Thrombocytopénies et déficits fonctionnels en plaquettes Flashcards

1
Q

Mécanismes pouvant provoquer une thrombocytopénie: Nommez-les

A

Trois grands mécanismes peuvent provoquer une thrombocytopénie :

  1. une diminution de la production plaquettaire,
  2. une augmentation du taux de destruction plaquettaire,
    et
  3. une augmentation de la séquestration splénique.
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Q

Mécanismes pouvant provoquer une thrombocytopénie: Autres mécanismes

A
  • À ces trois mécanismes, s’ajoute la dilution qui survient dans les hémorragies graves avec transfusion massive de culots érythrocytaires.
  • Les culots érythrocytaires ne contiennent pratiquement pas de plaquettes viables de sorte qu’après une hémorragie massive correspondant à au moins un volume plasmatique il peut y avoir une thrombopénie si les plaquettes ne sont pas remplacées.
  • En pratique, ce type de thrombopénie est relativement rare parce que de plus de plus de milieux ont des protocoles de transfusion massive qui incorporent dans leur algorithmes des transfusions systématiques de plaquettes après un certain nombre de culots érythrocytaires et/ou un suivi sérié de la formule sanguine.
  • L’hémorragie seule n’est pas un mécanisme de thrombopénie.
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3
Q

Mécanismes pouvant provoquer une thrombocytopénie: Mécanisme de dilution

A
  • À ces trois mécanismes, s’ajoute la dilution qui survient dans les hémorragies graves avec transfusion massive de culots érythrocytaires.
  • Les culots érythrocytaires ne contiennent pratiquement pas de plaquettes viables de sorte qu’après une hémorragie massive correspondant à au moins un volume plasmatique il peut y avoir une thrombopénie si les plaquettes ne sont pas remplacées.
  • En pratique, ce type de thrombopénie est relativement rare parce que de plus de plus de milieux ont des protocoles de transfusion massive qui incorporent dans leur algorithmes des transfusions systématiques de plaquettes après un certain nombre de culots érythrocytaires et/ou un suivi sérié de la formule sanguine.
  • L’hémorragie seule n’est pas un mécanisme de thrombopénie.
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4
Q

Mécanismes pouvant provoquer une thrombocytopénie: Fréquence du mécanisme de dilution

A
  • À ces trois mécanismes, s’ajoute la dilution qui survient dans les hémorragies graves avec transfusion massive de culots érythrocytaires.
  • Les culots érythrocytaires ne contiennent pratiquement pas de plaquettes viables de sorte qu’après une hémorragie massive correspondant à au moins un volume plasmatique il peut y avoir une thrombopénie si les plaquettes ne sont pas remplacées.
  • En pratique, ce type de thrombopénie est relativement rare parce que de plus de plus de milieux ont des protocoles de transfusion massive qui incorporent dans leur algorithmes des transfusions systématiques de plaquettes après un certain nombre de culots érythrocytaires et/ou un suivi sérié de la formule sanguine.
  • L’hémorragie seule n’est pas un mécanisme de thrombopénie.
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5
Q

Mécanismes pouvant provoquer une thrombocytopénie: Ecq l’hémorragie est un mécanisme de thrombopénie?

A
  • À ces trois mécanismes, s’ajoute la dilution qui survient dans les hémorragies graves avec transfusion massive de culots érythrocytaires.
  • Les culots érythrocytaires ne contiennent pratiquement pas de plaquettes viables de sorte qu’après une hémorragie massive correspondant à au moins un volume plasmatique il peut y avoir une thrombopénie si les plaquettes ne sont pas remplacées.
  • En pratique, ce type de thrombopénie est relativement rare parce que de plus de plus de milieux ont des protocoles de transfusion massive qui incorporent dans leur algorithmes des transfusions systématiques de plaquettes après un certain nombre de culots érythrocytaires et/ou un suivi sérié de la formule sanguine.
  • L’hémorragie seule n’est pas un mécanisme de thrombopénie.
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6
Q

Diminution de la production plaquettaire: Mécanismes possibles

A
  • Celle-ci peut résulter
    • soit d’une diminution du nombre des mégacaryocytes de la moelle (hypoplasie mégacaryocytaire),
    • soit d’une thrombocytopoïèse inefficace malgré un nombre normal de mégacaryocytes
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7
Q

Diminution de la production plaquettaire: Hypoplasie mégacaryocytaire

A
  • La moelle hématopoïétique peut subir une destruction par des radiations ionisantes, des substances chimiques ou des médicaments.
  • L’hypoplasie mégacaryocytaire peut également être secondaire à une maladie propre au tissu hématopoïétique (leucémie, aplasie médullaire…).
  • Elle peut être causée aussi par le remplacement de la moelle hématopoïétique par des cellules néoplasiques (métastases d’un carcinome, fibrose, myélome multiple…).
  • Dans la majorité des cas, l’atteinte n’est pas isolée à la lignée mégacaryocytaire avec comme conséquence une pancytopénie plutôt qu’une thrombopénie isolée.
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8
Q

Diminution de la production plaquettaire: Hypoplasie mégacaryocytaire - causes d’hypoplasie

A
  • La moelle hématopoïétique peut subir une destruction par des radiations ionisantes, des substances chimiques ou des médicaments.
  • L’hypoplasie mégacaryocytaire peut également être secondaire à une maladie propre au tissu hématopoïétique (leucémie, aplasie médullaire…).
  • Elle peut être causée aussi par le remplacement de la moelle hématopoïétique par des cellules néoplasiques (métastases d’un carcinome, fibrose, myélome multiple…).
  • Dans la majorité des cas, l’atteinte n’est pas isolée à la lignée mégacaryocytaire avec comme conséquence une pancytopénie plutôt qu’une thrombopénie isolée.
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9
Q

Diminution de la production plaquettaire: Hypoplasie mégacaryocytaire - atteinte isolée?

A
  • La moelle hématopoïétique peut subir une destruction par des radiations ionisantes, des substances chimiques ou des médicaments.
  • L’hypoplasie mégacaryocytaire peut également être secondaire à une maladie propre au tissu hématopoïétique (leucémie, aplasie médullaire…).
  • Elle peut être causée aussi par le remplacement de la moelle hématopoïétique par des cellules néoplasiques (métastases d’un carcinome, fibrose, myélome multiple…).
  • Dans la majorité des cas, l’atteinte n’est pas isolée à la lignée mégacaryocytaire avec comme conséquence une pancytopénie plutôt qu’une thrombopénie isolée.
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10
Q

Diminution de la production plaquettaire: Thrombocytopoïèse inefficace

A
  • On la rencontre dans les anémies mégaloblastiques, où elle accompagne l’érythropoïèse inefficace.
  • La myélodysplasie cause également une thrombopoïèse inefficace.
  • Elle est caractérisée par une diminution marquée de la production plaquettaire par unité de masse cytoplasmique mégacaryocytaire.
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11
Q

Diminution de la production plaquettaire: Thrombocytopoïèse inefficace - causes possibles

A
  • On la rencontre dans les anémies mégaloblastiques, où elle accompagne l’érythropoïèse inefficace.
  • La myélodysplasie cause également une thrombopoïèse inefficace.
  • Elle est caractérisée par une diminution marquée de la production plaquettaire par unité de masse cytoplasmique mégacaryocytaire.
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12
Q

Diminution de la production plaquettaire: Thrombocytopoïèse inefficace - présentation clinique des anémies mégaloblastiques

A
  • On la rencontre dans les anémies mégaloblastiques, où elle accompagne l’érythropoïèse inefficace.
  • La myélodysplasie cause également une thrombopoïèse inefficace.
  • Elle est caractérisée par une diminution marquée de la production plaquettaire par unité de masse cytoplasmique mégacaryocytaire.
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13
Q

Diminution de la production plaquettaire: Thrombocytopoïèse inefficace - présentation clinique de la myélodysplasie

A
  • On la rencontre dans les anémies mégaloblastiques, où elle accompagne l’érythropoïèse inefficace.
  • La myélodysplasie cause également une thrombopoïèse inefficace.
  • Elle est caractérisée par une diminution marquée de la production plaquettaire par unité de masse cytoplasmique mégacaryocytaire.
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14
Q

Diminution de la production plaquettaire: Thrombocytopoïèse inefficace - est caractérisée par quoi?

A
  • On la rencontre dans les anémies mégaloblastiques, où elle accompagne l’érythropoïèse inefficace.
  • La myélodysplasie cause également une thrombopoïèse inefficace.
  • Elle est caractérisée par une diminution marquée de la production plaquettaire par unité de masse cytoplasmique mégacaryocytaire.
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15
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Nommez les mécanismes

A

Il existe deux grands mécanismes de destruction pathologique des plaquettes dans le sang circulant :

  1. mécanismes immunitaires,
  2. consommation des plaquettes.
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16
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- Pathogénie

A

Ces thrombopénies sont dues à l’action d’auto-anticorps, le plus souvent de type IgG, qui agissent sur les plaquettes de diverses façons :

  1. par activité anticorps dirigée contre un antigène de la membrane plaquettaire;
  2. par activité anticorps dirigée contre un haptène fixé à la plaquette (un médicament par exemple);
  3. par la formation de complexes immuns solubles où l’antigène peut être un médicament, une particule virale, ou autre.
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17
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- Pathogénie: Nommez les anticorps en jeu

A

Ces thrombopénies sont dues à l’action d’auto-anticorps, le plus souvent de type IgG, qui agissent sur les plaquettes de diverses façons :

  1. par activité anticorps dirigée contre un antigène de la membrane plaquettaire;
  2. par activité anticorps dirigée contre un haptène fixé à la plaquette (un médicament par exemple);
  3. par la formation de complexes immuns solubles où l’antigène peut être un médicament, une particule virale, ou autre.
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18
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- Pathogénie: Nommez les différents mécanismes impliquant les anticorps

A

Ces thrombopénies sont dues à l’action d’auto-anticorps, le plus souvent de type IgG, qui agissent sur les plaquettes de diverses façons :

  1. par activité anticorps dirigée contre un antigène de la membrane plaquettaire;
  2. par activité anticorps dirigée contre un haptène fixé à la plaquette (un médicament par exemple);
  3. par la formation de complexes immuns solubles où l’antigène peut être un médicament, une particule virale, ou autre.
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19
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- Pathogénie: ce qui se passe lorsque les anticorps s’accolent sur les plaquettes

A
  • Par l’un ou l’autre de ces mécanismes, les anticorps s’accolent sur les plaquettes.
  • Lorsque qu’il y a des anticorps fixés sur des plaquettes, ces dernières sont détruites principalement dans la rate.
  • Celle-ci est particulièrement efficace en raison des particularités de la microcirculation dans les sinusoïdes spléniques.
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20
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- Pathogénie: à quel endroit est détruit le complexe IgG-plaquette?

A
  • Par l’un ou l’autre de ces mécanismes, les anticorps s’accolent sur les plaquettes.
  • Lorsque qu’il y a des anticorps fixés sur des plaquettes, ces dernières sont détruites principalement dans la rate.
  • Celle-ci est particulièrement efficace en raison des particularités de la microcirculation dans les sinusoïdes spléniques.
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21
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- Pathogénie: Allo-anticorps

A
  • Dans de très rares cas, la thrombopénie peut être secondaire à un allo-anticorps lorsque suite à une grossesse ou à une transfusion, il y a exposition à des antigènes plaquettaires étrangers.
  • Le reste du chapitre sur les mécanismes immunitaires portera exclusivement sur les thrombopénies auto-immunitaires.
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22
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- nommez les différentes formes de thrombocytopénies auto-immunitaires

A

Il faut distinguer :

  1. la forme idiopathique (PTI),
  2. la forme secondaire à une autre pathologie et,
  3. celle causée par un médicament
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23
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI: nom long

A

Thrombocytopénie immunitaire idiopathique (PTI)

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24
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: se rencontre chez qui?

A
  • Le PTI chronique se rencontre le plus souvent chez les jeunes adultes et on observe une fréquence trois fois plus grande chez les femmes que chez les hommes.
  • Elle se manifeste par une thrombocytopénie isolée sans splénomégalie à l’examen physique.
  • Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion.
  • Par contre, si un doute diagnostique persiste après l’évaluation clinique, la biopsie de moelle peut être envisagée.
  • La moelle démontre un nombre de mégacaryocytes normaux ou augmentés.
  • La recherche d’anticorps antiplaquettaires dans le sérum ou à la surface des plaquettes est une technique peu sensible et peu spécifique, de sorte qu’elle n’est plus recommandée ni utilisée pour confirmer un diagnostic de PTI.
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25
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: prévalence H vs F

A
  • Le PTI chronique se rencontre le plus souvent chez les jeunes adultes et on observe une fréquence trois fois plus grande chez les femmes que chez les hommes.
  • Elle se manifeste par une thrombocytopénie isolée sans splénomégalie à l’examen physique.
  • Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion.
  • Par contre, si un doute diagnostique persiste après l’évaluation clinique, la biopsie de moelle peut être envisagée.
  • La moelle démontre un nombre de mégacaryocytes normaux ou augmentés.
  • La recherche d’anticorps antiplaquettaires dans le sérum ou à la surface des plaquettes est une technique peu sensible et peu spécifique, de sorte qu’elle n’est plus recommandée ni utilisée pour confirmer un diagnostic de PTI.
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26
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Présentation clinique

A
  • Le PTI chronique se rencontre le plus souvent chez les jeunes adultes et on observe une fréquence trois fois plus grande chez les femmes que chez les hommes.
  • Elle se manifeste par une thrombocytopénie isolée sans splénomégalie à l’examen physique.
  • Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion.
  • Par contre, si un doute diagnostique persiste après l’évaluation clinique, la biopsie de moelle peut être envisagée.
  • La moelle démontre un nombre de mégacaryocytes normaux ou augmentés.
  • La recherche d’anticorps antiplaquettaires dans le sérum ou à la surface des plaquettes est une technique peu sensible et peu spécifique, de sorte qu’elle n’est plus recommandée ni utilisée pour confirmer un diagnostic de PTI.
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27
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Type de dx

