Médicaments antithrombotiques Flashcards

1
Q

Le terme anticoagulant est utilisé pour désigner quelles substances?

A

NOTE PRÉLIMINAIRE : le mot «anticoagulant» est employé pour désigner trois catégories distinctes de substances.

  1. Les médicaments anticoagulants.
  2. Les substances utilisées pour anticoaguler ex vivo les prises de sang comme les chélateurs du calcium (citrate, EDTA), et l’héparine.
  3. Les «anticoagulants circulants» associés à un anticorps antiphospholipide
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Terme anticoagulant: Contextes où il est utilisé
- médicaments

A

NOTE PRÉLIMINAIRE : le mot «anticoagulant» est employé pour désigner trois catégories distinctes de substances.

  1. Les médicaments anticoagulants.
  2. Les substances utilisées pour anticoaguler ex vivo les prises de sang comme les chélateurs du calcium (citrate, EDTA), et l’héparine.
  3. Les «anticoagulants circulants» associés à un anticorps antiphospholipide
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Terme anticoagulant: Contextes où il est utilisé
- substances

A

NOTE PRÉLIMINAIRE : le mot «anticoagulant» est employé pour désigner trois catégories distinctes de substances.

  1. Les médicaments anticoagulants.
  2. Les substances utilisées pour anticoaguler ex vivo les prises de sang comme les chélateurs du calcium (citrate, EDTA), et l’héparine.
  3. Les «anticoagulants circulants» associés à un anticorps antiphospholipide
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Terme anticoagulant: Contextes où il est utilisé
- anticoagulants circulants

A

NOTE PRÉLIMINAIRE : le mot «anticoagulant» est employé pour désigner trois catégories distinctes de substances.

  1. Les médicaments anticoagulants.
  2. Les substances utilisées pour anticoaguler ex vivo les prises de sang comme les chélateurs du calcium (citrate, EDTA), et l’héparine.
  3. Les «anticoagulants circulants» associés à un anticorps antiphospholipide
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Anticoagulants: Nommez-les

A
  • Les anticoagulants disponibles sont les héparines, les antivitamines K (AVK) et les anticoagulants directs.
  • Leur effet anticoagulant se fait en inhibant différentes cibles. .
    • Les facteurs II, VII. IX et X pour les AVK .
    • Les facteurs IIa et Xa via l’antithrombine pour les héparines
    • Le facteur IIa ou le facteur Xa spécifiquement pour les anticoagulants directs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Anticoagulants: Mécanisme d’action

A
  • Les anticoagulants disponibles sont les héparines, les antivitamines K (AVK) et les anticoagulants directs.
  • Leur effet anticoagulant se fait en inhibant différentes cibles. .
    • Les facteurs II, VII. IX et X pour les AVK .
    • Les facteurs IIa et Xa via l’antithrombine pour les héparines
    • Le facteur IIa ou le facteur Xa spécifiquement pour les anticoagulants directs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Anticoagulants: Nommez les cibles des différents anticoagulants

A
  • Les anticoagulants disponibles sont les héparines, les antivitamines K (AVK) et les anticoagulants directs.
  • Leur effet anticoagulant se fait en inhibant différentes cibles. .
    • Les facteurs II, VII. IX et X pour les AVK .
    • Les facteurs IIa et Xa via l’antithrombine pour les héparines
    • Le facteur IIa ou le facteur Xa spécifiquement pour les anticoagulants directs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Anticoagulants: Nommez la cible de - antivitamine K

A
  • Les anticoagulants disponibles sont les héparines, les antivitamines K (AVK) et les anticoagulants directs.
  • Leur effet anticoagulant se fait en inhibant différentes cibles. .
    • Les facteurs II, VII. IX et X pour les AVK .
    • Les facteurs IIa et Xa via l’antithrombine pour les héparines
    • Le facteur IIa ou le facteur Xa spécifiquement pour les anticoagulants directs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Anticoagulants: Nommez la cible de - héparine

A
  • Les anticoagulants disponibles sont les héparines, les antivitamines K (AVK) et les anticoagulants directs.
  • Leur effet anticoagulant se fait en inhibant différentes cibles. .
    • Les facteurs II, VII. IX et X pour les AVK .
    • Les facteurs IIa et Xa via l’antithrombine pour les héparines
    • Le facteur IIa ou le facteur Xa spécifiquement pour les anticoagulants directs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Anticoagulants: Nommez la cible de - anticogulants directs

A
  • Les anticoagulants disponibles sont les héparines, les antivitamines K (AVK) et les anticoagulants directs.
  • Leur effet anticoagulant se fait en inhibant différentes cibles. .
    • Les facteurs II, VII. IX et X pour les AVK .
    • Les facteurs IIa et Xa via l’antithrombine pour les héparines
    • Le facteur IIa ou le facteur Xa spécifiquement pour les anticoagulants directs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Anticoagulants: Complications hémorragiques
- fréquence

A
  • C’est la complication de loin la plus fréquente de tous les anticoagulants et aucun anticoagulant n’y échappe.
  • Elle peut survenir non seulement chez des patients « trop anticoagulés » mais aussi chez les patients anticoagulés en zone thérapeutique.
  • Souvent dans ces cas, mais pas toujours, on trouvera un facteur de risque associé (exemple : ulcus duodénal ou traumatisme crânien récent).
  • C’est pourquoi il faut toujours s’assurer, lorsqu’on prescrit anticoagulant, que les bénéfices surpassent les risques de saignement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Anticoagulants: Complications hémorragiques
- anticoagulants en jeu

A
  • C’est la complication de loin la plus fréquente de tous les anticoagulants et aucun anticoagulant n’y échappe.
  • Elle peut survenir non seulement chez des patients « trop anticoagulés » mais aussi chez les patients anticoagulés en zone thérapeutique.
  • Souvent dans ces cas, mais pas toujours, on trouvera un facteur de risque associé (exemple : ulcus duodénal ou traumatisme crânien récent).
  • C’est pourquoi il faut toujours s’assurer, lorsqu’on prescrit anticoagulant, que les bénéfices surpassent les risques de saignement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Anticoagulants: Complications hémorragiques
- peut survenir chez quels patients?

A
  • C’est la complication de loin la plus fréquente de tous les anticoagulants et aucun anticoagulant n’y échappe.
  • Elle peut survenir non seulement chez des patients « trop anticoagulés » mais aussi chez les patients anticoagulés en zone thérapeutique.
  • Souvent dans ces cas, mais pas toujours, on trouvera un facteur de risque associé (exemple : ulcus duodénal ou traumatisme crânien récent).
  • C’est pourquoi il faut toujours s’assurer, lorsqu’on prescrit anticoagulant, que les bénéfices surpassent les risques de saignement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Anticoagulants: Complications hémorragiques
- importance

A
  • C’est la complication de loin la plus fréquente de tous les anticoagulants et aucun anticoagulant n’y échappe.
  • Elle peut survenir non seulement chez des patients « trop anticoagulés » mais aussi chez les patients anticoagulés en zone thérapeutique.
  • Souvent dans ces cas, mais pas toujours, on trouvera un facteur de risque associé (exemple : ulcus duodénal ou traumatisme crânien récent).
  • C’est pourquoi il faut toujours s’assurer, lorsqu’on prescrit anticoagulant, que les bénéfices surpassent les risques de saignement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Évaluation à faire avant de débuter une anticoagulothérapie

A
  1. Obtenir une démonstration objective de la thrombose ou de l’embolie, car la clinique ne suffit pas.
  2. Rechercher un déficit préexistant de l’hémostase (histoire de cas, TCA, INR, numération plaquettaire).
  3. Vérifier la fonction rénale (voie d’excrétion principale pour HBPM et AOD) et hépatique.
  4. S’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication absolue ou relative à l’anticoagulothérapie (Tableau 12-1).
  5. Prévenir les complications hémorragiques :
    —— En recherchant si le patient appartient à un sous-groupe à risque élevé d’hémorragies.
    —— Par diverses mesures, d’abstention surtout : pas d’aspirine, pas de biopsie d’organe, par exemple.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Évaluation à faire avant de débuter une anticoagulothérapie: Démontrer quoi?

A
  1. Obtenir une démonstration objective de la thrombose ou de l’embolie, car la clinique ne suffit pas.
  2. Rechercher un déficit préexistant de l’hémostase (histoire de cas, TCA, INR, numération plaquettaire).
  3. Vérifier la fonction rénale (voie d’excrétion principale pour HBPM et AOD) et hépatique.
  4. S’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication absolue ou relative à l’anticoagulothérapie (Tableau 12-1).
  5. Prévenir les complications hémorragiques :
    —— En recherchant si le patient appartient à un sous-groupe à risque élevé d’hémorragies.
    —— Par diverses mesures, d’abstention surtout : pas d’aspirine, pas de biopsie d’organe, par exemple.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Évaluation à faire avant de débuter une anticoagulothérapie: Chercher quoi?

A
  1. Obtenir une démonstration objective de la thrombose ou de l’embolie, car la clinique ne suffit pas.
  2. Rechercher un déficit préexistant de l’hémostase (histoire de cas, TCA, INR, numération plaquettaire).
  3. Vérifier la fonction rénale (voie d’excrétion principale pour HBPM et AOD) et hépatique.
  4. S’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication absolue ou relative à l’anticoagulothérapie (Tableau 12-1).
  5. Prévenir les complications hémorragiques :
    —— En recherchant si le patient appartient à un sous-groupe à risque élevé d’hémorragies.
    —— Par diverses mesures, d’abstention surtout : pas d’aspirine, pas de biopsie d’organe, par exemple.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Évaluation à faire avant de débuter une anticoagulothérapie: Contre-indications

A
  1. Obtenir une démonstration objective de la thrombose ou de l’embolie, car la clinique ne suffit pas.
  2. Rechercher un déficit préexistant de l’hémostase (histoire de cas, TCA, INR, numération plaquettaire).
  3. Vérifier la fonction rénale (voie d’excrétion principale pour HBPM et AOD) et hépatique.
  4. S’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication absolue ou relative à l’anticoagulothérapie (Tableau 12-1).
  5. Prévenir les complications hémorragiques :
    —— En recherchant si le patient appartient à un sous-groupe à risque élevé d’hémorragies.
    —— Par diverses mesures, d’abstention surtout : pas d’aspirine, pas de biopsie d’organe, par exemple.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Évaluation à faire avant de débuter une anticoagulothérapie: Prévention des complications

A
  1. Obtenir une démonstration objective de la thrombose ou de l’embolie, car la clinique ne suffit pas.
  2. Rechercher un déficit préexistant de l’hémostase (histoire de cas, TCA, INR, numération plaquettaire).
  3. Vérifier la fonction rénale (voie d’excrétion principale pour HBPM et AOD) et hépatique.
  4. S’assurer qu’il n’y a pas de contre-indication absolue ou relative à l’anticoagulothérapie (Tableau 12-1).
  5. Prévenir les complications hémorragiques :
    —— En recherchant si le patient appartient à un sous-groupe à risque élevé d’hémorragies.
    —— Par diverses mesures, d’abstention surtout : pas d’aspirine, pas de biopsie d’organe, par exemple.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Contre-indications de l’anticoagulothérapie: Nommez les CI absolues

A
  • Déficit préalable sévère de l’hémostase
  • Hémorragie intracérébrale ou sous-arachnoïdienne ou ACV hémorragique
  • Toute hémorragie grave active
  • Chirurgie ou traumatisme récent au cerveau, à l’œil ou à la moelle épinière
  • Hypertension artérielle maligne
  • Rétinopathie hémorragique sévère
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Contre-indications de l’anticoagulothérapie: Nommez les CI relatives

A
  • Déficit préexistant de l’hémostase d’intensité modérée ou légère
  • Hémorragie gastro-intestinale active ou appréhendée (ulcère peptique par exemple)
  • Accident cérébrovasculaire récent
  • Rétinopathie diabétique
  • Intervention chirurgicale ou traumatisme majeur récent
  • Hypertension sévère (pression systolique > 200 mmHg ou pression diastolique > 120 mmHg)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Héparines: Mécanisme d’action

A
  • L’héparine est un polysaccharide sulfaté de la famille des glycosaminoglycans.
  • L’héparine standard (non fractionnée) est une préparation hétérogène où les chaînes polysaccharidiques varient entre 5000 et 30 000 daltons (moyenne : 15 000 environ).
  • L’héparine de bas poids moléculaire (HBPM) est produite par fragmentation des chaînes d’héparine standard en une fraction plus homogène et de poids moyen d’environ 5000 daltons.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Héparines: Type de molécule qu’est l’héparine

A
  • L’héparine est un polysaccharide sulfaté de la famille des glycosaminoglycans.
  • L’héparine standard (non fractionnée) est une préparation hétérogène où les chaînes polysaccharidiques varient entre 5000 et 30 000 daltons (moyenne : 15 000 environ).
  • L’héparine de bas poids moléculaire (HBPM) est produite par fragmentation des chaînes d’héparine standard en une fraction plus homogène et de poids moyen d’environ 5000 daltons.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Héparines: Différenciez héparine stantard vs HBPM

A
  • L’héparine est un polysaccharide sulfaté de la famille des glycosaminoglycans.
  • L’héparine standard (non fractionnée) est une préparation hétérogène où les chaînes polysaccharidiques varient entre 5000 et 30 000 daltons (moyenne : 15 000 environ).
  • L’héparine de bas poids moléculaire (HBPM) est produite par fragmentation des chaînes d’héparine standard en une fraction plus homogène et de poids moyen d’environ 5000 daltons.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Héparines: Décrire l’héparine standard

A
  • L’héparine est un polysaccharide sulfaté de la famille des glycosaminoglycans.
  • L’héparine standard (non fractionnée) est une préparation hétérogène où les chaînes polysaccharidiques varient entre 5000 et 30 000 daltons (moyenne : 15 000 environ).
  • L’héparine de bas poids moléculaire (HBPM) est produite par fragmentation des chaînes d’héparine standard en une fraction plus homogène et de poids moyen d’environ 5000 daltons.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Héparines: Décrire l’HBPM

A
  • L’héparine est un polysaccharide sulfaté de la famille des glycosaminoglycans.
  • L’héparine standard (non fractionnée) est une préparation hétérogène où les chaînes polysaccharidiques varient entre 5000 et 30 000 daltons (moyenne : 15 000 environ).
  • L’héparine de bas poids moléculaire (HBPM) est produite par fragmentation des chaînes d’héparine standard en une fraction plus homogène et de poids moyen d’environ 5000 daltons.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Héparines: Autre nom de l’Arixtra

A
  • Le fondaparinux (Arixtra), est un fragment très court de la molécule d’héparine (pentasaccharide).
  • L’héparine standard, l’HBPM et le fondaparinux ont besoin de l’antithrombine pour produire leur effet anticoagulant.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Héparines: De quoi ont besoin l’héparine standard, l’HBPM et le fondaparinux pour fonctionner?

A
  • Le fondaparinux (Arixtra), est un fragment très court de la molécule d’héparine (pentasaccharide).
  • L’héparine standard, l’HBPM et le fondaparinux ont besoin de l’antithrombine pour produire leur effet anticoagulant.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Héparines: Mécanisme d’action

A
  • Les héparines se lient à AT qui se liera ensuite à la thrombine ou au facteur Xa. La liaison à l’héparine accélère énormément (1000 à 2000 fois) la formation du complexe [AT + enzyme coagulante] (Figure 12.1).
  • Pour inhiber le Xa les molécules d’héparine peuvent lier seulement l’AT.
    • C’est l’AT qui liera ensuite le Xa pour provoquer l’inhibition.
    • Par conséquent, les fragments courts d’héparine contenus dans les HBPM et dans l’héparine standard inhibent le Xa.
    • Le fondaparinux, de par ses très courtes chaines (pentasaccharides) peut seulement inhiber le Xa. .
  • Pour inhiber la thrombine, les molécules d’héparine doivent lier à la fois l’AT et le IIa ce qui nécessite des fragments d’héparine plus longs.
    • Par conséquent, les HBPM, qui ont des fragments en moyenne de 5000 daltons, sont moins efficace pour inhiber le facteur IIa.
    • Ceci explique pourquoi l’héparine standard est deux à quatre fois plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Héparines: Mécanisme d’action
- l’héparine se lie à quoi?

