immuno 3 QROC Flashcards

1
Q

recepteur LT

A
  • Un récepteur spécifique pour l’antigène (=RT)
  • C’est un dimère ancré à la membrane cellulaire avec un domaine intracellulaire et un domaine extra cellulaire.
  • Couplé à un système transducteur (=CD3) : il est composé de plusieurs chaînes polypeptidiques. Des motifs ITAM sont présents sur celles-ci au niveau intracellulaire.
    –> Ce n’est pas le récepteur T qui est transducteur mais il est associé à un complexe transducteur.
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2
Q

Composition du récepteur spécifiques des lymphocytes T

A

-Une chaîne α
-Une chaîne β
Ces deux chaînes sont reliées entre elles par un pont disulfure.
Elles sont chacune constituées d’une domaine variable et un domaine constant. Chaque domaine est stabilisé par un pont disulfure intra chaîne.
-> 90% des LT circulant dans le sang possèdent ce type de récepteur a/b.
-> Il existe également une toute petite population de LT γ/δ

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3
Q

Structure des gènes codants pour les récepteurs des lymphocytes T

A

3 séquences de chaînes qu’ils ont appelé α, β et γ. Ensuite ils ont identifié les récepteurs α, β, γ et plus tardivement δ.
β et γ sont situés sur le chromosome 7 chez l’homme. Et α et δ sur le chromosome 14.

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4
Q

-Pour α :

A

il y a une centaine de Vα ainsi que des Jα et des Cα. Pourα, le réarrangement sera régi depuis la partie constante.

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5
Q

Pour β

A

il y a également une centaine de Vβ puis des β1 suivis de plusieurs J et des 2 suivis de plusieurs J. Il y aura donc une variabilité V, D, J avec un nombre de fragments D qui sera limité.

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6
Q

Pour γ,

A

on pourra voir des fragments V mais avec un nombre assez limités, des fragments J et des fragments constants.
Ici le nombre de V, J est relativement limité donc le nombre de combinaisons le sera aussi.

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7
Q

Pour δ,

A

les gènes sont insérés entre la partie variable de la partie A et les fragments J de la partie A.
Donc si on regarde des lymphocytes fonctionnels, qui ont réarrangé leur génome. Ces lymphocytes ont perdu les gènes δ dû à un réarrangement régi.

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8
Q

Induction de la tolérance au soi dans le thymus
constitution thymus

A

Le thymus est constitué de plusieurs lobes avec des parties très dense aux cellules (violet foncé).
Il possède :
-Un cortex (C) qui est sa partie périphérique (partie sombre témoignant d’une grande densité cellulaire).
-Une médulla (M) qui est sa partie centrale (partie claire) et qui permet la vascularisation et les échanges.

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9
Q

Induction de la tolérance au soi dans le thymus
comment ca se passe et ou

A

C’est un organe constitué d’une trame de cellules épithéliales thymiques et étant colonisées par des cellules provenant de la moelle osseuse et du sang. Les cellules arrivent par la voie centrale et vont migrer du cortex vers la médulla , cela va créer un gradient de différenciation. On retrouvera donc les 2 sous population , CD4+ et CD8+ dans la medulla. On y trouve également des cellules dendritiques telles que les macrophages surtout au niveau de la médulla. Ces deux types de cellules expriment tous deux des molécules HLA de classe I et II.
Lorsque les cellules deviennent fonctionnelles, acquisition du récepteur et de la tolérance au soi, elles vont pouvoir quitter l’organe soit par la voie sanguine

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10
Q

Passage d’une cellule souche à un lymphocyte T différencié

A

Dans le thymus, la différenciation cellulaire s’effectue de façon centripète. En effet les cellules les moins différenciées (cellules souches appelées thymocytes) se situeront dans la périphérie au niveau cortical. A contrario, les cellules complètement différenciées (porteront les marqueurs des lymphocytes T : TCR, CD4, CD8) sont retrouvées au niveau médullaire. Deux sélections auront lieu dans la médulla afin d’acquérir la tolérance au soi.

