tableaux cliniques Flashcards

1
Q

signes cliniques de la brucellose

A
  1. infection asymptomatique dans 90% des cas (évolution tardive toujours possible)
  2. BRUCELLOSE AIGUE PRIMO-INVASION:
    incubation: 1 à 4 semaines
    début progressif
    forme historique:FIEVRE ONDULANTE SUDORALO-ALGIQUE
    -faitgue++++avec douleurs articulaires
    -pseudo-grippal
    -hépato-splénomégalie
    -forme pseudo-typhoïdique rare
  3. BRUCELLOSE SECONDAIRE AIGUE
    -succède à une période aigue ou révélatrice
    -durée: quelques mois
    -fébricule
    -focalisations:
    ostéoarticulaires/ arthrite, sacro-iléite,spondylite
    neuro-méningés
    endocardite, abcès hépatique, splénique…
    orchite et infections génitales
  4. REACTIVATION A DISTANCE POSSIBLE
  5. FORME CHRONIQUE:
    -non obligatoire
    -se révèle longtemps après
    manifestations:
    .générales aubjectives:patraquerie
    .foyers suppurés: os, foie , rate d’évolution lente

(Il s’agit d’une hypersensibilité retardée aux toxines secrétées par Brucella.)

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2
Q

signes cliniques de leptosirose

A

Cliniquement la leptospirose humaine est extrêmement polymorphe allant d’un syndrome pseudo-grippal à une défaillance multi viscérale; avec une mortalité de 4-10%.

LEPTOSPIROSE ICTERO HEMORRAGIQUE : -incubation et phase initiale : La période d’incubation silencieuse dure 5 à 14 jours avec des extrêmes de 2 à plus de 3O jours. 1-la phase pré-ictérique: Le début brutal se manifeste par : -une altération de l’état général avec asthénie intense -sepsis : fièvre constante et élevée (38 à 40 °) avec frissons, tachycardie, hypotension, SPM

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3
Q

signes cliniques de la rage

A

L’incubation est variable, comprise entre 12 jours et plusieurs années10.

Les premiers signes sont non spécifiques, à type de douleurs au niveau du point d’inoculation. Il peut exister un prurit, une réaction locale11. La maladie se poursuit par l’apparition de signes neurologiques : troubles des fonctions cérébrales supérieures, anxiété, confusion, agitation avec troubles du comportement avec insomnies, hallucinations, doublement de vision et d’éventuels délires avec état d’agitation, pouvant être compliquées par des convulsions, une fièvre. Une hydrophobie serait présente plus fréquemment lorsque la transmission a été faite par un chien12.

La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive et mortelle de l’encéphale et de la moelle épinière.

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4
Q

signes cliniques de la tularémie

A

Début brutal, 3 à 5 jours après la contamination : forte fièvre, frissons, céphalées, altération brutale de l’état général ; parfois vomissements, diarrhée, douleurs abdominales, arthro-myalgies, voire toux. On distingue différentes formes cliniques en fonction de la porte d’entrée de l’agent causal.

Ulcération avec adénopathie dans le territoire de drainage lymphatique (forme ulcéro-glandulaire, la plus typique)

Ulcération pure, sans adénopathie : nombreux diagnostics différentiels (rickettsiose, charbon…)

Adénopathie isolée : nombreux diagnostics différentiels (griffes du chat, lymphome…)

Forme oculaire : de l’animal vers la main, de la main vers l’oeil, ou par aérosols : ulcères et/ou nodules de la cornée.

Et deux formes particulièrement graves (décès dans environ 50% des cas) :

Forme septicémique, dite typhique, nue, sans aucun symptôme ni signe clinique si ce n’est parfois la présence d’une diarrhée et de vomissements : de diagnostic particulièrement difficile sauf à rechercher systématiquement les éléments épidémiologiques ;

Forme pulmonaire, très grave, liée à l’inhalation, avec très forte fièvre, hémoptysies, troubles de conscience, ressemblant à une peste pulmonaire, à une mélioïdose…

Les quatre premières formes sont généralement peu graves, contrairement aux deux suivantes. Dans tous les cas, la convalescence est longue.

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