A
  • Les héparines se lient à AT qui se liera ensuite à la thrombine ou au facteur Xa.
    • La liaison à l’héparine accélère énormément (1000 à 2000 fois) la formation du complexe [AT + enzyme coagulante] (Figure 12.1).
  • Pour inhiber le Xa les molécules d’héparine peuvent lier seulement l’AT.
    • C’est l’AT qui liera ensuite le Xa pour provoquer l’inhibition.
    • Par conséquent, les fragments courts d’héparine contenus dans les HBPM et dans l’héparine standard inhibent le Xa.
    • Le fondaparinux, de par ses très courtes chaines (pentasaccharides) peut seulement inhiber le Xa. .
  • Pour inhiber la thrombine, les molécules d’héparine doivent lier à la fois l’AT et le IIa ce qui nécessite des fragments d’héparine plus longs.
    • Par conséquent, les HBPM, qui ont des fragments en moyenne de 5000 daltons, sont moins efficace pour inhiber le facteur IIa.
    • Ceci explique pourquoi l’héparine standard est deux à quatre fois plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Héparines: Mécanisme d’action
- ce qu’il se passe une fois que la liaison de l’héparine avec l’antithrombine est faite

A
  • Les héparines se lient à AT qui se liera ensuite à la thrombine ou au facteur Xa.
    • La liaison à l’héparine accélère énormément (1000 à 2000 fois) la formation du complexe [AT + enzyme coagulante] (Figure 12.1).
  • Pour inhiber le Xa les molécules d’héparine peuvent lier seulement l’AT.
    • C’est l’AT qui liera ensuite le Xa pour provoquer l’inhibition.
    • Par conséquent, les fragments courts d’héparine contenus dans les HBPM et dans l’héparine standard inhibent le Xa.
    • Le fondaparinux, de par ses très courtes chaines (pentasaccharides) peut seulement inhiber le Xa. .
  • Pour inhiber la thrombine, les molécules d’héparine doivent lier à la fois l’AT et le IIa ce qui nécessite des fragments d’héparine plus longs.
    • Par conséquent, les HBPM, qui ont des fragments en moyenne de 5000 daltons, sont moins efficace pour inhiber le facteur IIa.
    • Ceci explique pourquoi l’héparine standard est deux à quatre fois plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Héparines: Mécanisme d’action
- comment l’héparine inhibe le Xa?

A
  • Les héparines se lient à AT qui se liera ensuite à la thrombine ou au facteur Xa. La liaison à l’héparine accélère énormément (1000 à 2000 fois) la formation du complexe [AT + enzyme coagulante] (Figure 12.1).
  • Pour inhiber le Xa les molécules d’héparine peuvent lier seulement l’AT.
    • C’est l’AT qui liera ensuite le Xa pour provoquer l’inhibition.
    • Par conséquent, les fragments courts d’héparine contenus dans les HBPM et dans l’héparine standard inhibent le Xa.
    • Le fondaparinux, de par ses très courtes chaines (pentasaccharides) peut seulement inhiber le Xa.
  • Pour inhiber la thrombine, les molécules d’héparine doivent lier à la fois l’AT et le IIa ce qui nécessite des fragments d’héparine plus longs.
    • Par conséquent, les HBPM, qui ont des fragments en moyenne de 5000 daltons, sont moins efficace pour inhiber le facteur IIa.
    • Ceci explique pourquoi l’héparine standard est deux à quatre fois plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Héparines: Mécanisme d’action
- comment l’héparine inhibe la thrombine?

A
  • Les héparines se lient à AT qui se liera ensuite à la thrombine ou au facteur Xa. La liaison à l’héparine accélère énormément (1000 à 2000 fois) la formation du complexe [AT + enzyme coagulante] (Figure 12.1).
  • Pour inhiber le Xa les molécules d’héparine peuvent lier seulement l’AT.
    • C’est l’AT qui liera ensuite le Xa pour provoquer l’inhibition.
    • Par conséquent, les fragments courts d’héparine contenus dans les HBPM et dans l’héparine standard inhibent le Xa.
    • Le fondaparinux, de par ses très courtes chaines (pentasaccharides) peut seulement inhiber le Xa. .
  • Pour inhiber la thrombine, les molécules d’héparine doivent lier à la fois l’AT et le IIa ce qui nécessite des fragments d’héparine plus longs.
    • Par conséquent, les HBPM, qui ont des fragments en moyenne de 5000 daltons, sont moins efficace pour inhiber le facteur IIa.
    • Ceci explique pourquoi l’héparine standard est deux à quatre fois plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Figure: Mécanismes d’action de l’héparine standard (non fractionnée) et des HBPM

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Héparine: Voie d’administration

A

Toutes les héparines :

  1. Doivent être injectées
  2. Circulent dans le sang immédiatement (injection intraveineuse) ou progressivement (injection sous-cutanée).
  3. Une fois dans la circulation, les héparines anticoagulent le sang immédiatement.
  4. Comme l’héparine standard est plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine, les doses thérapeutiques d’héparine standard allongent franchement le temps de céphaline activé, ce qui n’est pas le cas avec les doses thérapeutiques des HBPMs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Héparine: Délai d’action

A

Toutes les héparines :

  1. Doivent être injectées
  2. Circulent dans le sang immédiatement (injection intraveineuse) ou progressivement (injection sous-cutanée).
  3. Une fois dans la circulation, les héparines anticoagulent le sang immédiatement.
  4. Comme l’héparine standard est plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine, les doses thérapeutiques d’héparine standard allongent franchement le temps de céphaline activé, ce qui n’est pas le cas avec les doses thérapeutiques des HBPMs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Héparine: Leur effet débute à quel moment?

A

Toutes les héparines :

  1. Doivent être injectées
  2. Circulent dans le sang immédiatement (injection intraveineuse) ou progressivement (injection sous-cutanée).
  3. Une fois dans la circulation, les héparines anticoagulent le sang immédiatement.
  4. Comme l’héparine standard est plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine, les doses thérapeutiques d’héparine standard allongent franchement le temps de céphaline activé, ce qui n’est pas le cas avec les doses thérapeutiques des HBPMs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Héparine: Effet sur temps de céphaline

A

Toutes les héparines :

  1. Doivent être injectées
  2. Circulent dans le sang immédiatement (injection intraveineuse) ou progressivement (injection sous-cutanée).
  3. Une fois dans la circulation, les héparines anticoagulent le sang immédiatement.
  4. Comme l’héparine standard est plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine, les doses thérapeutiques d’héparine standard allongent franchement le temps de céphaline activé, ce qui n’est pas le cas avec les doses thérapeutiques des HBPMs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Héparine: Effet sur temps de céphaline - héparine standard vs HBPM

A

Toutes les héparines :

  1. Doivent être injectées
  2. Circulent dans le sang immédiatement (injection intraveineuse) ou progressivement (injection sous-cutanée).
  3. Une fois dans la circulation, les héparines anticoagulent le sang immédiatement.
  4. Comme l’héparine standard est plus puissante que les HBPMs pour inhiber la thrombine, les doses thérapeutiques d’héparine standard allongent franchement le temps de céphaline activé, ce qui n’est pas le cas avec les doses thérapeutiques des HBPMs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Contre-indications aux héparines

A
  • Ce sont celles de tous les anticoagulants (Tableau 12-1).
  • Une réaction antérieure à l’héparine (thrombopénie ou allergie) est aussi une contrindication.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Contre-indications aux héparines: Nommez les absolues

A
  • Déficit préalable sévère de l’hémostase
  • Hémorragie intracérébrale ou sous-arachnoïdienne ou ACV hémorragique
  • Toute hémorragie grave active
  • Chirurgie ou traumatisme récent au cerveau, à l’œil ou à la moelle épinière
  • Hypertension artérielle maligne
  • Rétinopathie hémorragique sévère
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Contre-indications aux héparines: Nommez les relatives

A
  • Déficit préexistant de l’hémostase d’intensité modérée ou légère
  • Hémorragie gastro-intestinale active ou appréhendée (ulcère peptique par exemple)
  • Accident cérébrovasculaire récent
  • Rétinopathie diabétique
  • Intervention chirurgicale ou traumatisme majeur récent
  • Hypertension sévère (pression systolique > 200 mmHg ou pression diastolique > 120 mmHg)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Héparine standard: Synonyme

A

Héparine non fractionnée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Héparine standard: Ses caractéristiques

A
  • L’héparine non fractionnée se combine à de nombreuses protéines plasmatiques, à la surface des plaquettes, aux cellules endothéliales et aux macrophages.
  • Cette liaison est très variable et responsable de l’effet imprévisible de l’héparine.
  • En conséquence on observe :
    • Une absorption variable et une biodisponibilité sanguine incomplète après injection par voie sous-cutanée.
    • Une importante variabilité de l’action anticoagulante.
    • L’obligation qui en résulte d’exercer une surveillance biologique («monitoring») pour maintenir le patient hépariné à l’intérieur d’un écart thérapeutique défini («zone thérapeutique»). .
    • Aux doses thérapeutiques, la demi-vie sanguine de l’héparine standard est d’environ 1 heure.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Héparine standard: Ses caractéristiques
- se combine à quoi?

A
  • L’héparine non fractionnée se combine à de nombreuses protéines plasmatiques, à la surface des plaquettes, aux cellules endothéliales et aux macrophages.
  • Cette liaison est très variable et responsable de l’effet imprévisible de l’héparine.
  • En conséquence on observe :
    • Une absorption variable et une biodisponibilité sanguine incomplète après injection par voie sous-cutanée.
    • Une importante variabilité de l’action anticoagulante.
    • L’obligation qui en résulte d’exercer une surveillance biologique («monitoring») pour maintenir le patient hépariné à l’intérieur d’un écart thérapeutique défini («zone thérapeutique»). .
    • Aux doses thérapeutiques, la demi-vie sanguine de l’héparine standard est d’environ 1 heure.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Héparine standard: Ses caractéristiques
- décrire la liaison

A
  • L’héparine non fractionnée se combine à de nombreuses protéines plasmatiques, à la surface des plaquettes, aux cellules endothéliales et aux macrophages.
  • Cette liaison est très variable et responsable de l’effet imprévisible de l’héparine.
  • En conséquence on observe :
    • Une absorption variable et une biodisponibilité sanguine incomplète après injection par voie sous-cutanée.
    • Une importante variabilité de l’action anticoagulante.
    • L’obligation qui en résulte d’exercer une surveillance biologique («monitoring») pour maintenir le patient hépariné à l’intérieur d’un écart thérapeutique défini («zone thérapeutique»). .
    • Aux doses thérapeutiques, la demi-vie sanguine de l’héparine standard est d’environ 1 heure.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Héparine standard: Ses caractéristiques
- décrire son absorption et sa biodisponibilité

A
  • L’héparine non fractionnée se combine à de nombreuses protéines plasmatiques, à la surface des plaquettes, aux cellules endothéliales et aux macrophages.
  • Cette liaison est très variable et responsable de l’effet imprévisible de l’héparine.
  • En conséquence on observe :
    • Une absorption variable et une biodisponibilité sanguine incomplète après injection par voie sous-cutanée.
    • Une importante variabilité de l’action anticoagulante.
    • L’obligation qui en résulte d’exercer une surveillance biologique («monitoring») pour maintenir le patient hépariné à l’intérieur d’un écart thérapeutique défini («zone thérapeutique»). .
    • Aux doses thérapeutiques, la demi-vie sanguine de l’héparine standard est d’environ 1 heure.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Héparine standard: Ses caractéristiques
- constance de l’action coagulante

A
  • L’héparine non fractionnée se combine à de nombreuses protéines plasmatiques, à la surface des plaquettes, aux cellules endothéliales et aux macrophages.
  • Cette liaison est très variable et responsable de l’effet imprévisible de l’héparine.
  • En conséquence on observe :
    • Une absorption variable et une biodisponibilité sanguine incomplète après injection par voie sous-cutanée.
    • Une importante variabilité de l’action anticoagulante.
    • L’obligation qui en résulte d’exercer une surveillance biologique («monitoring») pour maintenir le patient hépariné à l’intérieur d’un écart thérapeutique défini («zone thérapeutique»). .
    • Aux doses thérapeutiques, la demi-vie sanguine de l’héparine standard est d’environ 1 heure.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Héparine standard: Ses caractéristiques
- surveillance biologique

A
  • L’héparine non fractionnée se combine à de nombreuses protéines plasmatiques, à la surface des plaquettes, aux cellules endothéliales et aux macrophages.
  • Cette liaison est très variable et responsable de l’effet imprévisible de l’héparine.
  • En conséquence on observe :
    • Une absorption variable et une biodisponibilité sanguine incomplète après injection par voie sous-cutanée.
    • Une importante variabilité de l’action anticoagulante.
    • L’obligation qui en résulte d’exercer une surveillance biologique («monitoring») pour maintenir le patient hépariné à l’intérieur d’un écart thérapeutique défini («zone thérapeutique»). .
    • Aux doses thérapeutiques, la demi-vie sanguine de l’héparine standard est d’environ 1 heure.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Héparine standard: Ses caractéristiques
- demi-vie

A
  • L’héparine non fractionnée se combine à de nombreuses protéines plasmatiques, à la surface des plaquettes, aux cellules endothéliales et aux macrophages.
  • Cette liaison est très variable et responsable de l’effet imprévisible de l’héparine.
  • En conséquence on observe :
    • Une absorption variable et une biodisponibilité sanguine incomplète après injection par voie sous-cutanée.
    • Une importante variabilité de l’action anticoagulante.
    • L’obligation qui en résulte d’exercer une surveillance biologique («monitoring») pour maintenir le patient hépariné à l’intérieur d’un écart thérapeutique défini («zone thérapeutique»). .
    • Aux doses thérapeutiques, la demi-vie sanguine de l’héparine standard est d’environ 1 heure.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Héparine standard: Surveillance biologique
- importance

A
  • L’héparinothérapie doit donc être surveillée et ajustée par des contrôles sanguins périodiques.
  • Le temps de céphaline activé est le test habituel.
  • Le temps de Quick est presque totalement insensible aux niveaux d’héparinémie thérapeutiques, et le temps de thrombine est beaucoup trop sensible.
  • Le dosage de l’anti-Xa peut être utile dans des cas exceptionnels.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Héparine standard: Surveillance biologique
- nommez les tests utilisés

A
  • L’héparinothérapie doit donc être surveillée et ajustée par des contrôles sanguins périodiques.
  • Le temps de céphaline activé est le test habituel.
  • Le temps de Quick est presque totalement insensible aux niveaux d’héparinémie thérapeutiques, et le temps de thrombine est beaucoup trop sensible.
  • Le dosage de l’anti-Xa peut être utile dans des cas exceptionnels.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Héparine standard: Surveillance biologique
- utilité du test de Quick

A
  • L’héparinothérapie doit donc être surveillée et ajustée par des contrôles sanguins périodiques.
  • Le temps de céphaline activé est le test habituel.
  • Le temps de Quick est presque totalement insensible aux niveaux d’héparinémie thérapeutiques, et le temps de thrombine est beaucoup trop sensible.
  • Le dosage de l’anti-Xa peut être utile dans des cas exceptionnels.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Héparine standard: Surveillance biologique
- autres choses à tester

A
  • L’héparinothérapie doit donc être surveillée et ajustée par des contrôles sanguins périodiques.
  • Le temps de céphaline activé est le test habituel.
  • Le temps de Quick est presque totalement insensible aux niveaux d’héparinémie thérapeutiques, et le temps de thrombine est beaucoup trop sensible.
  • Le dosage de l’anti-Xa peut être utile dans des cas exceptionnels.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Héparine standard: Surveillance biologique
- temps de céphaline activé

A
  • Le temps de céphaline activé a une sensibilité variable à l’héparine selon les réactifs et équipements utilisés.
  • La zone thérapeutique correspond à 0,3 à 0,7 U/mL anti- Xa.
  • La zone recommandée pour plusieurs réactifs de TCA est de 1,5 à 2,5 fois la valeur normale du test, mesurée en secondes.
  • Chaque laboratoire de coagulation doit donc faire savoir aux cliniciens quelle est la «zone thérapeutique» propre à sa méthode de TCA.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Héparine standard: Surveillance biologique
- temps de céphaline activé: sensibilité

A
  • Le temps de céphaline activé a une sensibilité variable à l’héparine selon les réactifs et équipements utilisés.
  • La zone thérapeutique correspond à 0,3 à 0,7 U/mL anti- Xa.
  • La zone recommandée pour plusieurs réactifs de TCA est de 1,5 à 2,5 fois la valeur normale du test, mesurée en secondes.
  • Chaque laboratoire de coagulation doit donc faire savoir aux cliniciens quelle est la «zone thérapeutique» propre à sa méthode de TCA.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Héparine standard: Surveillance biologique
- temps de céphaline activé: zone thérapeutique

A
  • Le temps de céphaline activé a une sensibilité variable à l’héparine selon les réactifs et équipements utilisés.
  • La zone thérapeutique correspond à 0,3 à 0,7 U/mL anti- Xa.
  • La zone recommandée pour plusieurs réactifs de TCA est de 1,5 à 2,5 fois la valeur normale du test, mesurée en secondes.
  • Chaque laboratoire de coagulation doit donc faire savoir aux cliniciens quelle est la «zone thérapeutique» propre à sa méthode de TCA.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Protocole d’héparinothérapie avec l’héparine standard

A
  • L’héparine s’administre en bolus suivi d’une perfusion.
    • La zone thérapeutique est atteinte plus rapidement si le bolus et la perfusion sont calculés en prenant en considération le poids du malade plutôt que d’utiliser une dose fixe.
  • Le TCA doit être fait habituellement six heures après un changement de posologie, et une fois par jour durant tout le traitement car la réponse du patient à l’héparine peut se modifier.
  • La plupart des centres utilisent des protocoles qui permettent au personnel infirmier d’ajuster le débit de l’héparine en fonction du TCA.
  • L’héparine standard peut aussi s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
    • Dans cette situation, un monitoring n’est habituellement pas indiqué.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Protocole d’héparinothérapie avec l’héparine standard: Comment s’administre l’héparine?