A
  • Le PTI chronique se rencontre le plus souvent chez les jeunes adultes et on observe une fréquence trois fois plus grande chez les femmes que chez les hommes.
  • Elle se manifeste par une thrombocytopénie isolée sans splénomégalie à l’examen physique.
  • Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion.
  • Par contre, si un doute diagnostique persiste après l’évaluation clinique, la biopsie de moelle peut être envisagée.
  • La moelle démontre un nombre de mégacaryocytes normaux ou augmentés.
  • La recherche d’anticorps antiplaquettaires dans le sérum ou à la surface des plaquettes est une technique peu sensible et peu spécifique, de sorte qu’elle n’est plus recommandée ni utilisée pour confirmer un diagnostic de PTI.
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28
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Rôle de la biopsie de la moelle

A
  • Le PTI chronique se rencontre le plus souvent chez les jeunes adultes et on observe une fréquence trois fois plus grande chez les femmes que chez les hommes.
  • Elle se manifeste par une thrombocytopénie isolée sans splénomégalie à l’examen physique.
  • Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion.
  • Par contre, si un doute diagnostique persiste après l’évaluation clinique, la biopsie de moelle peut être envisagée.
  • La moelle démontre un nombre de mégacaryocytes normaux ou augmentés.
  • La recherche d’anticorps antiplaquettaires dans le sérum ou à la surface des plaquettes est une technique peu sensible et peu spécifique, de sorte qu’elle n’est plus recommandée ni utilisée pour confirmer un diagnostic de PTI.
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29
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: ce qu’on voit à la biopsie de la moelle

A
  • Le PTI chronique se rencontre le plus souvent chez les jeunes adultes et on observe une fréquence trois fois plus grande chez les femmes que chez les hommes.
  • Elle se manifeste par une thrombocytopénie isolée sans splénomégalie à l’examen physique.
  • Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion.
  • Par contre, si un doute diagnostique persiste après l’évaluation clinique, la biopsie de moelle peut être envisagée.
  • La moelle démontre un nombre de mégacaryocytes normaux ou augmentés.
  • La recherche d’anticorps antiplaquettaires dans le sérum ou à la surface des plaquettes est une technique peu sensible et peu spécifique, de sorte qu’elle n’est plus recommandée ni utilisée pour confirmer un diagnostic de PTI.
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30
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: utilité de la recherche d’anticorps antiplaquettaire

A
  • Le PTI chronique se rencontre le plus souvent chez les jeunes adultes et on observe une fréquence trois fois plus grande chez les femmes que chez les hommes.
  • Elle se manifeste par une thrombocytopénie isolée sans splénomégalie à l’examen physique.
  • Il s’agit d’un diagnostic d’exclusion.
  • Par contre, si un doute diagnostique persiste après l’évaluation clinique, la biopsie de moelle peut être envisagée.
  • La moelle démontre un nombre de mégacaryocytes normaux ou augmentés.
  • La recherche d’anticorps antiplaquettaires dans le sérum ou à la surface des plaquettes est une technique peu sensible et peu spécifique, de sorte qu’elle n’est plus recommandée ni utilisée pour confirmer un diagnostic de PTI.
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31
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Objectifs de tx

A

Les objectifs du traitement du PTI chroniques sont :

  1. de diminuer le taux de destruction des plaquettes sensibilisées
  2. de diminuer le taux de production des anticorps antiplaquettaires
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32
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Traitement de base

A
  • Les corticostéroïdes, (prednisone, 1 mg/kg/jour), et/ou les immunoglobulines intraveineuses sont utilisés en première ligne car tous deux peuvent affecter directement le taux de phagocytose des plaquettes recouvertes d’anticorps et corriger rapidement la thrombopénie. On peut espérer une augmentation des plaquettes en 3 à 7 jours.
  • Lorsqu’il y a échec de cette première ligne de traitement ou récidive de la thrombopénie, la splénectomie est fréquemment efficace: l’ablation de la rate corrige la thrombopénie parce qu’on enlève le principal lieu de destruction des plaquettes sensibilisées, de même qu’un organe qui fabrique une quantité importante des anticorps anti-plaquettes.
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33
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Traitement de 1ère ligne

A
  • Les corticostéroïdes, (prednisone, 1 mg/kg/jour), et/ou les immunoglobulines intraveineuses sont utilisés en première ligne car tous deux peuvent affecter directement le taux de phagocytose des plaquettes recouvertes d’anticorps et corriger rapidement la thrombopénie.
  • On peut espérer une augmentation des plaquettes en 3 à 7 jours.
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34
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Traitement de 1ère ligne - combien de temps avant que les plaquettes augmentent?

A
  • Les corticostéroïdes, (prednisone, 1 mg/kg/jour), et/ou les immunoglobulines intraveineuses sont utilisés en première ligne car tous deux peuvent affecter directement le taux de phagocytose des plaquettes recouvertes d’anticorps et corriger rapidement la thrombopénie.
  • On peut espérer une augmentation des plaquettes en 3 à 7 jours.
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35
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Traitement de 2ème ligne

A
  • Lorsqu’il y a échec de cette première ligne de traitement ou récidive de la thrombopénie, la splénectomie est fréquemment efficace: l’ablation de la rate corrige la thrombopénie parce qu’on enlève le principal lieu de destruction des plaquettes sensibilisées, de même qu’un organe qui fabrique une quantité importante des anticorps anti-plaquettes.
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36
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Traitement - Mécanisme de la splénectomie

A
  • Lorsqu’il y a échec de cette première ligne de traitement ou récidive de la thrombopénie, la splénectomie est fréquemment efficace: l’ablation de la rate corrige la thrombopénie parce qu’on enlève le principal lieu de destruction des plaquettes sensibilisées, de même qu’un organe qui fabrique une quantité importante des anticorps anti-plaquettes.
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37
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Autres tx

A
  • D’autres traitements sont disponibles en cas d’échec à la splénectomie ou en deuxième ligne s’il y a contrindication à la chirurgie (patient âgé par exemple) ou selon la préférence du patient ou du médecin.
  • Ces traitements qui ont des efficacités variables et des profils d’effets secondaires différents incluent, entre autre, le Rituximab (RituxanRx) un anticorps monoclonal qui diminue la production d’anticorps, différents immunosuppresseurs et les agents mimant la thrombopoïétine comme l’Eltrombopag (RemoladeRx) ou le Romiplostin (NplateRx).
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38
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI chronique: Cible de plaquettes suite au tx

A
  • Bien qu’idéalement, l’objectif du traitement du PTI chronique soit de normaliser les plaquettes, il est très fréquent que cette cible soit impossible à atteindre.
  • Ainsi, on choisira de garder les plaquettes à un nombre suffisant pour empêcher un saignement spontané (supérieur à 25-30 X 109/L) plutôt que de soumettre un patient à la toxicité à long terme d’un traitement (ex : corticothérapie prolongée).
  • En cas d’urgence ou de chirurgie, il sera toujours possible d’augmenter temporairement les plaquettes pour éviter un saignement.
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39
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI aigu: se rencontre chez qui?

A
  • Le PTI aigu se rencontre principalement chez les enfants.
  • Le mécanisme de la thrombocytopénie est moins bien connu.
  • Toutefois la maladie est précédée d’une infection dans environ 75 % des cas suggérant qu’il s’agit d’une réaction immunitaire secondaire à l’infection.
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40
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI aigu: mécanisme en jeu

A
  • Le PTI aigu se rencontre principalement chez les enfants.
  • Le mécanisme de la thrombocytopénie est moins bien connu.
  • Toutefois la maladie est précédée d’une infection dans environ 75 % des cas suggérant qu’il s’agit d’une réaction immunitaire secondaire à l’infection.
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41
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI aigu: évolution

A
  • Souvent, la maladie guérit spontanément.
  • Lorsque les plaquettes sont très diminuées, on peut craindre un saignement spontané.
  • Dans cette éventualité, un traitement de courte durée s’avère nécessaire.
  • Les corticostéroïdes et/ou les immunoglobulines intraveineuses sont généralement utilisées tout comme dans le PTI chronique.
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42
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI aigu: indication de tx

A
  • Souvent, la maladie guérit spontanément.
  • Lorsque les plaquettes sont très diminuées, on peut craindre un saignement spontané.
  • Dans cette éventualité, un traitement de courte durée s’avère nécessaire.
  • Les corticostéroïdes et/ou les immunoglobulines intraveineuses sont généralement utilisées tout comme dans le PTI chronique.
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43
Q

Augmentation de la destruction plaquettaire: Mécanismes immunitaires
- PTI aigu: Traitement

A
  • Souvent, la maladie guérit spontanément.
  • Lorsque les plaquettes sont très diminuées, on peut craindre un saignement spontané.
  • Dans cette éventualité, un traitement de courte durée s’avère nécessaire.
  • Les corticostéroïdes et/ou les immunoglobulines intraveineuses sont généralement utilisées tout comme dans le PTI chronique.
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44
Q

Thrombocytopénies immunitaires secondaire: Nommez les causes

A
  • On peut voir des thrombopénies immunitaires en association avec les maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux disséminé.
  • Certains cancers hématologiques dont la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes peuvent donner une thrombopénie auto-immune soit au moment du diagnostic ou pendant l’évolution de la maladie.
  • Les infections virales peuvent se compliquer d’une thrombopénie transitoire. Dans le cas des infections à VIH, il peut arriver que la thrombopénie soit la première manifestation de l’infection. Par conséquent, ce diagnostic doit être éliminé chez les individus à risque présentant une thrombopénie.
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45
Q

Thrombocytopénies immunitaires secondaire: Causes - Maladies auto-immunes

A
  • On peut voir des thrombopénies immunitaires en association avec les maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux disséminé.
  • Certains cancers hématologiques dont la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes peuvent donner une thrombopénie auto-immune soit au moment du diagnostic ou pendant l’évolution de la maladie.
  • Les infections virales peuvent se compliquer d’une thrombopénie transitoire. Dans le cas des infections à VIH, il peut arriver que la thrombopénie soit la première manifestation de l’infection. Par conséquent, ce diagnostic doit être éliminé chez les individus à risque présentant une thrombopénie.
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Thrombocytopénies immunitaires secondaire: Causes - cancers hémato

A
  • On peut voir des thrombopénies immunitaires en association avec les maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux disséminé.
  • Certains cancers hématologiques dont la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes peuvent donner une thrombopénie auto-immune soit au moment du diagnostic ou pendant l’évolution de la maladie.
  • Les infections virales peuvent se compliquer d’une thrombopénie transitoire. Dans le cas des infections à VIH, il peut arriver que la thrombopénie soit la première manifestation de l’infection. Par conséquent, ce diagnostic doit être éliminé chez les individus à risque présentant une thrombopénie.
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47
Q

Thrombocytopénies immunitaires secondaire: Causes - infections virales

A
  • On peut voir des thrombopénies immunitaires en association avec les maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux disséminé.
  • Certains cancers hématologiques dont la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes peuvent donner une thrombopénie auto-immune soit au moment du diagnostic ou pendant l’évolution de la maladie.
  • Les infections virales peuvent se compliquer d’une thrombopénie transitoire. Dans le cas des infections à VIH, il peut arriver que la thrombopénie soit la première manifestation de l’infection. Par conséquent, ce diagnostic doit être éliminé chez les individus à risque présentant une thrombopénie.
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48
Q

Thrombocytopénies immunitaires secondaire: Traitement

A
  • Le traitement des thrombopénies immunitaires secondaires inclus, entre autre, le traitement de la maladie sous-jacente.
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49
Q

Thrombocytopénie immunitaire provoquée par un médicament

A
  • Les thrombopénies immunitaires médicamenteuses se traduisent fréquemment par un effondrement rapide du taux des plaquettes circulantes.
  • Les médicaments les plus fréquemment incriminés sont l’héparine, les inhibiteurs des glycoprotéines IIb/IIIa, la quinidine, la quinine et l’acide valproïque mais, plusieurs autres ont été mis en cause.
  • Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est nécessaire puisque les plaquettes remontent rapidement une fois l’agent en cause cessé.
  • Dans certains cas très sévères, il peut être nécessaire d’administrer temporairement des transfusions plaquettaires.
  • Ceci ne s’applique pas à la thrombopénie immunitaire induite par l’héparine qui est une entité différente.
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50
Q

Thrombocytopénie immunitaire provoquée par un médicament: Ce qu’on observe à la PV

A
  • Les thrombopénies immunitaires médicamenteuses se traduisent fréquemment par un effondrement rapide du taux des plaquettes circulantes.
  • Les médicaments les plus fréquemment incriminés sont l’héparine, les inhibiteurs des glycoprotéines IIb/IIIa, la quinidine, la quinine et l’acide valproïque mais, plusieurs autres ont été mis en cause.
  • Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est nécessaire puisque les plaquettes remontent rapidement une fois l’agent en cause cessé.
  • Dans certains cas très sévères, il peut être nécessaire d’administrer temporairement des transfusions plaquettaires.
  • Ceci ne s’applique pas à la thrombopénie immunitaire induite par l’héparine qui est une entité différente.
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51
Q

Thrombocytopénie immunitaire provoquée par un médicament: Nommez les Rx en cause

A
  • Les thrombopénies immunitaires médicamenteuses se traduisent fréquemment par un effondrement rapide du taux des plaquettes circulantes.
  • Les médicaments les plus fréquemment incriminés sont l’héparine, les inhibiteurs des glycoprotéines IIb/IIIa, la quinidine, la quinine et l’acide valproïque mais, plusieurs autres ont été mis en cause.
  • Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est nécessaire puisque les plaquettes remontent rapidement une fois l’agent en cause cessé.
  • Dans certains cas très sévères, il peut être nécessaire d’administrer temporairement des transfusions plaquettaires.
  • Ceci ne s’applique pas à la thrombopénie immunitaire induite par l’héparine qui est une entité différente.
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52
Q

Thrombocytopénie immunitaire provoquée par un médicament: Traitement

A
  • Les thrombopénies immunitaires médicamenteuses se traduisent fréquemment par un effondrement rapide du taux des plaquettes circulantes.
  • Les médicaments les plus fréquemment incriminés sont l’héparine, les inhibiteurs des glycoprotéines IIb/IIIa, la quinidine, la quinine et l’acide valproïque mais, plusieurs autres ont été mis en cause.
  • Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est nécessaire puisque les plaquettes remontent rapidement une fois l’agent en cause cessé.
  • Dans certains cas très sévères, il peut être nécessaire d’administrer temporairement des transfusions plaquettaires.
  • Ceci ne s’applique pas à la thrombopénie immunitaire induite par l’héparine qui est une entité différente.
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53
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Plus fréquente avec quel type d’héparine?

