2-APP 2 (Mme Phalange Thermie) Flashcards
oedème
infiltration séreuse de divers tissus (surtout sous-cutanés et sous-muqueux) se révélant par un gonflement indolore de la peau
oedème à godet
œdème qui garde une marque lors de la pression exercée par des doigts à la palpation
perte hydrique insensible
on ne peut pas le mesure, se fait constamment, évaporation de l’eau par la peau et les voies respiratoire, pas de perte d’électrolytes
perte hydrique sensible
on peut le mesurer, perte d’électrolytes, sueur excessive, vomis
polydipsie
sensation de soif exagérée
natrémie
[Na] dans le sang
Kaliémie
[K] dans le sang
eau
- Sert de solvant pour tous les liquides corporels
- 60% du poids de l’adulte (moins élevé chez femmes/personnes âgées/obèses car c. musculaires contiennent + d’eau que les c. graisseuses)
liquide intracellulaire et extracellulaire
- Liquide intracellulaire (LIC): contient solutés dissous indispensables (K, Mg)
- Liquide extracellulaire (LEC): comprend liquide interstitiel + plasma = 97%, eau + ions (Na, Cl) + petits solutés sont échangés ++ entre le plasma et liquide interstitiel à travers les parois des capillaires
- Homéostasie entre les 2 compartiments (mais LIC > LEC)
apport liquidien total
- Dépend âge, sexe, environnement, niveau d’activité physique
- Recommandé 2,5L/jour
- ++ important pour nourrissons, aînés (sensation de soif transmise par les osmorécepteurs cérébraux ↓), personnes atteintes de troubles neurologiques/psychologiques, personnes incapables de percevoir le besoin de boire ou d’y réagir
mécanisme de soif
- Le centre de la soif est dans l’hypothalamus (→ stimulation hypophyse (ex : ADH))
- Stimulus affectant le mécanisme : ↑ osmolalité plasmatique (ex : quand mange du sel), angiotensine 2-3, xérostomie, ↓ volume plasmatique, facteurs psychologiques
pertes liquidiennes sensibles/insensibles
- Peau : insensible (évaporation par la peau) et sensible (sudation)
- Poumons : insensible
- Tractus gastro-intestinal : sensible
- Reins : sensible
régulation hormonale pour les pertes liquidiennes
- H * antidiurétique (ADH, vasopressine = h * de l’eau) → 1er régulateur de l’excrétion de l’eau
o Pour ↑ ADH : osmolalité accrue du LEC, ↓ du volume de liquide circulant, douleur, nausées, facteurs de stress physio/psychologiques
o Quand ADH ↑, neurohypophyse sécrète aussi ADH → tubules collecteurs rénaux réabsorbent et retournent l’eau dans la circulation systémique → urine est + [ ] (osmolalité + élevée) - Aldostérone (h * du Na)
o Stimulation du SNS/perte de liquides corporels activent le système rénine-angiotensine-aldostérone
o Aldostérone provoque réabsorption du Na et l’eau par les reins → ↑ volume LEC
o Quand aldostérone est sécrétée → volume d’urine ↓, mais quand ↓ sécrétion aldostérone → volume d’urine ↑
c’est quoi les facteurs de risque et les causes de déséquilibre (5)
- âge → Aîné : ↓ de la capacité à ressentir la soif = ↓ apport liquidien; ↓ du débit de filtration glomérulaire + ↓ du # de néphrons fonctionnels
- traumatismes/maladies aiguës
- Sécrétion de cortisol + catécholamines → prédispose la personne aux déséquilibres hydroélectrolytiques/acidobasiques
- Activation du système rénine-angiotensine-aldostérone provoque rétention de NaCl, excrétion de K, ↓ débit urinaire
- Intervention chirurgicale, brûlures, trauma craniocérébral
- maladies chroniques
- Insuffisance rénale: déséquilibres si perte de fonction rénale : surcharge liquidienne, hyperkaliémie, acidose métabolique, hyperphosphatémie; IRA (aiguë) vs IRC (chronique) = IRA réversible vs IRC est progressive et irréversible
- Troubles gastro-intestinaux: risques de déshydratation ou d’autres déséquilibres
- Cancer: dépend du cancer/évolution/traitement, hypercalcémie ([ ] plasmatique de Ca + élevé)
- régime alimentaire
- Fluctuations de l’appétit, difficulté à mastiquer/avaler peuvent influer l’état nutritionnel/degré d’hydratation
- Diètes à très basses teneur en calories peuvent avoir ++ conséquences, quantité de sodium
- Boissons diurétiques (café, etc.)