A
  • L’héparine s’administre en bolus suivi d’une perfusion.
    • La zone thérapeutique est atteinte plus rapidement si le bolus et la perfusion sont calculés en prenant en considération le poids du malade plutôt que d’utiliser une dose fixe.
  • Le TCA doit être fait habituellement six heures après un changement de posologie, et une fois par jour durant tout le traitement car la réponse du patient à l’héparine peut se modifier.
  • La plupart des centres utilisent des protocoles qui permettent au personnel infirmier d’ajuster le débit de l’héparine en fonction du TCA.
  • L’héparine standard peut aussi s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
    • Dans cette situation, un monitoring n’est habituellement pas indiqué.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Protocole d’héparinothérapie avec l’héparine standard: Comment atteindre la zone thérapeutique plus rapidement?

A
  • L’héparine s’administre en bolus suivi d’une perfusion.
    • La zone thérapeutique est atteinte plus rapidement si le bolus et la perfusion sont calculés en prenant en considération le poids du malade plutôt que d’utiliser une dose fixe.
  • Le TCA doit être fait habituellement six heures après un changement de posologie, et une fois par jour durant tout le traitement car la réponse du patient à l’héparine peut se modifier.
  • La plupart des centres utilisent des protocoles qui permettent au personnel infirmier d’ajuster le débit de l’héparine en fonction du TCA.
  • L’héparine standard peut aussi s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
    • Dans cette situation, un monitoring n’est habituellement pas indiqué.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Protocole d’héparinothérapie avec l’héparine standard: À quel moment doit être fait le TCA?

A
  • L’héparine s’administre en bolus suivi d’une perfusion.
    • La zone thérapeutique est atteinte plus rapidement si le bolus et la perfusion sont calculés en prenant en considération le poids du malade plutôt que d’utiliser une dose fixe.
  • Le TCA doit être fait habituellement six heures après un changement de posologie, et une fois par jour durant tout le traitement car la réponse du patient à l’héparine peut se modifier.
  • La plupart des centres utilisent des protocoles qui permettent au personnel infirmier d’ajuster le débit de l’héparine en fonction du TCA.
  • L’héparine standard peut aussi s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
    • Dans cette situation, un monitoring n’est habituellement pas indiqué.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Protocole d’héparinothérapie avec l’héparine standard: Protocoles utilisés

A
  • L’héparine s’administre en bolus suivi d’une perfusion.
    • La zone thérapeutique est atteinte plus rapidement si le bolus et la perfusion sont calculés en prenant en considération le poids du malade plutôt que d’utiliser une dose fixe.
  • Le TCA doit être fait habituellement six heures après un changement de posologie, et une fois par jour durant tout le traitement car la réponse du patient à l’héparine peut se modifier.
  • La plupart des centres utilisent des protocoles qui permettent au personnel infirmier d’ajuster le débit de l’héparine en fonction du TCA.
  • L’héparine standard peut aussi s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
    • Dans cette situation, un monitoring n’est habituellement pas indiqué.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Protocole d’héparinothérapie avec l’héparine standard: Prophylaxie

A
  • L’héparine s’administre en bolus suivi d’une perfusion.
    • La zone thérapeutique est atteinte plus rapidement si le bolus et la perfusion sont calculés en prenant en considération le poids du malade plutôt que d’utiliser une dose fixe.
  • Le TCA doit être fait habituellement six heures après un changement de posologie, et une fois par jour durant tout le traitement car la réponse du patient à l’héparine peut se modifier.
  • La plupart des centres utilisent des protocoles qui permettent au personnel infirmier d’ajuster le débit de l’héparine en fonction du TCA.
  • L’héparine standard peut aussi s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
    • Dans cette situation, un monitoring n’est habituellement pas indiqué.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

Protocole d’héparinothérapie avec l’héparine standard: Prophylaxie - monitoring

A
  • L’héparine s’administre en bolus suivi d’une perfusion.
    • La zone thérapeutique est atteinte plus rapidement si le bolus et la perfusion sont calculés en prenant en considération le poids du malade plutôt que d’utiliser une dose fixe.
  • Le TCA doit être fait habituellement six heures après un changement de posologie, et une fois par jour durant tout le traitement car la réponse du patient à l’héparine peut se modifier.
  • La plupart des centres utilisent des protocoles qui permettent au personnel infirmier d’ajuster le débit de l’héparine en fonction du TCA.
  • L’héparine standard peut aussi s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
    • Dans cette situation, un monitoring n’est habituellement pas indiqué.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

Héparine: E2 - Nommez-les

A
  • Thrombopénie: s’observe dans 1 à 3 % des cas. C’est une complication grave qui est décrite au chapitre 5.
  • Diminution du taux de l’antithrombine : l’antithrombine diminue à environ 65 % de la normale après quelques jours. Ce n’est pas le bon moment pour mesurer le taux de base de l’antithrombine du patient.
  • Ostéoporose : complique occasionnellement une héparinothérapie sous- cutanée prolongée, en grossesse par exemple. Peut même donner des fractures des corps vertébraux ou des côtes.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

Héparine: E2 - Thrombopénie

A
  • Thrombopénie: s’observe dans 1 à 3 % des cas. C’est une complication grave qui est décrite au chapitre 5.
  • Diminution du taux de l’antithrombine : l’antithrombine diminue à environ 65 % de la normale après quelques jours. Ce n’est pas le bon moment pour mesurer le taux de base de l’antithrombine du patient.
  • Ostéoporose : complique occasionnellement une héparinothérapie sous- cutanée prolongée, en grossesse par exemple. Peut même donner des fractures des corps vertébraux ou des côtes.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

Héparine: E2 - Diminution du taux de l’antithrombine

A
  • Thrombopénie: s’observe dans 1 à 3 % des cas. C’est une complication grave qui est décrite au chapitre 5.
  • Diminution du taux de l’antithrombine : l’antithrombine diminue à environ 65 % de la normale après quelques jours. Ce n’est pas le bon moment pour mesurer le taux de base de l’antithrombine du patient.
  • Ostéoporose : complique occasionnellement une héparinothérapie sous- cutanée prolongée, en grossesse par exemple. Peut même donner des fractures des corps vertébraux ou des côtes.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Héparine: E2 - Ostéoporose

A
  • Thrombopénie: s’observe dans 1 à 3 % des cas. C’est une complication grave qui est décrite au chapitre 5.
  • Diminution du taux de l’antithrombine : l’antithrombine diminue à environ 65 % de la normale après quelques jours. Ce n’est pas le bon moment pour mesurer le taux de base de l’antithrombine du patient.
  • Ostéoporose : complique occasionnellement une héparinothérapie sous- cutanée prolongée, en grossesse par exemple. Peut même donner des fractures des corps vertébraux ou des côtes.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

Héparine: E2 - Allergies

A
  • Thrombopénie: s’observe dans 1 à 3 % des cas. C’est une complication grave qui est décrite au chapitre 5.
  • Diminution du taux de l’antithrombine : l’antithrombine diminue à environ 65 % de la normale après quelques jours. Ce n’est pas le bon moment pour mesurer le taux de base de l’antithrombine du patient.
  • Ostéoporose : complique occasionnellement une héparinothérapie sous- cutanée prolongée, en grossesse par exemple. Peut même donner des fractures des corps vertébraux ou des côtes.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

HBPM: Raison de leur nom

A

On parle des HBPMs parce qu’elles sont nombreuses et préparées selon des méthodes différentes. Elles ont en commun :

  1. une longueur de leurs chaînes polysaccharidiques nettement plus courte que celle de l’héparine standard;
  2. d’être toutes des anti-Xa efficaces via l’action de l’antithrombine;
  3. d’être relativement moins puissantes pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

HBPM: Ce qu’elles ont en commun?

A

On parle des HBPMs parce qu’elles sont nombreuses et préparées selon des méthodes différentes. Elles ont en commun :

  1. une longueur de leurs chaînes polysaccharidiques nettement plus courte que celle de l’héparine standard;
  2. d’être toutes des anti-Xa efficaces via l’action de l’antithrombine;
  3. d’être relativement moins puissantes pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

HBPM: ce qu’elles ont en commun
- chaînes de polysaccharidiques

A

On parle des HBPMs parce qu’elles sont nombreuses et préparées selon des méthodes différentes. Elles ont en commun :

  1. une longueur de leurs chaînes polysaccharidiques nettement plus courte que celle de l’héparine standard;
  2. d’être toutes des anti-Xa efficaces via l’action de l’antithrombine;
  3. d’être relativement moins puissantes pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

HBPM: ce qu’elles ont en commun
- anti-Xa

A

On parle des HBPMs parce qu’elles sont nombreuses et préparées selon des méthodes différentes. Elles ont en commun :

  1. une longueur de leurs chaînes polysaccharidiques nettement plus courte que celle de l’héparine standard;
  2. d’être toutes des anti-Xa efficaces via l’action de l’antithrombine;
  3. d’être relativement moins puissantes pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

HBPM: ce qu’elles ont en commun
- puissance

A

On parle des HBPMs parce qu’elles sont nombreuses et préparées selon des méthodes différentes. Elles ont en commun :

  1. une longueur de leurs chaînes polysaccharidiques nettement plus courte que celle de l’héparine standard;
  2. d’être toutes des anti-Xa efficaces via l’action de l’antithrombine;
  3. d’être relativement moins puissantes pour inhiber la thrombine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

Différencez HBPM vs héparine non fractionnée

A
  • La réduction de la longueur des chaînes polysaccharidiques modifie substantiellement les propriétés pharmacologiques des HBPMs et leur confère plusieurs avantages sur l’héparine standard.
  • Les HBPMs ont une affinité diminuée pour les protéines plasmatiques de l’inflammation aiguë, pour la surface des macrophages, des cellules endothéliales et des plaquettes.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

Avantages des HBPMs sur l’héparine non fractionnée: Nommez-les

A

Il en résulte que, comparativement à l’héparine standard, les HBPMs ont les avantages suivants :

  • Une biodisponibilité plus grande et un taux de récupération dans le plasma plus élevé.
  • Une demi-vie plasmatique plus longue et comportant moins de variabilité individuelle.
  • Conséquemment, un degré d’anticoagulation plus prévisible et plus uniforme avec des doses fixes.
  • Un monitoring sanguin n’est pas nécessaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

Avantages des HBPMs sur l’héparine non fractionnée: Biodisponibilités

A

Il en résulte que, comparativement à l’héparine standard, les HBPMs ont les avantages suivants :

  • Une biodisponibilité plus grande et un taux de récupération dans le plasma plus élevé.
  • Une demi-vie plasmatique plus longue et comportant moins de variabilité individuelle.
  • Conséquemment, un degré d’anticoagulation plus prévisible et plus uniforme avec des doses fixes.
  • Un monitoring sanguin n’est pas nécessaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

Avantages des HBPMs sur l’héparine non fractionnée: Demi-vie

A

Il en résulte que, comparativement à l’héparine standard, les HBPMs ont les avantages suivants :

  • Une biodisponibilité plus grande et un taux de récupération dans le plasma plus élevé.
  • Une demi-vie plasmatique plus longue et comportant moins de variabilité individuelle.
  • Conséquemment, un degré d’anticoagulation plus prévisible et plus uniforme avec des doses fixes.
  • Un monitoring sanguin n’est pas nécessaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

Avantages des HBPMs sur l’héparine non fractionnée: Degré de coagulation

A

Il en résulte que, comparativement à l’héparine standard, les HBPMs ont les avantages suivants :

  • Une biodisponibilité plus grande et un taux de récupération dans le plasma plus élevé.
  • Une demi-vie plasmatique plus longue et comportant moins de variabilité individuelle.
  • Conséquemment, un degré d’anticoagulation plus prévisible et plus uniforme avec des doses fixes.
  • Un monitoring sanguin n’est pas nécessaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

Avantages des HBPMs sur l’héparine non fractionnée: Monitoring sanguin

A

Il en résulte que, comparativement à l’héparine standard, les HBPMs ont les avantages suivants :

  • Une biodisponibilité plus grande et un taux de récupération dans le plasma plus élevé.
  • Une demi-vie plasmatique plus longue et comportant moins de variabilité individuelle.
  • Conséquemment, un degré d’anticoagulation plus prévisible et plus uniforme avec des doses fixes.
  • Un monitoring sanguin n’est pas nécessaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

HBPM: Posologie

A
    1. Les doses des HBPMs sont définies soit en unités anti-Xa/kg, soit en mg/kg. Les doses varient d’une HBPM à l’autre. Les HBPM les plus utilisées avec leurs doses respectives pour le traitement des thromboembolies veineuses sont
      * Daltéparine (FragminRx) 200 U/kg par jour
      * Enoxaparine (LovenoxRx) 1.5 mg/kg par jour
      * Tinzaparine (InnohepRx) 175 U/kg par jour
    1. Les HBPMs sont administrées à doses thérapeutiques fixes aux 12 ou 24 heures. C’est là un très gros avantage par rapport à l’héparine standard. Ceci rend possible le traitement à domicile des thromboembolies veineuses en phase aiguë.
    1. Les HBPMs peuvent s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
83
Q

HBPM: Posologie
- doses

A
    1. Les doses des HBPMs sont définies soit en unités anti-Xa/kg, soit en mg/kg. Les doses varient d’une HBPM à l’autre. Les HBPM les plus utilisées avec leurs doses respectives pour le traitement des thromboembolies veineuses sont
      * Daltéparine (FragminRx) 200 U/kg par jour
      * Enoxaparine (LovenoxRx) 1.5 mg/kg par jour
      * Tinzaparine (InnohepRx) 175 U/kg par jour
    1. Les HBPMs sont administrées à doses thérapeutiques fixes aux 12 ou 24 heures. C’est là un très gros avantage par rapport à l’héparine standard. Ceci rend possible le traitement à domicile des thromboembolies veineuses en phase aiguë.
    1. Les HBPMs peuvent s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
84
Q

HBPM: Posologie
- les doses variées

A
    1. Les doses des HBPMs sont définies soit en unités anti-Xa/kg, soit en mg/kg. Les doses varient d’une HBPM à l’autre. Les HBPM les plus utilisées avec leurs doses respectives pour le traitement des thromboembolies veineuses sont
      * Daltéparine (FragminRx) 200 U/kg par jour
      * Enoxaparine (LovenoxRx) 1.5 mg/kg par jour
      * Tinzaparine (InnohepRx) 175 U/kg par jour
    1. Les HBPMs sont administrées à doses thérapeutiques fixes aux 12 ou 24 heures. C’est là un très gros avantage par rapport à l’héparine standard. Ceci rend possible le traitement à domicile des thromboembolies veineuses en phase aiguë.
    1. Les HBPMs peuvent s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
85
Q

HBPM: Posologie
- nommez les HBPM les plus utilisées

A
    1. Les doses des HBPMs sont définies soit en unités anti-Xa/kg, soit en mg/kg. Les doses varient d’une HBPM à l’autre. Les HBPM les plus utilisées avec leurs doses respectives pour le traitement des thromboembolies veineuses sont
      * Daltéparine (FragminRx) 200 U/kg par jour
      * Enoxaparine (LovenoxRx) 1.5 mg/kg par jour
      * Tinzaparine (InnohepRx) 175 U/kg par jour
    1. Les HBPMs sont administrées à doses thérapeutiques fixes aux 12 ou 24 heures. C’est là un très gros avantage par rapport à l’héparine standard. Ceci rend possible le traitement à domicile des thromboembolies veineuses en phase aiguë.
    1. Les HBPMs peuvent s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
86
Q

HBPM: Posologie
- administrées à quelle fréquence?

