212- Syndrome hémorragique Flashcards
Eléments de l’entretien et de l’examen cliniquue orientant vers atteinte de l’hémostase primaire : (4)
- Hémorragies cutanéo-muqueuses
- Purpura pétéchial et/ou ecchymotique
- Saignements spontanés et/ou provoqués
- Saignement précoce
Eléments de l’entretien et de l’examen cliniquue orientant vers atteinte de la coagulation : (3)
- Hémorragies touchant les tissus profonds (articulation, muscle, etc.)
- Saignement provoqué par un traumatisme minime
- Saignement retardé
Etiologie à évoquer en priorité devant une purpura petechial et des écchymoses
L’association d’un purpura pétéchial à des d’ecchymoses est très évocatrice d’une thrombopénie sévère.
Examens complémentaires de 1ere intention devant un syndrome hémorragique : (3)
- la numération plaquettaire
- le temps de céphaline + activateur ou TCA (appelé aussi TCK si l’activateur du contact utilisé est le kaolin)
- et le temps de Quick (ou TQ, improprement dénommé TP ou taux de prothrombine)
Caractéristiques du TCA = temps de céphaline + activateur :
- Définiton
- Valeurs normales
- valeur significatif d’allongement du TCA
= mesure le temps de coagulation après recalcification d’un plasma citraté appauvri en plaquettes et activation de la phase contact de la coagulation.
=> La céphaline se substitue dans ce test aux phospholipides procoagulants plaquettaires.
- Les valeurs de référence chez l’adulte sont habituellement comprises entre 30 et 40 secondes (selon le réactif utilisé).
- Un allongement significatif du TCA est défini par un rapport temps malade/temps témoin supérieur à 1,2.
Causes possibles d’un TCA allongé : (5)
• lorsqu’il est isolé :
– un déficit en facteur antihémophilique : FVIII (facteur antihémophilique A), FIX (facteur antihémophilique B),
– ou un déficit en facteur XI ;
- un déficit en facteur XII , non hémorragique : asympthomatique
- lorsqu’il est associé à une diminution du TP, un déficit en facteur FX, FV, FII et/ou fibrinogène.
+ Le TCA détecte également les anticoagulants circulants qu’ils soient dits « lupiques » ou spécifique d’un facteur de la coagulation (autoanticorps).
+ L’allongement du TCA peut être d’origine médicamenteuse et dû à la présence non signalée ou accidentelle dans le prélèvement d’héparine non fractionnée, d’une HBPM, ou d’un anticoagulent oral direct à rechercher systématiquement.
Caractéristique du TQ = temps de Qiuck :
- Voie de la coaguulatoin exploré
- Temps mesuré
- Valeur si héparine
- valeur normale
- valeur anormale
- Le temps de Quick explore la voie directe (dite « extrinsèque ») de la coagulation dépendante du facteur tissulaire.
- Il mesure le temps de coagulation d’un plasma citraté pauvre en plaquettes, après recalcification et activation par une thromboplastine (source de facteur tissulaire et de phospholipides procoagulants).
- Le temps de Quick est rendu insensible à la présence d’héparine par ajout d’un inhibiteur de celle-ci.
- Très court par rapport au TCA (12 à 13 secondes chez le sujet normal), le résultat du temps de Quick doit être comparé au temps du témoin normal, mais il est souvent exprimé en pourcentage de la normale (« taux de prothrombine »).
- Un résultat anormal correspond alors à une diminution du TP, ou un allongement du TQ.
définition de l’INR :
= Modification de l’expression du TP, réserver aux surveillances des traitements par AVK.
Etiologies possibles d’un allongement du TQ (= diminution du TP) :
• s’il est isolé, un déficit en facteur VII , très exceptionnellement constitutionnel ou correspondant à un début d’hypovitaminose K ;
=> le facteur VII ayant la demi-vie la plus courte (six à huit heures) est le premier abaissé dans ce cas ;
• s’il est associé à un allongement du TCA : un déficit isolé en facteur II, V, X ou un déficit combiné affectant ces facteurs mais aussi le facteur VII, et parfois le fibrinogène.
Caractéristiques du temps d’occlusion plaquettaire sur PFA-100 ou 200 :
- A la place de quel test
- utilité
- Il a été proposé de remplacer le temps de saignement par la mesure d’un temps d’occlusion in vitro à l’aide d’un appareil (PFA-100® ou PFA-200®).
- Cette méthode d’analyse effectuée avec du sang total citraté est toutefois inefficace pour prédire un risque de saignement mais est très sensible pour le dépistage d’un déficit en facteur Willebrand. Ce test est assez coûteux.
Etiologies des syndromes hémorragiques constitutionnels et aquis duent à une atteinte de l’hémostase primaire : (4)
- les thrombopénies : fréquentes
- les thrombopathies, le plus souvent acquises
- et la maladie de Willebrand, la plus fréquente des pathologies constitutionnelles de l’hémostase dont la prévalence est de 0.5 à 1 % dans la population générale.
