258 - Néphropathies glomérulaires principaux syndromes Flashcards

1
Q

Quelles sont les 2 entités du SN idiopathique :

A

LGM + HSF

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2
Q

Épidémiologie du SN à LGM :

A

• H > F.

• Cause principale de syndrome néphrotique chez l’enfant :
➢ 90% des étiologies avant 8A.

• Beaucoup plus rare chez l’adulte :
➢ 10-15% des étiologies :
• 3e cause après la GEM et l’HSF chez l’adulte.

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3
Q

Physiopathologie du SN à LGM :

A

+++ Atteinte primitive des podocytes +++

Fusion des pédicelles à la ME avec perte des charges négatives : plus grande perméabilité de la barrière de filtration

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4
Q

Clinique du SN à LGM :

A
  • Sd néphrotique de début brutal :
    • +/- après un épisode infectieux.
    • +/- après contact avec un allergène sur un terrain atopique.

• Souvent pur :
➢ Ø HTA – Ø hématurie – Ø IR.

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5
Q

Dans quelles conditions peut-on ne pas faire de PBR dans le cadre du SN à LGM ?

A
•	Chez l’enfant → conditions qui permettent de se passer d’une PBR :
➢	Syndrome néphrotique pur.
➢	Age entre > 1 A et < 10A.
➢	Syndrome néphrotique cortico-sensible.
➢	Ø ATCD familial de néphropathie.
➢	Ø signes extra-rénaux.
➢	Complément sérique normal.
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6
Q

Causes de SN à LGM secondaires à éliminer ?

A
  • AINS – IFN – lithium – rifampicine.
  • Maladie de Hodgkin – rares lymphomes non hodgkiniens.
  • Thymome.
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7
Q

Quels sont les 2 axes du TTT du SN à LGM ?

A
  • Symptomatique du syndrome néphrotique

- Corticothérapie

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8
Q

Indications du TTT anticoagulant dans le SN à LGM :

A

➢ Hypoalbuminémie < 20g/L et durable.
➢ Fibrinogène > 6g/L.
➢ ATIII < 70%.
➢ ATCD de thrombose.

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9
Q

Modalités de la corticothérapie chez l’enfant ?

SN à LGM

A
  • Prednisone :

• Dose d’attaque → 4 semaines :
➢ 60mg/m2/jour ou 2mg/kg/jour :
(Avec au maximum 60mg/j)

• Phase de décroissance → 3-6 mois :
➢ 60mg/m2 1 jour sur 2.
➢ Puis ↓ de 15mg/m2 tous les 15 jours pendant environ 3-4 mois.

• Durée totale de TTT de la 1e poussée : 4-5 mois en moyenne.

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10
Q

Modalités de la corticothérapie chez l’adulte ?

SN à LGM

A
  • Prednisone :
    • Dose d’attaque → au maximum sur 16 semaines :
    ➢ 1mg/kg/j :
    ( Avec au maximum 80mg/j )
    ➢ Poursuivre 1 mois après rémission clinique.

• Phase de décroissance :
➢ Diminution lente pendant 6 mois.

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11
Q

Pronostic du SN à LGM ?

A

Cortico-sensibilité → 80-90%
= rechutes dans 50% des cas
PEC = reprise de la corticothérapie

Cortico-dépendance 
-	Rechute lors de la diminution de la corticothérapie ou dans les mois qui suivent son arrêt :
•	Chez l’enfant : Dans les 3 mois.
•	Chez l’adulte : Dans les 2 mois.
PEC : ajout IS/Immunomodulateur 

Cortico-résistance → 10%
• Chez l’enfant :
➢ > 4 semaines après 3 bolus de Solumédrol (Pour pallier un éventuel problème de PK et d’absorption.)

• Chez l’adulte → plus fréquent que chez l’enfant :
➢ > 8 à 12 semaines :
• Peut correspondre à des lésions de HSF.
PEC : PBR chez l’enfant et ajout IS/Immunomodulateur chez l’adulte

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12
Q

Indications des IEC/ARA II dans le SN à LGM :

A

Pas systématique

Donné après échec des ttt spécifiques ( corticoïdes, immunosuppresseurs )

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13
Q

Quelle est la première cause de syndrome néphrotique chez l’adulte caucasien ?

A

GEM

= 40 % des cas .