A
  • L’héparine standard (non fractionnée) peut provoquer une thrombopénie chez 1 à 3 % des individus qui en reçoivent.
  • Toutefois, cette complication est beaucoup plus rare avec les héparines de bas poids moléculaire.
  • La thrombopénie survient 4 à 15 jours après le début de l’exposition à l’héparine (délai dû à la réaction d’immunisation primaire) chez un individu qui n’a pas reçu d’héparine récemment.
  • Par contre, chez un sujet exposé à l’héparine dans les derniers 3 mois, il peut y avoir persistance des anticorps et apparition de la thrombopénie dès les premiers jours d’exposition.
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54
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Survient à quel moment?

A
  • L’héparine standard (non fractionnée) peut provoquer une thrombopénie chez 1 à 3 % des individus qui en reçoivent.
  • Toutefois, cette complication est beaucoup plus rare avec les héparines de bas poids moléculaire.
  • La thrombopénie survient 4 à 15 jours après le début de l’exposition à l’héparine (délai dû à la réaction d’immunisation primaire) chez un individu qui n’a pas reçu d’héparine récemment.
  • Par contre, chez un sujet exposé à l’héparine dans les derniers 3 mois, il peut y avoir persistance des anticorps et apparition de la thrombopénie dès les premiers jours d’exposition.
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55
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Physiopatho

A
  • Physiopathologie : la molécule d’héparine forme un complexe circulant avec le facteur plaquettaire 4 (FP4).
  • Des anticorps sont formés contre ce complexe.
  • Les complexes anticorps + [héparine + FP4] se constituent et s’accumulent sur la surface des plaquettes, déclenchant leur activation et leur destruction.
  • La destruction entraîne une thrombopénie rarement sévère, avec peu de manifestations hémorragiques.
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56
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Physiopatho
- complexe formé

A
  • Physiopathologie : la molécule d’héparine forme un complexe circulant avec le facteur plaquettaire 4 (FP4).
  • Des anticorps sont formés contre ce complexe.
  • Les complexes anticorps + [héparine + FP4] se constituent et s’accumulent sur la surface des plaquettes, déclenchant leur activation et leur destruction.
  • La destruction entraîne une thrombopénie rarement sévère, avec peu de manifestations hémorragiques.
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57
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Physiopatho - sévérité

A
  • La destruction entraîne une thrombopénie rarement sévère, avec peu de manifestations hémorragiques.
  • Par contre, l’activation plaquettaire entraîne une agrégation plaquettaire qui se manifeste par des thromboses graves qui peuvent être artérielles ou veineuses et sont responsables d’un taux de mortalité et de morbidité élevé.
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58
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Physiopatho - thrombose grave

A
  • La destruction entraîne une thrombopénie rarement sévère, avec peu de manifestations hémorragiques.
  • Par contre, l’activation plaquettaire entraîne une agrégation plaquettaire qui se manifeste par des thromboses graves qui peuvent être artérielles ou veineuses et sont responsables d’un taux de mortalité et de morbidité élevé.
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59
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Physiopatho - paradoxe de l’héparine

A
  • C’est le paradoxe de la thrombopénie à l’héparine : malgré une thrombopénie, la manifestation clinique principale est thrombotique.
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60
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Diagnostic

A
  • Le diagnostic clinique peut être difficile puisqu’il peut y avoir plusieurs autres causes pour expliquer une thrombopénie chez un patient.
  • Pour aider au diagnostic clinique, on a développé la règle des « 4T » .
    • Thrombopénie : > 50% de baisse des plaquettes
    • Thrombose nouvelle ou progressive
    • Timing : thrombopénie 5 à 10 jours après le début de l’héparine
    • Autre cause pouvant expliquer la thrombopénie.
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61
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Diagnostic - les 4 T

A
  • Le diagnostic clinique peut être difficile puisqu’il peut y avoir plusieurs autres causes pour expliquer une thrombopénie chez un patient.
  • Pour aider au diagnostic clinique, on a développé la règle des « 4T » .
    • Thrombopénie : > 50% de baisse des plaquettes
    • Thrombose nouvelle ou progressive
    • Timing : thrombopénie 5 à 10 jours après le début de l’héparine
    • Autre cause pouvant expliquer la thrombopénie.
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62
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Diagnostic - lorsque la présomption clinique est forte

A
  • Lorsque la présomption clinique est forte, il faut confirmer le diagnostic au moyen d’un test qui recherche la présence des anticorps dirigés contre le complexe héparine et PF4 (anticorps anti-héparine).
  • Puisque la confirmation du diagnostic conduit généralement à bannir définitivement l’héparine, il est important de ne pas se contenter d’un diagnostic présomptif.
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63
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Diagnostic - importance du test avant de poser le dx

A
  • Lorsque la présomption clinique est forte, il faut confirmer le diagnostic au moyen d’un test qui recherche la présence des anticorps dirigés contre le complexe héparine et PF4 (anticorps anti-héparine).
  • Puisque la confirmation du diagnostic conduit généralement à bannir définitivement l’héparine, il est important de ne pas se contenter d’un diagnostic présomptif.
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64
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Prévention et traitement

A
  • Numération plaquettaire à tous les deux à trois jours chez les patients recevant de l’héparine.
  • Cesser l’héparine et investiguer dès que le taux de plaquettes a chuté sous les 100 X 109/L ou de 50 % ou plus.
  • Ne pas transfuser de plaquettes (pourrait augmenter le risque de thrombose).
  • Remplacer l’héparine par un autre anticoagulant approprié. Les héparines de bas poids moléculaire ne sont pas un bon choix en raison du taux de réaction croisée trop élevé. On utilise plutôt la lépirudine (Refludantm) ou l’argatroban (Novastantm) deux anticoagulants avec une activité contre le facteur IIa. Près de la moitié des patients avec thrombopénie à l’héparine auront une thrombose dans le mois suivant l’épisode. C’est pourquoi il est recommandé d’anticoaguler ces patients avec un des anticoagulants ci-haut mentionnés même si la condition de base ne le justifie pas.
  • Attendre la normalisation des plaquettes avant de débuter les anticoagulants oraux.
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65
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Prévention et traitement
- PV

A
  • Numération plaquettaire à tous les deux à trois jours chez les patients recevant de l’héparine.
  • Cesser l’héparine et investiguer dès que le taux de plaquettes a chuté sous les 100 X 109/L ou de 50 % ou plus.
  • Ne pas transfuser de plaquettes (pourrait augmenter le risque de thrombose).
  • Remplacer l’héparine par un autre anticoagulant approprié. Les héparines de bas poids moléculaire ne sont pas un bon choix en raison du taux de réaction croisée trop élevé. On utilise plutôt la lépirudine (Refludantm) ou l’argatroban (Novastantm) deux anticoagulants avec une activité contre le facteur IIa. Près de la moitié des patients avec thrombopénie à l’héparine auront une thrombose dans le mois suivant l’épisode. C’est pourquoi il est recommandé d’anticoaguler ces patients avec un des anticoagulants ci-haut mentionnés même si la condition de base ne le justifie pas.
  • Attendre la normalisation des plaquettes avant de débuter les anticoagulants oraux.
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66
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Prévention et traitement
- quand cesser l’héparine?

A
  • Numération plaquettaire à tous les deux à trois jours chez les patients recevant de l’héparine.
  • Cesser l’héparine et investiguer dès que le taux de plaquettes a chuté sous les 100 X 109/L ou de 50 % ou plus.
  • Ne pas transfuser de plaquettes (pourrait augmenter le risque de thrombose).
  • Remplacer l’héparine par un autre anticoagulant approprié. Les héparines de bas poids moléculaire ne sont pas un bon choix en raison du taux de réaction croisée trop élevé. On utilise plutôt la lépirudine (Refludantm) ou l’argatroban (Novastantm) deux anticoagulants avec une activité contre le facteur IIa. Près de la moitié des patients avec thrombopénie à l’héparine auront une thrombose dans le mois suivant l’épisode. C’est pourquoi il est recommandé d’anticoaguler ces patients avec un des anticoagulants ci-haut mentionnés même si la condition de base ne le justifie pas.
  • Attendre la normalisation des plaquettes avant de débuter les anticoagulants oraux.
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67
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Prévention et traitement
- transfusion

A
  • Numération plaquettaire à tous les deux à trois jours chez les patients recevant de l’héparine.
  • Cesser l’héparine et investiguer dès que le taux de plaquettes a chuté sous les 100 X 109/L ou de 50 % ou plus.
  • Ne pas transfuser de plaquettes (pourrait augmenter le risque de thrombose).
  • Remplacer l’héparine par un autre anticoagulant approprié. Les héparines de bas poids moléculaire ne sont pas un bon choix en raison du taux de réaction croisée trop élevé. On utilise plutôt la lépirudine (Refludantm) ou l’argatroban (Novastantm) deux anticoagulants avec une activité contre le facteur IIa. Près de la moitié des patients avec thrombopénie à l’héparine auront une thrombose dans le mois suivant l’épisode. C’est pourquoi il est recommandé d’anticoaguler ces patients avec un des anticoagulants ci-haut mentionnés même si la condition de base ne le justifie pas.
  • Attendre la normalisation des plaquettes avant de débuter les anticoagulants oraux.
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68
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Prévention et traitement
- remplacer l’héparine par un autre anticoagulant

A
  • Numération plaquettaire à tous les deux à trois jours chez les patients recevant de l’héparine.
  • Cesser l’héparine et investiguer dès que le taux de plaquettes a chuté sous les 100 X 109/L ou de 50 % ou plus.
  • Ne pas transfuser de plaquettes (pourrait augmenter le risque de thrombose).
  • Remplacer l’héparine par un autre anticoagulant approprié. Les héparines de bas poids moléculaire ne sont pas un bon choix en raison du taux de réaction croisée trop élevé. On utilise plutôt la lépirudine (Refludantm) ou l’argatroban (Novastantm) deux anticoagulants avec une activité contre le facteur IIa. Près de la moitié des patients avec thrombopénie à l’héparine auront une thrombose dans le mois suivant l’épisode. C’est pourquoi il est recommandé d’anticoaguler ces patients avec un des anticoagulants ci-haut mentionnés même si la condition de base ne le justifie pas.
  • Attendre la normalisation des plaquettes avant de débuter les anticoagulants oraux.
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69
Q

Thrombopénie immunitaire causée par l’héparine: Prévention et traitement
- quoi attendre avant de débuter les anticoagulant PO?

A
  • Numération plaquettaire à tous les deux à trois jours chez les patients recevant de l’héparine.
  • Cesser l’héparine et investiguer dès que le taux de plaquettes a chuté sous les 100 X 109/L ou de 50 % ou plus.
  • Ne pas transfuser de plaquettes (pourrait augmenter le risque de thrombose).
  • Remplacer l’héparine par un autre anticoagulant approprié. Les héparines de bas poids moléculaire ne sont pas un bon choix en raison du taux de réaction croisée trop élevé. On utilise plutôt la lépirudine (Refludantm) ou l’argatroban (Novastantm) deux anticoagulants avec une activité contre le facteur IIa. Près de la moitié des patients avec thrombopénie à l’héparine auront une thrombose dans le mois suivant l’épisode. C’est pourquoi il est recommandé d’anticoaguler ces patients avec un des anticoagulants ci-haut mentionnés même si la condition de base ne le justifie pas.
  • Attendre la normalisation des plaquettes avant de débuter les anticoagulants oraux.
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70
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Expliquez

A
  • La deuxième grande cause d’augmentation du taux de destruction des plaquettes est leur consommation dans des maladies engendrant des thromboses intravasculaires diffuses.
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71
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie

A
  • Les réactions plaquettaires d’agrégation peuvent être activées de diverses façons dans la circulation sanguine.
  • Ce peut être :
      1. une atteinte endothéliale diffuse, par infection, inflammation, réaction immunitaire ou autre;
      1. la présence dans le sang de thrombine, de virus, de bactéries, ou d’une endotoxinémie: tous ces agents sont capables d’activer directement les plaquettes sanguines. Une fois agrégées, les plaquettes seront séquestrées dans les artérioles et les capillaires, ce qui provoque d’une part une thrombopénie et d’autre part des thrombi multiples dans la microcirculation.
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72
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie - nommez les mécanismes

A
  • Les réactions plaquettaires d’agrégation peuvent être activées de diverses façons dans la circulation sanguine.
  • Ce peut être :
      1. une atteinte endothéliale diffuse, par infection, inflammation, réaction immunitaire ou autre;
      1. la présence dans le sang de thrombine, de virus, de bactéries, ou d’une endotoxinémie: tous ces agents sont capables d’activer directement les plaquettes sanguines. Une fois agrégées, les plaquettes seront séquestrées dans les artérioles et les capillaires, ce qui provoque d’une part une thrombopénie et d’autre part des thrombi multiples dans la microcirculation.
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73
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- mécanisme: atteinte endothéliale diffuse

A
  • Les réactions plaquettaires d’agrégation peuvent être activées de diverses façons dans la circulation sanguine.
  • Ce peut être :
      1. une atteinte endothéliale diffuse, par infection, inflammation, réaction immunitaire ou autre;
      1. la présence dans le sang de thrombine, de virus, de bactéries, ou d’une endotoxinémie: tous ces agents sont capables d’activer directement les plaquettes sanguines. Une fois agrégées, les plaquettes seront séquestrées dans les artérioles et les capillaires, ce qui provoque d’une part une thrombopénie et d’autre part des thrombi multiples dans la microcirculation.
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74
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- mécanisme: présence de quoi dans le sang? expliquez

