APP6 - Troubles anxieux, troubles liés à des traumatismes, troubles de conduite alimentaire Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’anxiété normale?

A

Réaction qui joue un rôle crucial pour assurer la survie par anticipation et l’évitement de multiples dangers de l’environnement

  • Proportionnelle et appropriée aux changements et dangers de l’environnement
  • Réaction directe et temporaire
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2
Q

Qu’est-ce que l’anxiété pathologique?

A

Maladie (et non pas une réaction) qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures et qui génère une détresse

  • Intensité et durée sont plus importantes que ce qui pourrait être attendu
  • Entraîne une invalidité dans différentes sphères
  • Entraîne l’évitement de certaines situations/objets dans le but de réduire l’anxiété, ce qui augmente le dysfonctionnemment
  • Génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique
  • Souvent chronique
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3
Q

Critères diagnostiques du trouble panique

A

A. Attaques de paniques récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intensive ou de malaise intense qui atteint son acmé en qq minutes, avec la survenie de 4 (ou plus_ des sx suivants:

  1. Palpitations, battements de coeur sensibles ou accélération du rythme cardiaque
  2. Transpiration
  3. Tremblements ou secousses musculaire
  4. Sensations de “souffle coupé” ou impression d’étouffement
  5. Sensation d’étranglement
  6. Douleur ou gêne thoracique
  7. Nausée ou gêne abdominale
  8. Sensation de vertige, instabilité, tête vide ou impression d’évanouissement
  9. Frissons ou bouffées de chaleur
  10. Paresthésies
  11. Déréalisation ou dépersonnalisation
  12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de “devenir fou”
  13. Peur de mourir

B.Au moins 1 des attaques a été suivie par un période d’1 mois (ou plus) de l’un ou des deux sx suivants:

  1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leur conséquence
  2. Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques

C. La perturbation n’est pas imputable aux effets d’une substance ou d’une autre affection médicale.

D. La perturbation n’est pas mieux expliquées par un autre trouble mental.

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4
Q

Quelle est la présentation clinique des attaques de paniques inattendues du trouble panique?

A

Intensité et fréquence des crises varie bcp

Durée des crises d’environ 20 min

50% des patients ont aussi des attaques de panique attendues reliées à une phobie spécifique et dans ces cas, le dx est basé sur la prévalence relative des attaques inattendues vs attendues

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5
Q

Lors du trouble panique, les inquiétudes des patients par rapport à leurs crises concernent habituellement quoi?

A

Leur santé physique ou mentale

L’image qu’ils donnent d’eux-mêmes lors d’une attaque

Ls changements que les crises occasionnent dans leur fonctionnement quotidien

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6
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie

A

A. Peur ou anxiété marquées pour 2 (ou plus) des 5 situations suivantes :

  1. Utiliser les transports en commun
  2. Être dans des endroits ouverts
  3. Être dans des endroits clos
  4. Être dans une file d’attente ou dans une foule
  5. Être seul à l’extérieur du domicile

B. La personne craint ou évite ces situations pcq’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de sx de panique ou d’autres sx incapacitants ou embarrassants

C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque tjrs une peur ou anxiété

D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou anxiété

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel

F. La peur, l’anxiété, ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou altération du fonctionnement

H. Si une autre affection médicale est présente, la peur, l’anxiété et l’évitement sont clairement excessifs

I. Ce n’est pas mieux expliqués par un autre trouble mental

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7
Q

Vrai ou faux?

Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnositcs ne peuvent être retenus.

A

Faux! L’agoraphobie est diagnostiquée indépendemment de la présence d’un trouble panique

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8
Q

Qu’est-ce que le “noyau cloaustrophobique” provoqué par les situations agoraphobes?

A

L’impression chez le patient qu’il serait difficile de s’échapper d’un lieu ou d’une situation OU qu’il ne pourrait pas trouver de securs en cas d’attaque de panique

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9
Q

Quelle est la présentation clinique de l’agoraphobie?

A

Violentes attaques de paniques

Évitement comportemental et/ou cognitif

Spectre de sévérité : dans sa plus grande sévérité, l’agoraphobie est considérée comme le trouble anxieux le plus invalidant

Stratégies inappropriées d’automédication fréquentes

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10
Q

Critères diagnostiques d’une phobie spécifique

A

A. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique

B. L’objet/situation phobogène provoque presque tjrs peur ou anxiété immédiate

C. L’objet/situation phobogène est activement évitée ou vécue avec peur ou anxiété intense

D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet/situation et par rapport au contexte socioculturel

E. La peur, anxiété ou évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus

F. Cause une souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement

G. Pas mieux expliqué par les sx d’un autre trouble mental

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11
Q

Que doit-on spécifier pour le diagnostic d’une phobie spécifique?