- environnement: T° plus élevée et humidité constante ↑ déshydratation/déséquilibres
facteurs de perturbation liquidien et électrolytique chez l’aîné
- Vieillissement normal et certaines patho prédisposent à la déshydratation: environnement, conditions de santé et traitements et composition de l’organisme change → ↓ de la teneur en eau de l’organisme
- Limitation de consommation liquidienne
- ↓ élasticité de peau pas tjrs fiable
- Ingesta faibles ↑ risques hypernatrémie/déshydratation
- Barorécepteurs sont moins efficaces
Quels sont les 3 principaux électrolytes?
Na, K, Cl
Quelles sont les principales fonctions du Na?
- Mouvement et rétention du liquide dans l’organisme
- Tonicité et osmolalité extracellulaire
- Mécanisme de transport actif
- Augmente le volume liquidien (le sel aime l’eau)
Quelles sont les principales fonctions du K?
- Régule ++ activités métaboliques et contribue : transmission impulsions nerveuses, osmolalité intracellulaire, réactions enzymatiques, équilibre acidobasique, conduction cardiaque normale, contraction muscles lisses/squelettiques
- Maintient potentiel de repos M des cellules musculaires → assure fonctionnement normal des muscles
- Est dans les cellules musculaires → si trop = arythmie ou mort
Quelles sont les principales fonctions du Cl?
- Acidité de liquides organiques
- Oxygénation des globules rouges
- Transport du CO2
Quelles sont les manifestations de la déshydratation (16)?
- Faiblesse
- Étourdissements
- ↓ poids
- Soif
- Ingesta < excreta
- ↓ élasticité de la peau
- Sécheresse des muqueuses, yeux creux, ↓ production de larmes
- T° < normale
- ↑ FC et ↓ amplitude
- ↑ FR
- ↓ PA
- Hypotension orthostatique
- Jugulaires affaissées
- Remplissage capillaire allongé
- Urines [ ]
- ↑ densité urinaire
Quelles sont les manifestations de la surcharge liquidienne (12)?
- Gain pondéral rapide
- Œdème
- Ingesta > excreta
- Polyurie
- Muqueuses humides
- Tachycardie et pouls bondissant
- ↑ PA
- ↑ pression de la veine jugulaire
- Distension des jugulaires et des veines périphériques
- Crépitants (râles)
- Dyspnée
- Essoufflement
identifier + justifier moyens pour évaluer la déshydratation (6)?
- Peser la personne à jeun
- Prendre ses SV
- Évaluer élasticité de la peau
- Mesurer ingesta vs excreta
- Surveiller bilan ionique
- Surveiller résultats du sommaire microscopique des urines (SMU)
identifier + justifier moyens pour évaluer la surcharge liquidienne (5)?
