Tularémie Flashcards
cause de la tularémie
Une bactérie : FRANCISELLA TULARENSIS
Cocci -, aérobie, capsulé
résiste au froid: survie 9 mois dans le milieu extérieur, des années dans la viande congelée
détruite par la chaleur et le désinfectants classiques
le réservoir animal de la tularémie
- Principalement animaux sauvages : rongeurs et lièvres.*
- Parfois : autres mammifères, oiseaux, tiques.*
transmission de la tularémie à l’homme
localisation géographique de la tularémie
hémisphère nord
qui peut attraper la tularémie ?
- Professions: agriculteur/éleveur, forestier…
- chasseurs de lièvre, sanglier,chevreuil
- loisir de plein air: chasse, jardinage, sports, rénovation maison
qui en France pour la tularémie ?
les animaux qui ont donné la tularémie?
- gibiers: lièvres, sangliers, cervidés
- animaux d’élevage: lapins
- animaux sauvages: rongeurs
les expositions à risque de la tularémie ?
signes cliniques de la tularémie
Début brutal, 3 à 5 jours après la contamination : forte fièvre, frissons, céphalées, altération brutale de l’état général ; parfois vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, arthro-myalgies, voire toux. On distingue différentes formes cliniques en fonction de la porte d’entrée de l’agent causal.
Ulcération avec adénopathie dans le territoire de drainage lymphatique (forme ulcéro-glandulaire, la plus typique)
Ulcération pure, sans adénopathie : nombreux diagnostics différentiels (rickettsiose, charbon…)
Adénopathie isolée : nombreux diagnostics différentiels (griffes du chat, lymphome…)
Forme oculaire : de l’animal vers la main, de la main vers l’oeil, ou par aérosols : ulcères et/ou nodules de la cornée.
Et deux formes particulièrement graves (décès dans environ 50% des cas) :
Forme septicémique, dite typhique, nue, sans aucun symptôme ni signe clinique si ce n’est parfois la présence d’une diarrhée et de vomissements : de diagnostic particulièrement difficile sauf à rechercher systématiquement les éléments épidémiologiques ;
Forme pulmonaire, très grave, liée à l’inhalation, avec très forte fièvre, hémoptysies, troubles de conscience, ressemblant à une peste pulmonaire, à une mélioïdose…
Les quatre premières formes sont généralement peu graves, contrairement aux deux suivantes. Dans tous les cas, la convalescence est longue.
descrition de la forme ganglionnaire de la tularémie
description de la forme pharyngée de la tularémie
les autres fomes cliniques de la tularémie
évolution clinique de la tularémie
comment diagnostic de la tularémie?
- Il y a une grande difficulté à mettre le germe en évidence par culture directe, même lorsqu’il est visible en grand nombre dans le pus ganglionnaire, il est rare d’obtenir un développement. Il en va de même de l’hémoculture qui est constamment négative. Pour cette raison, il est préférable d’inoculer le prélèvement à une souris ou un cobaye et de sub-cultiver la rate de l’animal sacrifié sur milieu artificiel.*
- Le sérodiagnostic prend une importance primordiale. On le réalise de la même façon que la séro-agglutination de Wright, au moyen d’une suspension de Fr. tularensis récoltée sur milieu solide et tuée. Le sérodiagnostic est cependant positif qu’après deux semaines de maladies.*
comment confirmation de la tularémie ?
- Cultures difficiles : absolue nécessité d’informer le microbiologiste.
- PCR possible : sa demande doit faire l’objet d’une solide argumentation.
- *En fait le diagnostic repose avant tout sur la sérologie (IFI, séro-agglutination, hémagglutination, ELISA) : la sérologie se positive habituellement 13-15j après le début de la maladie pour atteindre un pic vers la 4-5ème semaine.
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- Il y a une grande difficulté à mettre le germe en évidence par culture directe, même lorsqu’il est visible en grand nombre dans le pus ganglionnaire, il est rare d’obtenir un développement. Il en va de même de l’hémoculture qui est constamment négative. Pour cette raison, il est préférable d’inoculer le prélèvement à une souris ou un cobaye et de sub-cultiver la rate de l’animal sacrifié sur milieu artificiel.
Le sérodiagnostic prend une importance primordiale. On le réalise de la même façon que la séro-agglutination de Wright, au moyen d’une suspension de Fr. tularensis récoltée sur milieu solide et tuée. Le sérodiagnostic est cependant positif qu’après deux semaines de maladie8.