A

Spécifier si :

  • Animal
  • Environnement naturel
  • Sang, injection, accident
  • Situationnel
  • Autres
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12
Q

Est-il commun qu’un individu présente plusieurs phobies spécifiques?

A

Oui, en moyenne c’est 3 objets/situations spécifiques et approximativement 75% des individus avec phobie spécifique éprouvent une peur concernant plus d’1 objet/situation

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13
Q

Quelle est la présentation clinique de la phobie spécifique?

A

Anxiété strictement situationnelle, mais possibilité de développer une anxiété anticipatoire

Sujet évite activement la situation ou s’il ne peut pas, ça déclenche peur/anxiété intense

Plusieurs ont changé leurs modalités de vie de façon à éviter l’objet/situation

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14
Q

Quel trouble anxieux est considéré comme le moins sévère sur le plan clinique et fonctionnel?

A

Phobie spécifique

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15
Q

Compléter.

Les phobies des animaux, insectes et hauteur représentent à elles seules …% des cas de phobies spécifiques.

A

50%

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16
Q

Nommer la seule situation où suite à l’exposition, la tachycardie et l’HT initiales sont suivies d’une bradycardie et parfois d’une syncope vasovagale avec perte de conscience.

A

Phobie spécifique à la vue du sang

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17
Q

Critères diagnostiques de la phobie sociale

A

A. Peur ou anxiété intenses d’1 ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui

B. La personne craint d’agir ou de montrer des sx d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement

C. Les situations sociales provoquent presque tjrs une peur ou anxiété

D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec peur/anxiété intense

E. La peur/anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel

F. La peur/anxiété/évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus

G. La peur/anxiété/évitement entraînent détresse ou altération du fonctionnement

H. La peur/anxiété/évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale

I. Pas mieux expliqué par les sx d’un autre trouble mental

J. Si une autre affection médicale est présente, la peur/anxiété/évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs

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18
Q

Que faut-il spécifier pour le diagnostic de la phobie sociale?

A

Spécifier si : seulement de performance (si la peur est limitée aux situations de performances ou de parler en public)

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19
Q

Nommer 3 situations anxiogènes, où le patient craint d’être embarassé/humilié/mal jugé/ridiculisé/rejeté, soit à cause de sa piètre performance ou pcq les autres vont s’apercevoir de sa gène/ses sx.

A

Interactions sociales

Être observé

Performance devant autrui

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20
Q

Quelle est la présentation clinique de la phobie sociale?

A

Pas nécessaire que chaque patient soit sensible à toutes les situations sociales phobogènes

Évitement phobique n’est pas obligatoire

Anxiété peut atteindre celle d’une véritable attaque de panique, mais les sx de l’attaque sont différents (sx de palpitations et dyspnée moins intenses voires absents, sx fréquents sont rougeurs, tremblements, chaleurs et sueurs, sentiment prédominent est un sentiment de gêne/honte/humiliation blessante)

Automédication fréquence

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21
Q

Critères diagnostiques du trouble d’anxiété généralisé

A

A. Anxiété et soucis excessifs survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’évènements ou d’activités

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation

C. L’anxiété et les soucis sont associés à 3 ou plus des 6 sx suivants (1 seul est requis chez l’enfant) :

  1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
  2. Fatigabilité
  3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire
  4. Irritabilité
  5. Tension musculaire
  6. Perturbation du sommeil

D. Entraîne détresse ou altérationdu fonctionnement

E. Pas imputable aux effets d’une substance ou autre affection médicale

F. Pas mieux expliqué par un autre trouble mental

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22
Q

Quelle est la présentation clinique du trouble d’anxiété généralisé?

A

Anxiété est déclenchée par des prétextes ou problèmes mineurs de la vie quotidienne. Établissement du “scénario catastrophique

Difficulté à contrôler ses préoccupations et à empêcher les pensées inquétantes d’interférer avec les tâches en cours

Sx somatiques fréquents et une réponse de sursaut est exagérée

PAS d’attaque de panique sauf en cas de comorbidité

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23
Q

Quel trouble anxieux suis-je?