A
  • Les réactions plaquettaires d’agrégation peuvent être activées de diverses façons dans la circulation sanguine.
  • Ce peut être :
      1. une atteinte endothéliale diffuse, par infection, inflammation, réaction immunitaire ou autre;
      1. la présence dans le sang de thrombine, de virus, de bactéries, ou d’une endotoxinémie: tous ces agents sont capables d’activer directement les plaquettes sanguines. Une fois agrégées, les plaquettes seront séquestrées dans les artérioles et les capillaires, ce qui provoque d’une part une thrombopénie et d’autre part des thrombi multiples dans la microcirculation.
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75
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- nommez les types de consommation excessive de plaquettes

A

On peut distinguer deux grands types de consommation excessive des plaquettes :

  1. Associée à une coagulation intravasculaire disséminée (chapitre 7 pour détails).
  2. Sélective
    —- Dans cette situation la coagulation intravasculaire est de faible intensité ou nulle.
    —– Elle se rencontre
    ——– a) chez les porteurs de prothèses valvulaires cardiaques ou de prothèses vasculaires;
    ——– b) dans les microangiopathies thrombotiques.
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76
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- types de consommation excessive de plaquettes: associée à CIVD

A

On peut distinguer deux grands types de consommation excessive des plaquettes :

  1. Associée à une coagulation intravasculaire disséminée (chapitre 7 pour détails).
  2. Sélective
    —- Dans cette situation la coagulation intravasculaire est de faible intensité ou nulle.
    —– Elle se rencontre
    ——– a) chez les porteurs de prothèses valvulaires cardiaques ou de prothèses vasculaires;
    ——– b) dans les microangiopathies thrombotiques.
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77
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- types de consommation excessive de plaquettes: sélective

A

On peut distinguer deux grands types de consommation excessive des plaquettes :

  1. Associée à une coagulation intravasculaire disséminée (chapitre 7 pour détails).
  2. Sélective
    —- Dans cette situation la coagulation intravasculaire est de faible intensité ou nulle.
    —– Elle se rencontre
    ——– a) chez les porteurs de prothèses valvulaires cardiaques ou de prothèses vasculaires;
    ——– b) dans les microangiopathies thrombotiques.
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78
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- types de consommation excessive de plaquettes: sélective - décrire

A

On peut distinguer deux grands types de consommation excessive des plaquettes :

  1. Associée à une coagulation intravasculaire disséminée (chapitre 7 pour détails).
  2. Sélective
    —- Dans cette situation la coagulation intravasculaire est de faible intensité ou nulle.
    —– Elle se rencontre
    ——– a) chez les porteurs de prothèses valvulaires cardiaques ou de prothèses vasculaires;
    ——– b) dans les microangiopathies thrombotiques.
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79
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- types de consommation excessive de plaquettes: sélective - se rencontre dans quels contextes?

A

On peut distinguer deux grands types de consommation excessive des plaquettes :

  1. Associée à une coagulation intravasculaire disséminée (chapitre 7 pour détails).
  2. Sélective
    —- Dans cette situation la coagulation intravasculaire est de faible intensité ou nulle.
    —– Elle se rencontre
    ——– a) chez les porteurs de prothèses valvulaires cardiaques ou de prothèses vasculaires;
    ——– b) dans les microangiopathies thrombotiques.
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80
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: comprend quelles maladies?

A
  • Cette entité comprend des maladies rares mais souvent très graves: le syndrome hémolytique urémique (SHU) et le purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT).
  • Ces deux maladies sont caractérisées par un purpura thrombocytopénique sévère, une anémie hémolytique par fragmentation des érythrocytes lors de leur passage dans les vaisseaux pathologiques de la microcirculation (schistocytes) et par l’atteinte fonctionnelle de divers organes.
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Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: décrire les présentations cliniques

A
  • Cette entité comprend des maladies rares mais souvent très graves: le syndrome hémolytique urémique (SHU) et le purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT).
  • Ces deux maladies sont caractérisées par un purpura thrombocytopénique sévère, une anémie hémolytique par fragmentation des érythrocytes lors de leur passage dans les vaisseaux pathologiques de la microcirculation (schistocytes) et par l’atteinte fonctionnelle de divers organes.
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82
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: syndrome hémolytique urémique

A
  • Le syndrome hémolytique urémique (SHU) est plus fréquent chez l’enfant.
  • Il peut être causé, entre autre, par une infection à Escherichia coli 0157 :H7.
  • Il peut être précédé d’une infection gastro-intestinale et atteint surtout le rein.
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Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: syndrome hémolytique urémique - se rencontre chez qui?

A
  • Le syndrome hémolytique urémique (SHU) est plus fréquent chez l’enfant.
  • Il peut être causé, entre autre, par une infection à Escherichia coli 0157 :H7.
  • Il peut être précédé d’une infection gastro-intestinale et atteint surtout le rein.
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84
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: syndrome hémolytique urémique - peut être causé par quoi? atteint quoi?

A
  • Le syndrome hémolytique urémique (SHU) est plus fréquent chez l’enfant.
  • Il peut être causé, entre autre, par une infection à Escherichia coli 0157 :H7.
  • Il peut être précédé d’une infection gastro-intestinale et atteint surtout le rein.
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85
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: purpura thrombocytopénique thrombotique

A
  • Le purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT) est plus fréquent chez l’adulte.
  • Il est souvent idiopathique et parfois causé par des médicaments (cyclosporine par exemple).
  • Il donne moins d’atteinte rénale et plus de symptômes neurologiques que le SHU.
  • Classiquement, il y a 5 symptômes typiques du PTT (pentade) soit la température, l’insuffisance rénale, la thrombopénie, l’anémie hémolytique microangiopathique et les symptômes neurologiques fluctuants.
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86
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: purpura thrombocytopénique thrombotique - est plus fréquent chez qui?

A
  • Le purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT) est plus fréquent chez l’adulte.
  • Il est souvent idiopathique et parfois causé par des médicaments (cyclosporine par exemple).
  • Il donne moins d’atteinte rénale et plus de symptômes neurologiques que le SHU.
  • Classiquement, il y a 5 symptômes typiques du PTT (pentade) soit la température, l’insuffisance rénale, la thrombopénie, l’anémie hémolytique microangiopathique et les symptômes neurologiques fluctuants.
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87
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: purpura thrombocytopénique thrombotique - causes

A
  • Le purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT) est plus fréquent chez l’adulte.
  • Il est souvent idiopathique et parfois causé par des médicaments (cyclosporine par exemple).
  • Il donne moins d’atteinte rénale et plus de symptômes neurologiques que le SHU.
  • Classiquement, il y a 5 symptômes typiques du PTT (pentade) soit la température, l’insuffisance rénale, la thrombopénie, l’anémie hémolytique microangiopathique et les symptômes neurologiques fluctuants.
88
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: purpura thrombocytopénique thrombotique - présentation clinique

A
  • Le purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT) est plus fréquent chez l’adulte.
  • Il est souvent idiopathique et parfois causé par des médicaments (cyclosporine par exemple).
  • Il donne moins d’atteinte rénale et plus de symptômes neurologiques que le SHU.
  • Classiquement, il y a 5 symptômes typiques du PTT (pentade) soit la température, l’insuffisance rénale, la thrombopénie, l’anémie hémolytique microangiopathique et les symptômes neurologiques fluctuants.
89
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- type sélective: purpura thrombocytopénique thrombotique - nommez les sx classiques

A
  • Le purpura thrombocytopénique thrombotique (PTT) est plus fréquent chez l’adulte.
  • Il est souvent idiopathique et parfois causé par des médicaments (cyclosporine par exemple).
  • Il donne moins d’atteinte rénale et plus de symptômes neurologiques que le SHU.
  • Classiquement, il y a 5 symptômes typiques du PTT (pentade) soit la température, l’insuffisance rénale, la thrombopénie, l’anémie hémolytique microangiopathique et les symptômes neurologiques fluctuants.
90
Q

Thrombopénie par consommation plaquettaire excessive: Pathogénie
- traitement

A
  • La plasmaphérèse avec remplacement par du plasma a considérablement amélioré la survie et le pronostic des microangiopathies thrombotiques.
  • Il est donc impératif de faire le diagnostic tôt pour permettre que le traitement débute rapidement.
91
Q

Thrombopénie par augmentation de la séquestration splénique

A
  • L’hypersplénisme est la troisième grande cause de thrombocytopénie.
  • Lorsqu’il existe une splénomégalie importante, la proportion des plaquettes retenues dans le compartiment vasculaire intrasplénique augmente considérablement.
  • Elle peut atteindre 90% de l’ensemble des plaquettes présentes alors qu’elle n’est que de 30% de façon physiologique.
  • Il en résultera une thrombopénie modérée, rarement inférieure à 40 x 109 plaquettes/L de sang.
92
Q

Thrombopénie par augmentation de la séquestration splénique: Est rencontrée dans quel contexte?

A
  • L’hypersplénisme est la troisième grande cause de thrombocytopénie.
  • Lorsqu’il existe une splénomégalie importante, la proportion des plaquettes retenues dans le compartiment vasculaire intrasplénique augmente considérablement.
  • Elle peut atteindre 90% de l’ensemble des plaquettes présentes alors qu’elle n’est que de 30% de façon physiologique.
  • Il en résultera une thrombopénie modérée, rarement inférieure à 40 x 109 plaquettes/L de sang.
93
Q

Thrombopénie par augmentation de la séquestration splénique: % des plaquettes qui sont séquestrées

A
  • L’hypersplénisme est la troisième grande cause de thrombocytopénie.
  • Lorsqu’il existe une splénomégalie importante, la proportion des plaquettes retenues dans le compartiment vasculaire intrasplénique augmente considérablement.
  • Elle peut atteindre 90% de l’ensemble des plaquettes présentes alors qu’elle n’est que de 30% de façon physiologique.
  • Il en résultera une thrombopénie modérée, rarement inférieure à 40 x 109 plaquettes/L de sang.
94
Q

Thrombopénie par augmentation de la séquestration splénique: Niveau de plaquettes dans le sang

A
  • L’hypersplénisme est la troisième grande cause de thrombocytopénie.
  • Lorsqu’il existe une splénomégalie importante, la proportion des plaquettes retenues dans le compartiment vasculaire intrasplénique augmente considérablement.
  • Elle peut atteindre 90% de l’ensemble des plaquettes présentes alors qu’elle n’est que de 30% de façon physiologique.
  • Il en résultera une thrombopénie modérée, rarement inférieure à 40 x 109 plaquettes/L de sang.
95
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes

A
  • Les déficits fonctionnels des plaquettes sanguines sont héréditaires ou acquis.
  • Dans les maladies héréditaires, il convient de faire une distinction entre les anomalies fonctionnelles des plaquettes dues à un facteur extrinsèque aux plaquettes, et celles dues à un facteur intrinsèque (anomalies intrinsèques).
96
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Types

A
  • Les déficits fonctionnels des plaquettes sanguines sont héréditaires ou acquis.
  • Dans les maladies héréditaires, il convient de faire une distinction entre les anomalies fonctionnelles des plaquettes dues à un facteur extrinsèque aux plaquettes, et celles dues à un facteur intrinsèque (anomalies intrinsèques).
97
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Causes possibles

A
  • Les déficits fonctionnels des plaquettes sanguines sont héréditaires ou acquis.
  • Dans les maladies héréditaires, il convient de faire une distinction entre les anomalies fonctionnelles des plaquettes dues à un facteur extrinsèque aux plaquettes, et celles dues à un facteur intrinsèque (anomalies intrinsèques).
98
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Physiopatho

A

La dysfonction plaquettaire peut se situer à plusieurs niveaux :

  1. anomalie de l’adhésion des plaquettes au collagène de la paroi vasculaire;
  2. déficit de la sécrétion plaquettaire;
  3. agrégation plaquettaire anormale.

Dans bien des cas, il y a plus d’un mécanisme impliqué.

99
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Physiopatho - nommez les mécanismes

A

La dysfonction plaquettaire peut se situer à plusieurs niveaux :

  1. anomalie de l’adhésion des plaquettes au collagène de la paroi vasculaire;
  2. déficit de la sécrétion plaquettaire;
  3. agrégation plaquettaire anormale.

Dans bien des cas, il y a plus d’un mécanisme impliqué.

100
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Diagnostic doit être envisagé dans quels contextes?