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11
Q

Première étape de sélection qui a lieu dans le cortex: la sélection positive

A

Les cellules souches seront en contact avec des cellules épithéliales thymiques et des cellules dendritiques thymiques. Rappelons-nous que ces deux types cellulaires sont porteurs de molécules HLA de classe I et II. Ces cellules souches alors deviennent TCR+ (c’est la première étape de différenciation des CS en LT). Elles sont dites doubles positives car elles expriment les deux récepteurs : le CD4 et le CD8. Ce sont ces complexes TCR associés au CD4 et CD8 qui vont entrer en contact avec les molécules des cellules épithéliales thymiques qui expriment elles-mêmes les molécules HLA de classe I et II (soi immunitaire). Elles constitueront la première étape de sélection des futurs lymphocytes : la sélection positive (capacité à interagir avec le soi). Toutes les cellules porteuses de récepteurs incapables de reconnaître le soi seront éliminées.

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12
Q

Deuxième étape de sélection qui a lieu dans la médulla : la sélection négative.

A

Ces cellules sélectionnées entrent dans une deuxième étape de sélection pour bloquer toutes cellules qui seraient auto-réactives. Cela signifie que des cellules qui provoqueraient des auto-réactions (pas seulement une reconnaissance mais action contre le soi) seront bloquées puis éliminées. Tous les clones potentiellement auto-réactifs subiront une délétion. Mais aussi toutes les cellules sans récepteur ou un TCR qui n’interagit avec aucune HLA. C’est la sélection négative.

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13
Q

Deuxième étape de sélection qui a lieu dans la médulla : la sélection négative.
devenir des cellules

A

Les autres cellules deviennent simple positive : soit TCR+ CD4+ soit TCR+ CD8+ (perte d’un des deux marqueurs) :
- Soit les cellules deviennent CD4+ CD8- : interaction de reconnaissance de faible affinité avec des molécules HLA de classe II.
- Soit les cellules deviennent CD4- CD8+ : interaction de reconnaissance de faible affinité avec des molécules HLA de classe I.

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14
Q

Deuxième étape de sélection qui a lieu dans la médulla : la sélection négative.
caracteristique des cellule finale

A

Elles seront faiblement auto-réactives mais en réalité elles tolèrent le soi et leur activation interviendra lors d’une interaction avec un soi modifié dans les organes lymphoïdes.
Elles deviendront les LT fonctionnels et gagneront les organes lymphoïdes.

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15
Q

Comment les cellules dans les organes lymphoïdes primaires sont capables de reconnaître le soi peptidiques ?

A

Cela est dû au facteur AIRE exprimé par les cellules thymiques qui est un facteur de régulation de l’expression de gènes. Le rôle de cette protéine est d’activer les cellules épithéliales thymiques, pour qu’elles expriment à la surface des molécules HLA de classe I ou de classe II, des peptides correspondants à des Ag appartenant à d’autres tissus. Cela permet aux lymphocytes d’être au contact du soi de toute la diversité moléculaire du soi.

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16
Q

A) Qu’est ce qu’un antigène ?

A

Un antigène répond à plusieurs critères :
- Un antigène est une molécule organique, étrangère au soi et de taille suffisante.
- La nature de la molécule antigénique est le plus souvent protéique ou polysaccharidique
- Un antigène est une molécule constituée de plusieurs déterminants antigéniques ou
épitopes (= partie de l’antigène qui sera reconnue) pour qu’il puisse stimuler par lui-même le SI.
- L’épitope ne comporte que quelques acides aminés ou sucres.

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17
Q

La reconnaissance des antigènes par les LB

A

Les lymphocytes B et T ne reconnaissent pas de la même manière.
Les lymphocytes B reconnaissent les Ag natifs. Les épitopes sont ici sous forme conformationnelle, en effet le LB ne reconnaît que les formes repliées, si le pont disulfure est coupé et que la molécule est linéaire il n’y a pas de reconnaissance.