Attaques de panique qui sortent de nulle part, impression de mourir à chaque fois, peur de faire d’autres attaques.

A

Trouble panique

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24
Q

Quel trouble anxieux suis-je?

Individu qui craint tellement des situations “sans issues/aide” qu’elle ne sort plus de chez elle, par peur de ne pas avoir de secours en cas d’attaques de panique ou de ne pas pouvoir s’échapper. Nécessite l’accompagnement de quelqu’un pour sortir ou pour répondre à ses besoins de base.

A

Agoraphobie

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25
Q

Quel trouble anxieux suis-je?

Craint une chose en particulier et fait tout pour éviter l’exposition.

A

Phobie spécifique

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26
Q

Quel trouble anxieux suis-je?

Interaction avec autrui qui angoisse le patient

A

Phobie sociale

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27
Q

Quel trouble anxieux suis-je?

Fait des scénarios catastrophiques sur à peu près tout

A

Trouble d’anxiété généralisé

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28
Q

Le traitement pharmacologique est prouvé efficace pour quels trouble anxieux? 4

A

Anxiété généralisée, trouble panique, phobie social et agoraphobie

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29
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques de 1ère, 2e et 3e intension pour les troubles anxieux?

A

1ère intention : ISRS ou IRSN

2e intention : ATC, mirtaxapine, benzo

3e intention : phénelzine, moclobémide, anticonvulsivants, AP atypiques à faible dose

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30
Q

Le traitement des troubles anxieux devrait-il se limiter à la phase aigue?

A

Non, le traitement pharmacologique ne devrait pas se limiter à la phase aigüe, mais durer 1-2 ans. Si on veut faire une interruption par après, il doit y avoir une décroissance progressive des doses.

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31
Q

V ou F?
Il faut toujours combiner le traitement pharmacologique avec un traitement psychologique

A

Vrai

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32
Q

Quel est le traitement psychologique de première intention des troubles anxieux?

A

Thérapie cognitivo-comportementale

en association ou non avec la pharmacothérapie

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33
Q

Compléter.

Pour tous les troubles anxieux réunis, la prévalence à vie est de …% et la prévalence annuelle est de …%

Les troubles anxieux sont 2 fois plus répandus chez …

Jusqu’à …% ont une comorbidité avec d’autres troubles anxieux, dépressifs, abus d’alcool, TP ou bipolaires.

A

16,6%

10,6%

la femme

75%

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34
Q

Quelle est la prévalence à vie de chacun des troubles anxieux?

Anxiété généralisée

Phobie spécifique

Phobie sociale

Agoraphobie

Trouble panique

A

Anxiété généralisée : 6,2%

Phobie spécifique : 5,3%

Phobie sociale : 3,6%

Agoraphobie : 1,6%

Trouble panique : 1%

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35
Q

Nommer des facteurs biologiques génétiques des troubles anxieux

A

Avoir un parent au 1er degré atteint d’un trouble anxieux = 3x le risque d’en avoir un

Pourcentage accordé à l’héritabilité varie entre 30 et 67%

Certains gènes prédisposants sont communs à tous les troubles, d’autres sont spécifiques pour certains troubles

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36
Q

Nommer des facteurs biologiques neuroanatomiques des troubles anxieux

A

Perturbation a/n du circuit neuronal cortico-sous-cortical : augmentation de l’activité de l’amygdale

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37
Q

Nommer des facteurs biologiques des NT des troubles anxieux

A

Augmentation de l’activité glutaminergique/diminution de l’activité GABAergique à l’origine de l’hyperactiation du système limbique

Augmentation de la libération de CRF qui déclenche l’axe HHS en situation de stress, ce qui augmente la libération de glucocorticoïdes par les surrénales

38
Q

Nommer des facteurs biologiques des substances anxiogènes/panicogènes des troubles anxieux

A

Déclenchent une attaque de panique chez les gens avec troubles anxieux et chez les individus normaux, mais avec effet moins consitant et intense chez ces derniers

39
Q

Nommer des facteurs biologiques de la perspective évolutionniste des troubles anxieux

A

Le “système d’alarme” en cas de danger serait trop sensible chez les individus atteints et se déclencherait en situation inappropriée

40
Q

Nommer des facteurs psychologiques de vulnérabilité des troubles anxieux

A

Inhibition comportementale à l’enfance

Comportements de retrait face à la nouveauté

Timidité et introversion

Anxiété de séparation

41
Q

Quelle est la thérapie comportementale des troubles anxieux?

