VIH Flashcards
def SIDA
ensemble des symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules
du système immunitaire par le virus. L’individu devient immunodéprimé et finit
par mourir des suites de maladies opportunistes (infections bactériennes, virales,
fongiques du fait de l’inefficacité du système immunitaire de l’individu
Données épidémiologiques (datant de 2021)
personne vivant avec VIH dans le monde (ou ca maj)
nb pas traite
nv cas en 2021
deces en 2021
mort depuis le debut de l’épidemie
- 39 millions de personnes vivant avec le VIH actuellement dans le monde, majoritairement en Afrique
subsaharienne. Elle représente plus des 3/4 des cas de VIH dans le monde. - 10 millions de personnes qui ne sont pas traitées, c’est moins de la moitié, l’objectif est atteint par
l’OMS. - 1,5 millions de nouveaux cas en 2021
- 65 000 décès en 2021 avec une grande diminution de décès depuis 2010
- 40 millions de morts depuis le début de l’épidémie
chiffre en france
nb infecte
cb ne le sait pas
cb au stade SIDA
- Actuellement, environ 173 000 personnes sont infectées par le virus dont 25 000 qui ne le savent pas.
- 35 000 personnes sont au stade SIDA.
Organisation génomique et structurale du VIH
quel type de virus
2 types ?
Le VIH est un rétrovirus (groupe VI) du genre « lentivirus » car c’est un virus lent, il met du
temps à se développer dans l’organisme du patient.
Il en existe 2 types : VIH-1, répandu largement dans la population mondiale et VIH-2 qui reste
cantonné à une petite région de l’Afrique de l’Ouest (quelques rares cas ailleurs). Ici, on s’intéressera
au VIH-1 qui est le plus répand
structure VIH
genotype
taille
nb nucleotide
3 gene principaux
-virus a ARN+
- taille comprise entre 80 et 100 nm
- composé de 10 000 nucléotides qui codent pour 3 gènes principaux : GAG, POL et ENV. (Il y a également
d’autres gènes qui codent pour des protéines auxiliaires qui sont des facteurs de virulence du virus
mais ils ne sont pas abordés dans cet ED).
GAG POL et ENV code pour quoi
respectivement pour les protéines de structure du virus, c’est-à-dire :
- la matrice, sous l’enveloppe
- la capside qui se nomme également P24 possédant une forme de cône tronqué que l’on aperçoit très bien
en microscopie électronique
- la nucléocapside qui protège l’ARN viral
enzyme virus
- la protéase
- la transcriptase inverse spécifique de tous les rétrovirus (permet la rétrotranscription de l’ARN viral en
ADN) - l’intégrase qui permet d’intégrer le génome viral rétrotranscrit dans le génome de la cellule
prot enveloppe
- GP41 : c’est une protéine transmembranaire
- GP120 : elle est à la surface de la GP41 et interagit avec le récepteur CD4 à la surface des cellules et
permet l’entrée du virus dans la cellule.
L’évolution spontanée, en absence de traitement, de l’infection VIH peut être divisée en 3 phases :
1) la phase aiguë ou primo-infection
2) la phase chronique asymptomatique
3) la phase SIDA
1) la phase aiguë ou primo-infection
(quelques semaines)
-> assez rapidement, on constate une augmentation très forte de la charge virale dans le sérum du patient
-> en parallèle de cela, le virus se reproduit majoritairement à l’intérieur des lymphocytes TCD4 dont le taux va alors diminuer.
-> une réponse immunitaire se met en place
contre le VIH avec des anticorps anti VIH et des lymphocytes TCD8 qui ciblent les cellules
infectées.
-> diminution de la charge virale, l’organisme commence à éliminer le virus et il y a moins de lymphocytes TCD4 détruits.
-> Au bout de 10 à 12 semaines, on se retrouve
avec un taux de lymphocytes TCD4 quasiment proche de la normale et une charge virale faible, quasiment indétectable.
