IMMUNO 2 QROC Flashcards
→Quelles sont les cellules qui seront le support de cette immunité adaptative ?
Ce sont les lymphocytes T et B qui sont des cellules du système immunitaire spécifique sur lesquelles nous allons nous concentrer dans ce cours. Ces deux lignées sont le support de l’immunité spécifique.
→Comment passe-t-on d’une cellule souche à un lymphocytes B ou T fonctionnels ?
Les organes lymphoïdes sont répartis en :
● organes lymphoïdes primaires (moelle osseuse et thymus), ce sont eux qui vont permettre la maturation cellulaire, c’est à dire le passage d’une cellule souche à une cellule fonctionnelle immunocompétente (lymphocytes fonctionnels)
● et organes lymphoïdes secondaires (nœuds lymphatiques ou ganglions répartis dans tout l’organisme, la rate et organes lymphoïdes associés aux muqueuses)
Comment est-ce qu’on obtient des cellules immunocompétentes spécifiques d’un antigène ?
C’est dans les organes lymphoïdes primaires que les cellules souches lymphoïdes vont acquérir une immunocompétence.
- La moelle osseuse est le site de production de cellules souches lymphoïdes et myéloïdes. Elle va permettre l’acquisition et la maturation de cellules souches en lymphocytes B.
- Des cellules souches provenant de la moelle osseuse vont passer dans le sang, coloniser le thymus (organe au-dessus du cœur, dans la cage thoracique) où elles vont subir une maturation en deux populations lymphocytaires : les lymphocytes T CD4+ et lymphocytes T CD8+.
→Comment ces cellules deviennent immunocompétentes ?
L’acquisition de l’immunocompétence se fait au contact de ce qu’on a défini comme le « soi moléculaire ». Nos lymphocytes sont des cellules qui sont capables de reconnaître et de tolérer l’ensemble des composants du soi (définit de manière moléculaire) et de réagir face à du non soi ou du soi altéré.
Toute altération du soi va être détectée comme une pathologie et sera reconnue par les cellules du système immunitaire.
DEUXIEME MATURATION COMMENT CA SE PASSE
Une fois l’immunocompétence acquise, les cellules quittent les organes lymphoïdes primaires par voie sanguine et vont aller jusqu’aux organes lymphoïdes secondaires. Dans ces organes lymphoïdes secondaires, ces cellules deviennent des lymphocytes fonctionnels naïfs.
Ce sont des lymphocytes fonctionnels naïfs parce qu’ils sont certes immunocompétents mais n’ont jamais été stimulés. Autrement dit, ils n’ont pas été en contact avec un antigène mais ilspourront répondre à une stimulation antigénique (modification du soi ou altération du soi).
Cette stimulation a lieu dans les organes lymphoïdes secondaires. Cela peut être une stimulation externe (entrée d’un agent pathogène) ou interne (processus tumoral).
A LA SUITE DE LA STIMULATION QUE PASA
- des effecteurs humoraux, produits par les lymphocytes B (les anticorps) qui vont directement neutraliser les antigènes. Ils vont ensuite rejoindre la circulation sanguine, circuler dans l’organisme et pouvoir quitter si besoin cette circulation pour rejoindre un site inflammé.
- des régulateurs de la réponse.
CLASSE 1 DISPOSITION
carboxyle terminale en intra cytoplasmique et la partie NH2 terminal en extra cellulaire. Ils sont divisés en 3 parties :
- une partie extracellulaire avec 3 domaines α1, α2 et α3.
α 2 et α 3 sont stabilisés par des ponts disulfures intra chaînes.
- une partie transmembranaire - une partie intra cytoplasmique
- associées à un peptide extra cellulaire : β2 microglobuline : petit polypeptide stabilisé par un pont disulfure au domaine alpha 3 de la chaine alpha
qui exprime classe 1
Ces antigènes de classe I sont exprimés sur toutes les cellules nucléées de l’organisme.
classe 2 disposition
2 chaines alpha et bêta,
la partie carboxyle terminale en intracellulaire et NH2 terminal en extra cellulaire.
La partie extracellulaire est repliée en domaines, chaque chaînes ayant 2 domaines (α1, α2 et β1, β2), certains domaines sont stabilisés par des ponts disulfures (β1, β2 et α2)
iclasse 2 disposition
2 chaines alpha et bêta,
la partie carboxyle terminale en intracellulaire et NH2 terminal en extra cellulaire.