A
    1. Les doses des HBPMs sont définies soit en unités anti-Xa/kg, soit en mg/kg. Les doses varient d’une HBPM à l’autre. Les HBPM les plus utilisées avec leurs doses respectives pour le traitement des thromboembolies veineuses sont
      * Daltéparine (FragminRx) 200 U/kg par jour
      * Enoxaparine (LovenoxRx) 1.5 mg/kg par jour
      * Tinzaparine (InnohepRx) 175 U/kg par jour
    1. Les HBPMs sont administrées à doses thérapeutiques fixes aux 12 ou 24 heures. C’est là un très gros avantage par rapport à l’héparine standard. Ceci rend possible le traitement à domicile des thromboembolies veineuses en phase aiguë.
    1. Les HBPMs peuvent s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
87
Q

HBPM: Posologie
- avantage en lien avec posologie

A
    1. Les doses des HBPMs sont définies soit en unités anti-Xa/kg, soit en mg/kg. Les doses varient d’une HBPM à l’autre. Les HBPM les plus utilisées avec leurs doses respectives pour le traitement des thromboembolies veineuses sont
      * Daltéparine (FragminRx) 200 U/kg par jour
      * Enoxaparine (LovenoxRx) 1.5 mg/kg par jour
      * Tinzaparine (InnohepRx) 175 U/kg par jour
    1. Les HBPMs sont administrées à doses thérapeutiques fixes aux 12 ou 24 heures. C’est là un très gros avantage par rapport à l’héparine standard. Ceci rend possible le traitement à domicile des thromboembolies veineuses en phase aiguë.
    1. Les HBPMs peuvent s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
88
Q

HBPM: Posologie
- utilisé en prophylaxie

A
    1. Les doses des HBPMs sont définies soit en unités anti-Xa/kg, soit en mg/kg. Les doses varient d’une HBPM à l’autre. Les HBPM les plus utilisées avec leurs doses respectives pour le traitement des thromboembolies veineuses sont
      * Daltéparine (FragminRx) 200 U/kg par jour
      * Enoxaparine (LovenoxRx) 1.5 mg/kg par jour
      * Tinzaparine (InnohepRx) 175 U/kg par jour
    1. Les HBPMs sont administrées à doses thérapeutiques fixes aux 12 ou 24 heures. C’est là un très gros avantage par rapport à l’héparine standard. Ceci rend possible le traitement à domicile des thromboembolies veineuses en phase aiguë.
    1. Les HBPMs peuvent s’utiliser en prophylaxie à des doses moindres (chapitre 13).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
89
Q

HBPM: E2
- nommez-les

A
  • Ostéoporose : le risque est plus faible qu’avec l’héparine standard.
  • Thrombopénie: elle est moins fréquente qu’avec l’héparine standard. Par contre, lorsque l’héparine standard a causé une thrombopénie immunitaire, on ne peut pas la remplacer par une HBPM, car on observe une réaction croisée dans 90 % des cas.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
90
Q

HBPM: E2
- ostéoporose

A
  • Ostéoporose : le risque est plus faible qu’avec l’héparine standard.
  • Thrombopénie: elle est moins fréquente qu’avec l’héparine standard. Par contre, lorsque l’héparine standard a causé une thrombopénie immunitaire, on ne peut pas la remplacer par une HBPM, car on observe une réaction croisée dans 90 % des cas.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
91
Q

HBPM: E2
- thrombopénie

A
  • Ostéoporose : le risque est plus faible qu’avec l’héparine standard.
  • Thrombopénie: elle est moins fréquente qu’avec l’héparine standard. Par contre, lorsque l’héparine standard a causé une thrombopénie immunitaire, on ne peut pas la remplacer par une HBPM, car on observe une réaction croisée dans 90 % des cas.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
92
Q

HBPM: E2
- allergies

A
  • Ostéoporose : le risque est plus faible qu’avec l’héparine standard.
  • Thrombopénie: elle est moins fréquente qu’avec l’héparine standard. Par contre, lorsque l’héparine standard a causé une thrombopénie immunitaire, on ne peut pas la remplacer par une HBPM, car on observe une réaction croisée dans 90 % des cas.
  • Allergies : elles s’observent occasionnellement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
93
Q

Propriétés distinctives de l’héparine standard et des héparines de bas poids moléculaire

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
94
Q

Poids moléculaire
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: 15 000
  • HBPM: 5 000
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
95
Q

Distribution (du poids moéculaire)
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: 5 000 à 30 000
  • HBPM: 1 000 à 10 000
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
96
Q

Activité anti-IIa
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: Puissante (TCA allongé +++)
  • HBPM: Modérée (TCA allongé +/- ou 0)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
97
Q

Activité anti-Xa
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: Puissante
  • HBPM: Puissante
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
98
Q

Rapport anti-Xa/anti-IIa
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: 1/1
  • HBPM: 2 à 4/1
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
99
Q

Biodisponibilité plasmatique après faibles doses sous-cutanées
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: Faible (ex. 30%)
  • HBPM: Très bonne (ex. 90%)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
100
Q

Demi-vie dans le sang
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: Court, très variable
  • HBPM: Plus longue, moins variable
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
101
Q

Passage placentaire
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: Non
  • HBPM: Non
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
102
Q

Thrombopénie causée par l’héparine
- Héparine standard
- HBPM

A
  • Héparine standard: 1 à 3%
  • HBPM: Beaucoup moins fréquente
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
103
Q

HBPM: Fondaparinux - nom original

A

Fondaparinux (ArixtraR)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
104
Q

HBPM: Fondaparinux (ArixtraR) - indications

A
  • Cette molécule s’administre par voie sous-cutanée une fois par jour.
  • Elle peut être utilisée dans la prévention et le traitement des thrombo-embolies veineuses et dans les syndromes coronariens aigus.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
105
Q

Antagonistes de la vitamine K: Intro

A
  • Les antivitamines K sont aussi appelées les «anticoagulants oraux», parce qu’elles sont administrées par voie orale, contrairement aux héparines.
    • Cette appellation n’est plus exclusive étant donné que plusieurs anticoagulants directs s’administrent aussi par voie orale.
    • Cette propriété leur confère un avantage appréciable sur les héparines pour le traitement et prophylaxie de longue durée, en particulier pour des sujets non hospitalisés.
  • En revanche, les antivitamines K n’anticoagulent pas le malade instantanément, contrairement aux héparines : il faut en effet 4 à 6 jours pour qu’elles produisent une anticoagulation pleinement efficace.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
106
Q

Antagonistes de la vitamine K: Autre nom

A
  • Les antivitamines K sont aussi appelées les «anticoagulants oraux», parce qu’elles sont administrées par voie orale, contrairement aux héparines.
    • Cette appellation n’est plus exclusive étant donné que plusieurs anticoagulants directs s’administrent aussi par voie orale.
    • Cette propriété leur confère un avantage appréciable sur les héparines pour le traitement et prophylaxie de longue durée, en particulier pour des sujets non hospitalisés.
  • En revanche, les antivitamines K n’anticoagulent pas le malade instantanément, contrairement aux héparines : il faut en effet 4 à 6 jours pour qu’elles produisent une anticoagulation pleinement efficace.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
107
Q

Antagonistes de la vitamine K: Voie d’administration

A
  • Les antivitamines K sont aussi appelées les «anticoagulants oraux», parce qu’elles sont administrées par voie orale, contrairement aux héparines.
    • Cette appellation n’est plus exclusive étant donné que plusieurs anticoagulants directs s’administrent aussi par voie orale.
    • Cette propriété leur confère un avantage appréciable sur les héparines pour le traitement et prophylaxie de longue durée, en particulier pour des sujets non hospitalisés.
  • En revanche, les antivitamines K n’anticoagulent pas le malade instantanément, contrairement aux héparines : il faut en effet 4 à 6 jours pour qu’elles produisent une anticoagulation pleinement efficace.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
108
Q

Antagonistes de la vitamine K: Appellation “anticoagulants oraux”

A
  • Les antivitamines K sont aussi appelées les «anticoagulants oraux», parce qu’elles sont administrées par voie orale, contrairement aux héparines.
    • Cette appellation n’est plus exclusive étant donné que plusieurs anticoagulants directs s’administrent aussi par voie orale.
    • Cette propriété leur confère un avantage appréciable sur les héparines pour le traitement et prophylaxie de longue durée, en particulier pour des sujets non hospitalisés.
  • En revanche, les antivitamines K n’anticoagulent pas le malade instantanément, contrairement aux héparines : il faut en effet 4 à 6 jours pour qu’elles produisent une anticoagulation pleinement efficace.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
109
Q

Antagonistes de la vitamine K: Avantages par rapport HBPM

A
  • Les antivitamines K sont aussi appelées les «anticoagulants oraux», parce qu’elles sont administrées par voie orale, contrairement aux héparines.
    • Cette appellation n’est plus exclusive étant donné que plusieurs anticoagulants directs s’administrent aussi par voie orale.
    • Cette propriété leur confère un avantage appréciable sur les héparines pour le traitement et prophylaxie de longue durée, en particulier pour des sujets non hospitalisés.
  • En revanche, les antivitamines K n’anticoagulent pas le malade instantanément, contrairement aux héparines : il faut en effet 4 à 6 jours pour qu’elles produisent une anticoagulation pleinement efficace.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
110
Q

Antagonistes de la vitamine K: Désavantges par rapport à HBPM

A
  • Les antivitamines K sont aussi appelées les «anticoagulants oraux», parce qu’elles sont administrées par voie orale, contrairement aux héparines.
    • Cette appellation n’est plus exclusive étant donné que plusieurs anticoagulants directs s’administrent aussi par voie orale.
    • Cette propriété leur confère un avantage appréciable sur les héparines pour le traitement et prophylaxie de longue durée, en particulier pour des sujets non hospitalisés.
  • En revanche, les antivitamines K n’anticoagulent pas le malade instantanément, contrairement aux héparines : il faut en effet 4 à 6 jours pour qu’elles produisent une anticoagulation pleinement efficace.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
111
Q

Antagonistes de la vitamine K: Est dans quelle famille de molécules?

A
  • Les AVK sont de petites molécules de la famille des coumarines.
  • Dans la très grande majorité des cas c’est la warfarine (CoumadinR) qui est utilisée.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
112
Q

Antagonistes de la vitamine K: Nommez le plus utilisé

A
  • Les AVK sont de petites molécules de la famille des coumarines.
  • Dans la très grande majorité des cas c’est la warfarine (CoumadinR) qui est utilisée.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
113
Q

Antagonistes de la vitamine K: S’absorbent où?

A
  • Facilement absorbées par le petit intestin, les AVK se lient fortement à l’albumine plasmatique : 97 % de la warfarine est fixée à l’albumine, ce qui ne laisse que 3 % de fraction libre, laquelle est la fraction active, c’est-à-dire qui exerce l’action pharmacologique anticoagulante.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
114
Q

Antagonistes de la vitamine K: Liaison

A
  • Facilement absorbées par le petit intestin, les AVK se lient fortement à l’albumine plasmatique : 97 % de la warfarine est fixée à l’albumine, ce qui ne laisse que 3 % de fraction libre, laquelle est la fraction active, c’est-à-dire qui exerce l’action pharmacologique anticoagulante.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
115
Q

Antagonistes de la vitamine K: Fraction libre vs fraction liée

A
  • Facilement absorbées par le petit intestin, les AVK se lient fortement à l’albumine plasmatique : 97 % de la warfarine est fixée à l’albumine, ce qui ne laisse que 3 % de fraction libre, laquelle est la fraction active, c’est-à-dire qui exerce l’action pharmacologique anticoagulante.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
116
Q

Antagonistes de la vitamine K: Agit à quel endroit?

A
  • Tout comme pour la vitamine K, c’est au foie que l’AVK agit.
  • L’AVK n’exerce aucune action directe sur le sang.
  • L’AVK antagonise la vitamine K en l’empêchant d’activer la carboxylase hépatique (chapitre 1).
  • La vitamine K est nécessaire pour que les protéines qu’on appelle vitamine K dépendantes, soit fonctionnelles.
  • Ces protéines sont:
    • quatre protéines de coagulation (facteurs II, VII, IX et X)
    • deux protéines anticoagulantes, les protéines C et S
117
Q

Antagonistes de la vitamine K: Effet sur sang

A
  • Tout comme pour la vitamine K, c’est au foie que l’AVK agit.
  • L’AVK n’exerce aucune action directe sur le sang.
  • L’AVK antagonise la vitamine K en l’empêchant d’activer la carboxylase hépatique (chapitre 1).
  • La vitamine K est nécessaire pour que les protéines qu’on appelle vitamine K dépendantes, soit fonctionnelles.
  • Ces protéines sont:
    • quatre protéines de coagulation (facteurs II, VII, IX et X)
    • deux protéines anticoagulantes, les protéines C et S
118
Q

Antagonistes de la vitamine K: Utilité de la vitamine K

A
  • Tout comme pour la vitamine K, c’est au foie que l’AVK agit.
  • L’AVK n’exerce aucune action directe sur le sang.
  • L’AVK antagonise la vitamine K en l’empêchant d’activer la carboxylase hépatique (chapitre 1).
  • La vitamine K est nécessaire pour que les protéines qu’on appelle vitamine K dépendantes, soit fonctionnelles.
  • Ces protéines sont:
    • quatre protéines de coagulation (facteurs II, VII, IX et X)
    • deux protéines anticoagulantes, les protéines C et S
119
Q

Antagonistes de la vitamine K: Nommez les protéines Vitamine K dépendante

A
  • Tout comme pour la vitamine K, c’est au foie que l’AVK agit.
  • L’AVK n’exerce aucune action directe sur le sang.
  • L’AVK antagonise la vitamine K en l’empêchant d’activer la carboxylase hépatique (chapitre 1).
  • La vitamine K est nécessaire pour que les protéines qu’on appelle vitamine K dépendantes, soit fonctionnelles.
  • Ces protéines sont:
    • quatre protéines de coagulation (facteurs II, VII, IX et X)
    • deux protéines anticoagulantes, les protéines C et S
120
Q

Antagonistes de la vitamine K: Effet sur protéines K dépendantes

A
  • L’AVK n’affecte aucunement la disparition du sang circulant des protéines vitamine K dépendantes, laquelle se produit conformément à leur demi-vie sanguine naturelle.
121
Q

Antagonistes de la vitamine K: Demi-vie des protéines de coagulation vitamine K dépendante

A
  • La demi-vie plasmatique approximative des protéines de coagulation vitamine K dépendantes est la suivante :
    • facteur VII : 6 heures
    • facteur IX : 24 heures
    • facteur X : 40 heures
    • facteur II : 72 heures
122
Q

Antagonistes de la vitamine K: Demi-vie des protéines anticoagulantes vitamine K dépendante

A
  • La demi-vie des protéines anticoagulantes vitamine K dépendantes est :
    • protéine C : 8 heures
    • protéine S : 48 heures
123
Q

Antagonistes de la vitamine K: Objectif thérapeutique

A
  • L’objectif thérapeutique d’un traitement anticoagulant est de diminuer l’activité coagulante des quatre facteurs de coagulation vitamine K dépendants à environ 25 % de la normale.
  • En conséquence, vu la demi-vie de ces quatre facteurs, il faut nécessairement plusieurs jours pour atteindre cet objectif.
124
Q

Antagonistes de la vitamine K: Contre-indications absolues

A
  • Déficit préalable sévère de l’hémostase
  • Hémorragie intracérébrale ou sous-arachnoïdienne ou ACV hémorragique
  • Toute hémorragie grave active
  • Chirurgie ou traumatisme récent au cerveau, à l’œil ou à la moelle épinière
  • Hypertension artérielle maligne
  • Rétinopathie hémorragique sévère
125
Q

Antagonistes de la vitamine K: Contre-indications relatives

A
  • Déficit préexistant de l’hémostase d’intensité modérée ou légère
  • Hémorragie gastro-intestinale active ou appréhendée (ulcère peptique par exemple)
  • Accident cérébrovasculaire récent
  • Rétinopathie diabétique
  • Intervention chirurgicale ou traumatisme majeur récent
  • Hypertension sévère (pression systolique > 200 mmHg ou pression diastolique > 120 mmHg)
126
Q

Surveillance biologique: l’INR obtenu avec le temps de Quick

A
  • L’INR est la bonne façon de rapporter le résultat d’un temps de Quick, surtout lorsqu’il s’agit d’évaluer un traitement avec une AVK.
127
Q

Surveillance biologique: l’INR obtenu avec le temps de Quick - Limitations de l’INR

A
  • Durant les trois ou quatre premiers jours de traitement avec une AVK, l’augmentation de l’INR reflète surtout la diminution du facteur VII.
    • En effet, vu la demi-vie sanguine très courte du facteur VII par rapport aux autres facteurs, sa diminution est initialement démesurément importante par rapport à celle des facteurs IX, X et II.
    • On peut alors voir un effet anticoagulant (allongement de l’INR) sans effet antithrombotique.
  • L’effet antithrombotique recherché est atteint lorsque tous les facteurs sont diminués soit 4 à 6 jours après le début du traitement.
128
Q

Surveillance biologique: l’INR obtenu avec le temps de Quick - Limitations de l’INR
- quel facteur est affecté dans les premiers jours?

A
  • Durant les trois ou quatre premiers jours de traitement avec une AVK, l’augmentation de l’INR reflète surtout la diminution du facteur VII.
    • En effet, vu la demi-vie sanguine très courte du facteur VII par rapport aux autres facteurs, sa diminution est initialement démesurément importante par rapport à celle des facteurs IX, X et II.
    • On peut alors voir un effet anticoagulant (allongement de l’INR) sans effet antithrombotique.
  • L’effet antithrombotique recherché est atteint lorsque tous les facteurs sont diminués soit 4 à 6 jours après le début du traitement.
129
Q

Surveillance biologique: l’INR obtenu avec le temps de Quick - Limitations de l’INR
- effet antithrombotique recherché est obtenu après combien de temps?

A
  • Durant les trois ou quatre premiers jours de traitement avec une AVK, l’augmentation de l’INR reflète surtout la diminution du facteur VII.
    • En effet, vu la demi-vie sanguine très courte du facteur VII par rapport aux autres facteurs, sa diminution est initialement démesurément importante par rapport à celle des facteurs IX, X et II.
    • On peut alors voir un effet anticoagulant (allongement de l’INR) sans effet antithrombotique.
  • L’effet antithrombotique recherché est atteint lorsque tous les facteurs sont diminués soit 4 à 6 jours après le début du traitement.
130
Q

Règles de conduite pratique du traitement avec une AVK: Posologie en début de traitement

A
  • On prescrit généralement 5 mg par jour de warfarine pour les deux premiers jours.
    • Des doses plus fortes peuvent provoquer une anticoagulation excessive et des hémorragies.
  • Par la suite, le résultat de l’INR sert à déterminer la posologie appropriée.
    • L’INR est mesuré chaque jour pour la première semaine, puis deux ou trois fois durant la deuxième semaine puis à intervalles de plus en plus longs.
131
Q

Règles de conduite pratique du traitement avec une AVK: Comment la dose est-elle ajustée?