- Peser la personne à jeun
- Prendre ses SV
- Dépister la présence d’œdème
- Ausculter les poumons
- Mesurer ingesta vs excreta
nommer + justifier interventions inf. non pharmaco pour la déshydratation (10)
- Peser la personne (à jeun) → ↓ rapide du poids
- Prendre ses SV → Présence d’hypotension, de tachycardie, de tachypnée et d’une ↓ de la température
- Évaluer l’élasticité de la peau → Présence de la persistance du pli cutané
- Mesurer les ingesta/excreta → Ingesta inférieurs aux excreta
- Surveiller les résultats du bilan ionique → ↑ du taux de sodium (Na+) sanguin
- Surveiller les résultats du sommaire microscopique des urines (SMU) → ↑ de la densité urinaire
- Administrer des liquides par voie orale (2000 à 3000 mL die) s’il n’y a pas de contre-indication → ↑ les ingesta p/r aux excreta et ainsi permettre une ↑ des liquides intravasculaires
- Administrer des liquides isotoniques ou hypertoniques (concentrés en électrolytes tels que le NaCl) par voie IV si prescrit → Assurer un équilibre en électrolytes et les électrolytes favorisent la rétention des liquides ce qui ↑ le volume sanguin
- Prodiguer des soins de la bouche → Éviter la sécheresse des muqueuses buccales et les lésions à la muqueuse buccale.
- Aider la personne à se mobiliser PRN (assurer la sécurité pour les risques de chute) → Assurer la sécurité et ainsi éviter les risques de chutes.
nommer + justifier interventions inf. non pharmaco pour la surcharge liquidienne (8)
- Peser la personne (à jeun) → ↑ rapide du poids
- Prendre ses SV → Présence d’une ↑ de la PA et de la tachycardie
- Dépister la présence d’œdème → Démontre une ↑ des liquides dans les tissus
- Ausculter les poumons → Présence possible de crépitants
- Mesurer les ingesta/excreta → Ingesta > excreta
- Réduire l’apport liquidien si possible → ↓ les ingesta par rapport aux excreta et ainsi permettre une ↓ des liquides intravasculaires
- Placer la personne en position de Fowler (tête de lit élevée à plus de 45°) → Facilite l’expansion de la cage thoracique → ↑ échanges gazeux en présence de dyspnée
- Limiter l’apport alimentaire de sodium → Favorise la rétention des liquides par osmose
abrasion
écorchure ou usure par frottement de l’épiderme qui peut entraîner un saignement localisé et, plus tard, un suintement de liquide séreux
cyanose
coloration bleutée de la peau, du lit unguéal et des muqueuses, causée par la présence d’hémoglobine désaturée dans les capillaires → signe tardif d’hypoxie
ecchymose
épanchement sanguin dans les tissus de la peau ou des organes, se traduisant par une tache de couleur variable (violacée, jaune, etc.) et généralement causé par un choc, mais pouvant se produire spontanément
érythème
rougeur ou inflammation de la peau
halitose
mauvaise haleine
ictère
coloration jaune de la peau et des muqueuses causée par l’accumulation de bilirubine dans les tissus
lit unguéal
couche sur laquelle vient reposer la partie la plus apparente de l’ongle
pétéchie
petite hémorragie superficielle qui apparait sur la peau et qui prend la forme d’une minuscule tâche rouge ou violacée
prurit
démangeaisons de la peau accompagnant la plupart des éruptions cutanés
xérostomie
état de sécheresse de la cavité buccale
ectropion
la paupière se tourne vers l’extérieur et son bord ne touche pas le globe oculaire
entropion
la paupière se tourne vers l’intérieur, provoquant le frottement des cils contre le globe oculaire
mydriase
état de dilatation de la pupille
myosis
diminution du diamètre de la pupille par contraction du muscle constricteur de l’iris
orgelet
tuméfaction d’apparition soudaine, localisée au niveau de la paupière
photophobie
hypersensibilité à la lumière, YEUX
photosensibilité
sensibilité accrue/anormale à la lumière, PEAU
ptose
descente ou placement anormalement bas d’un organe, ou relâchement des muscles ou des ligaments assurant sa fixation
fonctions de la peau (4)
- Protection: épiderme relativement imperméable → empêche entrée des microorganismes, pH acide de la peau → retarde prolifération bactérienne
- Sensibilité: contient des terminaisons nerveuses pour toucher/douleur/chaleur/froid/pression
- Thermorégulation: chaleur du corps est évacuée par rayonnement/évaporation/conduction/convection
- Excrétion et sécrétion: sueur favorise la perte de chaleur (évaporation), sébum lubrifie la peau/cheveux
qu’est-ce qu’il faut observer lors de l’inspection et de la palpation de la peau (8)
- Coloration → régions moins affectées par le soleil (paume des mains, lits unguéaux, muqueuses buccales)
- Humidité → sécheresse, transpiration, sécrétions
- Température → technique de palpation à l’aide du dos de la main
- Texture
- Élasticité → soulève la peau sternale avec le bout des doigts et la relâche, note la facilité avec laquelle la peau se distend et sa rapidité à reprendre sa forme
- Vascularisation → regarder tâches rouges
- Lésion → inspecte couleur, emplacement, texture, forme, type, groupement, distribution, couleur/odeur/quantité/consistance des exsudats
- Œdème → évalue mobilité, consistance, sensibilité, œdème à godet (appuie fermement pendant 5 secondes puis relâche, profondeur (en mm) = degré de l’œdème)
Qu’est-ce qu’il faut observer lors de l’inspection des paupières (3)?