A

Le diagnostic d’un purpura secondaire à une dysfonction plaquettaire doit être envisagé en présence :

  1. d’un purpura cutanéo-muqueux;
  2. d’un temps de saignement allongé, et
  3. d’un décompte plaquettaire normal.
101
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Nommez les tests pertinents

A
  • D’un point de vue académique, il peut être intéressant d’identifier à quel niveau se situe la dysfonction plaquettaire (adhésion, agrégation ou sécrétion).
  • En pratique, en plus du temps de saignement, le seul test courant qui permet d’évaluer la fonction plaquettaire est le test d’agrégation plaquettaire.
  • Ce test, contrairement à ce que son nom indique, évalue en plus de l’agrégation, la sécrétion plaquettaire.
  • Pour se faire, les plaquettes sont mises en contact avec des substances agrégantes (agonistes : ADP, collagène, adrénaline).
  • On évalue la capacité des plaquettes à s’agréger au contact de ces substances puis dans un deuxième temps à sécréter le contenu de leurs granules.
  • Il n’y a pas de test courant qui évalue l’adhésion plaquettaire.
  • Dans certains laboratoires spécialisés, il est également possible d’évaluer des aspects fonctionnels spécifiques de la plaquette (granules denses et alpha par exemple) mais ces tests ne sont pas couramment disponibles.
102
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Utilité du test d’agrégation plaquettaire

A
  • D’un point de vue académique, il peut être intéressant d’identifier à quel niveau se situe la dysfonction plaquettaire (adhésion, agrégation ou sécrétion).
  • En pratique, en plus du temps de saignement, le seul test courant qui permet d’évaluer la fonction plaquettaire est le test d’agrégation plaquettaire.
  • Ce test, contrairement à ce que son nom indique, évalue en plus de l’agrégation, la sécrétion plaquettaire.
  • Pour se faire, les plaquettes sont mises en contact avec des substances agrégantes (agonistes : ADP, collagène, adrénaline).
  • On évalue la capacité des plaquettes à s’agréger au contact de ces substances puis dans un deuxième temps à sécréter le contenu de leurs granules.
  • Il n’y a pas de test courant qui évalue l’adhésion plaquettaire.
  • Dans certains laboratoires spécialisés, il est également possible d’évaluer des aspects fonctionnels spécifiques de la plaquette (granules denses et alpha par exemple) mais ces tests ne sont pas couramment disponibles.
103
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Décrivez comment le test d’agrégation plaquettaire est fait

A
  • D’un point de vue académique, il peut être intéressant d’identifier à quel niveau se situe la dysfonction plaquettaire (adhésion, agrégation ou sécrétion).
  • En pratique, en plus du temps de saignement, le seul test courant qui permet d’évaluer la fonction plaquettaire est le test d’agrégation plaquettaire.
  • Ce test, contrairement à ce que son nom indique, évalue en plus de l’agrégation, la sécrétion plaquettaire.
  • Pour se faire, les plaquettes sont mises en contact avec des substances agrégantes (agonistes : ADP, collagène, adrénaline).
  • On évalue la capacité des plaquettes à s’agréger au contact de ces substances puis dans un deuxième temps à sécréter le contenu de leurs granules.
  • Il n’y a pas de test courant qui évalue l’adhésion plaquettaire.
  • Dans certains laboratoires spécialisés, il est également possible d’évaluer des aspects fonctionnels spécifiques de la plaquette (granules denses et alpha par exemple) mais ces tests ne sont pas couramment disponibles.
104
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Test d’agrégation plaquettaire teste quoi?

A
  • D’un point de vue académique, il peut être intéressant d’identifier à quel niveau se situe la dysfonction plaquettaire (adhésion, agrégation ou sécrétion).
  • En pratique, en plus du temps de saignement, le seul test courant qui permet d’évaluer la fonction plaquettaire est le test d’agrégation plaquettaire.
  • Ce test, contrairement à ce que son nom indique, évalue en plus de l’agrégation, la sécrétion plaquettaire.
  • Pour se faire, les plaquettes sont mises en contact avec des substances agrégantes (agonistes : ADP, collagène, adrénaline).
  • On évalue la capacité des plaquettes à s’agréger au contact de ces substances puis dans un deuxième temps à sécréter le contenu de leurs granules.
  • Il n’y a pas de test courant qui évalue l’adhésion plaquettaire.
  • Dans certains laboratoires spécialisés, il est également possible d’évaluer des aspects fonctionnels spécifiques de la plaquette (granules denses et alpha par exemple) mais ces tests ne sont pas couramment disponibles.
105
Q

Déficits fonctionnels en plaquettes: Autres tests

A
  • D’un point de vue académique, il peut être intéressant d’identifier à quel niveau se situe la dysfonction plaquettaire (adhésion, agrégation ou sécrétion).
  • En pratique, en plus du temps de saignement, le seul test courant qui permet d’évaluer la fonction plaquettaire est le test d’agrégation plaquettaire.
  • Ce test, contrairement à ce que son nom indique, évalue en plus de l’agrégation, la sécrétion plaquettaire.
  • Pour se faire, les plaquettes sont mises en contact avec des substances agrégantes (agonistes : ADP, collagène, adrénaline).
  • On évalue la capacité des plaquettes à s’agréger au contact de ces substances puis dans un deuxième temps à sécréter le contenu de leurs granules.
  • Il n’y a pas de test courant qui évalue l’adhésion plaquettaire.
  • Dans certains laboratoires spécialisés, il est également possible d’évaluer des aspects fonctionnels spécifiques de la plaquette (granules denses et alpha par exemple) mais ces tests ne sont pas couramment disponibles.
106
Q

Maladies acquises: Diminution de l’adhésion plaquettaire

A
  • Celle-ci s’observe dans les hypergammaglobulinémies, en particulier dans la macroglobulinémie de Waldenström.
  • Les gammaglobulines interfèrent avec l’adhésion des plaquettes au collagène, et inhibent la sécrétion plaquettaire qui en résulte normalement.
  • L’adhésion est également diminuée dans certains syndromes myéloprolifératifs.
107
Q

Maladies acquises: Diminution de l’adhésion plaquettaire - s’observe dans quel contexte?

A
  • Celle-ci s’observe dans les hypergammaglobulinémies, en particulier dans la macroglobulinémie de Waldenström.
  • Les gammaglobulines interfèrent avec l’adhésion des plaquettes au collagène, et inhibent la sécrétion plaquettaire qui en résulte normalement.
  • L’adhésion est également diminuée dans certains syndromes myéloprolifératifs.
108
Q

Maladies acquises: Diminution de l’adhésion plaquettaire - Physiopatho dans les hypergammaglobulinémies

A
  • Celle-ci s’observe dans les hypergammaglobulinémies, en particulier dans la macroglobulinémie de Waldenström.
  • Les gammaglobulines interfèrent avec l’adhésion des plaquettes au collagène, et inhibent la sécrétion plaquettaire qui en résulte normalement.
  • L’adhésion est également diminuée dans certains syndromes myéloprolifératifs.
109
Q

Maladies acquises: Diminution de la sécrétion plaquettaire

A
  • Une dose unique de 300 mg d’aspirine provoque une inhibition assez importante de la sécrétion plaquettaire.
  • L’acide acétylsalicylique inhibe une enzyme, la cyclo- oxygénase, qui conduit à la synthèse des prostaglandines plaquettaires.
  • Il en résulte une inhibition de la libération d’ADP lorsque les plaquettes sont stimulées par l’adrénaline ou le collagène.
  • Plusieurs autres médicaments inhibent la sécrétion plaquettaire, dont les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens COX-1).
  • L’aspirine produit une inhibition irréversible de la plaquette, contrairement aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
110
Q

Maladies acquises: Diminution de la sécrétion plaquettaire
- effet de 300 mg d’aspirine

A
  • Une dose unique de 300 mg d’aspirine provoque une inhibition assez importante de la sécrétion plaquettaire.
  • L’acide acétylsalicylique inhibe une enzyme, la cyclo- oxygénase, qui conduit à la synthèse des prostaglandines plaquettaires.
  • Il en résulte une inhibition de la libération d’ADP lorsque les plaquettes sont stimulées par l’adrénaline ou le collagène.
  • Plusieurs autres médicaments inhibent la sécrétion plaquettaire, dont les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens COX-1).
  • L’aspirine produit une inhibition irréversible de la plaquette, contrairement aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
111
Q

Maladies acquises: Diminution de la sécrétion plaquettaire
- mécanisme derrière l’inhibition de la sécrétion plaquettaire par l’aspirine

A
  • Une dose unique de 300 mg d’aspirine provoque une inhibition assez importante de la sécrétion plaquettaire.
  • L’acide acétylsalicylique inhibe une enzyme, la cyclo- oxygénase, qui conduit à la synthèse des prostaglandines plaquettaires.
  • Il en résulte une inhibition de la libération d’ADP lorsque les plaquettes sont stimulées par l’adrénaline ou le collagène.
  • Plusieurs autres médicaments inhibent la sécrétion plaquettaire, dont les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens COX-1).
  • L’aspirine produit une inhibition irréversible de la plaquette, contrairement aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
112
Q

Maladies acquises: Diminution de la sécrétion plaquettaire
- médicaments inhibant la sécrétion plaquettaire

A
  • Une dose unique de 300 mg d’aspirine provoque une inhibition assez importante de la sécrétion plaquettaire.
  • L’acide acétylsalicylique inhibe une enzyme, la cyclo- oxygénase, qui conduit à la synthèse des prostaglandines plaquettaires.
  • Il en résulte une inhibition de la libération d’ADP lorsque les plaquettes sont stimulées par l’adrénaline ou le collagène.
  • Plusieurs autres médicaments inhibent la sécrétion plaquettaire, dont les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens COX-1).
  • L’aspirine produit une inhibition irréversible de la plaquette, contrairement aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
113
Q

Maladies acquises: Diminution de la sécrétion plaquettaire
- mécanisme derrière l’inhibition de la sécrétion plaquettaire par les AINS

A
  • Une dose unique de 300 mg d’aspirine provoque une inhibition assez importante de la sécrétion plaquettaire.
  • L’acide acétylsalicylique inhibe une enzyme, la cyclo- oxygénase, qui conduit à la synthèse des prostaglandines plaquettaires.
  • Il en résulte une inhibition de la libération d’ADP lorsque les plaquettes sont stimulées par l’adrénaline ou le collagène.
  • Plusieurs autres médicaments inhibent la sécrétion plaquettaire, dont les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens COX-1).
  • L’aspirine produit une inhibition irréversible de la plaquette, contrairement aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
114
Q

Maladies acquises: Diminution de la sécrétion plaquettaire
- inhibition de la sécrétion plaquettaire par des Rx: réversible pour non?

A
  • Une dose unique de 300 mg d’aspirine provoque une inhibition assez importante de la sécrétion plaquettaire.
  • L’acide acétylsalicylique inhibe une enzyme, la cyclo- oxygénase, qui conduit à la synthèse des prostaglandines plaquettaires.
  • Il en résulte une inhibition de la libération d’ADP lorsque les plaquettes sont stimulées par l’adrénaline ou le collagène.
  • Plusieurs autres médicaments inhibent la sécrétion plaquettaire, dont les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens COX-1).
  • L’aspirine produit une inhibition irréversible de la plaquette, contrairement aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
115
Q

Maladies acquises: Nommez les causes de diminution de l’agrégation plaquettaire

A
  • L’agrégation à l’ADP est diminuée dans l’insuffisance rénale, à cause de l’accumulation dans le sang d’acide guanidinosuccinique, et de certains acides phénoliques.
  • L’agrégation plaquettaire est également diminuée dans les hypergammaglobulinémies, et dans certains syndromes myéloprolifératifs, particulièrement la thrombocytémie essentielle et la polycythémie de Vaquez.
  • Plusieurs médicaments, par exemple la Ticlopidine (TiclidRx), le clopidogrel (PlavixRx), les inhibiteurs des récepteurs GP IIb/IIIa et des antibiotiques de la famille des pénicillines, inhibent également l’agrégation
116
Q

Maladies acquises: Diminution de l’agrégation plaquettaire - décrire la physiopatho en IR

A
  • L’agrégation à l’ADP est diminuée dans l’insuffisance rénale, à cause de l’accumulation dans le sang d’acide guanidinosuccinique, et de certains acides phénoliques.
  • L’agrégation plaquettaire est également diminuée dans les hypergammaglobulinémies, et dans certains syndromes myéloprolifératifs, particulièrement la thrombocytémie essentielle et la polycythémie de Vaquez.
  • Plusieurs médicaments, par exemple la Ticlopidine (TiclidRx), le clopidogrel (PlavixRx), les inhibiteurs des récepteurs GP IIb/IIIa et des antibiotiques de la famille des pénicillines, inhibent également l’agrégation
117
Q

Maladies acquises: Diminution de l’agrégation plaquettaire - décrire la physiopatho en hypergammaglobinémies et syndromes myéloprolifératifs

A
  • L’agrégation à l’ADP est diminuée dans l’insuffisance rénale, à cause de l’accumulation dans le sang d’acide guanidinosuccinique, et de certains acides phénoliques.
  • L’agrégation plaquettaire est également diminuée dans les hypergammaglobulinémies, et dans certains syndromes myéloprolifératifs, particulièrement la thrombocytémie essentielle et la polycythémie de Vaquez.
  • Plusieurs médicaments, par exemple la Ticlopidine (TiclidRx), le clopidogrel (PlavixRx), les inhibiteurs des récepteurs GP IIb/IIIa et des antibiotiques de la famille des pénicillines, inhibent également l’agrégation
118
Q

Maladies acquises: Diminution de l’agrégation plaquettaire - nommez les Rx pouvant être en cause

A
  • L’agrégation à l’ADP est diminuée dans l’insuffisance rénale, à cause de l’accumulation dans le sang d’acide guanidinosuccinique, et de certains acides phénoliques.
  • L’agrégation plaquettaire est également diminuée dans les hypergammaglobulinémies, et dans certains syndromes myéloprolifératifs, particulièrement la thrombocytémie essentielle et la polycythémie de Vaquez.
  • Plusieurs médicaments, par exemple la Ticlopidine (TiclidRx), le clopidogrel (PlavixRx), les inhibiteurs des récepteurs GP IIb/IIIa et des antibiotiques de la famille des pénicillines, inhibent également l’agrégation
119
Q

Maladies héréditaires: Nommez les causes dues à un facteur intrinsèque

A
  1. Déficit de l’adhésion
  2. Déficit de la sécrétion
  3. Déficit de l’agrégation
120
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit adhésion: nommez la maladie

A
  • Maladie de Bernard-Soulier : Condition très rare causée par un déficit du récepteur pour le facteur von Willebrand, le GP Ib, à la surface plaquettaire.
  • Ces patients ont par conséquent une diminution importante de l’adhésion plaquettaire et des manifestations hémorragiques significatives.
121
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit adhésion: physiopatho de la maladie de Bernard-Soulier

A
  • Maladie de Bernard-Soulier : Condition très rare causée par un déficit du récepteur pour le facteur von Willebrand, le GP Ib, à la surface plaquettaire.
  • Ces patients ont par conséquent une diminution importante de l’adhésion plaquettaire et des manifestations hémorragiques significatives.
122
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit adhésion: présentation clinique de la maladie de Bernard-Soulier

A
  • Maladie de Bernard-Soulier : Condition très rare causée par un déficit du récepteur pour le facteur von Willebrand, le GP Ib, à la surface plaquettaire.
  • Ces patients ont par conséquent une diminution importante de l’adhésion plaquettaire et des manifestations hémorragiques significatives.
123
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit de la sécrétion

A
  • Plusieurs entités causant un déficit de sécrétion des différents types de granules plaquettaires ont été décrites.
  • Elles ont en commun une sécrétion réduite ou nulle d’ADP ou d’autres substances agrégantes.
  • Cette anomalie fonctionnelle peut être détectée par le test de l’agrégation plaquettaire.
  • Ces entités sont relativement fréquentes mais le syndrome hémorragique est le plus souvent bénin.
  • Toutefois, les anomalies rencontrées aux tests de l’agrégation plaquettaire sont semblables aux déficits fonctionnels acquis secondaires à des médicaments comme l’aspirine.
124
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit de la sécrétion: ce qu’ont en commun toutes les anomalies

A
  • Plusieurs entités causant un déficit de sécrétion des différents types de granules plaquettaires ont été décrites.
  • Elles ont en commun une sécrétion réduite ou nulle d’ADP ou d’autres substances agrégantes.
  • Cette anomalie fonctionnelle peut être détectée par le test de l’agrégation plaquettaire.
  • Ces entités sont relativement fréquentes mais le syndrome hémorragique est le plus souvent bénin.
  • Toutefois, les anomalies rencontrées aux tests de l’agrégation plaquettaire sont semblables aux déficits fonctionnels acquis secondaires à des médicaments comme l’aspirine.
125
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit de la sécrétion: comment peuvent-elle être détectées?