A
  • On prescrit généralement 5 mg par jour de warfarine pour les deux premiers jours.
    • Des doses plus fortes peuvent provoquer une anticoagulation excessive et des hémorragies.
  • Par la suite, le résultat de l’INR sert à déterminer la posologie appropriée.
    • L’INR est mesuré chaque jour pour la première semaine, puis deux ou trois fois durant la deuxième semaine puis à intervalles de plus en plus longs.
132
Q

Règles de conduite pratique du traitement avec une AVK: INR est mesurée à quelle fréquence?

A
  • On prescrit généralement 5 mg par jour de warfarine pour les deux premiers jours.
    • Des doses plus fortes peuvent provoquer une anticoagulation excessive et des hémorragies.
  • Par la suite, le résultat de l’INR sert à déterminer la posologie appropriée.
    • L’INR est mesuré chaque jour pour la première semaine, puis deux ou trois fois durant la deuxième semaine puis à intervalles de plus en plus longs.
133
Q

Règles de conduite pratique du traitement avec une AVK: Zone thérapeuthique de l’INR

A
  • L’objectif est d’amener l’INR en zone thérapeutique ce qui correspond généralement à un INR entre 2.0 et 3.0.
    • Même si l’INR atteint la cible de 2.0, après 2 ou 3 jours, l’effet antithrombotique prend au moins 4 jours.
    • C’est pourquoi il est important pendant les 4 à 6 premiers jours du début d’un traitement à la warfarine de poursuivre simultanément l’héparinothérapie intraveineuse ou l’HBPM (chevauchement).
  • Lorsque l’anticoagulation est stable, la mesure de l’INR est progressivement espacée jusqu’à un intervalle de quatre semaines, mais pas davantage car le traitement se déstabilise fréquemment et, le plus souvent, seul le contrôle de l’INR le révélera.
134
Q

Règles de conduite pratique du traitement avec une AVK: Quoi faire dans les premiers jours de tx?

A
  • L’objectif est d’amener l’INR en zone thérapeutique ce qui correspond généralement à un INR entre 2.0 et 3.0.
    • Même si l’INR atteint la cible de 2.0, après 2 ou 3 jours, l’effet antithrombotique prend au moins 4 jours.
    • C’est pourquoi il est important pendant les 4 à 6 premiers jours du début d’un traitement à la warfarine de poursuivre simultanément l’héparinothérapie intraveineuse ou l’HBPM (chevauchement).
  • Lorsque l’anticoagulation est stable, la mesure de l’INR est progressivement espacée jusqu’à un intervalle de quatre semaines, mais pas davantage car le traitement se déstabilise fréquemment et, le plus souvent, seul le contrôle de l’INR le révélera.
135
Q

Règles de conduite pratique du traitement avec une AVK: Fréquence de la mesure de l’INR lorsque l’anticoagulation est stable

A
  • L’objectif est d’amener l’INR en zone thérapeutique ce qui correspond généralement à un INR entre 2.0 et 3.0.
    • Même si l’INR atteint la cible de 2.0, après 2 ou 3 jours, l’effet antithrombotique prend au moins 4 jours.
    • C’est pourquoi il est important pendant les 4 à 6 premiers jours du début d’un traitement à la warfarine de poursuivre simultanément l’héparinothérapie intraveineuse ou l’HBPM (chevauchement).
  • Lorsque l’anticoagulation est stable, la mesure de l’INR est progressivement espacée jusqu’à un intervalle de quatre semaines, mais pas davantage car le traitement se déstabilise fréquemment et, le plus souvent, seul le contrôle de l’INR le révélera.
136
Q

AVK: Déstabilisation de l’INR sans cause particulière

A
  • Dans bien des cas, on n’identifie pas de cause.
  • Pour y remédier, on augmente ou on diminue, selon le cas, la dose de warfarine de 15-20 % (en mg/semaine).
  • Des changements de dose de plus de 30 % provoquent presque toujours une correction excessive de l’INR dans l’autre direction.
  • Les principales causes identifiables de déstabilisation d’un traitement avec une AVK dont résumées dans le tableau 12-4.
137
Q

Principales causes identifiables de déstabilisation d’un traitement avec une AVK

A
  1. Débalancement nutritionnel (manque ou excès de vitamine K).
  2. Médicaments potentialisateurs ou antagonistes de l’AVK.
  3. Éthylisme chronique, ou ingestion aiguë importante d’alcool.
  4. Maladie hépatique et congestion passive du foie.
  5. Facteurs psychosociaux (mauvaise compréhension, troubles de mémoire, négligence, éthylisme, écart alimentaire.
138
Q

Principales causes identifiables de déstabilisation d’un traitement avec une AVK: Débalancement nutritionnel

A
  1. Débalancement nutritionnel (manque ou excès de vitamine K).
  2. Médicaments potentialisateurs ou antagonistes de l’AVK.
  3. Éthylisme chronique, ou ingestion aiguë importante d’alcool.
  4. Maladie hépatique et congestion passive du foie.
  5. Facteurs psychosociaux (mauvaise compréhension, troubles de mémoire, négligence, éthylisme, écart alimentaire.
139
Q

Principales causes identifiables de déstabilisation d’un traitement avec une AVK: Médicaments

A
  1. Débalancement nutritionnel (manque ou excès de vitamine K).
  2. Médicaments potentialisateurs ou antagonistes de l’AVK.
  3. Éthylisme chronique, ou ingestion aiguë importante d’alcool.
  4. Maladie hépatique et congestion passive du foie.
  5. Facteurs psychosociaux (mauvaise compréhension, troubles de mémoire, négligence, éthylisme, écart alimentaire.
140
Q

Principales causes identifiables de déstabilisation d’un traitement avec une AVK: ROH

A
  1. Débalancement nutritionnel (manque ou excès de vitamine K).
  2. Médicaments potentialisateurs ou antagonistes de l’AVK.
  3. Éthylisme chronique, ou ingestion aiguë importante d’alcool.
  4. Maladie hépatique et congestion passive du foie.
  5. Facteurs psychosociaux (mauvaise compréhension, troubles de mémoire, négligence, éthylisme, écart alimentaire.
141
Q

Principales causes identifiables de déstabilisation d’un traitement avec une AVK: Maladie hépatique

A
  1. Débalancement nutritionnel (manque ou excès de vitamine K).
  2. Médicaments potentialisateurs ou antagonistes de l’AVK.
  3. Éthylisme chronique, ou ingestion aiguë importante d’alcool.
  4. Maladie hépatique et congestion passive du foie.
  5. Facteurs psychosociaux (mauvaise compréhension, troubles de mémoire, négligence, éthylisme, écart alimentaire.
142
Q

Principales causes identifiables de déstabilisation d’un traitement avec une AVK: Facteurs psychosociaux

A
  1. Débalancement nutritionnel (manque ou excès de vitamine K).
  2. Médicaments potentialisateurs ou antagonistes de l’AVK.
  3. Éthylisme chronique, ou ingestion aiguë importante d’alcool.
  4. Maladie hépatique et congestion passive du foie.
  5. Facteurs psychosociaux (mauvaise compréhension, troubles de mémoire, négligence, éthylisme, écart alimentaire.
143
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Types de médicaments

A
  1. Médicaments potentialisateurs
  2. Médicaments antagonistes
144
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments potentialisateurs

A
  • Leur liste est très longue.
    • Plusieurs d’entre eux ont un effet modéré mais un petit nombre peut augmenter l’INR à plus de 15 et causer une hémorragie mortelle.
  • Une interaction grave et fréquente est causée par l’administration de la combinaison d’antibiotiques triméthroprime + sulfaméthoxazole (Bactrim®).
145
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments potentialisateurs
- importance de l’effet

A
  • Leur liste est très longue.
    • Plusieurs d’entre eux ont un effet modéré mais un petit nombre peut augmenter l’INR à plus de 15 et causer une hémorragie mortelle.
  • Une interaction grave et fréquente est causée par l’administration de la combinaison d’antibiotiques triméthroprime + sulfaméthoxazole (Bactrim®).
146
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments potentialisateurs
- nommez un médicament fréquent

A
  • Leur liste est très longue.
    • Plusieurs d’entre eux ont un effet modéré mais un petit nombre peut augmenter l’INR à plus de 15 et causer une hémorragie mortelle.
  • Une interaction grave et fréquente est causée par l’administration de la combinaison d’antibiotiques triméthroprime + sulfaméthoxazole (Bactrim®).
147
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes

A
  • Les plus importants sont énumérés dans le tableau 12-5.
    • La majorité d’entre eux accélèrent le catabolisme hépatique de l’AVK par induction enzymatique.
    • Ce mécanisme-ci est également sournois car il ne devient actif (antagonisme) qu’après deux à trois semaines d’administration du médicament antagoniste (inducteur).
    • Ces médicaments peuvent supprimer totalement l’anticoagulation.
  • Par contre, deux semaines après l’arrêt d’un inducteur enzymatique chez un patient anticoagulé, le catabolisme ralentit et l’AVK s’accumule : l’anticoagulation deviendra excessive et très dangereuse si la posologie n’est pas réduite.
148
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes
- mécanisme en jeu

A
  • Les plus importants sont énumérés dans le tableau 12-5.
    • La majorité d’entre eux accélèrent le catabolisme hépatique de l’AVK par induction enzymatique.
    • Ce mécanisme-ci est également sournois car il ne devient actif (antagonisme) qu’après deux à trois semaines d’administration du médicament antagoniste (inducteur).
    • Ces médicaments peuvent supprimer totalement l’anticoagulation.
  • Par contre, deux semaines après l’arrêt d’un inducteur enzymatique chez un patient anticoagulé, le catabolisme ralentit et l’AVK s’accumule : l’anticoagulation deviendra excessive et très dangereuse si la posologie n’est pas réduite.
149
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes
- importance de l’effet

A
  • Les plus importants sont énumérés dans le tableau 12-5.
    • La majorité d’entre eux accélèrent le catabolisme hépatique de l’AVK par induction enzymatique.
    • Ce mécanisme-ci est également sournois car il ne devient actif (antagonisme) qu’après deux à trois semaines d’administration du médicament antagoniste (inducteur).
    • Ces médicaments peuvent supprimer totalement l’anticoagulation.
  • Par contre, deux semaines après l’arrêt d’un inducteur enzymatique chez un patient anticoagulé, le catabolisme ralentit et l’AVK s’accumule : l’anticoagulation deviendra excessive et très dangereuse si la posologie n’est pas réduite.
150
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes
- risques associés

A
  • Les plus importants sont énumérés dans le tableau 12-5.
    • La majorité d’entre eux accélèrent le catabolisme hépatique de l’AVK par induction enzymatique.
    • Ce mécanisme-ci est également sournois car il ne devient actif (antagonisme) qu’après deux à trois semaines d’administration du médicament antagoniste (inducteur).
    • Ces médicaments peuvent supprimer totalement l’anticoagulation.
  • Par contre, deux semaines après l’arrêt d’un inducteur enzymatique chez un patient anticoagulé, le catabolisme ralentit et l’AVK s’accumule : l’anticoagulation deviendra excessive et très dangereuse si la posologie n’est pas réduite.
151
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments potentialisateurs
- nommez les mécanismes

A
  1. Déloge l’AVK de son attache à l’albumine → augmentation de la fraction libre dans le plasma
  2. Diminue la biotransformation hépatique (catabolisme) de l’AVK
  3. Action antagoniste de la vitamine K
  4. Supprime la synthèse de vitamine K2 par la flore jéjuno-iléale
152
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments potentialisateurs
- Déloge l’AVK de son attache à l’albumine → augmentation de la fraction libre dans le plasma: nommez les médicaments

A
  • Sulfamidés
  • Cotrimoxazole
  • Sulfinpyrazone
153
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments potentialisateurs
- Diminue la biotransformation hépatique (catabolisme) de l’AVK: Nommez les médicaments

A
  • Cimétidine
  • Disulfirame
  • Metronidazole
154
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments potentialisateurs
- Action antagoniste de la vitamine K: nommez les médicaments

A
  • Fortes doses de vitamine E
  • Salicylates
  • Céphalosporines de 2e et 3e générations
155
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments potentialisateurs
- Supprime la synthèse de vitamine K2 par la flore jéjuno-iléale

A
  • Antibiotiques à large spectre
156
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes
- nommez les différents mécanismes

A
  1. Accélère le catabolisme de l’AVK par induction enzymatique (microsomes hépatiques)
  2. Diminue l’absorption intestinale de l’AVK
  3. Augmente l’apport en vitamine K
  4. Augmente la synthèse hépatique de facteurs de la coagulation
157
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes
- Accélère le catabolisme de l’AVK par induction enzymatique (microsomes hépatiques): nommez les médicaments

A
  • Barbituriques
  • Carbamazépine
  • Glutethimide
  • Ingestion chronique d’alcool
  • Rifampicine
158
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes
- Diminue l’absorption intestinale de l’AVK: nommez les médicaments

A
  • Cholestyramine
159
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes
- Augmente l’apport en vitamine K: nommez les médicaments

A
  • Suppléments diététiques
160
Q

Interactions médicamenteuses avec les AVK: Médicaments antagonistes
- Augmente la synthèse hépatique de facteurs de la coagulation: nommez les médicaments

A
  • Anovulants
161
Q

Effets secondaires des AVK: Nommez-les

A
  • Nécrose cutanée : peut survenir durant les premiers jours de traitement : rare mais dramatique, elle survient surtout chez les sujets déficients en protéine C ou S.
  • Autres lésions cutanées (rares) : érythème, alopécie, orteil pourpre.
  • Embryopathie : la période critique se situe entre la sixième et la douzième semaine de gestation.
162
Q

Effets secondaires des AVK: Nécrose cutanée

A
  • Nécrose cutanée : peut survenir durant les premiers jours de traitement : rare mais dramatique, elle survient surtout chez les sujets déficients en protéine C ou S.
  • Autres lésions cutanées (rares) : érythème, alopécie, orteil pourpre.
  • Embryopathie : la période critique se situe entre la sixième et la douzième semaine de gestation.
163
Q

Effets secondaires des AVK: Lésions cutanées

A
  • Nécrose cutanée : peut survenir durant les premiers jours de traitement : rare mais dramatique, elle survient surtout chez les sujets déficients en protéine C ou S.
  • Autres lésions cutanées (rares) : érythème, alopécie, orteil pourpre.
  • Embryopathie : la période critique se situe entre la sixième et la douzième semaine de gestation.
164
Q

Effets secondaires des AVK: Embryopathie

A
  • Nécrose cutanée : peut survenir durant les premiers jours de traitement : rare mais dramatique, elle survient surtout chez les sujets déficients en protéine C ou S.
  • Autres lésions cutanées (rares) : érythème, alopécie, orteil pourpre.
  • Embryopathie : la période critique se situe entre la sixième et la douzième semaine de gestation.
165
Q

Anticoagulants directs: Cible

A
  • Les anticoagulants directs ont comme cible soit le facteur Xa ou le facteur IIa.
  • Ils n’ont pas besoin d’un cofacteur sanguin (indépendant de l’AT) pour inhiber l’action de ces facteurs
166
Q

Anticoagulants directs: Facteur sanguin nécessaire

A
  • Les anticoagulants directs ont comme cible soit le facteur Xa ou le facteur IIa.
  • Ils n’ont pas besoin d’un cofacteur sanguin (indépendant de l’AT) pour inhiber l’action de ces facteurs
167
Q

Anticoagulants directs: Voie d’administration

A
  • Certains de ces anticoagulants s’administrent par voie intraveineuse (argatroban et bivalirudine).
  • Leurs indications sont limitées au traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Les anticoagulants oraux directs (AODs) [anciennement appelés NACO pour nouveaux anticoagulants oraux], disponibles depuis quelques années, sont maintenant considérés comme le traitement de premier choix de la thromboembolie veineuse. Voir tableau 12-6.
168
Q

Anticoagulants directs: Indications

A
  • Certains de ces anticoagulants s’administrent par voie intraveineuse (argatroban et bivalirudine).
  • Leurs indications sont limitées au traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Les anticoagulants oraux directs (AODs) [anciennement appelés NACO pour nouveaux anticoagulants oraux], disponibles depuis quelques années, sont maintenant considérés comme le traitement de premier choix de la thromboembolie veineuse. Voir tableau 12-6.
169
Q

Anticoagulants directs: Thromboembolies veineuses

A
  • Certains de ces anticoagulants s’administrent par voie intraveineuse (argatroban et bivalirudine).
  • Leurs indications sont limitées au traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Les anticoagulants oraux directs (AODs) [anciennement appelés NACO pour nouveaux anticoagulants oraux], disponibles depuis quelques années, sont maintenant considérés comme le traitement de premier choix de la thromboembolie veineuse. Voir tableau 12-6.
170
Q

Anticoagulants directs: Désavantages

A

Leurs limitations sont :

