractus génital inférieur N
interprétation : anovulation
dx : SOPK, hyperplasie congénitale surrénale
distinction : dosage 17-OH
si challenge test depoprovera négatif (ø saignement dans les 10 jours), comment distinguer absence oestrogène endogène et anomalie tractus?
refaire test provera après stimulation avec oestrogènes exogènes :
- oestrogène conjuguée premarine ou estradiol pendant 21 à 25 jours
- depo provera 10 mg PO durant 5-10 derniers jours
si test positif : absence oestrogène endogènes
ddx : causes ovarienne (dysgénésie gonadique, insuf ovarienne précoce) ou causes hypothalamo/hypophysaire
distinction : dosage FSH
si test négatif : anomalie tractus génital
interprétation : obstruction ou absence/destruction endomètre
ddx : sd asherman, anomalies mullériennes (amé primaire), sd insensibilité androgènes (amé primaire)
comment faire dosage FSH si challenge test depoprovera + oestrogène exogènes = résultat positif?
pour distinguer entre causes ovariennes et centrales du déficit d’oestrogènes
attendre 2 semaines après test au provera pour laisser temps de revenir à la normale
FSH > 20 U/L = dysgénésie gonadique ou insuf ovarienne précoce
FSH N 5 à 20 : stimulation insuffisante ovaires (anomalie hypophyse ou hypothalamus)
FSH < 5 U/L : absence stimulation ovaire (anomalie hypothal ou hypophyse)
si insuffisance ovarienne précoce à < 30 ans…
faire caryotype car s’il y a mosaïque avec chromosome Y = risque néoplasie gonades = gonadectomie imposée
si la cause est centrale, quelle est l’étape suivante?
IRM cérébrale
- distinguer hypothalamus et hypophyse
- exclure prolactinome (aug PRL) ou compression tige hypophysaire (dim GnRH)
si on voit lésion cérébrale à l’IRM…
faire bilan hormonale pour vérifier intégrité fonction hypophysaire
- PRL
- TSH, T4 libre
- ACTH
- cortisol
si ITM normale, ddx
- hyperprolactinémie (autre que par adénome)
- aménorrhée hypothal fonctionnelle
- syndrome sHeehan
- mx chronique
- syndrome kallman (amé primaire)
> distinction : questionnaire
sx pour hyperprolactinémie ø adénome
- galactorrhée
- sx hypothyro
- médication
sx pour aménorrhée hypothal fonctionnel
- exercice ++
- dim poids 10%
- IMC < 20
- trouble alimentaire
- stress physique ou psycho
sx pour syndrome sheehan
- ATCD hémorragie ou hypoTA post-partum
- absence montée laiteuse
que faut-il faire de différent si c’Est une aménorrhée primaire
l’algorithme s’applique aux deux types d’Aménorrhée, mais si c’est primaire ou ajoute ceci
- recherche caractère sexuels secondaire
a. présents : présence oestrogènes
- recherche utérus (écho ou IRM) et col utérin
b. absents : absence oestrogènes
- dosage FSH/LH
si élevé : faire caryotype
si bas : questionnaire
quand doit-on faire caryotype
- insuf ovarienne précoce < 30 ans
- insuf ovarienne précoce si taille < 5’3
- femme ou ado < 5”
- suspicion syndrome turner (45XO)
- aménorrhée primaire et absence utérus
complications aménorrhée
- hyperplasie endomètre
- si causée par anovulation (SOPK ou hyperplasie congénitale surrénales) = oestro non opposés par progestérone = néo
- protection : progestatif cyclique - infertilité
- don d’ovule si insuff ovarienne précoce ou dysgénésie gonadique
- SOPK (anovulation chronique) = inducteur ovulation (induit aussi sécrétion progestérone donc protège endomètre) - ostéoporose (hypo-estrogénisme)
- principale complication
- diminution densité minérale osseuse
- admin supplément oestrogénique + protection endmoétriale
- > 50 ans : supplément calcium + vit D - tumeur
- risque si présence chromosome Y
- gonadectomie primordiale dès le dx pour éviter virilisation ou transo maligne sauf si sd insensibilité androgène, on fait à 18 ans
ménopause : LH, FSH, oestro et progest?
cessation activité ovarienne = dim oestro et progest = aug LH et FSH mais pas de pic
pourquoi la LH et FSH augmente ?
pour fouetter les ovaires car il n’y a plus de rétroaction négative sur l’hypophyse par les oestrogènes.
dx ménopause
- aménorrhée > 12 mois en l’absence de grossesse
- élévation FSH > 40 UI/L
âge moyen ménopause
51,5 ans
définition syndrome génito-urinaire de la ménopause
réponse à la baisse d’oestrogènes et progestérone
- atrophie vaginale (sécheresse, dyspareunie)
- dysfonction sexuelle
- infection urinaire
- incontinence urinaire
définition syndrome génito-urinaire de la ménopause
réponse à la baisse d’oestrogènes et progestérone
- atrophie vaginale (sécheresse, dyspareunie)
- dysfonction sexuelle (baisse libido, douleur)
- infection urinaire récurrentes
- incontinence urinaire
v ou f : il vaut mieux se résoudre à l’abstinence sexuelle puisque le vagin s’atrophie à la ménopause
FAUX, on devrait encourager les relations sexuelles = aug afflux saguin des organes pelviens
lubrifiant peut aider
comment tx l’atrophie vaginale, les démangeaisons, l’irritation et l’irritation
hormonothérapie locale d’oestrogène –> ré-épithélialisation muqueuse + aug circulation sanguine, améliore lubrification, abaisse pH et recréation flore microbienne N
- anneau vaginal
- crème
- comprimé vaginal
v ou f : il faut donner une opposition progestative pour protéger l’endomètre lorsqu’on donne des oestrogènes en tout temps
faux, pas quand c’est une hormothérapie locale!!!