A
  • Plusieurs entités causant un déficit de sécrétion des différents types de granules plaquettaires ont été décrites.
  • Elles ont en commun une sécrétion réduite ou nulle d’ADP ou d’autres substances agrégantes.
  • Cette anomalie fonctionnelle peut être détectée par le test de l’agrégation plaquettaire.
  • Ces entités sont relativement fréquentes mais le syndrome hémorragique est le plus souvent bénin.
  • Toutefois, les anomalies rencontrées aux tests de l’agrégation plaquettaire sont semblables aux déficits fonctionnels acquis secondaires à des médicaments comme l’aspirine.
126
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit de la sécrétion: fréquent / rare? bénin / malin?

A
  • Plusieurs entités causant un déficit de sécrétion des différents types de granules plaquettaires ont été décrites.
  • Elles ont en commun une sécrétion réduite ou nulle d’ADP ou d’autres substances agrégantes.
  • Cette anomalie fonctionnelle peut être détectée par le test de l’agrégation plaquettaire.
  • Ces entités sont relativement fréquentes mais le syndrome hémorragique est le plus souvent bénin.
  • Toutefois, les anomalies rencontrées aux tests de l’agrégation plaquettaire sont semblables aux déficits fonctionnels acquis secondaires à des médicaments comme l’aspirine.
127
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit de la sécrétion: la présentation de ces anomalies peut ressembler à quoi?

A
  • Plusieurs entités causant un déficit de sécrétion des différents types de granules plaquettaires ont été décrites.
  • Elles ont en commun une sécrétion réduite ou nulle d’ADP ou d’autres substances agrégantes.
  • Cette anomalie fonctionnelle peut être détectée par le test de l’agrégation plaquettaire.
  • Ces entités sont relativement fréquentes mais le syndrome hémorragique est le plus souvent bénin.
  • Toutefois, les anomalies rencontrées aux tests de l’agrégation plaquettaire sont semblables aux déficits fonctionnels acquis secondaires à des médicaments comme l’aspirine.
128
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit de l’agrégation: nommez la maladie en cause

A
  • Il s’agit d’une maladie rare, mais grave, appelée la thrombasthénie de Glanzmann.
  • Elle est causée par un déficit du récepteur pour le fibrinogène à la surface plaquettaire, le GP IIb/IIIa.
129
Q

Maladies héréditaires: Facteur intrinsèque
- Déficit de l’agrégation: physiopatho de la thrombasthénie de Glanzmann

A
  • Il s’agit d’une maladie rare, mais grave, appelée la thrombasthénie de Glanzmann.
  • Elle est causée par un déficit du récepteur pour le fibrinogène à la surface plaquettaire, le GP IIb/IIIa.
130
Q

Maladies héréditaires: Nommez les causes dues à un facteur extrinsèque

A
  1. Maladie de von Willebrand
  2. Afibrinogénémie congénitale
131
Q

Maladies héréditaires: Facteur extrinsèque

A
  • L’adhésion et l’agrégation plaquettaires nécessitent certains cofacteurs plasmatiques (extrinsèques à la plaquette), les deux principaux étant le fibrinogène et le facteur von Willebrand.
  • On observe fréquemment un temps de saignement allongé dans l’afibrinogénémie congénitale et dans la maladie de von Willebrand, qui est caractérisée par le déficit d’un facteur plasmatique le facteur von Willebrand.
132
Q

Maladies héréditaires: Facteur extrinsèque - nommez les principaux éléments nécessaires pour l’adhésion et agrégation plaquettaire

A
  • L’adhésion et l’agrégation plaquettaires nécessitent certains cofacteurs plasmatiques (extrinsèques à la plaquette), les deux principaux étant le fibrinogène et le facteur von Willebrand.
  • On observe fréquemment un temps de saignement allongé dans l’afibrinogénémie congénitale et dans la maladie de von Willebrand, qui est caractérisée par le déficit d’un facteur plasmatique le facteur von Willebrand.
133
Q

Maladies héréditaires: Facteur extrinsèque - temps de saignement

A
  • L’adhésion et l’agrégation plaquettaires nécessitent certains cofacteurs plasmatiques (extrinsèques à la plaquette), les deux principaux étant le fibrinogène et le facteur von Willebrand.
  • On observe fréquemment un temps de saignement allongé dans l’afibrinogénémie congénitale et dans la maladie de von Willebrand, qui est caractérisée par le déficit d’un facteur plasmatique le facteur von Willebrand.
134
Q

Facteur von Willebrand: Acronyme

A
  • Le facteur von Willebrand (VWF dans la nomenclature internationale) est une très grosse glycoprotéine plasmatique qui circule dans le sang à état de multimères de tailles très variables.
  • Il est synthétisé par les mégacaryocytes et par les cellules endothéliales.
135
Q

Facteur von Willebrand: c’est quoi?

A
  • Le facteur von Willebrand (VWF dans la nomenclature internationale) est une très grosse glycoprotéine plasmatique qui circule dans le sang à état de multimères de tailles très variables.
  • Il est synthétisé par les mégacaryocytes et par les cellules endothéliales.
136
Q

Facteur von Willebrand: Tailles

A
  • Le facteur von Willebrand (VWF dans la nomenclature internationale) est une très grosse glycoprotéine plasmatique qui circule dans le sang à état de multimères de tailles très variables.
  • Il est synthétisé par les mégacaryocytes et par les cellules endothéliales.
137
Q

Facteur von Willebrand: est synthétisé par quoi?

A
  • Le facteur von Willebrand (VWF dans la nomenclature internationale) est une très grosse glycoprotéine plasmatique qui circule dans le sang à état de multimères de tailles très variables.
  • Il est synthétisé par les mégacaryocytes et par les cellules endothéliales.
138
Q

Facteur von Willebrand: Nommez ses fonctions dans le mécanisme de l’hémostase

A

Ce facteur assure deux fonctions importantes dans les mécanismes de l’hémostase :

  1. accélérer grandement l’adhésion plaquettaire dans les très petits vaisseaux en liant le récepteur Ib de la plaquette au collagène du sous-endothélium;
  2. former un complexe plasmatique avec le facteur VIII coagulant : il le transporte dans le sang et le protège contre la destruction. Sans le VWF, le facteur VIII est incapable de demeurer en circulation. C’est ce qui explique que, dans la maladie de Willebrand, l’activité coagulante du facteur VIII est réduite parallèlement à celle du VWF
139
Q

Facteur von Willebrand: Fonctions dans le mécanisme de l’hémostase
- en lien avec adhésion plaquettaire

A

Ce facteur assure deux fonctions importantes dans les mécanismes de l’hémostase :

  1. accélérer grandement l’adhésion plaquettaire dans les très petits vaisseaux en liant le récepteur Ib de la plaquette au collagène du sous-endothélium;
  2. former un complexe plasmatique avec le facteur VIII coagulant : il le transporte dans le sang et le protège contre la destruction. Sans le VWF, le facteur VIII est incapable de demeurer en circulation. C’est ce qui explique que, dans la maladie de Willebrand, l’activité coagulante du facteur VIII est réduite parallèlement à celle du VWF
140
Q

Facteur von Willebrand: Fonctions dans le mécanisme de l’hémostase
- Complexe plasmatique

A

Ce facteur assure deux fonctions importantes dans les mécanismes de l’hémostase :

  1. accélérer grandement l’adhésion plaquettaire dans les très petits vaisseaux en liant le récepteur Ib de la plaquette au collagène du sous-endothélium;
  2. former un complexe plasmatique avec le facteur VIII coagulant : il le transporte dans le sang et le protège contre la destruction. Sans le VWF, le facteur VIII est incapable de demeurer en circulation. C’est ce qui explique que, dans la maladie de Willebrand, l’activité coagulante du facteur VIII est réduite parallèlement à celle du VWF
141
Q

Facteur von Willebrand: Fonctions dans le mécanisme de l’hémostase
- lien facteur VIII

A

Ce facteur assure deux fonctions importantes dans les mécanismes de l’hémostase :

  1. accélérer grandement l’adhésion plaquettaire dans les très petits vaisseaux en liant le récepteur Ib de la plaquette au collagène du sous-endothélium;
  2. former un complexe plasmatique avec le facteur VIII coagulant : il le transporte dans le sang et le protège contre la destruction. Sans le VWF, le facteur VIII est incapable de demeurer en circulation. C’est ce qui explique que, dans la maladie de Willebrand, l’activité coagulante du facteur VIII est réduite parallèlement à celle du VWF
142
Q

Maladie de von Willebrand: c’est quoi?

A
  • On observe donc dans la maladie de von Willebrand un double déficit soit un déficit du VWF et un déficit du facteur VIII généralement proportionnel à la diminution du VWF.
143
Q

Maladie de von Willebrand: Types de déficit

A

Il s’agit d’un déficit de synthèse du VWF par les cellules endothéliales. L’anomalie génétique peut donner un déficit quantitatif ou qualitatif du facteur que l’on divise en trois types.

  1. Le type I est caractérisé par un déficit quantitatif du facteur VWF.
  2. Les types II comprennent 4 déficits qualitatifs du facteur VWF (II A, B, N et M).
  3. Le type III se caractérise par une absence (déficit quantitatif complet) de facteur VWF.
144
Q

Maladie de von Willebrand: Cause

A

Il s’agit d’un déficit de synthèse du VWF par les cellules endothéliales. L’anomalie génétique peut donner un déficit quantitatif ou qualitatif du facteur que l’on divise en trois types.

  1. Le type I est caractérisé par un déficit quantitatif du facteur VWF.
  2. Les types II comprennent 4 déficits qualitatifs du facteur VWF (II A, B, N et M).
  3. Le type III se caractérise par une absence (déficit quantitatif complet) de facteur VWF.
145
Q

Maladie de von Willebrand: Déficit qualitatif ou quantitatif?

A

Il s’agit d’un déficit de synthèse du VWF par les cellules endothéliales. L’anomalie génétique peut donner un déficit quantitatif ou qualitatif du facteur que l’on divise en trois types.

  1. Le type I est caractérisé par un déficit quantitatif du facteur VWF.
  2. Les types II comprennent 4 déficits qualitatifs du facteur VWF (II A, B, N et M).
  3. Le type III se caractérise par une absence (déficit quantitatif complet) de facteur VWF.
146
Q

Maladie de von Willebrand: Types de déficit
- nommez-les

A

Il s’agit d’un déficit de synthèse du VWF par les cellules endothéliales. L’anomalie génétique peut donner un déficit quantitatif ou qualitatif du facteur que l’on divise en trois types.

  1. Le type I est caractérisé par un déficit quantitatif du facteur VWF.
  2. Les types II comprennent 4 déficits qualitatifs du facteur VWF (II A, B, N et M).
  3. Le type III se caractérise par une absence (déficit quantitatif complet) de facteur VWF.
147
Q

Maladie de von Willebrand: Types de déficit
- Type 1: décrire

A

Il s’agit d’un déficit de synthèse du VWF par les cellules endothéliales. L’anomalie génétique peut donner un déficit quantitatif ou qualitatif du facteur que l’on divise en trois types.

  1. Le type I est caractérisé par un déficit quantitatif du facteur VWF.
  2. Les types II comprennent 4 déficits qualitatifs du facteur VWF (II A, B, N et M).
  3. Le type III se caractérise par une absence (déficit quantitatif complet) de facteur VWF.
148
Q

Maladie de von Willebrand: Types de déficit
- Type 2: décrire

A

Il s’agit d’un déficit de synthèse du VWF par les cellules endothéliales. L’anomalie génétique peut donner un déficit quantitatif ou qualitatif du facteur que l’on divise en trois types.

  1. Le type I est caractérisé par un déficit quantitatif du facteur VWF.
  2. Les types II comprennent 4 déficits qualitatifs du facteur VWF (II A, B, N et M).
  3. Le type III se caractérise par une absence (déficit quantitatif complet) de facteur VWF.
149
Q

Maladie de von Willebrand: Types de déficit
- Type 3: décrire

A

Il s’agit d’un déficit de synthèse du VWF par les cellules endothéliales. L’anomalie génétique peut donner un déficit quantitatif ou qualitatif du facteur que l’on divise en trois types.