  • ils n’ont pas tous un antidote efficace;
  • le risque de saignement est comparable à celui des autres anticoagulants;
  • perte effet anticoagulant rapide en cas de non compliance;
  • impossibilité de mesure leur effet anticoagulant par les tests de coagulation courants;
    • Peut être problématique en cas de chirurgie urgente ou de non compliance
  • accumulation en insuffisance rénale (risque de saignement).
171
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Nommez-les

A
  • Rivaroxaban (Xarelto)
  • Apixaban (Eliquis)
  • Edoxaban (Lixiana)
172
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Nom générique de Xarelto

A

Le rivaroxaban (Xarelto) est un inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 10 mg PO die.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Dose de 15 mg PO BIB X 3 semaines puis 20 mg PO die.
    • Dose de 10 mg PO DIE peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
173
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Rivaroxaban (Xarellto)
- mécanisme d’action

A

Le rivaroxaban (XareltoRx) est un inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 10 mg PO die.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Dose de 15 mg PO BIB X 3 semaines puis 20 mg PO die.
    • Dose de 10 mg PO DIE peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
174
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Rivaroxaban (Xarellto)
- indications

A

Le rivaroxaban (XareltoRx) est un inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 10 mg PO die.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Dose de 15 mg PO BIB X 3 semaines puis 20 mg PO die.
    • Dose de 10 mg PO DIE peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
175
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Rivaroxaban (Xarellto)
- thromboembolies veineuses post prothèse genou / hanche

A

Le rivaroxaban (XareltoRx) est un inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 10 mg PO die.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Dose de 15 mg PO BIB X 3 semaines puis 20 mg PO die.
    • Dose de 10 mg PO DIE peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
176
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Rivaroxaban (Xarellto)
- thromboembolies veineuses

A

Le rivaroxaban (XareltoRx) est un inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 10 mg PO die.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Dose de 15 mg PO BIB X 3 semaines puis 20 mg PO die.
    • Dose de 10 mg PO DIE peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
177
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Rivaroxaban (Xarellto)
- embolies artérielles et FA

A

Le rivaroxaban (XareltoRx) est un inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 10 mg PO die.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Dose de 15 mg PO BIB X 3 semaines puis 20 mg PO die.
    • Dose de 10 mg PO DIE peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
178
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Eliquis
- nom générique

A

L’apixaban (Eliquis) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 2.5 mg PO BID.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP). Dose de 10 mg PO BIB X 7 jours puis 5 mg PO BID. Dose de 2,5 mg PO BID peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
179
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Apixaban (Eliquis)
- mécanisme d’action

A

L’apixaban (EliquisRx) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 2.5 mg PO BID.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP). Dose de 10 mg PO BIB X 7 jours puis 5 mg PO BID. Dose de 2,5 mg PO BID peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
180
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Apixaban (Eliquis)
- indications

A

L’apixaban (EliquisRx) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 2.5 mg PO BID.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP). Dose de 10 mg PO BIB X 7 jours puis 5 mg PO BID. Dose de 2,5 mg PO BID peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
181
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Apixaban (Eliquis)
- doses

A

L’apixaban (EliquisRx) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 2.5 mg PO BID.
  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP). Dose de 10 mg PO BIB X 7 jours puis 5 mg PO BID. Dose de 2,5 mg PO BID peut être envisagée pour la prophylaxie secondaire à long terme après 6 mois de traitement initial.
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
182
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Lixiana - nom générique

A

edoxaban (Lixiana)

183
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Edoxaban (Lixiana)

A

L’edoxaban (LixianaRx) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Donner après anticoagulant parentéral X 5-10 jours.
    • Dose de 60 mg PO ID.
    • Ajustement de dose à 30 mg PO ID si présence d’un des critères suivants :
      • Poids ≤ 60 kg
      • Utilisation concomitante d’un inhibiteur de la P-gp (sauf amiodarone ou vérapamil)
      • Clearance de la créatinine entre 30-49 ml/min
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Mêmes doses que TVP/EP.
184
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Edoxaban (Lixiana)
- indications

A

L’edoxaban (LixianaRx) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Donner après anticoagulant parentéral X 5-10 jours.
    • Dose de 60 mg PO ID.
    • Ajustement de dose à 30 mg PO ID si présence d’un des critères suivants :
      • Poids ≤ 60 kg
      • Utilisation concomitante d’un inhibiteur de la P-gp (sauf amiodarone ou vérapamil)
      • Clearance de la créatinine entre 30-49 ml/min
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Mêmes doses que TVP/EP.
185
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Edoxaban (Lixiana)
- indications: TEV - posologie

A

L’edoxaban (LixianaRx) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Donner après anticoagulant parentéral X 5-10 jours.
    • Dose de 60 mg PO ID.
    • Ajustement de dose à 30 mg PO ID si présence d’un des critères suivants :
      • Poids ≤ 60 kg
      • Utilisation concomitante d’un inhibiteur de la P-gp (sauf amiodarone ou vérapamil)
      • Clearance de la créatinine entre 30-49 ml/min
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Mêmes doses que TVP/EP.
186
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Edoxaban (Lixiana)
- indications: TEV - indication de dose de 30 mg PO DIE

A

L’edoxaban (LixianaRx) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Donner après anticoagulant parentéral X 5-10 jours.
    • Dose de 60 mg PO ID.
    • Ajustement de dose à 30 mg PO ID si présence d’un des critères suivants :
      • Poids ≤ 60 kg
      • Utilisation concomitante d’un inhibiteur de la P-gp (sauf amiodarone ou vérapamil)
      • Clearance de la créatinine entre 30-49 ml/min
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Mêmes doses que TVP/EP.
187
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Edoxaban (Lixiana)
- embolies artérielles et FA: doses

A

L’edoxaban (LixianaRx) est un autre inhibiteur oral direct du facteur Xa. Il est approuvé au Canada pour :

  • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP).
    • Donner après anticoagulant parentéral X 5-10 jours.
    • Dose de 60 mg PO ID.
    • Ajustement de dose à 30 mg PO ID si présence d’un des critères suivants :
      • Poids ≤ 60 kg
      • Utilisation concomitante d’un inhibiteur de la P-gp (sauf amiodarone ou vérapamil)
      • Clearance de la créatinine entre 30-49 ml/min
  • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Mêmes doses que TVP/EP.
188
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Antidote

A
  • L’antidote andexanet alfa (Andexxa), est conçu pour renverser spécifiquement l’effet anticoagulant des anti-Xa.
  • Il s’agit d’un facteur X recombinant modifié qui se lie avec les anti-Xa et empêche leur action.
  • Il n’est PAS encore approuvé par Santé Canada donc NON disponible pour utilisation hors étude.
189
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Andexxa
- utilité

A
  • L’antidote andexanet alfa (Andexxa), est conçu pour renverser spécifiquement l’effet anticoagulant des anti-Xa.
  • Il s’agit d’un facteur X recombinant modifié qui se lie avec les anti-Xa et empêche leur action.
  • Il n’est PAS encore approuvé par Santé Canada donc NON disponible pour utilisation hors étude.
190
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Andexxa
- mode de fonctionnement

A
  • L’antidote andexanet alfa (Andexxa), est conçu pour renverser spécifiquement l’effet anticoagulant des anti-Xa.
  • Il s’agit d’un facteur X recombinant modifié qui se lie avec les anti-Xa et empêche leur action.
  • Il n’est PAS encore approuvé par Santé Canada donc NON disponible pour utilisation hors étude.
191
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur Xa: Andexxa
- approbation de santé Canada

A
  • L’antidote andexanet alfa (Andexxa), est conçu pour renverser spécifiquement l’effet anticoagulant des anti-Xa.
  • Il s’agit d’un facteur X recombinant modifié qui se lie avec les anti-Xa et empêche leur action.
  • Il n’est PAS encore approuvé par Santé Canada donc NON disponible pour utilisation hors étude.
192
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Nommez-les

A
  1. Argatroban
  2. Bivalirudin (Angiomax)
  3. Dabigatran (Pradaxa)
193
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Argatroban

A
  • L’argatroban est un dérivé de l’arginine utilisé pour le traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Cette molécule possède une demi-vie courte et doit être administrée en perfusion intraveineuse continue.
  • Son action anticoagulante peut être monitorée à l’aide du temps de céphaline activé.
194
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Argatroban
- Origine

A
  • L’argatroban est un dérivé de l’arginine utilisé pour le traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Cette molécule possède une demi-vie courte et doit être administrée en perfusion intraveineuse continue.
  • Son action anticoagulante peut être monitorée à l’aide du temps de céphaline activé.
195
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Argatroban
- indications

A
  • L’argatroban est un dérivé de l’arginine utilisé pour le traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Cette molécule possède une demi-vie courte et doit être administrée en perfusion intraveineuse continue.
  • Son action anticoagulante peut être monitorée à l’aide du temps de céphaline activé.
196
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Argatroban
- demi-vie

A
  • L’argatroban est un dérivé de l’arginine utilisé pour le traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Cette molécule possède une demi-vie courte et doit être administrée en perfusion intraveineuse continue.
  • Son action anticoagulante peut être monitorée à l’aide du temps de céphaline activé.
197
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Argatroban
- voie d’administration

A
  • L’argatroban est un dérivé de l’arginine utilisé pour le traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Cette molécule possède une demi-vie courte et doit être administrée en perfusion intraveineuse continue.
  • Son action anticoagulante peut être monitorée à l’aide du temps de céphaline activé.
198
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Argatroban
- est monitorée comment?

A
  • L’argatroban est un dérivé de l’arginine utilisé pour le traitement de la thrombopénie à l’héparine.
  • Cette molécule possède une demi-vie courte et doit être administrée en perfusion intraveineuse continue.
  • Son action anticoagulante peut être monitorée à l’aide du temps de céphaline activé.
199
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa
- Nom générique de: Angiomax

A

bivalirudin (Angiomax)

200
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Bivalirudin (Angiomax)

A
  • La bivalirudin (Angiomax Rx) est un inhibiteur direct et spécifique de la thrombine utilisé chez les patients avec antécédent de thrombopénie à l’héparine qui subissent une procédure nécessitant une anticoagulation intraveineuse comme l’angioplastie coronarienne
201
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Bivalirudin (Angiomax)
- type de molécule

A
  • La bivalirudin (Angiomax Rx) est un inhibiteur direct et spécifique de la thrombine utilisé chez les patients avec antécédent de thrombopénie à l’héparine qui subissent une procédure nécessitant une anticoagulation intraveineuse comme l’angioplastie coronarienne
202
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Bivalirudin (Angiomax)
- indications

A
  • La bivalirudin (Angiomax Rx) est un inhibiteur direct et spécifique de la thrombine utilisé chez les patients avec antécédent de thrombopénie à l’héparine qui subissent une procédure nécessitant une anticoagulation intraveineuse comme l’angioplastie coronarienne
203
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Pradaxa - nom générique

A

Dabigatran

204
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Dabigatran (Pradaxa)
- indications

A
  • Le dabigatran (PradaxaRx) est un inhibiteur oral direct du facteur IIa. Il est approuvé pour :
    • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 110 mg PO BID (non remboursé par RAMQ).
    • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP). Donner après anticoagulant parentéral X 5-10 jours. Dose de 150 mg PO BID (non remboursé par RAMQ).
    • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
205
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Dabigatran (Pradaxa)
- doses

A
  • Le dabigatran (PradaxaRx) est un inhibiteur oral direct du facteur IIa. Il est approuvé pour :
    • Prévention des thromboembolies veineuses après remplacement du genou ou de la hanche. Dose 110 mg PO BID (non remboursé par RAMQ).
    • Traitement de la thromboembolie veineuse (TVP et EP). Donner après anticoagulant parentéral X 5-10 jours. Dose de 150 mg PO BID (non remboursé par RAMQ).
    • Prévention des embolies artérielles en fibrillation auriculaire non valvulaire. Dose variable selon facteurs de risque.
206
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Antidote
- nommez-le

A
  • L’antidote, l’idarucizumab (PraxbindRx), est maintenant disponible pour renverser spécifiquement l’effet anticoagulant du dabigatran.
  • Il s’agit d’un fragment d’anticorps monoclonal humanisé qui se lie avec le dabigatran et empêche son action.
207
Q

Anticoagulants directs ayant une activité contre le facteur IIa: Antidote
- mode d’action

A
  • L’antidote, l’idarucizumab (PraxbindRx), est maintenant disponible pour renverser spécifiquement l’effet anticoagulant du dabigatran.
  • Il s’agit d’un fragment d’anticorps monoclonal humanisé qui se lie avec le dabigatran et empêche son action.
208
Q

Surveillance des anticoagulants oraux directs (AODs)

A
  • Il est recommandé de revoir le patient environ 1 mois après l’introduction d’un AOD pour vérifier la compliance et les effets secondaires.
  • Le monitoring sanguin de l’effet anticoagulant des AOD n’est pas nécessaire.
  • Par contre, il faut s’assurer de vérifier périodiquement la formule sanguin et les fonctions rénale et hépatique, minimalement une fois par année et plus souvent pour les patients âgés et à risque.
  • Pour des informations plus détaillées sur les anticoagulants oraux directs, télécharger l’application « Guide AOD »
209
Q

Surveillance des anticoagulants oraux directs (AODs): Premier suivi post introduction

A
  • Il est recommandé de revoir le patient environ 1 mois après l’introduction d’un AOD pour vérifier la compliance et les effets secondaires.
  • Le monitoring sanguin de l’effet anticoagulant des AOD n’est pas nécessaire.
  • Par contre, il faut s’assurer de vérifier périodiquement la formule sanguin et les fonctions rénale et hépatique, minimalement une fois par année et plus souvent pour les patients âgés et à risque.
  • Pour des informations plus détaillées sur les anticoagulants oraux directs, télécharger l’application « Guide AOD »
210
Q

Surveillance des anticoagulants oraux directs (AODs): Monitoring

A
  • Il est recommandé de revoir le patient environ 1 mois après l’introduction d’un AOD pour vérifier la compliance et les effets secondaires.
  • Le monitoring sanguin de l’effet anticoagulant des AOD n’est pas nécessaire.
  • Par contre, il faut s’assurer de vérifier périodiquement la formule sanguin et les fonctions rénale et hépatique, minimalement une fois par année et plus souvent pour les patients âgés et à risque.
  • Pour des informations plus détaillées sur les anticoagulants oraux directs, télécharger l’application « Guide AOD »
211
Q

Surveillance des anticoagulants oraux directs (AODs): Il faut surveiller quoi?

A
  • Il est recommandé de revoir le patient environ 1 mois après l’introduction d’un AOD pour vérifier la compliance et les effets secondaires.
  • Le monitoring sanguin de l’effet anticoagulant des AOD n’est pas nécessaire.
  • Par contre, il faut s’assurer de vérifier périodiquement la formule sanguin et les fonctions rénale et hépatique, minimalement une fois par année et plus souvent pour les patients âgés et à risque.
  • Pour des informations plus détaillées sur les anticoagulants oraux directs, télécharger l’application « Guide AOD »
212
Q

Propriétés distinctives des anticoagulants oraux directs (AOD)

A
213
Q

Médicaments antiplaquettaires: Indications

A
  • Les antiplaquettaires sont particulièrement indiqués pour les processus thrombogènes dans lesquels les plaquettes jouent un rôle primordial.
  • Ils sont utilisés surtout pour prévenir et traiter les thromboses artérielles et ont peu d’efficacité pour le traitement ou la prévention des thromboses veineuses.
214
Q

Médicaments antiplaquettaires: Thromboses veineuses vs artérielles

A
  • Les antiplaquettaires sont particulièrement indiqués pour les processus thrombogènes dans lesquels les plaquettes jouent un rôle primordial.
  • Ils sont utilisés surtout pour prévenir et traiter les thromboses artérielles et ont peu d’efficacité pour le traitement ou la prévention des thromboses veineuses.
215
Q

Médicaments antiplaquettaires: Nommez les principaux

A
  • L’aspirin, les inhibiteurs du récepteur P2Y12 de l’ADP, l’abciximab (ReoProRx) et le tirofiban (AggrastatRx) sont les principaux médicaments antiplaquettaires utilisés.
  • L’aspirine est de loin l’antiplaquettaire le plus souvent prescrit.
  • L’abciximab et le tirofiban sont des inhibiteurs spécifiques du récepteur plaquettaire GP IIb/IIIa, utilisés uniquement par voie intraveineuse lors d’angioplastie.
  • C’est pourquoi nous n’en parlerons pas davantage
216
Q

Médicaments antiplaquettaires: Le plus fréquemment prescrit

A
  • L’aspirin, les inhibiteurs du récepteur P2Y12 de l’ADP, l’abciximab (ReoProRx) et le tirofiban (AggrastatRx) sont les principaux médicaments antiplaquettaires utilisés.
  • L’aspirine est de loin l’antiplaquettaire le plus souvent prescrit.
  • L’abciximab et le tirofiban sont des inhibiteurs spécifiques du récepteur plaquettaire GP IIb/IIIa, utilisés uniquement par voie intraveineuse lors d’angioplastie.
  • C’est pourquoi nous n’en parlerons pas davantage
217
Q

Médicaments antiplaquettaires: Ceux par voie IV

A
  • L’aspirin, les inhibiteurs du récepteur P2Y12 de l’ADP, l’abciximab (ReoProRx) et le tirofiban (AggrastatRx) sont les principaux médicaments antiplaquettaires utilisés.
  • L’aspirine est de loin l’antiplaquettaire le plus souvent prescrit.
  • L’abciximab et le tirofiban sont des inhibiteurs spécifiques du récepteur plaquettaire GP IIb/IIIa, utilisés uniquement par voie intraveineuse lors d’angioplastie.
  • C’est pourquoi nous n’en parlerons pas davantage
218
Q

Médicaments antiplaquettaires: Importance de l’effet de l’aspirine

A
  • La puissance antiplaquettaire de l’aspirine est modérée tout au plus, car son effet d’inhibition n’affecte qu’une partie des réactions biochimiques thrombogènes des plaquettes.
  • L’aspirine n’a que peu d’effet sur l’activation des plaquettes par la thrombine.
219
Q

Médicaments antiplaquettaires: Pourquoi la puissance de l’aspirine est modérée?