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14
Q

Quels sont les 2 syndromes qui peuvent révéler une GEM ?

A
  • Syndrome néphrotique ↔ > 85% des cas (souvent impur)

- Glomérulonéphrite chronique ↔ < 25% des cas

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15
Q

Physiopathologie de la GEM :

A

Formation in situ ou dans la circulation de dépôts immuns avec induction d’altérations glomérulaires et activation des podocytes par un mécanisme complément-dépendant

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16
Q

Quel % des des GEM sont primitives ?

A

85 %

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17
Q

Étiologie des GEM primitives ?

A
  • Présence de dépôts extra-membraneux d’IgG ciblant un Ag podocytaire :
    • PLA2-R ou récepteur de la phospholipase A2.
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18
Q

Étiologies des GEM secondaires ?

A
  • Médicament : AINS, D-pénicillamine, sels d’or, tiopronine, captopril à doses élevées
  • Néoplasie (surtout > 40 ans) : poumon, sein, colorectal, mélanome, rarement hémopathie
  • Lupus
  • Sarcoïdose
  • Autre MAI : Goujerot-Sjögren, thyroïdite de Hashimoto, Basedow, cirrhose biliaire primitive…
  • Drépanocytose
  • Infection (rare) : hépatite B, hépatite C, syphilis, lèpre, filariose, paludisme à Plasmodium malariae, hydatidose, bilharziose
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19
Q

Classification de la GEM au MO :

A
  • Lésions diffuses et globales en MO :

• Classification :
➢ Stade 1 :
• Ø anomalie glomérulaire en MO.
• Ou simple épaississement de la MBG.

➢ Stade 2 :
• Expansions de la MBG au contact des dépôts
o Spicules.

➢ Stade 3 :
• Epaississement irrégulier de la MBG lié à l’incorporation des dépôts en son sein :
o Aspect en chaînette.

➢ Stade 4 :
• Glomérules à parois épaissies avec lésions fibreuses segmentaires fréquentes.
• PAC +++.

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20
Q

Quelle est la complication du syndrome néphrotique particulièrement fréquente dans la GEM ?

A

➢ THROMBOSE DES VEINES RENALES +++

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21
Q

Évolution des GEM :

A
•	Rémission spontanée :
➢	25%.
•	Rémission partielle avec protéinurie persistante :
➢	50%.
•	IRC lentement progressive :
➢	25%.
  • Evolution variable mais souvent favorable des GEM primitives
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22
Q

Facteurs pronostiques dans les GEM :

A
  • Sexe masculin +++ → évolution plus rapide chez l’H.
  • Age de début.
  • Taux de protéinurie – forte Pu > 3 mois.
  • Fonction rénale avec ↓ du DFG à plusieurs mois d’intervalle.
  • Stade de la GEM sur la biopsie initiale.
  • Lésions tubulo-interstitielles.
  • Présence de HSF.
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23
Q

TTT de la GEM :

A
  • TTT symptomatique & anti-protéinurique cf supra :
    • En pratique pendant au moins 6 mois avant d’envisager un TTT IS :
    ➢ Mesures de néphroprotection & IEC.

________________________________________

-	En cas de forme primitive :
•	TTT IS* si :
➢	Syndrome néphrotique > 6 mois.
et/ou 
➢	IR.
  • En cas de forme secondaire :
    • TTT étiologique.
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24
Q

Quelle est la glomérulonéphrite primitive la plus fréquente dans le monde ?

A
  • Maladie de Berger ou néphropathie à IgA

➢ 1,5/1000 habitants avec une forme symptomatique

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25
Q

Terrain de la maladie de Berger ?

A

➢ Adulte jeune 20-40A.

➢ H > F.

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26
Q

Quel % d’évolution vers l’IRC terminale dans la maladie de Berger ?

A

• 20-30% d’évolution vers l’IRCt.

➢ 5e cause de mise en dialyse en France

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27
Q

Physiopathologie de la maladie de Berger ?

A
  • Physio-pathologie exacte inconnue :
    • 50% des patients : ↑ IgA sériques.
    • Chez plupart des patients ↔ production d’IgA anormales = IgA1 hypo-glycosylées :

• Au total :
➢ Complexes immuns formés d’IgA se déposent dans les glomérules

28
Q

Par quels syndromes glomérulaires peut se réveler la maladie de Berger ?