A

Le comportement d’évitement et de fuite de la source d’anxiété sont maintenus, car ils permettent de diminuer rapidement l’anxiété provoquée par l’exposition

C’est donc un renforcement négatif

42
Q

Quelle est la thérapie cognitive des troubles anxieux?

A

Les croyances d’un patient créent un cercle vicieux augmentant encore plus leur anticipation

  • Sensibilité à l’anxiété : peur des sensations associées à l’anxiété, “catastrophisation” des sensations physiques
  • Croyances favorisant l’anxiété : douter sur leur capacité, surestimation de certains risques/conséquences, “s’inquiéter permet de trouver des solutions”
  • Distorsions cognitives : source d’anxiété est déformée par le patient
43
Q

Quelle est la thérapie psychodynamique des troubles anxieux?

A

L’anxiété provient d’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même, qui est déplacée vers un objet moins menaçant et plus acceptable

44
Q

Nommer des étiologies sociales des troubles anxieux

A

Conditionnement vicariant (apprentissage par observation)

Style parental (protecteur/contrôlant vs rejetant/moins chaleureux)

45
Q

Critères diagnostiques du trouble de stress aigu

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou plus) des façons suivantes :

  1. En étant directement exposé à 1 ou plusieurs évènements traumatiques
  2. En étant témoin direct d’1 ou plusieurs évènements traumatiques survenus à d’autres personnes
  3. En apprenant qu’1 ou plusieurs évènements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche
  4. En étant exposé de manière répétée ou extrême à des caractéristiques aversives du/des évènements traumatiques***

B. Présence de 9 (ou plus) des sx suivants de n’importe laquelle des 5 catégories suivantes : symptômes envahissants, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des évènements traumatiques en cause :

Symptômes envahissants

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des évènements provoquant un sentiment de détresse
  2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou affect sont liés aux évènements
  3. Réactions dissociatives au cours desquelles l’individu se sent ou agit comme si le ou les évènements allaient se reproduire
  4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices externes ou internes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des évènements

Humeur négative

  1. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives

Symptômes dissociatifs

  1. Altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même
  2. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des évènements

Symptômes d’évitement

  1. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou des évènements et provoquant un sentiment de détresse
  2. Efforts pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs, pensées ou sentiments associés à un ou des évènements et provoquant un sentiment de détresse

Symptômes d’éveil

  1. Perturbation du sommeil
  2. Comportement irritable ou excès de colère qui s’expriment typiquement par une agressivité verbale et physique envers des personnes ou objets
  3. Hypervigilance
  4. Difficultés de concentration
  5. Réaction de sursaut exagérée

C.La durée de la perturbation est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au traumatisme

D. La perturbation entraîne une détresse ou altération du fonctionnement

E. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substances ou une autre affection médicale et n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique bref

***N.B. : Cela ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.

46
Q

Quelle est la présentation clinique du trouble de stress aigu?

A

Pensées catastrophiques et extrêmement négatives à propos de leur rôle dans l’évènement, de leur réponse ou de la probabilité d’un malheur à venir

Attaques de panique fréquentes

Comportements chaotique ou impulsif possibles

47
Q

Critères diagnostiques du trouble de stress post-traumatique (TSPT)

A

A. Exposition à la mort effective ou menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’1 ou plusieurs des façons suivantes :

  1. En étant directement exposé à 1 ou plusieurs évènements traumatiques
  2. En étant témoin direct d’1 ou plusieurs évènements traumatiques survenus à d’autres personnes
  3. En apprenant qu’1 ou plusieurs évènements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche
  4. En étant exposé de manière répétée ou extrême à des caractéristiques aversives du/des évènements traumatiques (non présent chez l’enfant de <6 ans)

B. Présence d’1 (ou plus) des sx envahissants suivants associés à un ou plusieurs évènements et ayant débuté après leur survenue

  1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du/des évènements, provoquant sentiment de détresse
  2. Rêves répétitifs provoquant sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou affect du rêve sont liés à/aux évènements
  3. Réactions dissociatives au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le/les évènements allaientse produire
  4. Sentiment intense ou prolongée de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un/des évènements
  5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un/des évènements