A
  • La puissance antiplaquettaire de l’aspirine est modérée tout au plus, car son effet d’inhibition n’affecte qu’une partie des réactions biochimiques thrombogènes des plaquettes.
  • L’aspirine n’a que peu d’effet sur l’activation des plaquettes par la thrombine.
220
Q

Mécanisme d’action de l’aspirine: Expliquez

A
  • Inhibition de la synthèse des prostaglandines
  • L’acide acétylsalicylique inhibe irréversiblement la cyclooxygénase plaquettaire.
  • La synthèse des prostaglandines PGG2 et PGH2 et de leur dérivé, la thromboxane A2 est supprimée.
  • Il en résulte :
    • une diminution de la sécrétion plaquettaire d’ADP et de sérotonine
    • une réduction de la deuxième vague d’agrégation (secondaire à la sécrétion plaquettaire) .
    • un léger allongement du temps de saignement et du PFA-100 (cartouche collagène-épinéphrine)
    • une réduction de l’activité procoagulante des plaquettes
221
Q

Mécanisme d’action de l’aspirine: Effet sur synthèse de prostaglandines

A
  • Inhibition de la synthèse des prostaglandines
  • L’acide acétylsalicylique inhibe irréversiblement la cyclooxygénase plaquettaire.
  • La synthèse des prostaglandines PGG2 et PGH2 et de leur dérivé, la thromboxane A2 est supprimée.
  • Il en résulte :
    • une diminution de la sécrétion plaquettaire d’ADP et de sérotonine
    • une réduction de la deuxième vague d’agrégation (secondaire à la sécrétion plaquettaire) .
    • un léger allongement du temps de saignement et du PFA-100 (cartouche collagène-épinéphrine)
    • une réduction de l’activité procoagulante des plaquettes
222
Q

Mécanisme d’action de l’aspirine: Molécules qui voient leur synthèse diminuée

A
  • Inhibition de la synthèse des prostaglandines
  • L’acide acétylsalicylique inhibe irréversiblement la cyclooxygénase plaquettaire.
  • La synthèse des prostaglandines PGG2 et PGH2 et de leur dérivé, la thromboxane A2 est supprimée.
  • Il en résulte :
    • une diminution de la sécrétion plaquettaire d’ADP et de sérotonine
    • une réduction de la deuxième vague d’agrégation (secondaire à la sécrétion plaquettaire) .
    • un léger allongement du temps de saignement et du PFA-100 (cartouche collagène-épinéphrine)
    • une réduction de l’activité procoagulante des plaquettes
223
Q

Mécanisme d’action de l’aspirine: Conséquence de l’inhibition de la synthèse des prostaglandines

A
  • Inhibition de la synthèse des prostaglandines
  • L’acide acétylsalicylique inhibe irréversiblement la cyclooxygénase plaquettaire.
  • La synthèse des prostaglandines PGG2 et PGH2 et de leur dérivé, la thromboxane A2 est supprimée.
  • Il en résulte :
    • une diminution de la sécrétion plaquettaire d’ADP et de sérotonine
    • une réduction de la deuxième vague d’agrégation (secondaire à la sécrétion plaquettaire) .
    • un léger allongement du temps de saignement et du PFA-100 (cartouche collagène-épinéphrine)
    • une réduction de l’activité procoagulante des plaquettes
224
Q

Aspirine: Rapidité d’action

A
  • Trente minutes après l’ingestion de 325 mg d’aspirine sans enrobage, la synthèse de thromboxane A2 est presque totalement supprimée.
  • Les plaquettes circulantes sont incapables de synthétiser de nouvelles molécules de cyclooxygénase : en conséquence, l’aspirine les inhibe pour le restant de leur vie, i.e. en moyenne pour 4 à 5 jours.
    • Après ce délai, il y a autant de plaquettes nouvelles (non inhibées) que de plaquettes anciennes de sorte que l’hémostase primaire a retrouvé suffisamment d’efficacité pour permettre qu’une intervention chirurgicale soit pratiquée, si nécessaire, sans risque hémorragique important.
225
Q

Aspirine: Rapidité d’action - délai avant que synthèse de la thromboxane A2 soit supprimée

A
  • Trente minutes après l’ingestion de 325 mg d’aspirine sans enrobage, la synthèse de thromboxane A2 est presque totalement supprimée.
  • Les plaquettes circulantes sont incapables de synthétiser de nouvelles molécules de cyclooxygénase : en conséquence, l’aspirine les inhibe pour le restant de leur vie, i.e. en moyenne pour 4 à 5 jours.
    • Après ce délai, il y a autant de plaquettes nouvelles (non inhibées) que de plaquettes anciennes de sorte que l’hémostase primaire a retrouvé suffisamment d’efficacité pour permettre qu’une intervention chirurgicale soit pratiquée, si nécessaire, sans risque hémorragique important.
226
Q

Aspirine: Rapidité d’action - Décrire l’inhibition irréversible

A
  • Trente minutes après l’ingestion de 325 mg d’aspirine sans enrobage, la synthèse de thromboxane A2 est presque totalement supprimée.
  • Les plaquettes circulantes sont incapables de synthétiser de nouvelles molécules de cyclooxygénase : en conséquence, l’aspirine les inhibe pour le restant de leur vie, i.e. en moyenne pour 4 à 5 jours.
    • Après ce délai, il y a autant de plaquettes nouvelles (non inhibées) que de plaquettes anciennes de sorte que l’hémostase primaire a retrouvé suffisamment d’efficacité pour permettre qu’une intervention chirurgicale soit pratiquée, si nécessaire, sans risque hémorragique important.
227
Q

Aspirine: Rapidité d’action - Durée de vie des plaquettes

A
  • Trente minutes après l’ingestion de 325 mg d’aspirine sans enrobage, la synthèse de thromboxane A2 est presque totalement supprimée.
  • Les plaquettes circulantes sont incapables de synthétiser de nouvelles molécules de cyclooxygénase : en conséquence, l’aspirine les inhibe pour le restant de leur vie, i.e. en moyenne pour 4 à 5 jours.
    • Après ce délai, il y a autant de plaquettes nouvelles (non inhibées) que de plaquettes anciennes de sorte que l’hémostase primaire a retrouvé suffisamment d’efficacité pour permettre qu’une intervention chirurgicale soit pratiquée, si nécessaire, sans risque hémorragique important.
228
Q

Aspirine: Inhibition de la production de prostacycline (PGI2) endothéliale
- effet

A
  • En inhibant aussi les molécules de cyclooxygénase de l’endothélium, l’aspirine diminue la production de PGI2.
  • Ceci, en théorie, devrait diminuer l’effet antithrombotique recherché, car le PGI2 est un puissant antiplaquettaire naturel.
  • Mais en réalité l’action antithrombotique n’est pas abolie pour autant puisque la synthèse de nouvelles molécules de cyclooxygénase endothéliale n’est pas inhibée.
  • Aussi, 24 heures après la dernière dose d’aspirine, l’activité de la cyclooxygénase endothéliale et sa production de PGI2 sont en grande partie restaurées.
229
Q

Aspirine: Inhibition de la production de prostacycline (PGI2) endothéliale
- action est restaurée après combien de temps?

A
  • En inhibant aussi les molécules de cyclooxygénase de l’endothélium, l’aspirine diminue la production de PGI2.
  • Ceci, en théorie, devrait diminuer l’effet antithrombotique recherché, car le PGI2 est un puissant antiplaquettaire naturel.
  • Mais en réalité l’action antithrombotique n’est pas abolie pour autant puisque la synthèse de nouvelles molécules de cyclooxygénase endothéliale n’est pas inhibée.
  • Aussi, 24 heures après la dernière dose d’aspirine, l’activité de la cyclooxygénase endothéliale et sa production de PGI2 sont en grande partie restaurées.
230
Q

Inhibiteurs des récepteurs de l’ADP: Nommez-les

A
  • Plusieurs molecules de cette classe sont maintenant commercialisées : le clopidogrel (PlavixRx), le ticagrelor (BrilintaRx) et le prasugrel (EfientRx).
231
Q

Inhibiteurs des récepteurs de l’ADP: Actions antiplaquettaires

A
  • Ces médicaments bloquent spécifiquement les récepteurs plaquettaires P2Y12 de l’ADP, inhibant ainsi les deux phases de l’agrégation plaquettaire.
  • L’aspirine n’inhibe, elle, que la deuxième phase.
  • Ils bloquent aussi l’interaction agrégante du fibrinogène avec les récepteurs GP IIb/IIIa.
  • Contrairement à l’aspirine, ils n’inhibent pas la synthèse de la prostacycline endothéliale.
232
Q

Inhibiteurs des récepteurs de l’ADP: Mécanisme d’action

A
  • Ces médicaments bloquent spécifiquement les récepteurs plaquettaires P2Y12 de l’ADP, inhibant ainsi les deux phases de l’agrégation plaquettaire.
  • L’aspirine n’inhibe, elle, que la deuxième phase.
  • Ils bloquent aussi l’interaction agrégante du fibrinogène avec les récepteurs GP IIb/IIIa.
  • Contrairement à l’aspirine, ils n’inhibent pas la synthèse de la prostacycline endothéliale.
233
Q

Inhibiteurs des récepteurs de l’ADP: Vs Aspirine

A
  • Ces médicaments bloquent spécifiquement les récepteurs plaquettaires P2Y12 de l’ADP, inhibant ainsi les deux phases de l’agrégation plaquettaire.
  • L’aspirine n’inhibe, elle, que la deuxième phase.
  • Ils bloquent aussi l’interaction agrégante du fibrinogène avec les récepteurs GP IIb/IIIa.
  • Contrairement à l’aspirine, ils n’inhibent pas la synthèse de la prostacycline endothéliale.
234
Q

Inhibiteurs des récepteurs de l’ADP: Effet sur fibrinogène

A
  • Ces médicaments bloquent spécifiquement les récepteurs plaquettaires P2Y12 de l’ADP, inhibant ainsi les deux phases de l’agrégation plaquettaire.
  • L’aspirine n’inhibe, elle, que la deuxième phase.
  • Ils bloquent aussi l’interaction agrégante du fibrinogène avec les récepteurs GP IIb/IIIa.
  • Contrairement à l’aspirine, ils n’inhibent pas la synthèse de la prostacycline endothéliale.
235
Q

Inhibiteurs des récepteurs de l’ADP: Effet sur prostaglandine

A
  • Ces médicaments bloquent spécifiquement les récepteurs plaquettaires P2Y12 de l’ADP, inhibant ainsi les deux phases de l’agrégation plaquettaire.
  • L’aspirine n’inhibe, elle, que la deuxième phase.
  • Ils bloquent aussi l’interaction agrégante du fibrinogène avec les récepteurs GP IIb/IIIa.
  • Contrairement à l’aspirine, ils n’inhibent pas la synthèse de la prostacycline endothéliale.
236
Q

Antiplaquettaires: Indications

A
  • Les indications de l’aspirine et des inhibiteurs du récepteur ADP étant généralement pour la maladie artérielle, elles ne seront pas élaborées ici.
237
Q

Antiplaquettaires: E2 de l’aspirine

A
  • Syndrome hémorragique : les saignements sont généralement bénins lorsque seule l’aspirine en est responsable. Ils seront généralement plus graves lorsqu’il existe un déficit préalable de l’hémostase (thrombopénie, thrombopathie ou coagulopathie) ou lorsque l’aspirine est associée à un anticoagulant ou à un agent thrombolytique.
  • Effets gastro-intestinaux : l’aspirine peut causer des érosions gastriques et même des ulcères qui peuvent contribuer à augmenter le risque hémorragique.
  • Réactions allergique : chez certains patients, une réaction allergique à l’acide acétylsalicylique peut conduire à un angio-œdème, un bronchospasme et même un choc anaphylactique. Bien que rares, ces réactions nécessitent un arrêt immédiat et définitif de l’aspirine qui peut habituellement être remplacée par le clopidogrel.
238
Q

Antiplaquettaires: E2 de l’aspirine
- nommez-les

A
  • Syndrome hémorragique : les saignements sont généralement bénins lorsque seule l’aspirine en est responsable. Ils seront généralement plus graves lorsqu’il existe un déficit préalable de l’hémostase (thrombopénie, thrombopathie ou coagulopathie) ou lorsque l’aspirine est associée à un anticoagulant ou à un agent thrombolytique.
  • Effets gastro-intestinaux : l’aspirine peut causer des érosions gastriques et même des ulcères qui peuvent contribuer à augmenter le risque hémorragique.
  • Réactions allergique : chez certains patients, une réaction allergique à l’acide acétylsalicylique peut conduire à un angio-œdème, un bronchospasme et même un choc anaphylactique. Bien que rares, ces réactions nécessitent un arrêt immédiat et définitif de l’aspirine qui peut habituellement être remplacée par le clopidogrel.
239
Q

Antiplaquettaires: E2 de l’aspirine
- syndrome hémorragique

A
  • Syndrome hémorragique : les saignements sont généralement bénins lorsque seule l’aspirine en est responsable. Ils seront généralement plus graves lorsqu’il existe un déficit préalable de l’hémostase (thrombopénie, thrombopathie ou coagulopathie) ou lorsque l’aspirine est associée à un anticoagulant ou à un agent thrombolytique.
  • Effets gastro-intestinaux : l’aspirine peut causer des érosions gastriques et même des ulcères qui peuvent contribuer à augmenter le risque hémorragique.
  • Réactions allergique : chez certains patients, une réaction allergique à l’acide acétylsalicylique peut conduire à un angio-œdème, un bronchospasme et même un choc anaphylactique. Bien que rares, ces réactions nécessitent un arrêt immédiat et définitif de l’aspirine qui peut habituellement être remplacée par le clopidogrel.
240
Q

Antiplaquettaires: E2 de l’aspirine
- Effets GI

A
  • Syndrome hémorragique : les saignements sont généralement bénins lorsque seule l’aspirine en est responsable. Ils seront généralement plus graves lorsqu’il existe un déficit préalable de l’hémostase (thrombopénie, thrombopathie ou coagulopathie) ou lorsque l’aspirine est associée à un anticoagulant ou à un agent thrombolytique.
  • Effets gastro-intestinaux : l’aspirine peut causer des érosions gastriques et même des ulcères qui peuvent contribuer à augmenter le risque hémorragique.
  • Réactions allergique : chez certains patients, une réaction allergique à l’acide acétylsalicylique peut conduire à un angio-œdème, un bronchospasme et même un choc anaphylactique. Bien que rares, ces réactions nécessitent un arrêt immédiat et définitif de l’aspirine qui peut habituellement être remplacée par le clopidogrel.
241
Q

Antiplaquettaires: E2 de l’aspirine
- Réaction allergique

A
  • Syndrome hémorragique : les saignements sont généralement bénins lorsque seule l’aspirine en est responsable. Ils seront généralement plus graves lorsqu’il existe un déficit préalable de l’hémostase (thrombopénie, thrombopathie ou coagulopathie) ou lorsque l’aspirine est associée à un anticoagulant ou à un agent thrombolytique.
  • Effets gastro-intestinaux : l’aspirine peut causer des érosions gastriques et même des ulcères qui peuvent contribuer à augmenter le risque hémorragique.
  • Réactions allergique : chez certains patients, une réaction allergique à l’acide acétylsalicylique peut conduire à un angio-œdème, un bronchospasme et même un choc anaphylactique. Bien que rares, ces réactions nécessitent un arrêt immédiat et définitif de l’aspirine qui peut habituellement être remplacée par le clopidogrel.
242
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés générales

A
  • Les médicaments thrombolytiques (ou fibrinolytiques) sont des activateurs de la fibrinolyse qui transforment le plasminogène en plasmine, capable de dissoudre la fibrine. .
  • Leur propriété thérapeutique principale est de pouvoir rétablir rapidement la circulation artérielle ou veineuse.
    • Les anticoagulants, eux, ne possèdent pas d’action thrombolytique directe.
  • La fibrine située au sein des thrombi est la cible thérapeutique à laquelle s’attaquent avant tout ces médicaments, mais ils dissolvent également la fibrine utile des bouchons hémostatiques.
    • Un traitement fibrinolytique systémique comporte donc toujours des risques importants d’hémorragie ou de récidive d’hémorragie (ex : après une intervention chirurgicale).
243
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés générales
- mécanisme d’action

