Tularémie Flashcards

1
Q

cause de la tularémie

A

Une bactérie : FRANCISELLA TULARENSIS

Cocci -, aérobie, capsulé

résiste au froid: survie 9 mois dans le milieu extérieur, des années dans la viande congelée

détruite par la chaleur et le désinfectants classiques

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2
Q

le réservoir animal de la tularémie

A
  • Principalement animaux sauvages : rongeurs et lièvres.*
  • Parfois : autres mammifères, oiseaux, tiques.*
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3
Q

transmission de la tularémie à l’homme

A
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4
Q

localisation géographique de la tularémie

A

hémisphère nord

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5
Q

qui peut attraper la tularémie ?

A
  • Professions: agriculteur/éleveur, forestier…
  • chasseurs de lièvre, sanglier,chevreuil
  • loisir de plein air: chasse, jardinage, sports, rénovation maison
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6
Q

qui en France pour la tularémie ?

A
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7
Q

les animaux qui ont donné la tularémie?

A
  1. gibiers: lièvres, sangliers, cervidés
  2. animaux d’élevage: lapins
  3. animaux sauvages: rongeurs
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8
Q

les expositions à risque de la tularémie ?

A
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9
Q

signes cliniques de la tularémie

A

Début brutal, 3 à 5 jours après la contamination : forte fièvre, frissons, céphalées, altération brutale de l’état général ; parfois vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, arthro-myalgies, voire toux. On distingue différentes formes cliniques en fonction de la porte d’entrée de l’agent causal.

Ulcération avec adénopathie dans le territoire de drainage lymphatique (forme ulcéro-glandulaire, la plus typique)

Ulcération pure, sans adénopathie : nombreux diagnostics différentiels (rickettsiose, charbon…)

Adénopathie isolée : nombreux diagnostics différentiels (griffes du chat, lymphome…)

Forme oculaire : de l’animal vers la main, de la main vers l’oeil, ou par aérosols : ulcères et/ou nodules de la cornée.

Et deux formes particulièrement graves (décès dans environ 50% des cas) :

Forme septicémique, dite typhique, nue, sans aucun symptôme ni signe clinique si ce n’est parfois la présence d’une diarrhée et de vomissements : de diagnostic particulièrement difficile sauf à rechercher systématiquement les éléments épidémiologiques ;

Forme pulmonaire, très grave, liée à l’inhalation, avec très forte fièvre, hémoptysies, troubles de conscience, ressemblant à une peste pulmonaire, à une mélioïdose…

Les quatre premières formes sont généralement peu graves, contrairement aux deux suivantes. Dans tous les cas, la convalescence est longue.

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10
Q

descrition de la forme ganglionnaire de la tularémie

A
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11
Q

description de la forme pharyngée de la tularémie

A
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12
Q

les autres fomes cliniques de la tularémie

A
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13
Q

évolution clinique de la tularémie

A
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14
Q

comment diagnostic de la tularémie?

A
  • Il y a une grande difficulté à mettre le germe en évidence par culture directe, même lorsqu’il est visible en grand nombre dans le pus ganglionnaire, il est rare d’obtenir un développement. Il en va de même de l’hémoculture qui est constamment négative. Pour cette raison, il est préférable d’inoculer le prélèvement à une souris ou un cobaye et de sub-cultiver la rate de l’animal sacrifié sur milieu artificiel.*
  • Le sérodiagnostic prend une importance primordiale. On le réalise de la même façon que la séro-agglutination de Wright, au moyen d’une suspension de Fr. tularensis récoltée sur milieu solide et tuée. Le sérodiagnostic est cependant positif qu’après deux semaines de maladies.*
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15
Q

comment confirmation de la tularémie ?

A
  • Cultures difficiles : absolue nécessité d’informer le microbiologiste.
  • PCR possible : sa demande doit faire l’objet d’une solide argumentation.
  • *En fait le diagnostic repose avant tout sur la sérologie (IFI, séro-agglutination, hémagglutination, ELISA) : la sérologie se positive habituellement 13-15j après le début de la maladie pour atteindre un pic vers la 4-5ème semaine.
  • —————————————————————————-*
  • Il y a une grande difficulté à mettre le germe en évidence par culture directe, même lorsqu’il est visible en grand nombre dans le pus ganglionnaire, il est rare d’obtenir un développement. Il en va de même de l’hémoculture qui est constamment négative. Pour cette raison, il est préférable d’inoculer le prélèvement à une souris ou un cobaye et de sub-cultiver la rate de l’animal sacrifié sur milieu artificiel.