2) la phase chronique asymptomatique
(plusieurs années)
-> augmentation de la réponse anti-virale qui permet de maintenir une charge virale basse
->mais le virus reste présent et continue à se répliquer au sein des lymphocytes TCD4.
-> au fur et à mesure des années (5 à 15 ans selon les patients), on va avoir une chute lente et progressive du taux de lymphocytes TCD4 jusqu’à atteindre un certain seuil.
-> TCD4 étant le pivot de l’immunité acquise, un
taux de lymphocytes TCD4 trop faible = affaiblissement considérable du système immunitaire avec les taux d’anticorps anti VIH et de lymphocytes TCD8 qui
redescendent.
-> Le système immunitaire n’étant plus efficace, la charge virale recommence à croître jusqu’à atteindre la troisième et dernière phase.
la phase SIDA =
réplication massive du virus avec un taux de lymphocytes TCD4 extrêmement
bas. Le patient peut alors développer de nombreuses maladies opportunistes.
def maladie opportunistes
maladies causées par des bactéries, virus ou champignons qui font
normalement partie de la flore commensale mais qui, chez un patient au système immunitaire
affaibli, vont se développer de manière complètement anarchique et altérer l’organisme. On peut
trouver des candidoses comme bactérie.
fenetre viro =
temps à partir duquel on peut détecter l’ARN viral
fenetre sero
= temps pendant lequel on ne peut pas détecter les anticorps
Quels tests permettent d’affirmer une séropositivité ou une séronégativité ? Quels sont les
tests complémentaires en cas de séropositivité ?
test direct :
Dans un premier temps, on réalise des tests de diagnostic direct, qui permettent de mettre en évidence le
virus lui-même, pour mettre en évidence :
- l’antigénémie P24 : ELISA SANDWICH
- l’ARN plasmatique : RT-PCR
- ADN proviral : PCR
Quels tests permettent d’affirmer une séropositivité ou une séronégativité ? Quels sont les
tests complémentaires en cas de séropositivité ?
test indirect
Dans un second temps, on mettra en évidence par des tests de diagnostic indirect, si le patient a une
réponse immunitaire en réaction à l’infection.
- ELISA
- Western Blot (test de confirmation)
Les techniques de diagnostic direct : dosage charge virale : ELISA sandwich
-> La technique utilise des plaques avec des puits, au fond desquels on pose des anticorps primaires dirigés
contre la P24, protéine de capside du virus
-> Si le sérum du patient contient des antigènes, ils
viendront se coller aux anticorps. Ensuite, on y ajoutera des anticorps secondaires, couplés à une enzyme.
Ces anticorps vont se fixer aux molécules de p24 et la prendre en sandwich.
-> Sur cette enzyme, on lave et on ajoute un substrat, qui va colorer la réaction en jaune.
Techniques de diagnostic indirect / Dosage de la réponse anti-VIH ELISA
Indirect (Enzyme linked immunosorbent assay)
Au fond du puit, on met l’antigène, produit en laboratoire, ici P24, qui va induire la plus forte réponse
immunitaire, car elle est la plus présente.
On dépose ensuite le sérum du patient, censé contenir des anticorps contre la P24. Ensuite on lave. On
déverse par la suite des anticorps secondaires dirigés contre les anticorps anti VIH déjà présents. Ils sont
couplés à enzyme, sur laquelle on va dresser un substrat coloré. Si les anticorps primaires se sont fixés à
l’antigène, alors la réaction se fera, et on pourra observer une solution colorée.
Une fois que l’on a déterminé que le patient était atteint du VIH et qu’il avait une réponse immunitaire pour s’y opposer, on va quantifier les anticorps par la technique de Western Blot.
WB pk?
Cette méthode permet de mettre en évidence la mise en place de système de défense de l’organisme
contre les différents paramètres de la maladie, et ainsi en déterminer les différentes phases.