A
  • Les médicaments thrombolytiques (ou fibrinolytiques) sont des activateurs de la fibrinolyse qui transforment le plasminogène en plasmine, capable de dissoudre la fibrine.
  • Leur propriété thérapeutique principale est de pouvoir rétablir rapidement la circulation artérielle ou veineuse.
    • Les anticoagulants, eux, ne possèdent pas d’action thrombolytique directe.
  • La fibrine située au sein des thrombi est la cible thérapeutique à laquelle s’attaquent avant tout ces médicaments, mais ils dissolvent également la fibrine utile des bouchons hémostatiques.
    • Un traitement fibrinolytique systémique comporte donc toujours des risques importants d’hémorragie ou de récidive d’hémorragie (ex : après une intervention chirurgicale).
244
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés générales
- propriété thérapeutique principale

A
  • Les médicaments thrombolytiques (ou fibrinolytiques) sont des activateurs de la fibrinolyse qui transforment le plasminogène en plasmine, capable de dissoudre la fibrine. .
  • Leur propriété thérapeutique principale est de pouvoir rétablir rapidement la circulation artérielle ou veineuse.
    • Les anticoagulants, eux, ne possèdent pas d’action thrombolytique directe.
  • La fibrine située au sein des thrombi est la cible thérapeutique à laquelle s’attaquent avant tout ces médicaments, mais ils dissolvent également la fibrine utile des bouchons hémostatiques.
    • Un traitement fibrinolytique systémique comporte donc toujours des risques importants d’hémorragie ou de récidive d’hémorragie (ex : après une intervention chirurgicale).
245
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés générales
- effet sur fibrine

A
  • Les médicaments thrombolytiques (ou fibrinolytiques) sont des activateurs de la fibrinolyse qui transforment le plasminogène en plasmine, capable de dissoudre la fibrine. .
  • Leur propriété thérapeutique principale est de pouvoir rétablir rapidement la circulation artérielle ou veineuse.
    • Les anticoagulants, eux, ne possèdent pas d’action thrombolytique directe.
  • La fibrine située au sein des thrombi est la cible thérapeutique à laquelle s’attaquent avant tout ces médicaments, mais ils dissolvent également la fibrine utile des bouchons hémostatiques.
    • Un traitement fibrinolytique systémique comporte donc toujours des risques importants d’hémorragie ou de récidive d’hémorragie (ex : après une intervention chirurgicale).
246
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés spécifiques

A
  • En théorie, ces agents ayant une affinité spécifique pour la fibrine, ne devraient pas induire de lyse systémique.
  • En pratique, ce n’est pas le cas et ils sont associés à un risque de saignement significatif car il y a également lyse du fibrinogène circulant.
247
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés spécifiques
- affinité spécifique pour quoi?

A
  • En théorie, ces agents ayant une affinité spécifique pour la fibrine, ne devraient pas induire de lyse systémique.
  • En pratique, ce n’est pas le cas et ils sont associés à un risque de saignement significatif car il y a également lyse du fibrinogène circulant.
248
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés spécifiques
- risques associés

A
  • En théorie, ces agents ayant une affinité spécifique pour la fibrine, ne devraient pas induire de lyse systémique.
  • En pratique, ce n’est pas le cas et ils sont associés à un risque de saignement significatif car il y a également lyse du fibrinogène circulant.
249
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés spécifiques
- Alteplase

A
  • L’alteplase est la version recombinante non modifiée du t-PA, une molécule naturellement synthétisée par l’endothélium.
  • L’alteplase a l’avantage d’avoir une affinité plus spécifique pour la fibrine que les anciennes molécules non recombinantes.
  • Sa demi-vie est très courte (4-6 minutes), nécessitant une perfusion intraveineuse continue de 60 minutes.
250
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés spécifiques
- Alteplase: c’est quoi?

A
  • L’alteplase est la version recombinante non modifiée du t-PA, une molécule naturellement synthétisée par l’endothélium.
  • L’alteplase a l’avantage d’avoir une affinité plus spécifique pour la fibrine que les anciennes molécules non recombinantes.
  • Sa demi-vie est très courte (4-6 minutes), nécessitant une perfusion intraveineuse continue de 60 minutes.
251
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés spécifiques
- Alteplase: avantages

A
  • L’alteplase est la version recombinante non modifiée du t-PA, une molécule naturellement synthétisée par l’endothélium.
  • L’alteplase a l’avantage d’avoir une affinité plus spécifique pour la fibrine que les anciennes molécules non recombinantes.
  • Sa demi-vie est très courte (4-6 minutes), nécessitant une perfusion intraveineuse continue de 60 minutes.
252
Q

Agents thrombolytiques: Propriétés spécifiques
- Alteplase: demi-vie

A
  • L’alteplase est la version recombinante non modifiée du t-PA, une molécule naturellement synthétisée par l’endothélium.
  • L’alteplase a l’avantage d’avoir une affinité plus spécifique pour la fibrine que les anciennes molécules non recombinantes.
  • Sa demi-vie est très courte (4-6 minutes), nécessitant une perfusion intraveineuse continue de 60 minutes.
253
Q

Agents thrombolytiques: Principales indications

A
  • Les agents thrombolytiques sont indiqués principalement dans les maladies artérielles.
  • Ils ont aussi été étudiés dans les thromboembolies veineuses profondes où on a démontré qu’ils induisent une meilleure lyse du thrombus que les anticoagulants.
  • Les bénéfices à long terme ne sont pas clairement établis et leur risque hémorragique est plus élevé qu’avec les anticoagulants de sorte qu’il est primordial de bien évaluer leurs risques et bénéfices avant de les utiliser.
254
Q

Agents thrombolytiques: Principales indications
- nommez-les

A
  • Les agents thrombolytiques sont indiqués principalement dans les maladies artérielles.
  • Ils ont aussi été étudiés dans les thromboembolies veineuses profondes où on a démontré qu’ils induisent une meilleure lyse du thrombus que les anticoagulants.
  • Les bénéfices à long terme ne sont pas clairement établis et leur risque hémorragique est plus élevé qu’avec les anticoagulants de sorte qu’il est primordial de bien évaluer leurs risques et bénéfices avant de les utiliser.
255
Q

Agents thrombolytiques: Principales indications
- bénéfices vs risques

A
  • Les agents thrombolytiques sont indiqués principalement dans les maladies artérielles.
  • Ils ont aussi été étudiés dans les thromboembolies veineuses profondes où on a démontré qu’ils induisent une meilleure lyse du thrombus que les anticoagulants.
  • Les bénéfices à long terme ne sont pas clairement établis et leur risque hémorragique est plus élevé qu’avec les anticoagulants de sorte qu’il est primordial de bien évaluer leurs risques et bénéfices avant de les utiliser.
256
Q

Agents thrombolytiques: Principales indications
- situations où on peut considérer l’utilisation d’agents thrombolytiques

A
  • Les situations où on peut considérer l’utilisation des agents thrombolytiques sont :
    • L’embolie pulmonaire massive avec répercussions hémodynamiques.
    • La thrombose veineuse profonde extensive.
257
Q

Au sujet de l’héparine standard : elle est le cofacteur de quoi?

A

L’antithrombine.

258
Q

Au sujet de l’héparine standard:

A
259
Q

Combinée à l’héparine, l’antithrombine voit son activité transformée comment?

A
  • La vitesse de formation de complexes bimoléculaires entre l’antithrombine et soit la thrombine, soit le Xa, soit d’autres enzymes coagulantes est accélérée de façon très marquée.
260
Q

L’héparine standard est 2 à 4 fois ____________ choisissez entre plus et moins) puissante que les héparines de bas poids moléculaire (HBPMs) pour inhiber la thrombine.

A

Plus

261
Q

Nommez les avantages HBPMs sur l’héparine standard

A
  • 1° Biodisponibilité plus grande et taux de récupération dans le plasma plus élevé (après injection sous-cutanée), surtout pour de petites doses d’héparine.
  • 2° Demi-vie plasmatique plus longue et moins variable.
  • 3° Réponse anticoagulante conséquemment plus prévisible.
  • 4° Une surveillance biologique n’est pas nécessaire.
262
Q

Quel est le principal effet secondaire de tous les anticoagulants ?

A

Les hémorragies.

263
Q

Si une thrombopénie a été causée par l’héparine standard (non fractionnée), peut-on la remplacer par une HBPM ?

A

NON : réaction croisée thrombopéniante dans 90 % des cas

264
Q

Du temps de Quick, du temps de céphaline activé et du temps de thrombine :

  • a) Lequel est le moins sensible à la présence d’héparine standard dans le plasma ?
  • b) Lequel est le plus sensible ?
A
  • a) Le temps de Quick.
  • b) Le temps de thrombine
265
Q

Au sujet du monitoring de l’héparinothérapie faite avec l’héparine standard : Quel test est presque toujours utilisé ?

A

Le temps de céphaline activé.

266
Q

Au sujet de l’héparinothérapie faite avec l’héparine standard, énumérez des facteurs qui expliquent l’importante variabilité de la réponse anticoagulante obtenue avec une dose constante d’héparine.

A
  • 1° Liaison importante et variable de l’héparine à des protéines plasmatiques (autres que l’antithrombine).
  • 2° Liaison importante et variable aux plaquettes, à l’endothélium et aux macrophages.
  • 3° Demi-vie sanguine très variable.
  • 4° Absorption sous-cutanée incomplète et variable.
267
Q

Nommez des complications de l’héparinothérapie autres que les hémorragies.

A
  • 1° Ostéoporose et fractures osseuses (vertèbres).
  • 2° Thrombopénie et thromboses graves.
  • 3° Allergie et anaphylaxie.
268
Q

L’héparine standard ou les HBPMs peuvent être administrée par voie sous-cutanée, à doses thérapeutiques, durant toute la grossesse. Vrai ou Faux ? Expliquez.

A

VRAI. Il n’y a pas de passage placentaire.

269
Q

Au sujet des AVK: Comment circulent-elles dans le sang ?

A
  • 97 % environ de la warfarine est liée à l’albumine.
  • La fraction libre (3 %) est cependant la fraction pharmacologiquement active.
270
Q

Au sujet des AVK: Où agit l’AVK ? La vitamine K ?

A
  • Au foie toutes les deux.
271
Q

Au sujet des AVK: Comment agissent, au niveau moléculaire la vitamine K et l’AVK?

A
  • La vitamine K active une carboxylase hépatique.
  • L’AVK antagonise cette activation.
272
Q

Comment l’AVK produit-elle son effet anticoagulant?

A
  • La suppression de la carboxylation hépatique de 4 facteurs de coagulation fait que ceux-ci sont inachevés : faute de groupes COO—, ils ne peuvent s’accrocher aux membranes plaquettaires (grâce au calcium ionisé).
  • En conséquence, leur capacité coagulante est extrêmement réduite.
273
Q

L’effet anticoagulant des AVK est-il immédiat?

A
  • NON !
  • Les facteurs de coagulation normalement constitués qui circulent à l’heure 0 du début du traitement avec l’AVK doivent disparaître du sang selon leur demi-vie naturelle (6 à 72 heures).
274
Q

Au sujet de l’INR: Qu’est-ce au juste que cette façon de rapporter le résultat du temps de Quick?

A
  • Le résultat est donné sous forme de rapport du résultat du malade sur le résultat normal moyen de la technique utilisée.
  • Le rapport est corrigé («normalisé») pour prendre en compte la sensibilité de la thromboplastine utilisée comme réactif.
275
Q

Au sujet de l’INR: Quel est le grand avantage de l’INR?

A
  • Les INR sont directement comparables d’un laboratoire (ou pays) à l’autre, ce qui n’est pas le cas pour le rapport de temps de Quick exprimé en secondes.
276
Q

Pourquoi faut-il faire un chevauchement de 4 à 6 jours de l’héparine et de l’AVK au début de l’utilisation de cette dernière?

A
  • Parce que l’abaissement aux taux thérapeutiques des facteurs IX, X et II prend tout ce temps, même si le facteur VII chute beaucoup plus vite et fait augmenter l’INR en haut de 2,0 donnant la fausse impression que l’effet thérapeutique recherché est [déjà] atteint précocement.
277
Q

Énumérez des causes de déstabilisation du temps de Quick.

A
  • 1° Erreur de dose.
  • 2° Débalancement nutritionnel (légumes verts surtout).
  • 3° Interactions médicamenteuses.
  • 4° Alcoolisme.
  • 5° Maladies hépatiques et congestion passive du foie.
  • 6° Facteurs psychosociaux : compréhension, mémoire, etc.
278
Q

Énumérez des mécanismes d’action de médicaments potentialisateurs des AVK

A
  • 1° Déloger l’AVK de l’albumine plasmatique.
  • 2° Diminuer le catabolisme hépatique de l’AVK (accumulation).
  • 3° Action antagoniste de la vitamine K par ce médicament qui se surajoute à celle de l’AVK.
  • 4° Suppression de la synthèse de la vitamine K par la flore intestinale.
279
Q

Par quel mécanisme commun la carbamazépine, les barbituriques et la rifampicine antagonisent-ils les AVK?

A
  • Par accélération du catabolisme de l’AVK, à cause d’une induction enzymatique hépatique.
280
Q

Nommez des effets secondaires des AVK autres que l’hémorragie.

A
  • 1° Nécrose cutanée (rare).
  • 2° Autres lésions cutanées.
  • 3° Embryopathie (grossesse de 6 à 12 semaines).
281
Q

Nommez des avantages des anticoagulants oraux directs (AODs)

A
  • Une action rapide, administration orale, peu d’interaction avec la diète et les médicaments, pas de nécessité de monitoring sanguin, demi-vie courte, diminution de l’effet anticoagulant rapide si nécessité d’arrêt pour chirurgie (en général 24-72 heures), possibilité de réduire la dose en prévention des thromboembolies veineuses après 6 mois de traitement initial.
282
Q

Nommez des inconvénients des anticoagulants oraux directs (AODs)

A
  • Pas tous un antidote efficace, risque de saignement est comparable à celui des autres anticoagulants;, perte effet anticoagulant rapide en cas de non compliance, impossibilité de mesure leur effet anticoagulant par les tests de coagulation courants, problématique en cas de chirurgie urgente ou de non compliance, accumulation en insuffisance rénale (risque de saignement).
283
Q

Quels sont les principaux mécanismes d’action responsables des interactions médicamenteuses avec les anticoagulants oraux directs (AODs)?

A
  • 1- Métabolisme au cytochrome CYP3A4 : TOUS les AOD sont des substrats du CYP3A4, mais l’affinité diffère selon la molécule. Degré d’affinité pour le CYP3A4 édoxaban < dabigatran < < < rivaroxaban = apixaban.
    • Plus un autre médicament agit comme inhibiteur ou inducteur enzymatique du CYP 3A4, plus l’interaction avec le AOD sera importante et plus l’impact sur les concentrations plasmatiques sera signicatif.
  • 2- Transport via la glycoprotéine P (P-gp) : La P-gp agit comme transporteur qui retourne les médicaments dans la lumière du petit intestin. Cela diminue leur absorption et ainsi les concentrations plasmatiques. La P-gp est également impliquée dans la sécrétion tubulaire de certains médicaments, y compris le rivaroxaban et l’édoxaban. Tous les AOD sont des substrats de la P-gp.
284
Q

Énumérez des effets inhibiteurs de l’acide acétylsalicylique (aspirine) sur les plaquettes

A
  • 1° Inhibition irréversible de la cyclooxygénase.
  • 2° Diminution de la sécrétion plaquettaire et de l’agrégation secondaire à la sécrétion.
  • 3° Léger allongement du temps de saignement.
285
Q

Combien de temps l’ingestion d’une dose unique de 325 mg d’aspirine inhibe-t-elle :

  • a) une plaquette sanguine individuelle ?
  • b) l’hémostase primaire ?
A

a) Le reste de la vie de la plaquette : l’inhibition de la cyclooxygénase plaquettaire est irréversible et les plaquettes circulantes sont incapables de synthétiser de nouvelles molécules de cyclooxygénase.
b) Environ 4 jours. Les nouvelles plaquettes non «aspirinisées» restaurent alors suffisamment l’hémostase primaire.

286
Q

L’aspirine inhibe-t-elle d’autres cellules que les plaquettes? Est-ce avantageux ou potentiellement nuisible?

A
  • Elle inhibe la synthèse de prostacycline (PGI2) endothéliale, ce qui est potentielle- ment nuisible parce qu’il s’agit d’un puissant antiplaquettaire physiologique
287
Q

Le clopidogrel inhibe-t-il, comme l’aspirine, uniquement la sécrétion plaquettaire et l’agrégation secondaire qui en résulte?

A
  • NON, car elle inhibe en plus la première phase d’agrégation induite par l’ADP, par blocage de l’interaction du fibrinogène avec les récepteurs plaquettaires GPIIb/IIIa.
288
Q

Pourquoi la thrombolyse par voie intraveineuse comporte-t-elle un risque hémorragique plus élevé que celui associé aux traitements anticoagulants?

A
  • 1° Parce que la thrombolyse dissout la fibrine des bouchons hémostatiques aussi bien que celle des thromboses.
  • 2° Parce qu’on l’associe presque toujours à un traitement anticoagulant (effet additif).
  • 3° Parce qu’elle provoque elle-même une coagulopathie (hypofibrinogénémie etc.).