C. Évitement persistant des stimuli associés, comme en témoigne la présence d’1 des deux manifestations suivants :

  1. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant un ou des évènements et provoquant un sentiment de détresse
  2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs, pensées ou sentiments associés à un ou des évènements et provoquant un sentiment de détresse

D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur, comme en témoignent 2 (ou plus) des éléments suivants:

  1. Incapacité de se rappeler un aspect important de l’évènement
  2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde
  3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou plusieurs évènements qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes
  4. État émotionnel négatif persistant
  5. Réduction nette de l‘intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités
  6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres
  7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives

E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité, comme en témoignent 2 ou plus des éléments suivants :

  1. Comportement irritable ou accès de colère qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou objets.
  2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur
  3. Hypervigilance
  4. Réaction de sursaut exagérée
  5. Problèmes de concentration
  6. Perturbation du sommeil

F. La perturbation dure plus d’1 mois

G. Entraîne une souffrance ou altération du fonctionnement

H. Non imputable aux effets d’une substance ou autre affection médicale

48
Q

Que doit-on spécifier pour le diagnostic du TSPT?

A

Spécifier le type :

  • Avec symptômes dissociatifs : dépersonnalisation ou déréalisation

Spécifier si à expression retardée :: si n’est présent que 6 mois après l’évènement

49
Q

Quelle est la présentation clinique du TSPT?

A

Symptômes prédominants varient selon l’individu : peur de revivre l’expérience, anhédonie ou états d’humeurs dysphoriques et cognitions négatives, éveil et symptôme de réaction extériorisée, sx dissociatifs, plaintes somatiques, comportements inhabituels…

Trouble peut être plutôt sévère ou de longue durée quand l’acteur de stress est interpersonnel, intentionnel et humain

Chez enfants : peut être associé à une régression du développement

Pseuo-hallucinations auditives et idéations de persécution possibles

50
Q

À quel moment faut-il envisager la pharmacologie pour le traitement des trouble de stress aigu et TSPT?

A
  • Les sx empêchent l’amorce d’une psychothérapie
  • Les troubles comorbides complexifient la pathologie
  • La psychothérapie est inaccessible ou refusée par le patient
  • Les bienfaits de la psychothérapie ne sont que partiels
51
Q

Quels sont les traitements pharmacologiques du trouble de stress aigu et TSPT?

A

1ère intention : ISRS et ISRSN

2e ou 3e intention : 2e antidépresseur, anticonvulsivants, AP atypiques, médications antiadrénergiques, anxiolytiques, antagonistes des récepteurs opioïdes

52
Q

Quelles sont les 2 méthodes particulières devant être comprise dans la psychothérapie des trouble de stress aigu et TSPT?

A

Thérapie d’exposition, soit graduelle ou intense

Management du stress

53
Q

Compléter.

…-…% des troubles de stress aigu évolueront en TSPT.

A

10-15%

54
Q

Compléter p/r à l’épidémiologie du TSPT.

Prévalence à vie : …%

Les femmes sont … à risque que les hommes d’en souffrir

… à …% des victimes d’évènements traumatiques présentent les sx d’un TSPT

Les personnes souffrant de troubles mentaux sévères sont de … à … fois plus à risque de vivre un TSPT

A

6,8%

2x plus

25 à 30%

20 à 30 fois

55
Q

4 situations plus à risque d’avoir un TSPT

A

Victimes de viol

Militaire exposés au combat

Victimes d’accident de la route

Intervenants de 1ère ligne

56
Q

Vrai ou faux?

L’évènement traumatique très grave peut causer à lui seul un TSPT

A

Faux, c’est la cause principale mais d’autres facteurs interviennent dans le développement du trouble :

  • Les évènements traumatiques sont d’une intensité ingérable : les réactions sont non-métabolisées et non-assimilables :
    • Leurs composantes sensorimotrices se prolongent dans le temps
    • Induisent état d’hypervigilance et d’hyperactivité sensorimotrices auquel l’individu ne peut s’adapter
    • Au fil du temps, ces réactions s’intègrent à la personnalité de l’individu, d’une telle façon qu’il ne se reconnaît plus
57
Q

Quelles sont les réactions sensorimotrices persistantes suite à un évènement traumatisant?

A

Hyperacousie, photophobie, hypersensibilité aux couleurs, objets, lieu, mouvement

Hypervigilance

Tendance à l’hyperfocalisation

Réactions de sursaut

Hyposensibilité

58
Q

Nommer des facteurs biologiques semblant influencés la formation ou non d’un TSPT.