- position, coloration, état de la surface, bonne fermeture
- état/direction des cils, capacité à fermer/ouvrir le yeux, battre des paupières
- lésions
qu’est-ce qu’il faut observer lors de l’inspection des pupilles + iris (4)?
- taille, forme, symétrie des pupilles, accommodation/réaction à la lumière
- iris doit être visible
- réflexe pupillaire
- pupilles PERRLA (pupilles égales, rondes, réactives à la lumière et à l’accommodation)
qu’est-ce qu’il faut observer lors de l’inspection de la bouche et pharynx (5)?
- lèvres : couleur, texture, hydratation, contour
- muqueuse buccale, gencives et dents : sourire symétrique, couleur, hydratation et texture
- langue et plancher buccal : déviations, tremblements, limitation des mouvements (pour évaluer le nerf hypoglosse)
- palais : rose pâle et lisse
- pharynx : écoulements, couleur, texture
interventions inf non pharmaco quand peau sèche (5)
- prendre un bain moins souvent + bien rincer les résidus de savon
- humidificateur
- s’hydrater plus
- crème hydratante pour aider à la guérison
- crème nettoyante
antipyrétique
m * possédant la capacité de lutter contre la fièvre (↑ de la T°)
diaphorèse
transpiration abondante ou excessive
frisson
Réponse involontaire aux différences entre la T° corporelle interne/externe, ou à la présence de substances pyrogènes dans le corps
hyperthermie
Température corporelle élevée causée par l’incapacité du corps à libérer la chaleur ou à en diminuer la production
hypothermie
Perte thermique causée par une longue exposition au froid qui dépasse la capacité de l’organisme à produire de la chaleur. L’hypothermie se caractérise par une chute de la température interne du corps à moins de 35°C.