  1. Le type I est caractérisé par un déficit quantitatif du facteur VWF.
  2. Les types II comprennent 4 déficits qualitatifs du facteur VWF (II A, B, N et M).
  3. Le type III se caractérise par une absence (déficit quantitatif complet) de facteur VWF.
150
Q

Maladie de von Willebrand: Caractéristiques biologiques
- nommez-les

A

La maladie se traduit par :

  1. un déficit de l’adhésion des plaquettes, par manque d’un des cofacteurs, le VWF ce qui peut allonger le temps de saignement.
  2. un taux diminué de l’activité biologique du VWF mesuré généralement par le test du cofacteur de la ristocétine (VWF:RCo) et de son antigène (VWF:Ag).
  3. un taux diminué de l’activité biologique du facteur VIII qui peut si le taux est inférieur à 30 à 40 % allonger le temps de céphaline activé.
151
Q

Maladie de von Willebrand: Caractéristiques biologiques
- physiopatho du déficit de l’adhésion des plaquettes

A

La maladie se traduit par :

  1. un déficit de l’adhésion des plaquettes, par manque d’un des cofacteurs, le VWF ce qui peut allonger le temps de saignement.
  2. un taux diminué de l’activité biologique du VWF mesuré généralement par le test du cofacteur de la ristocétine (VWF:RCo) et de son antigène (VWF:Ag).
  3. un taux diminué de l’activité biologique du facteur VIII qui peut si le taux est inférieur à 30 à 40 % allonger le temps de céphaline activé.
152
Q

Maladie de von Willebrand: Caractéristiques biologiques
- comment l’activité biologique du VWF est mesurée? quel est son niveau?

A

La maladie se traduit par :

  1. un déficit de l’adhésion des plaquettes, par manque d’un des cofacteurs, le VWF ce qui peut allonger le temps de saignement.
  2. un taux diminué de l’activité biologique du VWF mesuré généralement par le test du cofacteur de la ristocétine (VWF:RCo) et de son antigène (VWF:Ag).
  3. un taux diminué de l’activité biologique du facteur VIII qui peut si le taux est inférieur à 30 à 40 % allonger le temps de céphaline activé.
153
Q

Maladie de von Willebrand: Caractéristiques biologiques
- facteur en jeu

A

La maladie se traduit par :

  1. un déficit de l’adhésion des plaquettes, par manque d’un des cofacteurs, le VWF ce qui peut allonger le temps de saignement.
  2. un taux diminué de l’activité biologique du VWF mesuré généralement par le test du cofacteur de la ristocétine (VWF:RCo) et de son antigène (VWF:Ag).
  3. un taux diminué de l’activité biologique du facteur VIII qui peut si le taux est inférieur à 30 à 40 % allonger le temps de céphaline activé.
154
Q

Maladie de von Willebrand: Caractéristiques biologiques
- facteur VIII

A

La maladie se traduit par :

  1. un déficit de l’adhésion des plaquettes, par manque d’un des cofacteurs, le VWF ce qui peut allonger le temps de saignement.
  2. un taux diminué de l’activité biologique du VWF mesuré généralement par le test du cofacteur de la ristocétine (VWF:RCo) et de son antigène (VWF:Ag).
  3. un taux diminué de l’activité biologique du facteur VIII qui peut si le taux est inférieur à 30 à 40 % allonger le temps de céphaline activé.
155
Q

Maladie de von Willebrand: Dx

A
  • Le diagnostic est confirmé par les 3 tests spécifiques qui varient en fonction du type de maladie de von Willebrand : le taux d’antigène du facteur VWF, son activité biologique et le taux de facteur VIII.
  • Le diagnostic d’une maladie de von Willebrand peut être compliqué par le fait que les taux de facteur VWF fluctuent en fonction de nombreux facteurs comme le stress, la grossesse et les groupes sanguins.
    • Par exemple, les sujets de groupe sanguin 0 ont de façon physiologique un taux de facteur VWF qui de 25% plus bas que les aux sujets de groupe sanguin non 0.
156
Q

Maladie de von Willebrand: Dx - nommez les tests dx à faire

A
  • Le diagnostic est confirmé par les 3 tests spécifiques qui varient en fonction du type de maladie de von Willebrand : le taux d’antigène du facteur VWF, son activité biologique et le taux de facteur VIII.
  • Le diagnostic d’une maladie de von Willebrand peut être compliqué par le fait que les taux de facteur VWF fluctuent en fonction de nombreux facteurs comme le stress, la grossesse et les groupes sanguins.
    • Par exemple, les sujets de groupe sanguin 0 ont de façon physiologique un taux de facteur VWF qui de 25% plus bas que les aux sujets de groupe sanguin non 0.
157
Q

Maladie de von Willebrand: Dx - ce qui peut compliquer le dx

A
  • Le diagnostic est confirmé par les 3 tests spécifiques qui varient en fonction du type de maladie de von Willebrand : le taux d’antigène du facteur VWF, son activité biologique et le taux de facteur VIII.
  • Le diagnostic d’une maladie de von Willebrand peut être compliqué par le fait que les taux de facteur VWF fluctuent en fonction de nombreux facteurs comme le stress, la grossesse et les groupes sanguins.
    • Par exemple, les sujets de groupe sanguin 0 ont de façon physiologique un taux de facteur VWF qui de 25% plus bas que les aux sujets de groupe sanguin non 0.
158
Q

Maladie de von Willebrand: Type 1
- Défaut: qualitatif ou quantitatif?
- Niveau d’antigène?
- Activité cofacteur ristocétine
- Facteur VIII

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué +
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
159
Q

Maladie de von Willebrand: Type 1
- Défaut: qualitatif ou quantitatif?

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué +
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
160
Q

Maladie de von Willebrand: Type 1
- Niveau d’antigène?

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué +
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
161
Q

Maladie de von Willebrand: Type 1
- Activité cofacteur ristocétine

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué +
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
162
Q

Maladie de von Willebrand: Type 1
- Facteur VIII

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué +
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
163
Q

Maladie de von Willebrand: Type 1
- Facteur VIII

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué +
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
164
Q

Maladie de von Willebrand: Type 2
- Défaut: qualitatif ou quantitatif?
- Niveau d’antigène?
- Activité cofacteur ristocétine
- Facteur VIII

A
  • Défaut: Qualitatif
  • Niveau d’antigène: N
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
165
Q

Maladie de von Willebrand: Type 2
- Défaut: qualitatif ou quantitatif?

A
  • Défaut: Qualitatif
  • Niveau d’antigène: N
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
166
Q

Maladie de von Willebrand: Type 2
- Niveau d’antigène?

A
  • Défaut: Qualitatif
  • Niveau d’antigène: N
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
167
Q

Maladie de von Willebrand: Type 2
- Activité cofacteur ristocétine

A
  • Défaut: Qualitatif
  • Niveau d’antigène: N
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
168
Q

Maladie de von Willebrand: Type 2
- Facteur VIII

A
  • Défaut: Qualitatif
  • Niveau d’antigène: N
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué +
  • Facteur VIII: diminué +
169
Q

Maladie de von Willebrand: Type 3
- Défaut: qualitatif ou quantitatif?
- Niveau d’antigène?
- Activité cofacteur ristocétine
- Facteur VIII

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué+++
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué+++
  • Facteur VIII: diminué+++
170
Q

Maladie de von Willebrand: Type 3
- Défaut: qualitatif ou quantitatif?

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué+++
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué+++
  • Facteur VIII: diminué+++
171
Q

Maladie de von Willebrand: Type 3
- Niveau d’antigène?

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué+++
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué+++
  • Facteur VIII: diminué+++
172
Q

Maladie de von Willebrand: Type 3
- Activité cofacteur ristocétine

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué+++
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué+++
  • Facteur VIII: diminué+++
173
Q

Maladie de von Willebrand: Type 3
- Facteur VIII

A
  • Défaut: Quantitatif
  • Niveau d’antigène: diminué+++
  • Activité cofacteur ristocétine: diminué+++
  • Facteur VIII: diminué+++
174
Q

Maladie de von Willebrand: Prévalence

A
  • Cette maladie héréditaire est transmise par mode autosome dominant.
  • Elle est plus fréquente que l’hémophilie classique, on estime qu’un individu sur 1000 en est atteint.
  • Contrairement à l’hémophilie, il n’existe pas de critères pour la classifier en légère, modérée ou sévère
175
Q

Maladie de von Willebrand: Prévalence
- mode de transmission

A
  • Cette maladie héréditaire est transmise par mode autosome dominant.
  • Elle est plus fréquente que l’hémophilie classique, on estime qu’un individu sur 1000 en est atteint.
  • Contrairement à l’hémophilie, il n’existe pas de critères pour la classifier en légère, modérée ou sévère
176
Q

Maladie de von Willebrand: Prévalence
- fréquence

A
  • Cette maladie héréditaire est transmise par mode autosome dominant.
  • Elle est plus fréquente que l’hémophilie classique, on estime qu’un individu sur 1000 en est atteint.
  • Contrairement à l’hémophilie, il n’existe pas de critères pour la classifier en légère, modérée ou sévère
177
Q

Maladie de von Willebrand: Critères de sévérité

A
  • Cette maladie héréditaire est transmise par mode autosome dominant.
  • Elle est plus fréquente que l’hémophilie classique, on estime qu’un individu sur 1000 en est atteint.
  • Contrairement à l’hémophilie, il n’existe pas de critères pour la classifier en légère, modérée ou sévère
178
Q

Maladie de von Willebrand: Manifestations hémorragiques

A
  • La maladie de Willebrand comporte une anomalie de l’hémostase primaire et une anomalie de la voie intrinsèque de la coagulation.
  • Pour la majorité des patients qui ont un type I ou II, les manifestations hémorragiques sont en grande partie celles d’un déficit de l’hémostase primaire.
  • La sévérité des manifestations hémorragiques dépend du taux de facteur VWF.
  • Les saignements surviennent surtout au niveau de la peau et des muqueuses (épistaxis, ecchymoses, ménorragies…) et après des chirurgies impliquant les muqueuses (extractions dentaires, amygdalectomie…).
  • Les ménorragies sont particulièrement fréquentes, pouvant toucher jusqu’à 80 % des femmes atteintes.
  • Elles débutent généralement à l’adolescence et peuvent conduire à un état ferriprive.
179
Q

Maladie de von Willebrand: Manifestations hémorragiques
- physiopatho

A
  • La maladie de Willebrand comporte une anomalie de l’hémostase primaire et une anomalie de la voie intrinsèque de la coagulation.
  • Pour la majorité des patients qui ont un type I ou II, les manifestations hémorragiques sont en grande partie celles d’un déficit de l’hémostase primaire.
  • La sévérité des manifestations hémorragiques dépend du taux de facteur VWF.
  • Les saignements surviennent surtout au niveau de la peau et des muqueuses (épistaxis, ecchymoses, ménorragies…) et après des chirurgies impliquant les muqueuses (extractions dentaires, amygdalectomie…).
  • Les ménorragies sont particulièrement fréquentes, pouvant toucher jusqu’à 80 % des femmes atteintes.
  • Elles débutent généralement à l’adolescence et peuvent conduire à un état ferriprive.
180
Q

Maladie de von Willebrand: Manifestations hémorragiques
- physiopatho: type 1 et 2

A
  • La maladie de Willebrand comporte une anomalie de l’hémostase primaire et une anomalie de la voie intrinsèque de la coagulation.
  • Pour la majorité des patients qui ont un type I ou II, les manifestations hémorragiques sont en grande partie celles d’un déficit de l’hémostase primaire.
  • La sévérité des manifestations hémorragiques dépend du taux de facteur VWF.
  • Les saignements surviennent surtout au niveau de la peau et des muqueuses (épistaxis, ecchymoses, ménorragies…) et après des chirurgies impliquant les muqueuses (extractions dentaires, amygdalectomie…).
  • Les ménorragies sont particulièrement fréquentes, pouvant toucher jusqu’à 80 % des femmes atteintes.
  • Elles débutent généralement à l’adolescence et peuvent conduire à un état ferriprive.
181
Q

Maladie de von Willebrand: Manifestations hémorragiques
- de quoi dépend la sévérité des manifestations hémorragiques?

A
  • La maladie de Willebrand comporte une anomalie de l’hémostase primaire et une anomalie de la voie intrinsèque de la coagulation.
  • Pour la majorité des patients qui ont un type I ou II, les manifestations hémorragiques sont en grande partie celles d’un déficit de l’hémostase primaire.
  • La sévérité des manifestations hémorragiques dépend du taux de facteur VWF.
  • Les saignements surviennent surtout au niveau de la peau et des muqueuses (épistaxis, ecchymoses, ménorragies…) et après des chirurgies impliquant les muqueuses (extractions dentaires, amygdalectomie…).
  • Les ménorragies sont particulièrement fréquentes, pouvant toucher jusqu’à 80 % des femmes atteintes.
  • Elles débutent généralement à l’adolescence et peuvent conduire à un état ferriprive.
182
Q

Maladie de von Willebrand: Manifestations hémorragiques
- localisation des saignements

A
  • La maladie de Willebrand comporte une anomalie de l’hémostase primaire et une anomalie de la voie intrinsèque de la coagulation.
  • Pour la majorité des patients qui ont un type I ou II, les manifestations hémorragiques sont en grande partie celles d’un déficit de l’hémostase primaire.
  • La sévérité des manifestations hémorragiques dépend du taux de facteur VWF.
  • Les saignements surviennent surtout au niveau de la peau et des muqueuses (épistaxis, ecchymoses, ménorragies…) et après des chirurgies impliquant les muqueuses (extractions dentaires, amygdalectomie…).
  • Les ménorragies sont particulièrement fréquentes, pouvant toucher jusqu’à 80 % des femmes atteintes.
  • Elles débutent généralement à l’adolescence et peuvent conduire à un état ferriprive.
183
Q

Maladie de von Willebrand: Manifestations hémorragiques
- fréquence des ménorragies

A
  • La maladie de Willebrand comporte une anomalie de l’hémostase primaire et une anomalie de la voie intrinsèque de la coagulation.
  • Pour la majorité des patients qui ont un type I ou II, les manifestations hémorragiques sont en grande partie celles d’un déficit de l’hémostase primaire.
  • La sévérité des manifestations hémorragiques dépend du taux de facteur VWF.
  • Les saignements surviennent surtout au niveau de la peau et des muqueuses (épistaxis, ecchymoses, ménorragies…) et après des chirurgies impliquant les muqueuses (extractions dentaires, amygdalectomie…).
  • Les ménorragies sont particulièrement fréquentes, pouvant toucher jusqu’à 80 % des femmes atteintes.
  • Elles débutent généralement à l’adolescence et peuvent conduire à un état ferriprive.
184
Q

Maladie de von Willebrand: Manifestations hémorragiques
- ménorragies débutent à quel âge?