18
Q

La reconnaissance des antigènes par les LT

A

Les lymphocytes T reconnaissent reconnaissent les Ag présentés par les CPA (= Cellule Présentatrice d’Ag). Les épitopes sont ici linéaires, c’est la séquence peptidique linéaire qui est reconnue.

19
Q

pk diff LT LB dans reco ag

A

Cette différence avec les LB s’explique car les CPA expriment les molécules HLA de classe I et de classe II. Celles-ci ont une structure en corbeille qui leur permet d’associer des peptides. Pour la classe II, ce sont leurs molécules alpha 1 et beta 1 ; pour la classe I ce sont les alpha 1 et alpha 2 qui associent les peptides. La molécule + les peptides forme le soi modifié reconnu par la partie variable du récepteur T. Cela active le transducteur.
Les molécules CD4 interagissent avec la molécule de classe II, les molécules CD8 interagissent avec la molécule de classe I. Cette réaction est non spécifique ( la nature d’un peptide n’importe pas).

20
Q

Activations des CPA

A

Les CPA sont des cellules provenant de la lignée monocytaire du sang, lignée non spécifique. Les cellules dans la moelle osseuse possèdent des marqueurs de surface qui permettent de les distinguer mais qui sont quand même tous des monocytes.
Les CPA ont la capacité de capturer l’Ag. En effet, elles sont sous forme inactivée immature (=fonctionnelles mais non activées) dans les tissus et deviennent matures, activées lors de la capture de l’Ag.
Puis, les CPA migrent vers les organes lymphoïdes secondaires.

21
Q

Activations des CPA
En fonction de leur expression moléculaire, on trouvera :

A
  • Des monocytes allant jusqu’à l’épithélium : les cellules de Langerhans (font partie des cellules non kératinocytaires)
  • Des monocytes restant dans le TC : Cellules dendritiques (CD) et macrophages

Ces 3 types de cellules sont donc des CPA. Lorsqu’il y a un stimuli : soit une activation, soit une bactérie, un virus, …la réaction inflammatoire est activée.

Cette activation implique une modification de l’antigénicité de surface des CPA et leur permettent de quitter le tissu :
- Cellules de Langerhans : épithélium → conjonctif → vaisseaux lymphatiques
- CD et macrophages : conjonctif → vaisseaux lymphatiques.

22
Q

d) Structure des organes lymphoïdes secondaires

A

Ces organes sont des nœuds (ou ganglions) dans lesquels sont drainées, via les lymphatiques, les CPA (et autres produits de l’inflammation). Ce phénomène est localisé sur un territoire.
La rate est également un organe lymphoïde secondaire, mais elle draine les CPA et les Ag qui sont dans le sang.
Les Ag arrivent via la lymphe, soit sous forme active soit sous forme phagocytée/internalisés par les CPA et transitent par les nœuds lymphatiques où ils sont stimulés.

23
Q

dans les organes lympho 2ndaire transfo en effecteur

A

Ensuite, la sélection clonale permet de sélectionner les cellules qui vont pouvoir répondre. Cela génère des effecteurs. Les LB se différencient en plasmocytes. Les plasmocytes sécrètent les Ac.
Les LT 4 se différencient en LT Helper (activateur) ou en LT REG (inhibiteur) ou en LT cytotoxique.
Il y a donc immunité à médiation humorale et cellulaire.

24
Q

Rôles des effecteurs Ac

A

En neutralisant l’antigène par formation du complexe Immun (Ac/Ag)
En activant les protéines du complément
En se fixant sur les récepteurs cellulaires

25
Q

neutralisant l’antigène par formation du complexe Immun (Ac/Ag)

A

Un Ac fixe par son paratope l’épitope d’un Ag, cela forme le complexe immun. Il peut être formé par n’importe quel isotype.
La liaison Ag-Ac est spécifique,
Cette liaison n’est jamais covalente,
Un même Ac peut reconnaître les structures moléculaires si elles sont très proches les unes des autres.
Ce type de neutralisation peut être très efficace

26
Q

En activant les protéines du complément

A

Dans cette réaction, seuls 3 isotypes sont capables d’activer le complément : IgM, IgG1 et IgG3. Ils utilisent la voie classique.
On peut observer qu’il existe une commutation de classe, c’est-à-dire, d’abord production d’IgM puis remplacement par les IgG.