qu’est-ce qui contrôle la T°
Hypothalamus contrôle la T°, il détecte les variations
- partie postérieure gère la production de chaleur : vasoconstriction, contraction volontaire des muscles, frissonnement, thermogenèse sans frisson
- partie antérieure contrôle la perte de chaleur : transpiration, vasodilatation, inhibition de la production de chaleur, sang redistribué aux vaisseaux de surface pour aider à éliminer
production de chaleur vs perte de chaleur
Production de chaleur
- plus le métabolisme est rapide, plus la production de chaleur est élevée: activité musculaire nécessite bcp d’E, elle ↑ l’activité métabolique, frisson, thermogenèse sans frisson (nouveau-nés → tissu adipeux brun)
Perte de chaleur
- constante et normale
- rayonnement: transfert de la chaleur de la surface d’un objet à la surface d’un autre objet sans contact direct entre les 2 → ex : à côté d’une personne fiévreuse
- conduction: transfert de la chaleur d’un objet à un autre par contact direct → ex : quand on touche une glace avec un doigt (on se refroidit, elle se réchauffe)
- convection: transfert de la chaleur par mouvement de l’air → ex : pièce très chaude avec un ventilateur
- évaporation: transfert de l’énergie produite lorsqu’un liquide se change en gaz → ex : transpiration, diaphorèse
facteurs influant sur la T° corporelle (6)
- Âge: valeurs normales se stabilisent et ↓ progressivement avec le temps
- Exercice physique: accélération métabolique ↑ la production de chaleur
- Variations hormonales: chez la femmes, variations de T° et bouffées de chaleur pendant le cycle menstruel et à la ménopause, si ++ hormone → ↑ de l’activité du métabolisme → ↑ T° corporelle
- Rythme circadien: augmente constamment jusqu’à 16h et descend ensuite, à son + bas le matin, varie de 0,5-1°C
- Stress physique/émotionnel
- Environnement
valeurs normales de la T° corporelle
36 à 38°C
- T° moyenne axillaire = 36,5°C
- T° moyenne buccale = 37,0°C
- T° moyenne tympanique = 37,0°C
- T° moyenne rectale = 37,5°C
3 phases de l’hyperthermie
apparition, évolution, régression
manifestations hyperthermie
Apparition
- Phase des frissons
- Sensation de froid
- Frissons
- Lits unguéaux cyanosés
- ↑ FC et de l’amplitude
- Piloérection (chair de poule)
- ↑ FR et de l’amplitude
- Arrêt de la diaphorèse
- Peau froide et pâle
- Tremblements
Évolution
- Installation de la fièvre
- ↑ FC et ↑ FR
- Arrêt ou ↓ des frissons
- Perte d’appétit (si T° se prolonge)
- Peau chaude au toucher et rouge
- Photosensibilité
- Malaises, faiblesse et courbatures
- Yeux vitreux
- Déshydratation (légère ou grave)
- Soif accrue
- Somnolence, agitation, délire ou convulsions
- Lésions herpétiques de la bouche (si présence du virus)
Régression
- Disparition progressive des signes/symptômes
- Peau rouge et chaude au toucher
- Transpiration, diaphorèse
- ↓ frissons
- Déshydratation possible
manifestations hypothermie
- ↓ T° corporelle < 36°C
- ↓ FC et FR
- ↓ PA
- Frissons marqués (début)
- Sensation de froid, tremblements
- Peau cyanosé
- Peau pâle, fraiche et cireuse
- Perte de coordination musculaire
- Désorientation
- Somnolence évoluant vers le coma
c’est quoi les moyens pour évaluer l’hyperthermie et l’hypothermie
- Hyperthermie : Mesurer les SV, évaluer la coloration et la T° de la peau, mesurer les ingesta/excreta
- Hypothermie : Mesurer les SV, évaluer la coloration et la T° de la peau
nommer + justifier interventions inf. non pharmaco pour apparition hyperthermie
- Mesurer les SV (↑ FC et de l’amplitude du pouls, ↑ FR)
- Évaluer la coloration et la T° de la peau (se manifeste par une peau pâle et froide)
- Fournir des couvertures (si elle a froid, pour éviter les frissons)
- ↓ l’activité physique (limiter la production de chaleur)
nommer + justifier interventions inf. non pharmaco pour évolution hyperthermie
- Mesurer les SV (↑ de la T° > 38°C, ↑ FC et amplitude, ↑ FR et amplitude)