A

Tous les syndromes glomérulaires sont possibles avec une prédominance de l’hématurie

29
Q

Comment est le complément dans la maladie de Berger ?

A

NORMAL

30
Q

Quels signes extra-rénaux dans la maladie de Berger ?

A

AUCUN

Maladie exclusivement rénale
+++ Ø signes extra-rénaux +++

31
Q

Aspect au MO de la maladie de Berger ?

A

• Lésions variables et d’âges différents :
➢ Evolution par poussées :
• Pathologie récidivante notamment sur greffon +++.

  • Epaississement mésangial souvent segmentaire +/- prolifération mésangiale.
  • Prolifération endo-capillaire +/- extracapillaire segmentaire et focale par activation podocytaire secondaire dans les formes graves.
  • Séquelles glomérulaires et tubulaires fibreuses : Poussées antérieures.
32
Q

Aspect IF dans la maladie de Berger ?

A
•	Indispensable au diagnostic.
•	Dépôts mésangiaux d'lgA &amp; de C3 +/- capillaires :
➢	IgA &amp; C3 ↔ 100%.
➢	IgG ↔ 40%.
➢	IgM ↔ 20%.
33
Q

Causes de néphropathies à IgA secondaires

= diagnostics différentiels de la maladie de Berger ?

A
  • Cirrhose (plutôt de l’éthylique+++).
  • MICI :
    • Mais aussi Maladie cœliaque
    +/- dermatite herpétiforme.
  • SpA.
  • VIH – SIDA.
  • Myélome à IgA.
  • Certaines pathologies cutanées : Dermatose bulleuse.
  • Wiscott-Aldrich.
  • Purpura rhumatoïde
34
Q

Particularités de la néphropathie à IgA du purpura rhumatoïde ?

A
  • Présence de signes extra-rénaux (alors que la maladie de Berger est rénale) :
    • Myalgies – arthralgies.
    • Purpura vasculaire.
    • Douleurs abdominales.
  • Atteinte rénale inconstante mais à chercher systématiquement ( atteinte parfois sévère sous la forme d’une GNRP )
35
Q

Facteurs de mauvais pronostics de la maladie de Berger ?

A
➢	Cliniques :
•	Stade de l’IR au diagnostic.
•	Sévérité de l’HTA.
•	Importance de la protéinurie.
•	Sexe masculin.

➢ Histologiques :
• Sévérité de la prolifération glomérulaire (mésangiale – endo-/extra-capillaire).
• Sclérose glomérulaire & fibrose interstitielle.
• Lésions vasculaires.

36
Q

Définition de la GNRP ?

A

Insuffisance rénale rapidement progressive entre quelques jours & quelques semaines (2-8 semaines)
avec
hématurie parfois macroscopique et protéinurie (plutôt de faible débit)

37
Q

Quels sont les 3 types de GNRP :

A

Type 1 : Dépôts d’Ac anti-MBG
Type 2 : Dépôts de complexes immuns
Type 3 : Ø dépôts ou atteinte pauci-immune

38
Q

Étiologies des GNRP de type 2 :

A

Néphropathie à IgA primitive (rare)
Purpura rhumatoïde

Cryoglobulinémie
LED

Glomérulonéphrite des infections bactériennes (endocardite d’Osler)

Médicaments

39
Q

Dans quel type de GNRP le complément est-il diminué ?

A

Type 2

SAUF pour la N-IgA primitive & le purpura rhumatoïde

40
Q

Quelles sont les 3 étapes physiopathologiques de la glomérulonéphrite extra-capillaire ?

A
  • 1 – Lésions initiales de nécrose de la paroi des anses capillaires
  • 2 – Activation podocytaire avec prolifération extra-capillaire et formation de croissants cellulaires
  • 3 – Agression de la MBG avec sa rupture éventuelle
41
Q

Quels % répresentent les différents types de GNRP ?

A

Type 1 : 15 %
Type 2 : 25 %
Type 3 : 60 %

42
Q

Quelle association définie le syndrome pneumo-rénal de la maladie de Goodpasture ?

A

➢ GNRP.
➢ Hémorragie intra-alvéolaire (Golde >100).

➢ Si atteinte rénale isolée :
• GN à anticorps anti-MBG.
➢ Si atteinte pulmonaire associée :
• Syndrome de Goodpasture.