27
Q

En activant les protéines du complément
reponse primaire

A

Réponse du système immunitaire qui se trouve pour la première fois en contact avec l’Ag. L’animal a donc des lymphocytes naïfs, capables de reconnaissance mais n’ont jamais été stimulés.

28
Q

En activant les protéines du complément
reponse secondaire

A

Réponse du système immunitaire obtenue lors de tout contact ultérieur avec le même Ag.
Cette réponse secondaire se caractérise par une production beaucoup plus rapide, plus durable et très importante d’IgG ainsi qu’une petite réponse cinétique d’IgM comparable à la réponse cinétique primaire mais d’amplitude plus faible. Cette réponse secondaire signe en fait, la mémoire immunitaire qui indique que l’organisme a gardé en mémoire le contact primaire avec l’antigène. Cette mémoire immunitaire permet une réponse immunitaire ultérieure plus rapide, plus amplifiée et de nature différente qui est utilisée dans le principe de la vaccination notamment.

29
Q

En se fixant sur les récepteurs cellulaires
quels recepteur

A

-> Les premiers récepteurs sont des récepteurs au Fcɣ sur les phagocytes. Les polynucléaires neutrophiles sont les phagocytes non spécifiques intéressants de cette réaction.
-> L’autre catégorie de cellules sont les Natural Killer qui sont des lymphocytes, ce ne sont pas des phagocytes, ce sont des cellules tueuses non spécifiques.

30
Q

PN

A

Ils sont activés tout de suite après l’inflammation et sans présence d’Ac. Les récepteurs Fcɣ sont activés par n’importe quel IgG.
Les polynucléaires neutrophiles peuvent reconnaître directement des motifs microbiens (PAMP) et les activer :
● Via les TLR qui leur permettent de produire un certain nombre de facteurs antimicrobiens
● Via les CLR (molécules de type lectine) qui reconnaissent des sucres et permettent une phagocytose spontanée par les PNN
La phagocytose est amplifiée dans 2 situations par opsonisation :
● Soit par le c3b lui-même qui est une opsonine non-spécifique.
● Soit par des Ac de classe IgG qui sont spécifiques de motifs bactériens. Les Ac se fixent sur la surface, sur le
récepteur au Fcɣ.

31
Q

NK

A

Elles possèdent une fonction anti-cancéreuse naturelle spontanée. En temps normal, ces cellules sont bloquées par des récepteurs ayant une fonction inhibitrice : ITIM. De plus, nos propres cellules sont protégées des NK tant qu’elles expriment une antigénicité normale via les HLA.
Elles sont activées :
● Soit par levée d’inhibition
● Soit parce que dans les récepteurs activateurs, on retrouve ce récepteur pour le fragment Fc des IgG
Une cellule marquée par l’IgG pourra être visée par une cellule NK.

32
Q

Rôle des effecteurs cellulaires

A

Les effecteurs cellulaires sont les LT cytotoxiques. Dans les organes lymphoïdes secondaires, il y a une réponse immunitaire et cela génère des lymphocytes effecteurs issus de la population CD8+. Les lymphocytes quittent les organes lymphoïdes secondaires (voie sanguine ou lymphatique) et migre vers les tissus périphériques inflammés.
Ce sont des cellules spécifiques tueuses spécifiques (attention différence avec les NK non spécifiques) qui reconnaissent une association HLA-peptide de la cellule cible. En revanche, il faut que les peptides soient identiques sinon il n’y a pas de reconnaissance.