La partie extracellulaire est repliée en domaines, chaque chaînes ayant 2 domaines (α1, α2 et β1, β2), certains domaines sont stabilisés par des ponts disulfures (β1, β2 et α2)
qui exprime classe 2
Ces antigènes sont exprimés par un certain nombre de cellules qui ont pour rôle d’être présentatrices d’antigène. Elles sont issues de la lignée monocytaire du sang (cellules de Langerhans au niveau épithélial, les macrophages, cellules dendritiques au niveau du tissu conjonctif, lymphocytes B). Les cellules qui expriment les molécules de classe II expriment aussi les molécules de classe I.
Les antigènes de classe II sont exprimés par les lymphocytes b et les cellules épithéliales thymiques.
3D classe 1
Les chaînes α1 et α2 sont reliés entres elles par des ponts disulfures qui vont stabiliser la structure du domaine.
L’association des domaines α1 et α2 donne une structure en corbeille dont les parties latérales sont formées par les hélices alpha et le plancher est formé par les feuillets β.
α1 et α2 sont donc repliés sur une partie en hélice α et sur l’autre partie en feuillet β. α3 et β2 microglobuline sont repliés uniquement sous forme de feuillet β.
La β2 microglobuline est donc sous la corbeille en association avec α3.
structure 3D classe 2
La structure 3D d’une molécule de classe II est assez proche de celle d’une molécule de classe I. α1 et β1 qui sont les deux domaines les plus externes qui sont repliés sous formes d’hélice α et de feuillets β, qui forment eux aussi une corbeille.
En dessous, les domaines α2 et β2 sont repliés seulement sous forme de feuillets β.
ou sont les genes de clsse 1 et 2
Les gènes qui codent les molécules du complexe d’histocompatibilité sont regroupés sur le bras court du chromosome 6 chez l’Homme en un complexe de gène qui va donner le complexe majeur d’histocompatibilité ou HLA.
gene classe 1
e 3 gènes de classe I qui sont appelés A, B et C
3 molécules de classe I différentes : HLA-A, HLA-B et HLA-C.
gene classe 2
D’autre part, les gènes codant pour la classe II sont situés dans une région appelée la région D. Pour coder une molécule de classe II, il faut 2 gènes car ces molécules sont formées de 2 chaînes polypeptidiques (un gène qui code pour la chaîne α et un autre pour la chaîne β).
Il y a plusieurs sous-régions (DP, DN, DM, DO, DQ, DR
nomenclature cellule HLA 1
- Par le gène d’origine (HLA-A, HLA-B ou HLA-C),
- Puis en fonction de la nature de la protéine, il va y avoir un chiffre qui va signifier des petites
différences de structure moléculaires qui vont déterminer la non compatibilité tissulaire.
Expression du polymorphisme des molécules HLA
- co dominance des gènes paternels et maternels
- donc 6 molécules de classe I exprimées à la surface des cellules auxquelles on ajoute et 6 molécules de classe II
- Ces molécules d’histocompatibilité vont déterminer un « soi moléculaire
sequence prot : zone les + variable
. On remarque que les zones les plus variables sont situées sur les domaines α1, α2 au niveau des hélices α et des feuillets β
Cette observation va avoir une conséquence fonctionnelle.
acquisition de l’immunocompetence =
acquisition d’un récepteur pour l’antigène + tolérance au soi (point indispensable)
structure recepteur LB
Les récepteurs des lymphocytes B sont des récepteurs membranaires couplés à un récepteur spécifique de l’antigène (Ag) (IgM, IgD) qui sera une molécule immunoglobuline et associé à un système transducteur : Ig⍺/Igβ qui est un dimère formé d’une chaine ⍺ et d’une chaine β. Ce dimère est également appelé CD79a/b.
En intracellulaire, ce système transducteur possède des motifs activateurs ITAM (Immunoreceptor Tyrosine- based Activation Motif) qui ont pour rôle d’activer la cellule.
b) Structure des immunoglobulines
Les molécules d’immunoglobulines sont des glycoprotéines constituées de 4 chaînes : 2 chaînes lourdes identiques entre elles, 2 chaînes légères identiques entre elles. La molécule est parfaitement symétrique.