- Évaluer la coloration et la T° de la peau (se manifeste par une peau rouge et chaude au toucher)
- Mesurer les ingesta/excreta (si manifeste de la déshydratation légère/grave)
- Retirer les couvertures si la personne ne frissonne pas (favorise la perte de chaleur par rayonnement)
- Assurer un apport liquidien de 2-3L/jour (pallie à la soif accrue et évite la déshydratation)
- Utiliser un ventilateur (↑ la circulation de l’air et favorise la perte de chaleur par convection)
- Maintenir une bonne hygiène buccale (garder les muqueuses humides pour éviter les lésions buccales)
- Donner un bain à l’eau tiède (favorise la perte de chaleur par conduction)
- ↓ l’activité physique (limite la production de chaleur)
- Administrer des antipyrétiques Rx (↓ la T° corporelle)
nommer + justifier interventions inf. non pharmaco pour régression hyperthermie
- Mesurer les SV (pour évaluer si les SV se rapprochent de la normalité)
- Veiller à garder les vêtements/literie sèche (favorise le confort en raison de la présence de transpiration ou de diaphorèse)
- les 2 premiers sont différents de la phase d’évolution
- Évaluer la coloration et la T° de la peau (se manifeste par une peau rouge et chaude au toucher)
- Mesurer les ingesta/excreta (si manifeste de la déshydratation légère/grave)
- Retirer les couvertures si la personne ne frissonne pas (favorise la perte de chaleur par rayonnement)
- Assurer un apport liquidien de 2-3L/jour (pallie à la soif accrue et évite la déshydratation)
- Maintenir une bonne hygiène buccale (garder les muqueuses humides pour éviter les lésions buccales)
- ↓ l’activité physique (limite la production de chaleur)
- Administrer des antipyrétiques Rx (↓ la T° corporelle)
nommer + justifier interventions inf. non pharma pour hypothermie
- Mesurer les SV (se manifeste par une ↓ de la T° corporelle < 36°C, ↓ FC, ↓ FR et ↓ PA
- Installer la personne dans un milieu ambiant chaud et couvrir de couvertures chaudes (permet de conserver et d’↑ la T° corporelle)
- Couvrir de vêtements secs, lui garder les membres près de son corps et couvrir sa tête avec un bonnet (permet d’éviter la perte de chaleur par conduction)
- Lui administrer des liquides chauds par voie orale (permet d’↑ la T° corporelle)
indications, contre-indications et principaux effets secondaires des salicylates (Aspirine)
- Fièvre, douleur légère à modérée et inflammation
- Hypersensibilité à l’aspirine ou salicylates ou AINS, ulcère gastroduodénal
- Irritation gastro-intestinale, hémorragie digestive, effet antiplaquettaire
indications, contre-indications et principaux effets secondaires des anti-inflammatoire non stéroïdiens (AINS) (Advil)
- Fièvre, douleur légère à modérée et inflammation
- Hypersensibilité à l’aspirine ou AINS, ulcère gastroduodénal, hémorragie digestive
- Irritation gastro-intestinale, hémorragie digestive
indications, contre-indications et principaux effets secondaires des analgésiques non-opioïdes (Tylenol)
- Fièvre et douleur légère à modérée
- Hypersensibilité à l’acétaminophène, maladie hépatique/rénale, abus ou consommation de dose massive d’alcool
- Insuffisance hépatique, hépatotoxicité (surdosage), insuffisance rénale
méthode pour recueillir l’urine pour SMU-DCA
- Étapes préexécutoires
- Comme d’habitude
- Demander de boire 250-500mL d’eau 30 minutes avant le prélèvement
- Enseigner sur la méthode
- Évaluer si la personne est capable par elle-même
- Étapes exécutoires
- Demander à la personne de nettoyer sa région génitale
- Laisser tomber les premières gouttes (on les veut pas)
- Procéder au prélèvement (entre 15-30 mL)
- Évaluer les caractéristiques et la quantité de l’urine
SMU vs DCA
SMU
* Sommaire microscopique des urines
* Présence ou absence de bactéries
* Éprouvette avec bouchon jaune
* Par mi-jet
DCA
* Décompte, culture et antibiogramme
* C’est quoi la bactérie pour trouver meilleur antibiotique
* Gros pot avec couvercle orange
normal de trouver dans examens d’urine