43
Q

Contre quoi sont dirigés les autoanticorps de la maladie de Goodpasture ?

A

➢ Ac anti-MBG circulants fixés de façon linéaire le long de :
• MBG.
• Membrane alvéolaire pulmonaire.

➢ Auto-Ac dirigé contre :
• Ag du domaine NC-1 de la chaîne α-3 du collagène de type IV :
o COL4A3.

44
Q

Quels sont les 2 pics d’incidence de la GNRP de type 1 ?

A

• H jeune fumeur :
➢ Possible agression pulmonaire primitive due au tabac avec découverte d’un Ag cryptique.

• Sujet âgé.

45
Q

Biologie de la GNRP de type 1 :

A
  • Ac anti-MBG circulants +++.
  • Anémie microcytaire par carence martiale :
    • Liée aux hémorragies pulmonaires.
46
Q

Pronostic dans la maladie de Goodpasture ?

A

• Pulmonaire :
➢ Pronostic vital en jeu avec risque de rechutes.

• Rénal :
➢ Médiocre

47
Q

TTT de la maladie de Goodpasture ?

A

• Symptomatique :
➢ Déplétion hydrosodée & TTT de l’IRA.
➢ O2 nasal – transfusions de CG.

•	Spécifique :
➢	Corticoïdes :
•	15mg/kg/j pendant 3 jours IV.
•	Puis 1mg/kg/j pendant 6-8 semaines.
➢	Echanges plasmatiques.
➢	Cyclophosphamide.
48
Q

Étiologies des syndromes pneumo-rénaux :

A

Maladie de Goodpasture
Granulomatose avec polyangéite
Polyangéite microscopique

LED & cryoglobulinémie
↔ rarement

49
Q

Quels dépôts dans

  • le lupus
  • la cryoglobuliémie mixte
  • le purpura rhumatoïde
A

LED : IgG – IgA – IgM – C3 – C1q

Cryoglobulinémie mixte : IgG – IgM – C3 +/- C1q

Purpura rhumatoïde : IgA – C3 – fibrine

50
Q

Prévalence des ANCA dans la granulomatose avec polyangéite et la polyangéite microscopique :

A

c-ANCA anti-PR3 dans 90% des cas

p-ANCA anti-MPO dans 80% des cas

51
Q

Quand faire le PBR dans le GN post-infectieuse ?

A

’Systématique chez l’adulte, indiquée chez l’enfant si syndrome néphritique d’évolution atypique ou baisse du complément persistante > 2 mois

Histologie rénale demandée dans les formes graves ou si cause incertaine :
• Pas d’infection récente et/ou signes extra-rénaux.
• IR initialement grave.
• IR > 15 jours et/ou hématurie > 3 mois et/ou protéinurie > 6 mois.

52
Q

MO de la GN post-infectieuse si PBR réalisée ?

A

• Prolifération endo-capillaire diffuse :
➢ Afflux de cellules inflammatoires circulantes :
• PNN+++.

• Prolifération extra-capillaire associée dans les formes sévères :
➢ Avec GNRP.

• Volumineux dépôts extra-membraneux irrégulièrement répartis :
➢ Humps → dépôts vus en MO.

53
Q

Pronostic de la GN post-infectieuse ?

A
  • Pronostic excellent dans la forme typique post-streptococcique :
    • Guérison sans séquelles :
    ➢ 90% → enfants.
    ➢ 80% → adultes.
54
Q

Après quel type d’épisode survient typiquement la GN post-infectieuse ?

A

o Au décours de :
• Pharyngite – angine (délai >1-2 semaines).
• Impétigo (délai >3 semaines).

après un épisode infectieux ORL ou cutané à streptocoque A non traité par antibiotique

55
Q

Aspect des dépôts dans l’amylose :

A

• Dépôts amorphes :
➢ Vert pâle au trichrome de Masson.
➢ Eosinophiles à l’HES.

➢ Rouge Congo :
• Coloration spécifique de l’amylase +++,.
• Dépôts rouges avec biréfringence vert-jaune en lumière polarisée.

56
Q

Qu’est ce que la hyalinose segmentaire et focale ?

A

HSF → lésion histologique podocytaire MAIS PAS UNE MALADIE EN SOI

Toutes les néphropathies peuvent se compliquer de lésions d’HSF qui constituent un mécanisme important d’aggravation des lésions rénales

57
Q

Aspect au MO de la HSF ?