33
Q

Modalités de la cytolyse :

A

Reconnaissance spécifique de la cible et molécules d’interaction entre la cellule cible et la cellule cytotoxique. Ces molécules sont des molécules de liaison pour la stabilité de l’interaction et des molécules granulaires qui possèdent des perforines. Ces dernières perforent les membranes et forment des pores. Ainsi les enzymes retrouvées dans les molécules granulaires peuvent passer dans le spores et induire la lyse cellulaire.
Autrement, il peut y avoir expression d’un ligand de la protéine Fas qui induit l’apoptose cellulaire.

34
Q

Commutation de classe
a) Mécanisme
en general

A

Le principe de la commutation est de transformer une réponse Igm en réponse IgG ou IgA ou IgE, … Pour cela, on s’intéresse à une transformation de la partie constante des chaînes lourdes.

35
Q

Commutation de classe
a) Mécanisme
au depart

A

Au départ, un lymphocyte fonctionnel est stimulé donc son ADN est un ADN réarrangé, la cellule est fonctionnelle mais naïve. Il exprime des IgM et des IgT membranaire (=exprimés en surface) qui servent de récepteurs membranaires.
Au niveau des gènes, un LB exprime pour les chaînes lourdes d’immunoglobuline, une association VDJ qui lui donne une spécificité et détermine la séquence de la partie variable de la chaîne lourde.

36
Q

Commutation de classe
a) Mécanisme
1ere etape

A

Puis, on passe de la production d’IgM membranaire à des IgM sécrétées. Celles- ci ont une forme plus courte car elles n’ont pas la partie qui permet d’ancrage membranaire. Les IgM s’associent avec une chaîne J pour former un pentamère sécrété. Ici on parle d’épissage alternatif, les gens sont les mêmes.

37
Q

Commutation de classe
a) Mécanisme
2eme etape

A

Sur le gène, devant les parties codantes constantes, il existe des séquences SWitch (flèche rouge sur image)qui sont des séquences de commutation.
Cela concerne toutes les parties codantes, SAUF delta.
Les séquence SWitch vont s’appareiller pour former une boucle puis il y aura un réarrangement. On obtient un transcrit primaire qui, après maturation, deviendra un ARNm. Cela permet d’éliminer certaines parties constantes du génome, cela permet l’expression d’une séquence spécifique (= VDJ). En effet, la spécificité ne change pas, mais la partie constante est différente tandis que la partie variable ne change pas.
On a donc une production d’IgG1.

38
Q

Qu’est-ce qui détermine qu’on a plutôt production d’une IgG, IgG1 ou d’une autre ?

A

Pour qu’il y ait commutation, on a besoin de coopération entre LT Helper et LB.
Les LT Helper sécrète des cytokines qui influencent la différenciation des LB et la commutation. La commutation est induite par la sécrétion de cytokines.

39
Q

Cooperation LTH et LB comment ?

A

Le lymphocyte B interagit avec un épitope de l’Ag, se voit ré-associer des déterminants antigéniques associés aux HLA classe II et cela lui permet d’interagir avec des TCD4 qui sont des Helper. Par ailleurs, les LTCD4 ont besoin d’une CPA = d’une stimulation antigénique pour devenir LT Helper. Cette interaction entre les 2 lymphocytes entraîne une production des cytokines sous forme d’interleukines. Celles-ci sont activatrices pour les LB.
Toute activation de cellulaire immunitaire naïve se traduit par :
1) prolifération
2) différenciation soit en LB mémoire, soit en plasmocytes
Cela correspond à la sélection clonale : seules les cellules qui ont un récepteur correspondant à l’épitope de l’Ag peuvent répondre.

40
Q

different LTH

A

Les LT Helper existent sous différentes sous-populations :
- TH1 : sécrètent de l’interleukine 2 et de l’interféron gamma = 2 cytokines
- TH2 : sécrètent de l’interleukine 4, 5, 6 et 13
- TH17 : sécrètent de l’interleukine 17
- TREG : sécrètent de l’interleukine 10 et TGFbeta, ont une fonction plutôt inhibitrice, régulation contrairement aux autres LT

41
Q

qui peut activer systeme complement

A

Seules les IGM et IgG1 et les IgG3 peuvent l’activer. Cette activation va permettre de synthétiser les produits du complément.