A

Sexe : femme plus à risque et de plus longue durée

Hérédité

Plusieurs sytèmes de NT et régions du cerveau : axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) devient hypersensible

59
Q

Lors du TSPT, que se produit-il avec l’hippocampe? Quel en est l’effet?

A

Atrophie : persistance ou rémission des sx

60
Q

Lors du TSPT, que se produit-il avec le gyrus temporal?

A

Hypertrophie

61
Q

Lors du TSPT, que se produit-il avec l’amygdale?

A

Augmentation de la fonction (élaboration des sx, mémoire, sommeil, dépendance)

62
Q

Nommer des facteurs de risques psychosociaux du TSPT pré-traumatisme

A
  • Bas âge lors de l’évènement
  • Abus physiques/sexuels au cours de l’enfance
  • Trauma antérieurs
  • Expérience familiale difficile, dont l’instabilité et dysfonctionnement
  • Ethnie et appartenance à minorité raciale
  • Faible niveau socioéconomique
  • Intelligence limite ou faible scolarité
  • Histoire psychiatrique personnelle et familiale
63
Q

Nommer des facteurs de risques psychosociaux du TSPT péri-traumatisme

A
  • Gravité de l’évènement
  • Réaction de peur intense, horreur et impuissance
  • Présence d’une intention malveillante dans le geste posé
  • Types de traumatisme
  • Cause humaine au lieu de naturelle
  • Participation acive à l’évènement traumatique plutôt qu’en être témoin
  • Dissociation lors du trauma
64
Q

Nommer des facteurs de risques psychosociaux du TSPT post-traumatisme

A
  • Manque de soutien familial
  • Comorbidité
  • Symptomatologie de reviviscence et d’évitement
  • Atteinte à l’image de soi
  • Contexte de vie précaire
65
Q

Critères diagnostiques de l’anorexie mentale

A

A. Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, le sexe, le stade de développement et de la santé physique

B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids, alors que le poids est significativement bas

C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle

66
Q

Que faut-il spécifier lors du diagnostic d’anorexie mentale?

A

Spécifier le type :

  • Type restrictif (perte de poids obtenue par régime, jeûne et/ou exercice physique excessif)
  • Type accès hyperphagique/purgatif (goutonnrie et/ou vomissements provoqués ou comportements purgatifs)

Spécifier si :

  • En rémission partielle : critère A n’est plus rempli depuis une période prolongée, mais critère B ou C toujours présent
  • En rémission complète : aucun critère rempli depuis une période prolongée

Spécifier la sévérité actuelle :

  • Léger: IMC ≥ 17
  • Moyen: IMC 16-16,99
  • Grave: IMC 15-15,99
  • Extrême: IMC < 15
67
Q

Quelle est la présentation clinique de l’anorexie mentale?

A

Plusieurs stratégies utilisées, souvent “en secret”

Présence de distorsions de l’image corporelle (rituels de vérifications s’installent, nier la présence de préoccupations p/r au poids)

Estime de soi est inversement proportionnelle au poids

50% souffriront de crises de boulimie

Comportements particuliers et rituels (manger lentement, cuisiner pour les autres, vérifier les étiquettes, etc)

Plaintes somatiques fréquentes

68
Q

Quelles sont les complications physiques de l’anorexie mentale?

A

Complications cardiaques : 1/3 des décès y sont dû

  • Correction des troubles métaboliques, surtout désordres électrolytiques via suppléments
  • Attention au syndrome de réalimentation (chez patientes instables en cardiaque ou métabolique et IMC très bas)

Ostéoporose et ostéopénie

  • Suppléments de calcium et vitamine D

Anémie et leucopénie : dû à l’atrophie de la moelle osseuse et sa transformation gélatineuse

  • Réalimentation est suffisante
  • Suppléments de fer, vitamine B12 ou folates peuvent améliorer la production de la MO

Constipation : dû à la perte de réflexe gastrocolique et perte de tonus des muscles coliques

  • Certains agents peuvent être utilisés, mais faire très attention aux comportements purgatifs

Atrophie cérébrale : dû à l’atteinte de la matière grise et blanche et à l’augmentation concomitante du LCR

  • Réalimentation est le seul traitement
  • 5% ont une atrophie irréversible qui entraînera des troubles cognitifs
69
Q

Quels sont les traitements biologiques de l’anorexie mentale?