A

lésions segmentaires et focales (au moins initialement) :
➢ Anomalies podocytaires ↔ podocytose :
• Vacuolisation/ballonisation avec décollement de la MBG.
• Hypertrophie et hyperplasie des podocytes.

➢ Sclérose :
• Fibrose mésangiale entraînant une oblitération du capillaire glomérulaire.

➢ Synéchie floculo-capsulaire :
• Adhérence entre le capillaire glomérulaire et la capsule de Bowman.

➢ Volumineux dépôts hyalins :
• Protéines plasmatiques piégées dans les zones de fibrose et l’espace laissé entre les podocytes & la MBG.

58
Q

Causes de HSF secondaires ?

A

’Moins fréquente que les formes isolées idiopathiques

  • Réduction néphronique (protéinurie sans syndrome néphrotique) : agénésie rénale, hypoplasie rénale segmentaire, reflux vésico-urétéral, obésité
  • Forme héréditaire par mutation d’un gène d’une protéine du podocyte
  • Infection VIH
  • Toxique : consommation d’héroïne, pamidronate
  • Drépanocytose
  • Hypoxie rénale chronique
59
Q

Particularités de la HSF sur VIH :

A

Ne touche que le sujet noir porteur d’un polymorphisme génétique APOEL1

• En pratique :
➢ Protège contre la maladie du sommeil (trypasonomiase).
➢ Rend le rein très sensible au VIH.

60
Q

Présentation clinique du syndrome d’Alport : •

A

• Néphropathie hématurique progressive :
➢ Cause de 1-2% des IRCt → IRCt entre 20-30A.

• Surdité de perception progressive.

+/- lenticône antérieur et/ou rétinopathie asymptomatique dans 30% des cas.

61
Q

Physiopathologie du syndrome d’Alport ?

A

Défaut de structure du collagène IV

• Disposition des gènes :
➢ COL4A3 & 4A4 → chromosome 2.
➢ COL4A5 & 4A6 → chromosome X.

62
Q

Quelles sont les différentes formes de syndrome d’Alport :

A

• Transmission lié à l’X ↔ 85% des cas :
➢ Anomalie du COL4A5.

  • Transmission autosomique récessive.
  • Transmission autosomique dominante.
63
Q

Dans quel contexte suspect-on un syndrome d’Alport ?

A

• Patient hématurique avec chez le sujet atteint ou chez un membre de sa famille :
➢ Histoire familiale d’hématurie.
➢ Surdité.
➢ Atteinte oculaire.
➢ Altération ultrastructurale ou immunohistologique de la MBG

64
Q

DD du syndrome d’Alport devant une hématurie macroscopique ?

A

Causes urologiques etc…

Maladie de Berger
Hématurie familiale bénigne autosomique dominante ou à MBG minces/fines

65
Q

Quels sont les 3 syndromes qui peuvent révéler une glomérulonéphrite membrano-proliférative ?

A
  • Syndrome néphrotique impur (70%) : protéinurie, hématurie fréquente, souvent abondante, HTA et IR modérée - Syndrome néphritique (25%) : IRA, avec protéinurie et hématurie
  • Glomérulonéphrite rapidement progressive (5%)
66
Q

Quels sont les 4 groupes de glomérulonéphrite membrano-proliférative ?

A

• Type I :
➢ Forme la plus fréquente avec ↓ du complément modérée.
➢ Maladie de CIC avec :
• Dépôts sous-endothéliaux d’Ig et de complément.

• Type II :
➢ Atteinte rare avec activation de la voie alterne du complément et CH50 ↓↓↓ :
• Rôle d’un facteur néphritique circulant le C3Nef.
➢ Dépôts denses de C3 au sein de la MBG.

• Type III :
➢ Atteinte rare se présentant comme le type I avec association de dépôts extra-membraneux et d’une fragmentation de la MBG.

• GNMP à dépôts isolés de C3 sans dépôts dense souvent en post-infectieux.

67
Q

PBR de la glomérulonéphrite membrano-proliférative ?

A
  • Groupe hétérogène de glomérulonéphrite caractérisée par :
    • Prolifération cellulaire mésangiale.
    • ↑ de la matrice mésangiale.
    • Double contour de la MBG (secondaire à la prolifération mésangiale).
    • Dépôts.