- pH : entre 4,6 et 8,0; moyenne de 5,0-6,0
- Protéines : absence
- Glucose : absence
- Cétones : absence
- Sang : absence
- Densité : entre 1,005 à 1,030
- Globules blancs : absence
- Nitrites : absence
- Bilirubine : absence
- Urobilinogène : entre 0 et 16
que devrais-t’on trouver dans les examens microscopiques
- Hématies : 0-2 globules rouges par champ à fort grossissement
- Globules blancs : 0-5 par champ a fort grossissement
- Bactéries : absence
- Cylindres : absence
- Cristaux : absence
- Cellules pavimenteuses : absence
facteurs de risques de développer un mélanome
- Rayons ultraviolets (UV)
- Présence de nombreux grains de beauté
- Grain de beauté atypique
- Nævus à mélanocytes congénital
- Syndrome du nævus dysplasique
- Autres affections héréditaires
- Peau, yeux, poils et cheveux de couleur pâle
- Antécédents personnels de cancer de la peau
- Antécédents familiaux de cancer de la peau
- Mutation du gène CDKN2A
- Système immunitaire affaibli
reconnaître les signes avertisseurs d’un mélanome
- Autoexamen : ABCDE (asymétrie, bords, couleur, diamètre, évolution)
- Signalement quand lésion saigne ou ne guérit pas
- Éviter eau chaude, savons desséchants quand peau sèche
- Appliquer régulièrement des hydratants
quelles sont des interventions préventives reliées au mélanome
- Chercher de l’ombre
- Porter des vêtements couvrant
- Mettre crème solaire (minimum 30FPS)
- Lunettes de soleil
Vous prenez la température buccale de Mme Chantale Malenfant, 52 ans, car vous remarquez qu’elle a la peau chaude et rouge. Elle se plaint d’avoir chaud, se dit courbaturée et faible. Sa T° est à 38,9°C. Les fréquences de son pouls et de sa respiration sont accélérées.
- Identifiez dans quelle phase de la fièvre se trouve madame Malenfant
- Expliquez comment la fièvre influence le pouls et la respiration de madame Malenfant
- Nommez deux (2) autres manifestations cliniques que madame Malenfant pourrait présenter
- Identifiez trois (3) interventions infirmières non pharmacologiques que vous pourriez exécuter auprès de madame Malenfant pour corriger sa température
- phase d’évolution
- La fièvre augmente le métabolisme basal ce qui augmente les fréquences cardiaque et respiratoire.
- Arrêt ou diminution des frissons, photosensibilité, yeux vitreux, soif accrue, déshydratation (légère ou grave), somnolence/agitation/délire/convulsions, lésions herpétiques de la bouche (si présence du virus), perte d’appétit (si T° se prolonge)
- Retirer les couvertures si la personne ne frissonne pas, utiliser un ventilateur, donner un bain à l’eau tiède, réduire l’activité physique.
Vous faites l’examen physique de la peau de monsieur Pierre Jacques. Vous remarquez qu’elle est sèche. Vous pincez celle-ci au niveau du thorax. Vous notez une persistance du pli cutané de 6 secondes. Vous observez que les ingesta sont inférieurs aux excreta et que ses urines sont concentrées. Vous évaluez l’ensemble des signes vitaux. Vous constatez que son pouls est rapide et de faible amplitude. Vous soupçonnez une déshydratation.
- Nommez quatre (4) autres manifestations cliniques que vous pourriez observer
- Quels sont les organes responsables de l’élimination des liquides
- Expliquez la différence entre les pertes sensibles et insensibles des liquides
- Nommez et justifiez un (1) autre moyen pour évaluer la présence de déshydratation chez monsieur Jacques
- faiblesse, étourdissements, perte pondérale rapide, soif, sécheresse des muqueuses, yeux creux, diminution de la production de larmes, T° inférieure à la normale, augmentation de la FR, diminution de la PA, hypotension orthostatique, jugulaires affaissées, temps de remplissage capillaire allongé
- reins, peau, poumons, tractus GI
- Pertes sensibles = perte de liquide perçue par le client ou l’infirmière, pertes insensibles = perte de liquide qui renvoie à l’évaporation de l’eau par la peau et les voies respiratoires.