A

ISRS (fluoxetine surtout) : prévenir les rechutes après normalisation du poids

AP atypiques : cas graves, patient(e)s avec phobie extrême de prendre du poids, distorsions de l’image corporelle quasi délirantes, hyperactivité importante, résistances aux autres traitements

70
Q

Que met-on de l’avant pour les traitements psychologiques de l’anorexie mentale?

A

Psychoéducation

Focalisation sur normalisation du poids et habitudes alimentaires

TCC

Psychodynamique

Soutien

Adolescente : thérapie familile est la + efficace

71
Q

Quel est le traitement intrahospitalier de l’anorexie mentale?

A
  1. Restaurer l’état nutritionnel et le poids. L’augmentation des apports est progressive car le vidange gastrique est lent, le ballonnement abdominal et constipation fréquentes
  • Risque de rechute plus élevé si le poids est loin du poids santé à la sortie de l’hôpital (donc on vise 90% du poids santé)
  • Peu à peu on redonne le contrôle au patient(e) sur son alimentation et exercices en lui donnant des privilèges lorsque la partie saine se manifeste
  • Climat très soutenant et avec alliance de la/le patient(e)
  1. Thérapie psychoéducative

Alliance parentale = primordiale tout au long du traitement

72
Q

Critères diagnostiques de la boulimie

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie, binge-eating). Un accès hyperphagique répond aux 2 caractéristiques suivantes :

  1. Absorption en une période de temps limitée, d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances
  2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise

B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids tel que : vomissements provoqués, emploi abusif de laxatifs, diurétiques ou autres médicaments, jeûne, exercices physiques excessifs

C. Les accès hyperphagiques et comportements compensatoires inappropriés surviennent tous les deux, en moyenne, au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois

D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle

E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale

73
Q

Que doit-on spécifier pour le diagnostic de boulimie?

A

Spécifier si :

  • Rémission partielle
  • Rémission complète

Spécifier la sévérité actuelle :

  • Légère : moyenne de 1-3 épisodes de comportements compensatoires inappropriés/semaine
  • Moyenne : moyenne de 4-7 épisodes de comportements compensatoires inappropriés/semaine
  • Grave : moyenne de 8-13 épisodes de comportements compensatoires inappropriés/semaine
  • Extrême : moyenne d’au moins 14 épisodes de comportements compensatoires inappropriés/semaine
74
Q

Quelle est la différence entre crises de boulimie et anorexie mentale avec comportements purgatifs?

A

Présence de distorsion corporelle et perte de poids excessive dans anorexie mentale

75
Q

Quelle est la présentation clinique de la boulimie?

A

Sx essentiels : accès hyperphagiques et mesures compensatoires

Accès hyperphagique : ingestion des quantités excessive de nourriture en peu de temps

Souvent déclenché par des émotions intenses ou restrictions alimentaires

Culpabilité ressentie après la crise amène souvent une restriction jusqu’à la prochaine crise, provoquant un cercle vicieux

Signe de Russel : marque sur les doigts par les dents en se faisant vomir

76
Q

L’hospitalisation est-elle fréquente chez les patients boulimiques?

A

Non. Dans quelques cas, lorsque les accès hyperphagiques sont hors de contrôle, que le traitement ambulatoire ne fonctionne pas, ou que le patients possède des sx psychiatriques additionnels, l’hospitalisation peut devenir nécessaire. Dans ce cas, le traitement intrahospitalier sera axé sur :

  • Correction des complications physiques graves
  • Traitement des comorbidités psychiatriques
77
Q

Nommer des psychothérapies pour la boulimie.

A

TCC à privilégier

Thérapie interpersonnelle

Guide d’autotraitements

78
Q

Quelle est la pharmacothérapie de la boulimie?

A

Médication antidépressive, incluant ISRS

  • Peuvent réduire les accès hyperphagiques et purgation, réduire sx dépressifs et abaisser l’appétit indépendemment de la présence d’un trouble de l’humeur
  • Aucun effet sur le poids
79
Q

Critères diagnostiques de l’accès hyperphagique

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie, binge-eating). Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes :

  1. Absorption, en une période de temps limitée (ex : moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances.
  2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex: sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou sa quantité).