Les chaînes lourdes et légères sont liées entre elles par des ponts disulfures donc il y a des liaisons covalentes entre les 4 chaines. Il s’agit donc d’une molécule parfaitement stable.
Ig chaine legere structure
Les chaînes légères sont constituées d’un domaine variable (VL) situé à l’extrémité NH2 terminal et d’un domaine constant (CL) situé du côté carboxy terminal.
Ig chaine lourde structure
Les chaînes lourdes sont constituées d’un domaine variable (VH) situé du côté NH2 terminal et de 3 voire 4 domaines constants (CH) situés du côté carboxy terminal. Les chaînes lourdes sont glycosylées donc présentent des résidus oligosaccharides associés au domaine constant des chaînes lourdes.
2 parties Ig chaque cote de la partie charniere
- Fab (Fragment Antigen binding) donc ce sont les fragments qui possèdent le site de fixation de l’antigène également appelé paratope.
- Fc, fragment cristallisable qui est constitué des domaines constants CH2 et CH3. Chaque fragment de chaîne lourde est lié à son homologue par les ponts disulfures.
Ce fragment Fc possède d’autres fonctions comme la capacité de se fixer sur un certain nombre de récepteurs cellulaires.
Aspects structuraux et fonctionnels des domaines variables des lourdes et légères :
▪ Une immunoglobuline possède 2 sites de fixation de l’antigène donc deux paratopes, la molécule
est divalente (2 sites de reconnaissance identique qui va permettre le pontage).
▪ 2 paratopes d’une molécule sont identiques l’un à l’autre. La structure du paratope détermine quel
antigène est reconnu par la cellule et donc pour les 2 paratopes ce sont la même structure.
▪ Chaque paratope est constitué par l’association des zones hypervariables des chaînes lourdes et légères
zone hypervariable
- 3 zones dites hyper variables
- sont situées à distance les unes des autres en séquence primaire puisqu’elles sont situées autour de la position 30 autour de la position 50 et autour de la position 95.
- sont en fait situées sur des parties linéaires du domaine et sont regroupées d’un point de vue structural.
zone hypervariable
- 3 zones dites hyper variables
- sont situées à distance les unes des autres en séquence primaire puisqu’elles sont situées autour de la position 30 autour de la position 50 et autour de la position 95.
- sont en fait situées sur des parties linéaires du domaine et sont regroupées d’un point de vue structural.
isotope
– Caractérisent l’espèce : tous les individus d’une même espèce expriment la même diversité isotypique
– Exprimés sur les parties constantes
● Chaînes légères : kappa et lambda
● Chaînes lourdes :
> 5 classes : IgM, IgD, IgG, IgA, IgE — tous les individus de l’espèces humaine expriment ces 5 classes
> Sous classes : IgG1 > IgG4, IgA1, IgA2
IgG
monomere
forme maj chez l’homme
IgE
monomere
4 domaines constants
IgM
4 domaines constants
- soit monomérique et membranaire donc exprimé par la membrane d’un lymphocyte.
- soit sérique : extracellulaires, donc circulante au niveau du plasma, elles seront sous la forme de pentamère : relié par une chaine J
IgA
Les IgA sériques peuvent être
soit monomériques
soit dimériques avec une chaîne J.
IgA sécrétions (salive, larme, sécrection nasale..): elles sont toujours polymériques et auront une protéine associée qui est la pièce sécrétoire.
IgD
Les IgD sont des monomere membranaires, on excrète pas d’IgD mais elles servent de récepteurs.
allotype
- Caractéristiques familiales au sein de l’espèce : sur certaines classes, on peut avoir des petites variabilités de séquences car expression allélique différente
- Exprimés sur les parties constantes
idiotype
- Caractéristiques individuelles
- Exprimés sur les parties variables
Chez l’Homme, les gènes codants les chaines sont situés :
o Sur le chr 14 : chaine lourde
o Chr2: chaine légère kappa
o Chr 22 : chaine légère lambda
1) Gènes codant pour les chaines légères kappa
Sur le chromosome 2, nous allons trouver des gènes segmentés avec des fragments de gênes : un certain nombre de fragments V (une centaine chez l’homme), puis un certain nombre de fragments J (5 chez l’homme) et une partie codant pour la partie constante kappa.
Gènes codant pour les chaines lourdes
ensemble de fragments V (un peu plus d’une centaine chez l’homme), puis des fragments D, et des fragments J.