Le sérodiagnostic prend une importance primordiale. On le réalise de la même façon que la séro-agglutination de Wright, au moyen d’une suspension de Fr. tularensis récoltée sur milieu solide et tuée. Le sérodiagnostic est cependant positif qu’après deux semaines de maladie8.

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16
Q

diagnostic différentiels de la tularémie

A
17
Q

traitement de la tularémie

A

Le traitement consiste en une antibiothérapie par cyclines ou par fluoroquinolones associés à un aminoside pendant 14 jours

18
Q

prévention générale et collective de la tularémie

A

Réduire les sources de contamination possibles

  • Sauf nécessité professionnelle : éviter tout contact direct
  • avec un animal sauvage, qu’il soit vivant ou mort.*
  • Pour les professionnels manipulant des animaux (vivants
  • ou morts) :*
  1. Porter au minimum des gants résistants et étanches.
  2. Ne pas boire, manger, fumer… lors de la manipulation.
  3. Après contact direct avec l’animal : se laver les mains (eau et savon).
  4. Si projection dans les yeux : rincer immédiatement à l’eau potable.
  5. Transporter déchets et cadavres dans un sac ou un conteneur, étanche et étiqueté.
  6. En cas de suspicion de tularémie, porter en outreb un appareil de protection respiratoire FFP2,des lunettes de protection.
  7. En cas d’autopsie d’un animal suspect : en plus des protections individuelles, mouiller au préalable la fourrure avec un désinfectant

Respecter les règles d’hygiène:

  1. Se laver les mains à l’eau potable, systématiquement avant repas, pauses, en fin de journée de travail.
  2. Si plaie : laver, savonner, puis rincer. Désinfecter et recouvrir d’un pansement imperméable.
  3. Vêtements de travail, gants, bottes : nettoyer régulièrement.
  4. Conteneurs et matériels de service réutilisables : laver et désinfecter avec un produit autorisé.
  • Voir “liste des désinfectants autorisés” et “usages” sur :*
  • http://e-phy.agriculture.gouv.fr*
19
Q

prévention professionnelle de la tularémie

A
20
Q

tularémie= maladie professionnelle ?

A
21
Q

description du vaccin de la tularémie

A
22
Q

les 3 principales causes de biotox

A
  • B. anthracis
  • B. melitensis
  • F. tularensis

Vu sa propriété de traverser la peau intacte, Francisella tularensis a été (ou est encore) une arme bactériologique possible.

23
Q

les maladies transmises par morsure

A
24
Q

les maladies transmises par des tiques

A
25
Q

CAT si suspicion de tularémie

A
  1. confirmer le cas (sérologie)
  2. origine de la contamination ?
  3. cas dans l’entourage ?
  4. déclaration obligaoire
26
Q

diagnostic de la tularémie par ?

(bien rédigée)

A

Francisella tularensis peut être recherchée directement à partir de biopsies d’adénopathie ou cutanées, ou de prélèvements sanguins.

Mais c’est une bactérie très difficile à isoler.

En pratique, la confirmation du diagnostic de tularémie repose donc le plus souvent sur

  • la recherche d’anticorps antibactériens dans le sang (sérologie) ou
  • de l’ADN de la bactérie par une technique d’amplification génique (PCR).

La sérologie ne doit pas être réalisée trop tôt car les anticorps n’apparaissent en général qu’à partir du 8-10e jour après la contamination. Si la première sérologie est négative, elle peut être répétée après 15 jours.

27
Q

prévention de la tularémie générale

A
  1. Ne pas toucher les animaux morts, en particulier les rongeurs.
  2. Ne pas boire d’eau stagnante ou à faible courant.
  3. Ne pas dormir dans ou sur la paille, et éviter d’inhaler les poussières rurales.
  4. Bien cuire les viandes sauvages en zone d’enzootie.
  5. Eviter les piqûres de tiques, taons, moustiques : vêtements longs et recouvrant le maximum de surface corporelle, fermés aux extrémités, si possible imprégnés de pyréthrinoïdes ; usage de répulsifs cutanés (DEET 50%).
28
Q
A