B. Les accès hyperphagiques sont associées à 3 ou plus des caractéristiques suivantes :

  1. Manger beaucoup plus rapidement que la normale
  2. Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale
  3. Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim
  4. Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe
  5. Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir trop mangé

C. Les accès hyperphagiques entraînent une souffrance marquée

D. Les accès hyperphagiques surviennent, en moyenne au moins 1 fois/semaine pour 3 mois

E. Les accès hyperphagiques ne sont PAS associés au recours régulier à des comportements compensatoires inappropriés comme pour la boulimie et ne surviennent pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie ou de boulimie

80
Q

Compléter p/r à l’épidémiologie de l’anorexie.

Prévalence : …% (chez les F)

Adolescentes de 15 à 19 ans = …% des nouveaux cas

…e maladie chronique chez les adolescentes

… à … femmes pour 1 homme

A

1,1 à 2,2%

40%

3e

10 à 15

81
Q

Compléter p/r à l’épidémiologie de la boulimie.

Prévalence : … à …%

Pic d’incidence : … à … ans

…% des enfants de 6 à 13 ans semblent souffrir d’hyperphagie boulimique

A

1 à 2%

16 à 20 ans

6,2%

82
Q

Quelles sont les étiologies biologiques des troubles du comportement alimentaire (TCA)?

A

Génétique : contribution importante

Circuits neurobiologiques affectés

Dénutrition

83
Q

Quelles sont des étiologies psychologiques des TCA?

A

Présentent davantage d’évitement des affects et conflits, et faible capacité de résolution des problèmes

Traits du tempérament (perfectionnisme, hauts niveaux d’émotions négatives, hyperréactivité au stress, évitement de la souffrance)

Déficits cognitifs

Évènements négatifs de la vie

Début de la puberté et changements corporels

84
Q

Quelles sont des étiologies sociales des TCA?

A

Caractéristiques parentales

Médias

Performance à tout prix

Choix de vie

85
Q

Vrai ou faux?

L’usage appropriée des benzo, même à long terme, peut demeurer efficace sans apparition de tolérance.

A

Vrai chez 85% des individus

86
Q

Critères diagnostiques de l’intoxication de sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques

A

A. Utilisation récente

B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques et cliniquement significatifs qui se sont développés pendant ou peu après la prise

C. Au moins 1 des s/sx suivants :

  1. Discours bredouillant
  2. Incoordination motrice
  3. Démarche ébrieuse (= saccadée, irrégulière)
  4. Nystagmus
  5. Altération cognitive
  6. Stupeur ou coma

D. Les sx ne sont pas dus à une affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental

87
Q

Critères diagnostiques du sevrage de sédatif, hypnotique et anxiolytique

A

A. Arrêt (ou réduction) d’une utilisation de sédatif, hypnotique ou anxiolytique qu a été massive et prolongée

B. Au moins 2 des manifestations suivants se développement de qq heures à qq jours après le critère A :

  1. Hyperréactivité neurovégétative
  2. Tremblement des mains
  3. Insomnie
  4. Nausées ou vomissements
  5. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
  6. Agitation psychomotrice
  7. Anxiété
  8. Crises convulsives de type grand mal

C. Les symptômes B causent une souffrance ou altération du fonctionnement

D. Les s/sx ne sont pas imputables à une affection médicale générale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental

88
Q

Que doit-on spécifier lors du diagnostic de sevrage de sédatif, hypnotique et anxiolytique?

A

Spécifier si avec perturbation des perceptions

89
Q

Qu’est-ce que l’éco-anxiété et qui en est le plus touché?

A

État de détresse profonde causée par les changements perçus comme irréversibles de l’environnement. Il s’agit donc d’une grande inquiétude liée aux enjeux environnementaux actuels.

Générations Y et Z (moins de 35 ans) sont + touchés

90
Q

Quelle est la présentation clinique de l’éco-anxiété?

A

S/sx comparables à toute autre forme d’anxiété :

  • Attaques de panique, angoisse
  • Humeurs changeante
  • Pensées obsessives
  • Perte d’appétit
  • Insomnie

Spécifiquement en lien avec l’environnement :

  • Peurs chroniques ou excessives par rapport aux catastrophes naturelles
  • Appréhension d’un désastre environnemental qui crée de la détresse
  • Grand sentiment de désespoir face à l’avenir
  • Développement de pensées obsessives et récurrentes sur tout ce qui est lié à l’environnement
91
Q

PHOBIES SPÉCIFIQUES
La médication peut être utile

A

Faux: jamais utilisée
Thérapie comportementale par exposition