A
  • La maladie de Willebrand comporte une anomalie de l’hémostase primaire et une anomalie de la voie intrinsèque de la coagulation.
  • Pour la majorité des patients qui ont un type I ou II, les manifestations hémorragiques sont en grande partie celles d’un déficit de l’hémostase primaire.
  • La sévérité des manifestations hémorragiques dépend du taux de facteur VWF.
  • Les saignements surviennent surtout au niveau de la peau et des muqueuses (épistaxis, ecchymoses, ménorragies…) et après des chirurgies impliquant les muqueuses (extractions dentaires, amygdalectomie…).
  • Les ménorragies sont particulièrement fréquentes, pouvant toucher jusqu’à 80 % des femmes atteintes.
  • Elles débutent généralement à l’adolescence et peuvent conduire à un état ferriprive.
185
Q

Maladie de von Willebrand: Manifestations hémorragiques
- type 3

A
  • Dans le type III, où le taux de facteur VIII est très bas, on verra également des manifestations typiques des problèmes de coagulation (hématomes profonds et hémarthroses).
186
Q

Maladie de von Willebrand: Objectifs du tx

A
  • Le traitement vise deux objectifs : augmenter le taux de l’activité coagulante du facteur VIII et augmenter le taux de l’activité du VWF.
187
Q

Maladie de von Willebrand: Principes de tx
- nommez les options de tx

A
  1. DDAVP (desmopressine)
  2. Concentrés de facteur von Willebrand
188
Q

Maladie de von Willebrand: Principes de tx
- Desmopressine

A
  • Le DDAVP (desmopressine), un analogue de la vasopressine, libère les réserves de VWF contenues dans les cellules endothéliales.
  • Après l’injection de DDAVP, les taux plasmatiques de VWF peuvent augmenter de deux à trois fois mais la réponse est variable d’un patient à l’autre.
  • Une fois libéré, le VWF des cellules endothéliales doit se régénérer de sorte que les traitements répétés de DDAVP sont souvent moins efficaces.
189
Q

Maladie de von Willebrand: Principes de tx
- Desmopressine: acronyme

A
  • Le DDAVP (desmopressine), un analogue de la vasopressine, libère les réserves de VWF contenues dans les cellules endothéliales.
  • Après l’injection de DDAVP, les taux plasmatiques de VWF peuvent augmenter de deux à trois fois mais la réponse est variable d’un patient à l’autre.
  • Une fois libéré, le VWF des cellules endothéliales doit se régénérer de sorte que les traitements répétés de DDAVP sont souvent moins efficaces.
190
Q

Maladie de von Willebrand: Principes de tx
- DDAVP: classe de Rx

A
  • Le DDAVP (desmopressine), un analogue de la vasopressine, libère les réserves de VWF contenues dans les cellules endothéliales.
  • Après l’injection de DDAVP, les taux plasmatiques de VWF peuvent augmenter de deux à trois fois mais la réponse est variable d’un patient à l’autre.
  • Une fois libéré, le VWF des cellules endothéliales doit se régénérer de sorte que les traitements répétés de DDAVP sont souvent moins efficaces.
191
Q

Maladie de von Willebrand: Principes de tx
- DDAVP: mode d’action

A
  • Le DDAVP (desmopressine), un analogue de la vasopressine, libère les réserves de VWF contenues dans les cellules endothéliales.
  • Après l’injection de DDAVP, les taux plasmatiques de VWF peuvent augmenter de deux à trois fois mais la réponse est variable d’un patient à l’autre.
  • Une fois libéré, le VWF des cellules endothéliales doit se régénérer de sorte que les traitements répétés de DDAVP sont souvent moins efficaces.
192
Q

Maladie de von Willebrand: Principes de tx
- DDAVP: importance de la réponse

A
  • Le DDAVP (desmopressine), un analogue de la vasopressine, libère les réserves de VWF contenues dans les cellules endothéliales.
  • Après l’injection de DDAVP, les taux plasmatiques de VWF peuvent augmenter de deux à trois fois mais la réponse est variable d’un patient à l’autre.
  • Une fois libéré, le VWF des cellules endothéliales doit se régénérer de sorte que les traitements répétés de DDAVP sont souvent moins efficaces.
193
Q

Maladie de von Willebrand: Principes de tx
- DDAVP: efficacité

A
  • Le DDAVP (desmopressine), un analogue de la vasopressine, libère les réserves de VWF contenues dans les cellules endothéliales.
  • Après l’injection de DDAVP, les taux plasmatiques de VWF peuvent augmenter de deux à trois fois mais la réponse est variable d’un patient à l’autre.
  • Une fois libéré, le VWF des cellules endothéliales doit se régénérer de sorte que les traitements répétés de DDAVP sont souvent moins efficaces.
194
Q

aladie de von Willebrand: Principes de tx
- concentrés de facteur von Willebrand

A
  • Il existe également des concentrés de facteur von Willebrand.
  • On les réserve aux cas sévères de maladie de von Willebrand qui ne répondent pas au DDAVP ou lorsque le maintien de l’une hémostase est nécessaire pendant plusieurs jours (post opératoire par exemple).
  • La durée de vie plasmatique du VWF injecté est de quelques heures.
  • Conséquemment, les concentrés doivent être injectés fréquemment (généralement à toutes les 12-24 heures).
195
Q

aladie de von Willebrand: Principes de tx
- concentrés de facteur von Willebrand: indications

A
  • Il existe également des concentrés de facteur von Willebrand.
  • On les réserve aux cas sévères de maladie de von Willebrand qui ne répondent pas au DDAVP ou lorsque le maintien de l’une hémostase est nécessaire pendant plusieurs jours (post opératoire par exemple).
  • La durée de vie plasmatique du VWF injecté est de quelques heures.
  • Conséquemment, les concentrés doivent être injectés fréquemment (généralement à toutes les 12-24 heures).
196
Q

aladie de von Willebrand: Principes de tx
- concentrés de facteur von Willebrand: durée plasmatique

A
  • Il existe également des concentrés de facteur von Willebrand.
  • On les réserve aux cas sévères de maladie de von Willebrand qui ne répondent pas au DDAVP ou lorsque le maintien de l’une hémostase est nécessaire pendant plusieurs jours (post opératoire par exemple).
  • La durée de vie plasmatique du VWF injecté est de quelques heures.
  • Conséquemment, les concentrés doivent être injectés fréquemment (généralement à toutes les 12-24 heures).
197
Q

aladie de von Willebrand: Principes de tx
- concentrés de facteur von Willebrand: fréquence d’administration

A
  • Il existe également des concentrés de facteur von Willebrand.
  • On les réserve aux cas sévères de maladie de von Willebrand qui ne répondent pas au DDAVP ou lorsque le maintien de l’une hémostase est nécessaire pendant plusieurs jours (post opératoire par exemple).
  • La durée de vie plasmatique du VWF injecté est de quelques heures.
  • Conséquemment, les concentrés doivent être injectés fréquemment (généralement à toutes les 12-24 heures).
198
Q

Synthèse: Thromocytopénie et déficits fonctionnels des plaquettes

A
199
Q

Synthèse: DÉFICITS ACQUIS
- Adhésion plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • Hypergamma- globulinémies
    • Syndromes myéloprolifératifs
  • Sécrétion plaquettaire
    • ASA (irr)
    • AINS (rév)
  • Agrégation plaquettaire
    • Insuffisance rénale
    • Hypergammaglobulinémies
    • Syndromes myélo- prolifératifs (TE, PV)
    • Médicaments
      • Inhibiteurs GP IIb/IIIa
      • Clopidogrel
      • Antibiotiques
200
Q

Synthèse: DÉFICITS ACQUIS
- Sécrétion plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • Hypergamma- globulinémies
    • Syndromes myéloprolifératifs
  • Sécrétion plaquettaire
    • ASA (irr)
    • AINS (rév)
  • Agrégation plaquettaire
    • Insuffisance rénale
    • Hypergammaglobulinémies
    • Syndromes myélo- prolifératifs (TE, PV)
    • Médicaments
      • Inhibiteurs GP IIb/IIIa
      • Clopidogrel
      • Antibiotiques
201
Q

Synthèse: DÉFICITS ACQUIS
- Agrégation plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • Hypergamma- globulinémies
    • Syndromes myéloprolifératifs
  • Sécrétion plaquettaire
    • ASA (irr)
    • AINS (rév)
  • Agrégation plaquettaire
    • Insuffisance rénale
    • Hypergammaglobulinémies
    • Syndromes myélo- prolifératifs (TE, PV)
    • Médicaments
      • Inhibiteurs GP IIb/IIIa
      • Clopidogrel
      • Antibiotiques
202
Q

Synthèse: DÉFICITS ACQUIS
- Agrégation plaquettaire: nommez les médicaments

A
  • Adhésion plaquettaire
    • Hypergamma- globulinémies
    • Syndromes myéloprolifératifs
  • Sécrétion plaquettaire
    • ASA (irr)
    • AINS (rév)
  • Agrégation plaquettaire
    • Insuffisance rénale
    • Hypergammaglobulinémies
    • Syndromes myélo- prolifératifs (TE, PV)
    • Médicaments
      • Inhibiteurs GP IIb/IIIa
      • Clopidogrel
      • Antibiotiques
203
Q

Synthèse: DÉFICITS HÉRÉDITAIRES EXTRINSÈQUES
- Adhésion plaquettaire
- Sécrétion plaquettaire
- Agrégation plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • von Willebrand
  • Agrégation plaquettaire
    • Afibrinogénémie
204
Q

Synthèse: DÉFICITS HÉRÉDITAIRES EXTRINSÈQUES
- Adhésion plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • von Willebrand
  • Agrégation plaquettaire
    • Afibrinogénémie
205
Q

Synthèse: DÉFICITS HÉRÉDITAIRES EXTRINSÈQUES
- Agrégation plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • von Willebrand
  • Agrégation plaquettaire
    • Afibrinogénémie
206
Q

Synthèse: DÉFICITS HÉRÉDITAIRES INTRINSÈQUES
- Adhésion plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • Bernard-Soulier
  • Sécrétion plaquettaire
    • Plusieurs anomalies des granules
  • Agrégation plaquettaire
    • Thrombasthénie
    • Glanzmann
207
Q

Synthèse: DÉFICITS HÉRÉDITAIRES INTRINSÈQUES
- Sécrétion plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • Bernard-Soulier
  • Sécrétion plaquettaire
    • Plusieurs anomalies des granules
  • Agrégation plaquettaire
    • Thrombasthénie
    • Glanzmann
208
Q

Synthèse: DÉFICITS HÉRÉDITAIRES INTRINSÈQUES
- Agrégation plaquettaire

A
  • Adhésion plaquettaire
    • Bernard-Soulier
  • Sécrétion plaquettaire
    • Plusieurs anomalies des granules
  • Agrégation plaquettaire
    • Thrombasthénie
    • Glanzmann
209
Q

Synthèse: DÉFICITS HÉRÉDITAIRES INTRINSÈQUES

A
  • Adhésion plaquettaire
    • Bernard-Soulier
  • Sécrétion plaquettaire
    • Plusieurs anomalies des granules
  • Agrégation plaquettaire
    • Thrombasthénie
    • Glanzmann
210
Q

Quels sont les trois grands mécanismes de thrombocytopénie?

A
  • (1) Production diminuée;
  • (2) Destruction (ou consommation) augmentée;
  • (3) Séquestration splénique excessive;
211
Q

Quels sont les mécanismes qui peuvent conduire à un raccourcissement de la durée de vie des plaquettes?

A
  • (1) Mécanismes immunitaires;
  • (2) Consommation excessive des plaquettes.
212
Q

Un malade souffre d’un purpura thrombocytopénique chronique idiopathique (PTI).
Résumez la pathogénie de cette maladie.

A
  • (1) Anticorps fixés aux plaquettes;
  • (2) Destruction principalement par la rate, puis par le foie.
213
Q

Lesquelles des pathologies suivantes ne peuvent pas donner de thrombocytopénie inférieure à 10 x 109 plaquettes/litre ?

  • a) Purpura dû à la quinidine
  • b) Hypersplénisme
  • c) Pertes sanguines massives
  • d) Thrombopénie associée au lupus érythémateux disséminé.
A
  • a) Transfusion sanguine massive (≥ 1 volume sanguin en < 24 hres) = dilution ;
  • b) Hypersplénisme
214
Q

Comment une alimentation déficiente peut-elle causer :

  • a) un purpura non thrombopénique?
  • b) un purpura thrombopénique?
A
  • a) Le scorbut;
  • b) Une carence en acide folique
215
Q

Énumérez les anomalies fonctionnelles acquises des plaquettes qui sont les plus fréquentes :

A
  • (1) Celles dues à l’aspirine;
  • (2) Celles dues à d’autres médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens);
  • (3) Celles associées aux syndromes myéloprolifératifs.
216
Q

Quels sont le mode et la durée d’action de l’aspirine sur les plaquettes?

A
  • (1) L’aspirine inhibe irréversiblement la cyclooxygénase nécessaire à la formation de la thromboxane A2;
  • (2) Durée de l’action : 7 à 10 jours.
217
Q

Comment définissez-vous la maladie de von Willebrand du point de vue biologique?

A
  • Double atteinte du complexe facteur VIII - von Willebrand, avec classiquement un déficit de l’adhésion plaquettaire et un déficit de la voie intrinsèque de la coagulation.