- Peser la personne à jeun afin de constater une ↓ rapide du poids, surveiller les résultats du SMU afin de constater une↑ de la densité urinaire, surveiller les résultats du bilan ionique afin de constater une↑ du taux de sodium (Na+)
Vous constatez un changement de coloration des lèvres de madame Louise Fortin.
- Énumérez trois (3) autres régions à inspecter pour évaluer un changement de coloration de la peau et des muqueuses
- Expliquez pourquoi cela est plus marqué dans cette région
- paume des mains, plante des pieds, lèvres, langue, lits unguéaux
- région moins exposée au soleil ou région moins pigmentée
Vous expliquez à monsieur Georges Fournier la méthode du prélèvement d’échantillon d’urine stérile par mi-jet pour effectuer une culture d’urine. Il vous demande à quoi sert cet examen.
- Que lui répondez-vous
- Pourquoi doit-on jeter la première partie de la miction lors d’un prélèvement d’urine par mi-jet
- La culture d’urine sert à identifier les microorganismes responsables d’une infection urinaire.
- Comme les premiers millilitres contiennent des microorganismes provenant de la partie distale de l’urètre et du méat urinaire, il ne faut pas qu’ils se retrouvent dans le prélèvement car ils pourraient fausser les résultats.
Nommez cinq (5) interventions afin de vous prémunir des coups de soleil et, par le fait même, du développement possible d’un mélanome
- Restez à l’ombre et à l’abri du soleil entre 11 h et 16 h.
- Planifiez d’aller dehors tôt le matin ou à la fin de l’après-midi.
- Si vous êtes au soleil entre 11 h et 16 h, portez un pantalon, un vêtement à manches longues et un chapeau à large bord pour vous protéger des coups de soleil.
- Utilisez un écran solaire en lotion ou en crème qui a un FPS de 30 ou plus
- Utilisez un écran solaire « à large spectre » tel qu’indiqué sur l’étiquette. Il vous protégera
contre la plupart des rayons UVA et UVB. - Appliquez l’écran solaire 15 à 30 minutes avant d’aller dehors et en réappliquer 20
minutes plus tard afin d’assurer une application plus uniforme du produit et une meilleure
protection. - N’oubliez pas vos lèvres, vos oreilles et votre nez. Ces parties de votre corps brûlent
facilement. - L’écran solaire s’enlève au contact de l’eau et de la sueur. Alors, en remettre après la
baignade ou si vous suez.
Outre les antécédents familiaux de mélanome, énumérez trois (3) autres facteurs de risque de développer un mélanome
- Rayons ultraviolets (provenant du soleil ou des ou des lits de bronzage)
- Présence de nombreux grains de beauté
- Grain de beau atypique (plus de 6 mm, de forme ou de couleur inusités)
- Présence du syndrome du naevus dysplasique (présence de plus de 50 grains de beauté d’apparence différente)
- Xeroderma pigmentosum
- Rétinoblastome
- Peau, yeux, poils et cheveux de couleur pâle
- Mutation du gène CDKN2A
- Système immunitaire affaibli
Expliquez l’acronyme ABCDE dans l’évaluation d’un mélanome
- Asymétrie: Différence de forme entre les deux côtés de la lésion.
- Bordure: Le contour visible de la lésion est irrégulier et indistinct.
- Couleur: La lésion présente des variations de couleur, avec des zones brunes, noires, rouges, grises ou blanches.
- Diamètre: La croissance est typique d’un mélanome; le mélanome mesure le plus souvent 6 mm ou plus, mais on en trouve de plus petits.
- Évolution: On constate une modification de la couleur, de la taille, de la forme ou des symptômes (par exemple, démangeaison, sensibilité ou saignement).
Madame Suzy Auclair, 75 ans, est hospitalisée sur une unité de cardiologie. Elle est sous surveillance pour de l’angine instable. Vous vérifiez son bilan ionique.
Identifiez le principal électrolyte pouvant avoir un impact sérieux sur sa condition clinique
potassium (K+)