Thérapie de soutien (psychothérapie 2) Flashcards
Qui suis-je ? Approche intégrative, non-exploratoire, où on vise à consolider la structure psychique déjà présente en soutenant ses diverses facettes.
thérapie de soutien
Vrai ou faux, la thérapie de soutien n’est pas une thérapie introspective, ou exploratoire, en profondeur, pour comprendre l’origine des symptômes
vrai
vrai ou faux, la thérapie de soutien est une thérapie de longue durée
faux
À qui s’adresse la thérapie de soutien?
- Troubles anxieux
- Troubles dépressifs
- Troubles obsessionnels-compulsifs
- Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
- Troubles à symptomatologie somatique
- Troubles de la personnalité (limiter l’intervention à un problème)
- Situation de crise, trouble d’adaptation
Nommes des contre-indications à la thérapie de soutien
manque de motivation
trouble psychotique en phase aigue
phase de manie
famille et proche du médecin
déficience intellectuelle sévère
TNC majeure
délirium
consulte par des pressions externes
Nommes les étapes de la thérapie de soutien
- évaluation initiale
- qualification des problèmes et objectifs
- structure des séances
4.techniques d’entretien - intervention spécifiques
- terminaison de la thérapie
Nommes 2 questions qu’on peut poser au patient pour évaluer les objectifs
- « Qu’est ce qui est le plus difficile pour vous dans tout cela? »
- « Que voudriez-vous changer? »
Comment on détermine les objectifs?
SMART
Spécifique, Mesurable, Acceptable, Réaliste et Temporellement défini.
Établir le cadre thérapeutique requiert 5 éléments. Lesquels
- Nombre de séances
- Durée des séances
- Fréquence des séances
- Lieu des séances
- Politique par rapport aux retards et aux absences
À quoi ressemble une séance typique?
- retour fié sur la séance précédente et les travaux à domicile
- réévaluation des sx ciblés
- sujets du jour
- résumé de la séance, plan d’action +/- travaux à domicile
Nommes des objectifs généraux de la thérapie
- La prise de conscience et la compréhension de soi ex: clarification, reformulation, exploration, reflet, interprétation
- La réduction du niveau d’anxiété/ soulagement des symptômes ex: écoute active, empathie
- L’apprentissage de nouvelles habiletés ex: recadrage, confrontation avec la réalité
- L’augmentation de la confiance et de l’estime de soi ex: réassurance, encouragement
Nommes des techniques non-verbales
- Posture ouverte
- Maintien du contact visuel
- Prise de note discrète
- Hochements de tête
- Expressions faciales
Qui suis-je?
Nécessite une compréhension intellectuelle et émotionnelle des pensées, des sentiments et des comportements d’une autre personne
* se mettre à la place du patient
* voir le monde à travers ses yeux afin de partager sa compréhension de ce qu’il perçoit
empathie
Qui suis-je? vivre avec le patient ses états internes; il y a alors risque d’être submergé par les sentiments du patient et de ne plus être dans une posture thérapeutique
sympathie
C’est quoi un reflet simple
Technique du « perroquet », soit répéter les mots du patient
C’est quoi un reflet de sentiment
Nommer le sentiment perçu dans le langage verbal ou non-verbal sans qu’il ait été exprimé :« J’entends que vous êtes déçu de la situation. »
C’est quoi un reflet avancé ou complexe
Aller au-delà du contenu manifeste des propos du patient, s’efforcer de saisir les sous-entendus, les contenus sous-jacents ou le sens caché des messages
Pt : « Ma femme insiste pour venir à tous mes rendez-vous et pour que je prenne tous les nouveaux traitements. Je n’aurai plus jamais la paix! »
MD: « Vous craignez que votre femme, qui est inquiète pour vous, prenne le contrôle de vos traitements et que vous perdiez de l’autonomie et une certaine tranquilité. »
C’est quoi une question miracle
Afin de déterminer les préoccupations réelles du patient
o « S’il existait une baguette magique vous permettant d’exaucer un souhait, qu’aimeriez-vous changer, et comment ? »
C’est quoi une question columbo/nouille sympathique
Adopter volontairement une position basse afin de paraître moins menaçant ou plus vulnérable, rendant ainsi la figure du professionnel moins distante et facilitant les confidences
o « C’est peut-être moi qui ai de la misère à comprendre, mais je ne suis pas sûr de vous avoir suivi. Pouvez-vous m’expliquer… »
À quoi sert une question hypothèse
o Permet d’explorer le vécu du patient sans qu’il se sente menacé « Je me demande si vous ne préférez pas que ce soit un homme qui intervienne auprès de vous. »
o Permet au thérapeute d’exprimer les perceptions du patient en faisant preuve d’une certaine prudence « Je peux me tromper… » « Ce n’est qu’une hypothèse, mais je me demande si… »
Nomme 2 techniques pour réassurer le patient
normalisation
dévoilement personnel approprié
Nommes 3 techniques pour encourager le patient
Souligner les forces : Il ne s’agit pas de flatter le patient en lui attribuant des qualités ne correspondant pas à des observations réelles. Les compliments doivent reposer sur des comportements répétitifs et constants qui traduisent les forces du patient, sans exagération ni sousévaluation.
o « Malgré votre douleur constante je remarque que vous gardez votre bonne humeur dans vos interactions avec le personnel. »
Montrer son appui : Encourager le patient avec de courtes phrases et lui démontrer son soutien « Ce n’était pas une tâche facile et vous l’avez fait, je vous félicite! »
Procurer de l’espoir : Partager avec lui son expérience et son savoir, parler des réussites d’autres patients ou même le mettre en contact avec eux (ex: patients-partenaires).
Nommes 3 techniques pour recadrer le patient
Recadrage : Permet au patient de voir les choses différemment. Il peut ainsi inscrire ses perceptions dans un nouveau cadre, d’où le terme recadrage.
Modifier les croyances / corriger les distorsions cognitives :Lorsqu’un patient est stressé ou dépassé par les événements, il peut être envahi par ses émotions et développer des pensées irréalistes et irrationnelles. Le thérapeute peut alors proposer une reformulation plus réaliste, une restructuration des pensées
Confrontation avec la réalité :Faire prendre conscience des incohérences ou de l’écart entre ce qui existe et ce qui est perçu. À utiliser avec précaution, mais favorise la communication franche et directe.
« Je ne vous juge pas, nous faisons tous des choses contradictoires, mais je constate que… »
Comment détecter un arrêt de la progression de la thérapie et tenter de déterminer son origine (chez le pt et chez le thérapeute)?
- Chez le patient : peur du changement
- Chez le thérapeute : attentes irréalistes quant au potentiel de changement