- Saignement secondaire à une anomalie vasculaire
Définition d’une thrombopathie
+ signes cliniques et biologiques :
Une thrombopathie est une anomalie fonctionnelle des plaquettes
- évoquée devant des saignements cutanéomuqueux inexpliqués,
- associés à une numération plaquettaire souvent normale, un TCA et un TQ normaux.
Causes de thrombopathies acquises : (2)
• Thrombopathies médicamenteuses, très fréquentes :
– médicaments inhibant les fonctions plaquettaires : aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, thiénopyridines (clopidogrel, prasugrel) et apparentés (ticagrelor) ;
– inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ;
– pénicillines à doses élevées et autres antibiotiques.
• Certaines hémopathies : gammapathies monoclonales, syndromes myéloprolifératifs, myélodysplasies.
étiologies des thrombopathies constitutionnelles :
+ diagnostic
=> Beaucoup plus rares, elles sont plus facilement évoquées chez l’enfant et s’il existe des antécédents familiaux de saignement.
Leur diagnostic porté grâce à l’étude fonctionnelle des plaquettes relève de centres spécialisés :
- thrombopathies affectant l’adhérence (syndrome de Bernard-Soulier),
- la sécrétion (déficit enzymatique ou en granules plaquettaires)
- ou l’agrégation plaquettaire (thrombasthénie de Glanzmann).
Contexte devant faire évoquer une maladie de Willebrand :
Elle est habituellement recherchée devant des saignements cutanéomuqueux inexpliqués ou dans le cadre d’une enquête familiale.
Caractéristiques de la maladie de Willebrand constitutionnelle :
- Rang
- Physiopathologie
- signes biologique associé
- transmission
- La maladie de Willebrand est la plus fréquente des maladies constitutionnelles de l’hémostase.
- Elle est due à un déficit quantitatif ou qualitatif du facteur Willebrand , (VWF) protéine qui permet l’adhérence des plaquettes au sous-endothélium ;
- un déficit en FVIII est en général associé car le facteur Willebrand a pour autre fonction de stabiliser le facteur VIII dans le plasma.
- La maladie de Willebrand est transmise dans la majorité des cas selon un mode autosomal dominant (déficit quantitatif ou qualitatif) et très _rarement autosomal récessi_f (déficit profond) et affecte les deux sexes.
Valeur normale du facteur V Willebrand :
Le taux plasmatique du VWF est compris chez le sujet normal entre 50 et 150 %.
Il est plus bas chez les sujets de groupe O pour lesquels il peut être voisin de 50 %, voire inférieur.
Expression clinique de la maladie de Willebrand :
= très hétérogène :
• cliniquement, en cas de déficit en VWF
– cutanés : ecchymoses,
– muqueux : épistaxis, gingivorragies, méno-métrorragies, hémorragies digestives ;
• ils peuvent être spontanés ou provoqués lors d’extraction dentaire ou après amygdalectomie ou circoncision et sont de gravité variable selon le déficit :
=> ils sont très sévères dans le type 3 (déficit sévère, voire complet en VWF), exceptionnel.
Signes biologiques devant faire suspecter une maladie de Willebrand :
- TCA
- TP
- Temps d’occlusion plaquettaire
– nombre de plaquettes normal,
– allongement du TCA, variable selon le taux de FVIII plus ou moins abaissé,
– le temps d’occlusion plaquettaire, s’il est pratiqué, est allongé dans la plupart des cas ;
Diagnostique de la maladie de Willebrand :
=> BIOLOGIQUE :
– dosage de l’activité VWF (ex : activité cofacteur de la ristocétine VWF:RCo) ;
– taux antigénique (VWF:Ag) ;
– dosage du FVIII (VIII:C).
UUn taux de VWF <50% permet de posé le diagnostic de maladie de Willebrand ?
= FAUX : Un taux de VWF : RCO entre 30 et 50 % est souvent lié à un groupe O et il est habituellement peu symptomatique, il ne permet pas de retenir le diagnostic de maladie de Willebrand surtout en l’absence d’antécédents hémorragiques personnels ou familiaux.
Caractéristiques du décifit en VWF de type 1 :
- Qualitatif ou quantitatif ?
- fréquence
- caractéristiques biologiques
- le déficit quantitatif = ou type 1
- le plus fréquent
- caractérisé par un taux de VWF:RCo abaissé (voire
Caractéristiques du déficit en VWF de type 2 :
- Qualitatif ou quantitatif ?
- Caractéristiques biologiques
- le déficit qualitatif = de type 2
- caractérisé par un taux de VWF activité plus bas que le VWF:Ag et le VIII:C ;
Caractéristiques du décifit en VWF de type 3 :
- Fréquence
- caractéristiques biologiques
- très rare,
- massif avec des taux de VWF:Ag et activité indosables et de VIII:C